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Une université malsaine (par Mamadou Sy Tounkara)

tounkara

 

Une université qui caillasse et hue un président de la République en exercice est une université malsaine. Une autorité de cette envergure mérite un minimum d’égard et de respect. Tuer le respect à l’égard des autorités est toujours fatal à un groupe humain. L’anarchie, la pagaille et le désordre ne sont jamais loin, dès lors. Ceci n’est dans l’intérêt de personne.

Malheureusement, le regrettable quart d’heure du président de la République à l’Université Cheikh Anta Diop n’est qu’une résultante d’un système universitaire en totale faillite. Les maux sont bien identifiés et connus de tous : surpopulation estudiantine, cadre obsolète, enseignements inadéquats, absence de budget de recherche, insuffisance en enseignants, politisation abusive, absence de motivation et de débouchés. La démagogie et le manque de courage politique pour prendre à bras-le-corps ces problématiques et leur trouver des solutions durables ont abouti à ces extrêmes innommables : meurtres d’étudiants sur le campus occupé par la police, étudiants-vandales, enseignants-grévistes, attentat contre le président de la République et sa délégation.

Nos étudiants et notre université ne s’illustrent guère sur les terrains de la production scientifique, de l’invention, de l’innovation et de l’utilité socio-économique.

Le président de la République est la dernière victime en date de notre université malsaine, résultat d’un système décadent en totale faillite. Les étudiants, les enseignants, le budget national et la société sénégalaise en général en sont aussi victimes en permanence, bien avant lui.

Si le système universitaire actuel n’est pas totalement et entièrement refondé sans démagogie ni calcul politicien, d’autres victimes suivront. Illustres ou anonymes.

Mamadou Sy Tounkara

URGENT – Burundi : l’ancien chef d’état-major de l’armée assassiné

URGENT - Burundi : l'ancien chef d'état-major de l'armée assassiné

Le général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président burundais Pierre Nkurunziza et chef de la sécurité intérieure, a été tué dimanche à Bujumbura dans une attaque à la roquette, a-t-on appris de sources officielles.

Ancien chef d’état-major de l’armée et souvent présenté comme le numéro deux du régime, le général Nshimirimana a été victime d’une attaque contre sa voiture dans la matinée dans la capitale burundaise, ont indiqué à l’AFP des témoins.

Arret du tournage un « Café Avec »: Deux actrices de la série engrossées accidentellement

Arret du tournage un "Café Avec": Deux actrices de la série engrossées accidentellement

Depuis un moment, nous cherchons à avoir des nouvelles concernant le tournage de la série un café avec mais sans succès voir même les numéros des producteurs restent toujours inaccessible. Mais à notre grande surprise, une source proche faisant partie du tournage nous informe que la série est mis en stand by pour 3 raisons. La premiere était le mois du ramadan, la deuxième, c’est qu’un membre important faisant partie la production nous à lâcher, mais le plus grave c’est qu’au sein des personnages des relations amoureuses se sont tissées et deux sont tomber enceintes accidentellement et cette situation retarde beaucoup l’organisation du tournage des secondes épisodes. A laisser entendre notre source sur les colonnes de dakarprivee.com. L’information n’est pas encore confirmée car nous essayons toujours de joindre les producteurs pour avoir leurs versions mais jusque là, sans succès. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
                                                                                                                                                                                                                                               Dakarprivee

 

Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U

Pour faire plaisir à ses admirateurs, rien semble être de trop pour la reine du Jolof Band. En soirée hier samedi, au Just 4U, l’ex-de Bouba s’est montrée provocante, pour ne pas dire qu’elle a porté une robe très transparente qui laisse apparaître presque tout son corps. Regardez ces images qu’elle a postées sur sa page facebook.

Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U


Arrêt sur images-Viviane presque nue au Just 4U

 

Le président ivoirien décrète « l’école obligatoire » pour les enfants de 6 à 16 ans .. Pourquoi pas au Sénégal ?

Le président ivoirien décrète "l'école obligatoire" pour les enfants de 6 à 16 ans

En Côte d’Ivoire, l’école devrait devenir obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, dès la rentrée scolaire prochaine. C’est en tout cas l’annonce faite par le président Alassane Ouattara lundi.

Le président ivoirien s’est exprimé lundi 13 juillet à l’issue d’un séminaire gouvernemental sur la Politique de scolarisation obligatoire (PSO). Selon lui, elle vise à : 

donner à toutes les filles et à tous les fils de notre pays le droit à l’éducation, à une formation de qualité

Cette nouvelle politique de scolarisation, qui constitue l' »une des grandes ambitions » du gouvernement, a été annoncée trois mois avant l’élection présidentielle d’octobre. Elle devrait entrer en vigueur à la rentrée 2015-2016. 

Le budget du projet s’élève à 700 milliards de francs CFA, soit 1,06 milliard d’euros. Une grande partie sera destinée à payer les salaires de près de 5 000 instituteurs et professeurs de collèges à recruter, selon un communiqué du gouvernement. 

Près de 4 millions d’élèves ont fréquenté en 2014-2015 les établissements primaires de Côte d’Ivoire, contre plus de 144 000 enfants dans le pré-scolaire, selon les chiffres du ministère ivoirien de l’Education nationale, transmis à l’AFP. 

D’après l’ONU, le taux d’alphabétisation est de 56,9% pour les adultes ivoiriens, contre 67,5% pour les jeunes, des chiffres relativement faibles pour un pays qui se veut leader en Afrique de l’ouest francophone. La Côte d’Ivoire est classée 171e sur 187 États en terme d’Indice de développement humain par l’ONU.

Dans le monde, la population analphabète a été réduite de plus de 100 millions en 20 ans, selon l’Unesco, qui note de « graves inégalités ». La plupart des enfants et adolescents non scolarisés sont des filles et vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du sud et de l’ouest.

La vidéo-girl Marie Louise Diaw plus ravissante que jamais

La vidéo-girl Marie Louise Diaw plus ravissante que jamais

Voici Marie Louise Diaw, une vidéo-girl très célèbre qui a figuré dans plusieurs clips. En plus de son métier de vidéo-girl, elle est aussi actrice, elle faisait partie des personnages du sketch « Le Ramadan de Serigne Ngagne ». Marie Louise est une beauté sans comparaison évoluant aussi dans le monde du mannequinat. Voici quelques photos prises lors d’un voyage, elles sont toutes belles. Regardez

Assy Gaye, une drianké sollicitée dans l’arène

Assy Gaye, une drianké sollicitée dans l’arèneSi sa silhouette attire les regards de lutteurs en quête d’épouses,  c’est surtout sa plume qui fait sa réputation dans l’arène. Assy Gaye a fini de s’imposer dans le milieu de la lutte pour la qualité de ses papiers mais aussi son expertise avérée en matière de lutte. Pour bénéficier de ses faveurs, certains ténors s’approchent d’elle où la couve de billets pendant que d’autres cherchent par tous à rentrer dans ses grâces.

[vidéo] : Découvrez l’incroyable histoire de Palaye, De « victime » en victime ..Regardez

khalifa Diakhaté

Sabar Se xy : Elle ouvre la bra guette de Pape Ndiaye Thiopet

Sabar Se xy : Elle ouvre la bra guette de Pape Ndiaye Thiopet

Le percussionniste et chanteur Pape Ndiaye Thiopete a eu chaud lors d’un sabar ou Tanbeer organisé il y a quelques jours dans un quartier très populaire de la banlieue Dakaroise.

Cette danseuse a failli le mettre à n ue en voulant ouvrir sa braguette. Il a fallu l’intervention des autres griots pour calmer les choses. Après ce petit forfait, la danse a repris de plus belle avec des gestes pas tout à fait cath

Bataille pour le contrôle de la ville de Guédiawaye : Apr, Afp et le Grand parti, la guerre totale

Au niveau de la ville de Guédiawaye, contrôlée par l’Alliance pour la république (Apr) et ses souteneurs comme l’Alliance des forces de progrès, c’est la guerre totale contre le Grand parti de Malick Gackou. L’ancien numéro 2 du parti de Moustapha Niasse, qui promet de reconquérir cette localité, fait face à des adversaires coriaces qui souhaitent l’enterrer politiquement.

Au niveau de la ville de Guédiawaye, contrôlée par l’Alliance pour la république (Apr) et ses souteneurs comme l’Alliance des forces de progrès, c’est la guerre totale contre le Grand parti de Malick Gackou. L’ancien numéro 2 du parti de Moustapha Niasse, qui promet de reconquérir cette localité, fait face à des adversaires coriaces qui souhaitent l’enterrer politiquement.

«Malick Gackou est trop petit et trop insignifiant pour nous créer des problèmes. Cela est quasi-impossible parce que tout simplement, comme l’ont rappelé les jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) de Guédiawaye, il n’est rien d’autre qu’un grand promoteur de la lutte», a soutenu Seyni Cissé, membre du parti présidentiel au niveau de Guédiawaye. Faisant savoir que leur parti reste et demeure majoritaire au niveau de Guédiawaye, il ajoute : «Nous pouvons ne pas battre campagne pour la présidentielle et, malgré tout, nous gagnerons les élections. Gackou est un frustré qui cherche à semer le doute dans la tête des populations de manière générale et principalement celles de notre ville. Mais, à coup sûr, il ne pourra rien faire contre nous qui avons un homme comme Aliou Sall qui fait un travail remarquable avant et après qu’il a été élu maire».
Poursuivant, M. Cissé de dire : «Il faut que les gens sachent faire la différence entre le leader et le responsable insignifiant qui n’a pas que les mots pour tromper les gens. Justement, le grand promoteur de lutte est tout sauf un leader politique qui fait dans la manipulation». Embouchant la même trompette, Eugénie Malang de l’Alliance des forces de progrès (Afp), de clamer : «S’il dit avoir été rejoint par des responsables et militants de notre parti, il ne dit pas la vérité. Aujourd’hui, l’Afp reste ce parti fort avec un leader charismatique qui s’appelle Moustapha Niasse qui a fait de lui ce qu’il est, aujourd’hui, au point de vouloir casser un parti qui lui a tout donné. En tout cas, je le dis et je le répète, aucun responsable encore moins un militant n’a quitté l’Afp pour rejoindre le petit parti».
A l’en croire, «sous peu, Malick Gackou verra la réalité en face lorsqu’il décidera de battre campagne pour la présidentielle car, il sera ridiculisé par les populations de Guédiawaye qui ont placé leur confiance sur la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby) sans parler du Plan Sénégal émergent (Pse) qui va les sortir de la pauvreté».
Dans cette guerre des mots, les lieutenants du chef de file du Grand parti (Gp) ne veulent pas jouer les seconds rôles. En effet, interpellé sur le sujet par Libération, Sidy Mouhamed Fall d’élever la voix en ces termes : «Ce dont je sais, c’est que nous ne sommes pas membres d’un parti composé de nullards qui, malgré leurs fonctions au niveau de la présidence, commettent de fautes tellement graves que le plus nul des élèves n’aurait pas commis. Nous ne faisons pas également membres d’un parti avec un responsable qui a attendu l’arrivée au pouvoir de son grand-frère pour faire du forcing. Nous ne sommes plus membres d’un parti qui tourne autour d’un vieillard qui a préféré vendre un parti à un jeune né au lendemain des indépendances». Et, de l’avis de M. Fall, «le Grand parti est sur le bon chemin et montrera à la face du monde que l’actionnaire majoritaire de l’Alliance des forces de progrès (Afp) s’appelle Malick Gackou». Non sans dire avec insistance qu’ils sont le premier parti à Guédiawaye et le seront presque partout à travers le Sénégal lors des prochaines joutes électorales.

Vidéo – Abdoulaye Wade chez les étudiants

Visite du Président Sall à l’Ucad : Les défaillances des renseignements généraux

Visite du Président Sall à l'Ucad : Les défaillances des renseignements généraux

Le pire a été évité lors de la visite, hier, du Président Macky Sall à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Accueilli par des brassards rouges par des étudiants qui réclament justice pour Bassirou Faye, tué lors de manifestations estudiantines pour la réclamation de leurs bourses, le cortège présidentiel a fini par être caillassé. Les défaillances des services de renseignements sont pointées du doigt au Palais où on ne comprend pas pourquoi ils n’ont pas senti le sens du vent et sa force. D’autant plus que les choses étaient clairement annoncées et publiquement par les étudiants libéraux. Avant-hier, des responsables du Meel avaient prévenu qu’ils réserveraient une surprise au Président, estimant que sa venue était une visite purement politique. Ils relevaient des problèmes qui renseignaient du degré de tension qui couvait chez les étudiants. 50% des étudiants ont perdu leurs bourses disaient-ils déplorant que l’enquête sur la mort de Bassirou Faye piétinait depuis presque un an. A cela, il faut ajouter le secrétaire général de leur structure Victor Diouf actuellement en prison. Autant de facteurs qui devaient mettre la puce à l’oreille. Mais il n’y avait pas que les étudiants libéraux qui avaient des raisons de manifester. Beaucoup d’autres étudiants étaient en colère non contre le Président , mais contre leur ministre de tutelle, impopulaire chez eux, il faut le dire, à cause des réformes universitaires qu’il a initiées. La preuve par la suite…
 Visite du Président Sall à l'Ucad : Les défaillances des renseignements généraux

 

Jets de pierres sur le Président : Hameth Suzanne Camara atteint et évacué à l’hôpital

Jets de pierres sur le Président : Hameth Suzanne Camara atteint et évacué à l’hôpital

Il y avait de l’électricité dans l’air, hier, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’occasion de la visite que Macky Sall y a effectuée pour inaugurer des infrastructures sociales. Et ce n’est certainement pas Hamath Suzanne Kamara qui nous démentira, lui qui a essuyé des jets de pierre d’étudiants libéraux à hauteur du Pavillon A qui l’ont amené à Ardo. D’ailleurs, le Coordinateur adjoint du Réseau des enseignants de l’Apr a été évacué à l’hôpital où il a reçu des soins.
Un autre responsable «apériste» qui a eu plus de chance que Suzanne Kamara, c’est bien le tonitruant député Me Djibril War. Mais, si ce dernier s’en est sorti indemne, c’est parce qu’il a surtout dérouté les insurgés.
Malgré l’atmosphère très tendue et la dissuasion des forces de sécurité, le directeur de l’Ecole du parti Apr a surpris plus d’un. Il a eu la témérité de parcourir à pied le long trajet, bordé, de part et d’autre, par une foule d’étudiants surexcités. Passée la surprise, les étudiants ont commencé, selon « le populaire », à lui lancer des huées et des chahuts. Mais, imperturbable, Me War, sourire aux lèvres, de les saluer de la main. Finalement, certains sont revenus à de meilleurs sentiments et se sont mis à l’applaudir. Et une fois dans la salle, il a attiré l’attention de Macky Sall par ses applaudissements nourris et ses gestes pour détendre l’atmosphère.

AVEC LE VISA DE LA CREI- Me Madické Niang saute dans l’avion pour affaire concernant Karim Wade

Minister for State and Minister for Fore

 

Depuis que la Cour de Répression de l’enrichissement illicite lui avait interdit de quitter le pays sans avoir , au préalable, introduit une demande d’autorisation de quitter le pays, Me Madické n’avait plus pris les airs. L’avocat avait limité ses déplacements à travers le Sénégal, non sans mal. En désespoir de cause, il s’est résolu à suivre la volonté du tribunal pour pouvoir quitter le territoire national.
Demande introduite ensuite accordée, voilà que l’avocat a quitté le pays en catimini. C’était sans compter avec les radars de Dakaractu qui l’ont aperçu à Casablanca vendredi après-midi. C’est d’ailleurs le même jour qu’il s’est envolé pour Paris. Dans son agenda, figure en place centrale une rencontre avec une autorité française et nos sources de nous informer qu’au menu des échanges l’affaire Karim Wade sera en pôle position. Voyage à suivre !avec Dakaractu

 

Ces milliards de Jaber qui risquent de nous coûter cher…

Ces milliards de Jaber qui risquent de nous coûter cher…

Après avoir décroché un contrat léonin auprès des anciennes autorités, pour régner, par la suite, en maître absolu sur notre chemin de fer, l’homme d’affaires Abbas Jaber a décidé d’injecter cinq milliards de F Cfa dans son plan de sauvetage de la compagnie ferroviaire Transrail, en proie à des difficultés.

Détenteur de 51 % des actions de Transrail, le groupe Advens de M. Jaber compte ainsi sauver ce symbole de l’intégration sénégalo-malienne. Les cinq milliards de F Cfa annoncés vont servir à acheter des locomotives, et permettre à Transrail d’éviter un dépôt de bilan, selon le Président du Conseil d’Administration de la société.

Seulement, à peine parle-t-on de cette manne financière, que voilà Madiodio Diagne, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs du rail (Satrail), qui déclare à Thiès, que les travailleurs de la société ferroviaire Transrail n’accepteront jamais un redressement judiciaire de leur entreprise, qui serait pratiquement synonyme de licenciement des travailleurs, et fermeture de l’entreprise.

Pourquoi cette alarme ? Et qu’est-ce qui lui fait peur, à ce point ? En invitant, en tout cas, le chef de l’Etat, Macky Sall, à porter un regard vigilant sur ce qui est en train de se passer, relativement à l’application du schéma institutionnel devant sauver les milliers d’emplois des chemins de fer du Sénégal, Madiodio Diagne a fini de soulever le lièvre. Presque la majorité des travailleurs de Transail redoute le licenciement, avec cette relance.

De tout temps, en effet, Jaber se serait plaint du nombre de cheminots, pléthorique, à ses yeux. Et maintenant qu’il compte remettre des billes dans l’entreprise, alors que Ndéné Sall, l’actuel secrétaire d’Etat aux Chemins de fer, ne cesse de se plaindre d’avoir les mains liées par le contrat de l’homme d’affaires sénégalo-libanais, c’est bien le moment tout surveiller de très près. C’est la moindre chose qu’on attend du gouvernement, par ces temps de morosité économique exacerbée.

Le Piroguier

EL HADJI MAMADOU DIAO, RESPONSABLE APR A KOLDA «Les partis seront importants, mais ne seront pas indispensables dans la réélection du Président»

C’est sur la base du bilan qu’il présentera aux Sénégalais que le Président Macky Sall pourra, de nouveau solliciter, les suffrages des Sénégalais. Telle est la conviction d’El Hadji Mamadou Diao, responsable «apériste» à Kolda. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le directeur des services fiscaux régionaux à la direction générale des impôts et des domaines se prononce sur des questions de l’heure.

C’est sur la base du bilan qu’il présentera aux Sénégalais que le Président Macky Sall pourra, de nouveau solliciter, les suffrages des Sénégalais. Telle est la conviction d’El Hadji Mamadou Diao, responsable «apériste» à Kolda. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le directeur des services fiscaux régionaux à la direction générale des impôts et des domaines se prononce sur des questions de l’heure.

Problématique de la candidature au sein de «Bby» avec le cas du Ps

«Ce que je peux dire, c’est que le Ps est un parti organisé qui, à plusieurs reprises, a rappelé que les personnes habilitées à parler en son nom sont le Secrétaire général national, le porte-parole, la présidente du mouvement des femmes, le Secrétaire général du mouvement des jeunes. Et ces différentes instances s’inscrivent en droite ligne de la consolidation de l’unité qu’il y a au niveau de ‘Benno bokk yakaar’. Je m’en réjouis, parce qu’il y a un processus de développement qui est enclenché, et pour lequel, les acteurs du Ps sont assez impliqués et sont responsables du devenir des Sénégalais, pour qu’on continue cette expérience. C’est le vœu du président de la République et celui des instances dirigeantes  officielles du Ps. Maintenant, le choc des ambitions est ce qu’il est. Si des personnes pensent qu’elles peuvent légitimement concourir à l’expression des suffrages des Sénégalais, la Constitution le permet. A charge pour elles, de pouvoir créer le cadre dans lequel ils vont le faire. A ce moment-là, la réponse appropriée sera apportée. J’aurais aimé que certains leaders aient autant de courage politique que quelqu’un comme Malick Gakou qui a eu le courage de partir et d’annoncer sa candidature. C’est mieux que d’être dans un sentiment de flou qui entretient une tension inutile dans les relations entre deux partis qui se considèrent comme amis et qui ont décidé ensemble d’œuvrer pour le destin du Sénégal. Nous pensons fortement que la réélection du Président dépendra du bilan que nous présenterons aux Sénégalais. Lequel bilan pourra nous amener à cette autosuffisance alimentaire qu’on souhaite, à ce socle d’infrastructures qui est en train d’être mis en place, à cette solidarité qu’on va tisser avec les Sénégalais les plus démunis, à travers justement le Pudc et les autres programmes sociaux. Sans oublier les autres actions qui ont pu être déroulées, dès le début du mandat. C’est sur la base de ce qu’il a déjà fait et des programmes qui vont arriver à terme, que le Président Macky Sall aura un bilan, et pourra, de nouveau, solliciter les suffrages des Sénégalais. Les partis politiques seront importants dedans, mais ils ne seront pas indispensables dans le cadre de la réélection du Président». 
    
 Accusations de velléités de fraude électorale

«Notre pays connaît une longue tradition démocratique et qui est, d’ailleurs, antérieure à la période des indépendances. Je pense que toutes les assurances ont été données, à plusieurs reprises, aux citoyens sénégalais, quant au respect de l’expression du suffrage des Sénégalais. De ce côté-là, je pense qu’il y a, peut-être, matière à débattre de façon politicienne. Mais, en réalité, tout le monde sait que l’exercice démocratique sénégalais est l’un des meilleurs élaborés du continent africain, et même parmi les standards internationaux. Il s’agit là d’un cadre pour lequel nous n’avons pas matière à discuter. Je voudrais rassurer toutes les populations par rapport à la sincérité et à la sécurisation du vote de la citoyenneté. Ce qu’il y a comme axes sur lesquels le ministère de l’Intérieur doit certainement travailler, c’est que, justement, vu la grosse production de pièces d’identité nationales en 2006, lesquelles pièces vont arriver à expiration en 2016, qu’on puisse avoir un pouvoir d’anticipation pour que, justement, le contentieux électoral qui pouvait naître d’un déficit de productions des pièces d’identité ne soit pas une réalité à l’aune de l’année 2017, où on va avoir au moins une élection législative».

Récusation du ministre de l’Intérieur par l’opposition

«Que je sache, les différents ministres de l’Intérieur qui se sont succédé sous le Président Macky Sall, ont pu organiser des élections sur lesquelles il n’y a pas eu de contentieux électoral d’envergure, où d’ailleurs, cette opposition pense avoir un peu repris du poil de la bête. Mais, j’appelle tout le monde à la raison. Je pense que si l’élection constitue un enjeu d’envergure, et que ça mérite une réflexion autour du profil du ministre de l’Intérieur, le Président sera ouvert au dialogue. Mais, nous ne sommes pas en année électorale, ni en année préélectorale. L’urgence, c’est la sécurité publique, c’est de pouvoir mettre les Sénégalais dans les conditions pour qu’ils accèdent au pouvoir public du ministère de l’Intérieur, à savoir la sécurité, la délivrance des documents administratifs et la sûreté dans le cadre de leurs transactions et dans le domaine juridique. Ce qui est important. Le moment venu, si une concertation doit être nécessaire pour voir le profil du ministre en charge des élections ou de l’organe en charge des élections, je suis certain que le président de la République pourrait être ouvert au dialogue. Mais, il semble inopportun qu’on pose, aujourd’hui, une question comme celle-là, puisque le contexte électoral ne sied pas. Nous ne sommes pas en période de campagne électorale, ni en période d’élections».

Réplique à Mamadou Diop «Decroix» sur la gestion du pays

«Je n’aime pas répondre à de pauvres affirmations fallacieuses, parce qu’en réalité, le président de la République les a invités très souvent à un débat économique. Il faudrait qu’on articule les réflexions de nos hommes politiques autour des questions de développement, mais vous ne les entendrez pas se prononcer sur la pertinence du Pse. Ils vous diront certainement avec des concepts que c’est un concept qui manque d’ambition. Or, c’est un programme qui englobe un ensemble de secteurs d’activités qui sont indispensables à l’éclosion économique de notre pays. Vous ne les entendrez pas parler de la pertinence, de l’efficacité ou de l’efficience du Pudc. Ils vont plutôt s’interroger sur l’animateur ou la personne morale qui a en charge l’exécution de ces programmes. En réalité, les politiques sénégalais ont cette tendance à vouloir poser sur la place publique un débat puéril. Je les appelle à pouvoir intéresser les Sénégalais davantage à la politique en sachant que l’objectif est une gestion saine de la cité. Sur des questions comme celles-là, on pourrait bien parler. Il ne sert à rien de faire des affirmations, à la limite, grotesques, pour dire que le pays est en train de reculer. Etant entendu que, sous le régime du Président Wade, nous avions un taux de croissance qui ne pouvait même pas prendre en compte le poids démographique qu’il y avait dans le Sénégal. Etant étendu que les performances qui ont pu être réalisées du fait de la rationalisation des services publics privés et de la bonne gestion des dépenses publiques, ont pu amener le pays à un niveau de performance, à un taux de croissance de 4,5%, et qui sera amené à un niveau de 7%. Je préfère qu’on s’intéresse à des questions comme ça, au désenclavement des zones les plus reculées du pays, aux perspectives liées à l’Acte III de la décentralisation, dont l’aboutissement est la création de pôles économiques forts dans les grands ensembles régionaux du Sénégal».
 
 Débat sur la réduction de la durée du mandat présidentiel

«Ce que je peux dire, c’est que beaucoup de voix se sont levées, même au sein de l’Apr, qui pouvaient être antinomiques les unes des autres. Il y a eu certains qui ont pensé que le président de la République doit impérativement respecter la parole donnée aux Sénégalais. Et qu’en cela, qu’il se dédise ne lui rendrait pas service. Il y en a qui ont pensé que le président de la République était élu pour 7 ans. Mais, tout ce débat qui a agité le landerneau politique, et même les chapelles de l’Apr, s’est terminé, quand le Président a vidé la question à Kaffrine. C’est pourquoi vous aviez pu constater que dans la communication des responsables de l’Apr, cette question avait été occultée. Mais, maintenant, vous sentez une résurgence de cette question de la part des leaders de l’opposition qui veulent même poser le problème sous les traits d’un ultimatum. Je considère que cette question mérite une réflexion politique majeure et une conformité de la volonté du président de la République avec le droit positif sénégalais. Ce qui se passe, c’est qu’aujourd’hui, beaucoup d’éléments doivent être pris en compte avant la décision finale. Est-ce que la parole du Président, est-ce que son engagement moral est plus important que la charte fondamentale ? C’est une question à laquelle les juristes devront répondre. Malgré tout cela, si le président de la République veut aller vers cette réforme-là, est-ce que les arguments juridiques qui pourront être présentés pourront être conformes à la Constitution ? Je pense que, de ce côté-là, c’est le président du Conseil constitutionnel et les membres du Conseil constitutionnel qui vont devoir répondre. C’est une question très sérieuse qui ne doit plus être analysée sous l’angle de la politique politicienne. Elle mérite une réflexion, autant au niveau des instances de l’Apr, qu’au niveau de toutes les chapelles politiques».  
Propos rassemblés par Idrissa Benjamin SANE  populaire

 

 

[vidéo] : Regardez votre chronique le mal du pays c’est vous et moi № 6 (version wolof) 

Photos-Belle complicité entre Djiby Dramé et son épouse Maman Chérie. Regardez

La chanteuse Maman Chérie épouse de l’artiste Djiby Dramé s’est lancée dans la musique grâce à son mari. Une révélation qu’elle a faite à la veille de la dernière édition de la « Nuit du Bazin ».Timide de nature, la douce moitié du leader du groupe Dialicounda » commence a prendre confiance elle en assurant les chœurs. Et depuis quelques temps, ils font des duos qui leur font gagner plus de fans. Pourtant Maman Chérie n’était pas destinée à la chanson car étant issue d’une famille qui n’évolue pas dans ce milieu.

La chanteuse Maman Chérie épouse de l’artiste Djiby Dramé s’est lancée dans la musique grâce à son mari. Une révélation qu’elle a faite à la veille de la dernière édition de la « Nuit du Bazin ».Timide de nature, la douce moitié du leader du groupe Dialicounda » commence a prendre confiance elle en assurant les chœurs. Et depuis quelques temps, ils font des duos qui leur font gagner plus de fans. Pourtant Maman Chérie n’était pas destinée à la chanson car étant issue d’une famille qui n’évolue pas dans ce milieu.

Arrêt sur image: Elle aurait du commencer par voiler le…bas

Arrêt sur image! Elle aurait du commencer par voiler le...bas

Macky et son PM partent en vacances…Le pays est abandonné…Le peuple est seul face aux pénuries et délestages

macky-dionne-vacances

 

Dans un pays où rien ne marche, le gouvernement va en vacances. C’est comme si le boutiquier installé depuis 2012 dans le coin du quartier part en vacances alors que ses affaires ne marchent pas.
Macky et Boun Moun Doul partent en vacances tandis que les Sénégalais ont chaud sans électricité et sans eau.
C’est du jamais vu !
« Le Chef de l’Etat annonce au Conseil, la suspension des réunions du Conseil des Ministres et leur reprise prévue au mois de septembre ».
Dès son arrivée en avril 2012, le Chef de l’Etat Macky Sall qui prônait la rupture, la gouvernance sobre et vertueuse avait décidé au détour d’un voyage à Paris puis en Afrique du Sud qu’il ne prendrait pas de vacances en août 2012 du fait des inondations…
Il venait d’arriver et voulait séduire le peuple.
Aujourd’hui 3 ans après
Rien n’a changé. Les mêmes problèmes demeurent. L’eau et l’électricité font défaut. Le chômage augmente sans cesse. Les bourses des étudiants impayées. Le pouvoir d’achat des ménages baisse. Les salaires des fonctionnaires n’ont pas augmenté. Les enseignants insatisfaits. La misère du peuple se multiplie. Le train de vie de l’état ne cesse de croître. Macky grossit. Marème Faye devient de plus en plus incontrôlable. Les ministres encore plus voraces…Le peuple se meurt…
Malgré tout ça Macky prend des vacances. Son gouvernement et lui, payés à coups de centaines de milliards (rien que 20 milliards pour la présidence), prennent des congés pour un mois. En France, les vacances gouvernementales durent 2 semaines. Aux Etats Unis, le gouvernement travaille 24h/24 et sans vacances.
Mais au Sénégal, Macky met en congé le gouvernement…
Pour le peuple, rien ne change puisque Macky et Boun Moun Doul ne sont jamais présents. Même quand ils sont sur place, on a l’impression qu’ils sont toujours absents parce que le peuple ne sent même pas leur présence.
Pauvre Sénégal !
Penda Sow pour xibaaru.com

(Photos) Lissa célébrant son anniversaire…

(Photos) Lissa célébrant son anniversaire…

En compagnie de Lissa’s Family, Mame Diarra Thiam souffle les bougies du gateau d’anniversaire…

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«Touche pas à ma Grande Mosquée !»(Mame Mactar Guèye)

A-GrandeMosquee-Inauguration1964Par____MameAdouAzizDabakh1

 
La Collectivité Léboue ne sera jamais suffisamment redevable à celui qui, en dépit de ses charges administratives de maire de la Commune de la Médina, aura su continument imposer un style original et une prégnance avérée à la politique communicationnelle de cette communauté traditionnelle ancestrale de la «Presqu’île du Cap-Vert». Ses réparties caustiques, mais pertinentes et souvent teintées d’humour, résonnent certainement encore dans l’oreille de nombre de journalistes. Lesquels se plaisaient à le pousser jusque dans ses derniers retranchements pour lui tirer les vers du nez. Mais c’était compter sans la réactivité de ce Médinois trapu, Lébou bon teint, à la noirceur d’ébène, abhorrant la langue de bois. Il assénait ses vérités crues sur cette Collectivité Léboue qu’il chérissait tant et dont il maîtrisait admirablement l’histoire, au point d’en avoir fait quasiment sa raison de vivre !  Je veux nommer feu El Hadji Ameth Diéne.

            C’est à l’orée de l’année 1998 qu’il m’échut l’honneur de faire plus ample connaissance avec ce grand dignitaire coutumier à la mise simple, au sourire en coin séduisant, et surnommé à juste raison de «mémoire ambulante de la culture léboue». La Collectivité Léboue était en plein préparatifs des traditionnelles «Sarakhou Ndakaru» (cérémonies annuelles de prières et d’offrandes pour la Paix). Et les audiences se succédaient à un rythme infernal au siège de la Collectivité Léboue, à la Zone A, où le Grand Serigne de Dakar El Hadji Bassirou Diagne recevait jusqu’à des heures très tardives. El Hadji Ameth Diéne était venu voir son mentor El Hadji Bassirou Diagne – lequel aura, en 27 ans de sacerdoce, porté la bannière de Chef Supérieur de la Collectivité Léboue à un niveau de dignité et de respectabilité jamais atteint – pour lui faire part de son intention de passer le témoin du «parolat». El Hadji Ameth Diéne estimait que, sous le poids de l’âge, ses forces vitales commençant à lui fausser compagnie, «diokhé lingué-yi diotna» (qu’il était temps de passer le témoin) à la génération suivante. Conformément à la vieille maxime léboue enseignant que «Rak topeu mak, mak topeu baay» (que le cadet se range derrière l’aîné et que celui-ci se soumette à l’autorité paternelle). C’est au terme d’un long «exposé des motifs» qu’il parvint à convaincre El Hadji Bassirou Diagne de l’autoriser à se décharger de la fonction de Porte-parole, pour se limiter à celle de Conseiller spécial du Grand Serigne de Dakar.

Alors que, sur instruction d’El Hadji Bassirou Diagne, j’achevais de transcrire leur entretien pour en dresser procès-verbal, je sentais le regard pesant, quasi-inquisiteur, que les deux dignitaires portaient sur ma modeste personne. Je sentais surtout le Grand Serigne m’interroger du regard (il fut inspecteur de Police dans l’administration coloniale !), avant de me signifier tout de go, séance-tenante (tradition orale oblige !) que je porterai désormais la parole de la Collectivité Léboue ! Etant donné le ton péremptoire utilisé pour m’assigner cette lourde charge et m’instruire des obligations de résultats y afférant, je fus naturellement acquis à l’idée que les deux vieux «complices» lébous n’avaient nullement besoin de recevoir mon avis, car ils passèrent aussitôt à un autre sujet de discussion. Sans se préoccuper d’un quelconque consentement ou d’un éventuel désistement de ma part. Ce fut presque une consigne martiale ! Tout au plus, El Hadji Ameth Diéne, taquin devant l’Eternel, se contenta-t-il de me lancer un «balle-ba takana, diarbaat»! (Le “bissap” est tiré, il faut le boire, mon neveu !). Le sobriquet «diarbaat» (neveu), usité familièrement par les Anciens n’était pas innocent, la Sagesse ancestrale léboue ayant toujours accordé une importance vitale à la filiation matrilinéaire, jusque dans les accommodements successoraux et la transmission du Savoir (El Hadji Bassirou Diagne étant le frère cadet de ma mère Adja Fatou Diagne Mariéme Diop).

Durant les 15 années qu’il me revint de me frotter à cette délicate charge coutumière, sous l’autorité toujours plus exigeante du Grand Serigne de Dakar El Hadji Bassirou Diagne, il était fréquent que je nourrisse une pensée pieuse et respectueuse à l’égard de ce maître de la parole à la générosité de cœur irréprochable, que fut El Hadji Ameth Diène. Jusqu’à son rappel à Dieu le 3 février 2010 (il avait 78 ans), cette source intarissable du Savoir traditionnel m’aura permis de capitaliser une modeste portion du vécu et de l’évolution de cette communauté traditionnelle turbulente et rebelle, qu’est la Collectivité Léboue (sur laquelle nous nous étendrons davantage dans un ouvrage en préparation). Un hommage mérité devrait au demeurant être rendu à son fils, Baye Demba Diène, forgé à l’école de son vaillant père et maître, dont il s’emploi à perpétuer, avec une irréprochable loyauté, la mémoire, en assumant présentement la fonction coutumière de «Ndiambour» (élu local) au «Pinth» (circonscription) de Santhiaba, de la Médina, où il siège comme plénipotentiaire de l’actuel continuateur de l’œuvre du Grand Serigne de Dakar El Hadji Bassirou Diagne.

«Bou kenn laal sama diakka-ji 

Touche pas à ma Grande Mosquée“, a été le célèbre cri de cœur du défunt Grand Notable lébou de la Médina, El Hadji Ameth Diène. C’était au plus fort de la crise de l’Imamat. Les Lébous récusaient la tutelle de Tivaouane, sous laquelle on voulait placer la Grande Mosquée de Dakar. Et cette posture de défiance s’exacerbait sous l’effet de rumeurs persistantes de velléité de mesure administrative conservatoire de fermeture de ce lieu de culte, qu’envisageait le régime Senghorien, escomptant ainsi faire s’estomper les passions !

Au sujet justement de cette mosquée qui a récemment défrayé la chronique consécutivement au sermon délivré le jour de l’AId-el-Fitr par l’Imam ratib, demandant, du haut de la «minebar» (chaire), au chef de l’Etat, M.Macky Sall, de se dédire relativement à son engagement électoral de réduire son mandat de 7 à 5 ans -, certains esprits s’étaient enflammés au point d’avancer que ce lieu de culte, et particulièrement l’Imamat, était le patrimoine exclusif d’une ethnie !

La Grande Mosquée de Dakar a un statut particulier, par rapport aux autres mosquées du pays. Elle a certes été bâtie sur un ancien cimetière lébou, mais elle n’a pas pour autant été construite par les Lébous. Après la signature du décret de transfert de la capitale du Sénégal, de Saint-Louis à Dakar, le 11 juin 1958 (Journal officiel), Dakar avait besoin d’un prestigieux édifice religieux islamique, comme on en trouve dans toutes les grandes métropoles des pays musulmans. On y accueille volontiers les hôtes de marques mahométans, lors de leurs visites officielles. Aussi, lors de la pose de la première pierre, le 19 juin 1960, tout le gratin de notre État nouvellement indépendant était présent : du Chef de l’État Léopold Sédar Senghor au président de l’Assemblée nationale Me Lamine Guèye, en passant par le président du Conseil (Premier ministre) Mamadou Dia, et le président de la Fédération du Mali Modibo Keïta. Après cette cérémonie de lancement, il fallait trouver les fonds nécessaires à la construction de ce prestigieux lieu de culte musulman de la République du Sénégal, qu’est la Grande Mosquée de Dakar. Une campagne nationale de souscription fut lancée. La contribution la plus consistante fut celle du Khalife général des Mouride Serigne Fallou Mbacké, qui avait décaissé la somme de 10 millions de francs cfa (un montant énorme à l’époque!). Mais face au résultat mitigé des souscriptions, le Président Senghor, qui tenait à ce projet, se résolut à écrire officiellement au Souverain Chérifien, le Roi Assane II du Maroc. Celui-ci accepta de prendre en charge l’intégralité du financement, et confia le chantier au célèbre architecte français Gustave Collet, en lui enjoignant de veiller à ce que l’édifice réponde au style de l’architecture islamique. Après trois ans de chantier, la Grande Mosquée de Dakar fut livrée à celui qui en avait fait la commande, c’est-à-dire le Royaume chérifien, qui remit à son tour les clés au gouvernement du Sénégal. Et la Grande Mosquée fut inaugurée le 27 mars 1964 (un vendredi) en présence du Roi du Maroc, Assane II (qui était accompagné de notables traditionnels berbères et de chefs religieux kabyles), du Khalife de la Famille Omarienne El Hadji Thierno Seydou Nourou Tall, du représentant du Khalife des Mourides Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, du Khalife général des Tidjanes Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, qui dirigea, le même jour, la première “Salaatul jumah” (voir photo).

La Grande Mosquée est donc un lieu de culte et une institution religieuse officielle de l’Etat du Sénégal, qui l’a d’ailleurs inscrite (au même titre que l’île de Gorée, l’ancien bâtiment du Palais de justice, les îles Madeleines, etc.) sur la liste des sites et patrimoines historiques classés, par arrêté ministériel n° 1941 du 27/03/2003. Presque toutes les familles confrériques du Sénégal ont participé financièrement à sa construction (la plus consistante étant, comme sus-indiquée, celle du Khalife Serigne Fallou Mbacké de Touba). La Grande Mosquée de Dakar n’est donc la propriété d’aucune “tarikha“, encore moins d’une ethnie quelconque. Elle est un patrimoine culturel et religieux commun à tous les Sénégalais. Il est donc très dangereux de développer, sous quelque prétexte que ce soit, la thèse de sa prétendue appartenance à une ethnie. Cela pourrait être source de dissensions inutiles dans la société Sénégalaise, qui a besoin de préserver sa paix, sa stabilité et sa cohésion sociale légendaire.

Au demeurant, Allah ne dit-il pas dans le Saint Coran (sourate Djinni 72, verset 18):
«Wa innal Massajida LI-LAH»: “Les Mosquées appartiennent à Dieu”. Mais, Dieu ne dit nulle part dans le Coran : «Wa innal Massajida li LEBOU» ! Alors attention aux pièges du paganisme et aux démons de l’ethnicisme!

Mame Mactar Guèye

Chargé de la Communication

de la Collectivité Lébouea

[email protected]

Visite à l’UCAD et affaire Bassirou Faye : Macky Sall renouvelle son engagement à faire éclater la vérité

Visite à l’UCAD et affaire Bassirou Faye : Macky Sall renouvelle son engagement à faire éclater la vérité

L’affaire Bassirou Faye était attendue lors de la visite du Chef de l’Etat à l’Université de Dakar cet après-midi, et Macky Sall n’a pas manqué aussi de l’évoquer. Il a ainsi renouvelé son engagement à faire en sorte que la justice soit dite dans cette affaire. « Je voudrais rappeler que depuis l’indépendance, depuis des générations d’étudiants, des crimes n’ont jamais été élucidés. C’est la première fois que le président, son gouvernement, l’Etat dans toute sa composante se sont engagés pour que toute la lumière soit faite. C’est la première fois qu’une enquête a été diligentée sans aucune pression sur les enquêteurs, ou pour les orienter dans un sens ou un autre » dira-t-il.
« Le juge qui est le seul maître de l’instruction a pris tous le temps qu’il lui faut, et c’est lui-même qui vient de faire savoir à l’opinion qu’il a terminé son instruction et que le procès se déroulera au mois d’Octobre prochain. » 

Selon le Président, l’Etat a joué sa partition et le reste appartient à la justice : « nous avons fait ce que nous avions  à faire, nous avons fait recours aux meilleurs experts balistiques du monde. Laissons la justice clarifier l’affaire Bassirou Faye, cependant, je peux vous dire l’engagement sans faille que j’ai pris pour que les franchises universitaires soient respectées et que le campus soit laissé aux étudiants! »

Les images de la visite du Chef de l’ Etat Macky Sall à l’ universsité Cheikh Anta Diop de Dakar

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Le président à l’Université Cheikh Anta Diop : Une visite perturbée par des jets de pierre

Le président à l'Université Cheikh Anta Diop : Une visite perturbée par des jets de pierre

A l’université Cheikh Anta Diop, le président Macky Sall a inauguré trois pavillons d’une capacité de 1044 lits dans le campus universitaire.
Cette visite qu’effectuait le président à l’université Cheikh Anta Diop a connu du succès sur le plan de la mobilisation avec une forte présence des étudiants du Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains (MEER), mais aussi des jeunes de la COJER dirigés par leur coordinatrice Thérèse Faye Diouf.  Si le président a été accueilli par ses jeunes à son retour du campus où il a eu ses diplômes, la visite a toutefois été marquée par des jets de pierre en direction du cortège du président de la République.
Des jeunes, vêtus de tee-shirts, brassards et des pancartes réclamant la justice pour Bassirou Faye, renforcés par d’autres jeunes se disant étudiants, ont attaqué le cortège du président avec des pierres. Malgré l’intervention des forces de l’ordre avec gaz lacrymogènes, ces jeunes, déterminés, ont obligé plusieurs membres du gouvernement à courir se mettre à l’abri des pierres qui ont blessé plusieurs personnes venues assister à la cérémonie.
L’intervention énergique des forces de sécurité a rétabli l’ordre, permettant au chef de l’Etat de pouvoir mettre pied à terre et procéder à l’inauguration des pavillons…

Dakaractu

 

Premières images de Pape Diouf accueillit par les organisateur de l’Européen Tour à Barcelone

Pape Diouf et accueillit par les organisateurs de l’Européen Tour qui prend son départ ce 1er Août à Girona en Espagne.


Premières images de Pape Diouf accueillit par les organisateur de l'Européen Tour à Barcelone
 
Premières images de Pape Diouf accueillit par les organisateur de l'Européen Tour à Barcelone
 
 


Premières images de Pape Diouf accueillit par les organisateur de l'Européen Tour à Barcelone
 
 

 

Ibou Kara divorce d’avec Léa Soukeyna Ndiaye

Ibou Kara divorce d’avec Léa Soukeyna Ndiaye

Ibou Kara vient de divorcer d’avec la journaliste Léa Soukeyna Ndiaye, avec qui il était uni il y a juste deux ans. D’ailleurs, le couple a donné naissance à bébé, baptisé le 26 février 2015. Selon une source digne de foi à Leral, le mari a envoyé à son épouse un sms (texto) dans lequel il annonce qu’il s’est séparé d’elle.

 

CHERIF DIOP DE ‘’RFM WEEKEND’’ L’ANIMATEUR QUI A CONQUIS LE CŒUR D’ADIOUZA

Si c’était en loterie, on dirait qu’il a remporté le jackpot. Il s’agit de Chérif Diop animateur et présentateur de ‘’RFM WEEK END’’ et ‘’Permanence’’ sur la TFM. Toujours resté dans son mutisme, sans bruit , l’animateur gentleman à la voix d’or très convoité voire chouchouté par les femmes sénégalaises, entame depuis quelques temps une aventure amoureuse avec la chanteuse intello Adiouza.

Selon des sources sûres, ces deux tourtereaux qui se voient en catimini vivent leur idylle dans les étoiles et envisagent même de se marier très prochainement.
Que feront les autres prétendantes qui font la cour au ‘’Thiof’’ du groupe Futurs médias ? Cest de bonne guerre mais, Attention Adiouza est prête à se l’approprier pour le meilleur et pour le pire.

Affaire à suivre…..
-acherifdiop

CHERIF DIOP DE ‘’RFM WEEKEND’’ L’ANIMATEUR QUI A CONQUIS LE CŒUR D’ADIOUZA

L’animateur Cheikh Sarr : « Je ne crois pas au mystique… »

Le nouveau Chouchou des ondes, l’animateur Cheikh Sarr a coupé court à ses détracteurs à propos du mystique. « Je n’ai jamais porté de talismans. D’ailleurs, je n’y crois même pas » seul le travail paye

Dakarswagg.net

Le nouveau Chouchou des ondes, l'animateur Cheikh Sarr a coupé court à ses détracteurs à propos du mystique. « Je n’ai jamais porté de talismans. D’ailleurs, je n’y crois même pas » seul le travail paye

Le coup de fil de l’Elysée qui propose une porte de sortie honorable à Ouattara

Le coup de fil de l'Elysée qui propose une porte de sortie honorable à Ouattara

Sur la foi d’un rapport de la DGSE daté du 16 mars 2015, la France s’active à faire partir Ouattara du pouvoir en organisant une asphyxie de son régime. Ironie de l’histoire, c’est dans les mêmes conditions que Paris avait préparé la chute de Laurent Gbagbo avant de se résoudre, faute d’avoir réussi, à bombarder son palais. Mais le président français a également utilisé les vieilles ficelles habituelles pour demander à son homologue ivoirien d’accepter de partir.
Selon ce document, Hollande a téléphoné à Ouattara, probablement le 5 mars de cette année, le document de la DGSE parle de onze jours avant sa rédaction, pour lui proposer une porte de sortie honorable. Le président français avait également utilisé le même stratagème contre l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré qui n’avait ensuite pas ménagé sa peine pour lui dire non. C’est d’ailleurs la même détermination qu’on lit chez le chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara qui, selon ledit document, se mobilise à la tête de son régime pour parer aux difficultés.

A commencer par trouver les milliards nécessaires au fonctionnement de l’état chaque mois. A cette fin, le chef de l’état a élaboré des mesures de rétorsions visant en particulier les entreprises françaises qui sont désormais astreintes à payer cash leurs impôts. « Toutes les entreprises (essentiellement françaises) doivent désormais payer leurs impôts en cash ou sur un compte uniquement accessible par le frère cadet d’Alassane Ouattara qui se trouve être Directeur financier à la présidence et ministre chargé des affaires présidentielles.

Ce circuit hermétique de collecte des fonds publics échappe ainsi au trésor public et au ministre du budget puis à celui de l’économie et des finances, tous réputés pourtant proches du clan Ouattara.

Certaines des grandes entreprises françaises s’y plient parfois aussi. L’apprenant l’avocat JeanPaul Benoit a pu approcher, à Paris, le groupe de contact qui a découvert qu’il est notoire que son entreprise alimentait Ouattara en cash via des commissions sur ses activités caractérisées par un système de prédation entretenu par le clan familial grâce à de multiples sociétés domiciliées dans des états réputés peu regardant aux règles d’orthodoxie financière », précise le document.

Mais l’Elysée mise sur le blocage des financements internationaux contre Ouattara dont les prévisions d’entrées d’impôts ne constituent que 51% du budget national. « Les rentrées fiscales s’annoncent mauvaises car elles sont en deçà des prévisions, ne représentant que 51% des lignes budgétaires prévues pour les marchés publics. La seule solution pour Ouattara réside dans les emprunts sur les marchés.

Ouattara doit improviser des parades pour trouver les milliards de francs CFA supplémentaires nécessaires chaque mois au fonctionnement de l’administration et au financement des lourds projets d’infrastructures qui résument l’essentiel de son quinquennat finissant…

Le gouvernement ivoirien vient de trouver des parades pour s’opposer au financement total de la dette intérieure et ne rembourse que partiellement ses dettes, à commencer par 130 millions de dollars d’intérêts qu’il devait verser à un consortium de banques français dont le versement prévu pour fin décembre 2014 n’a toujours pas été honoré », souligne le rapport. Mais l’Elysée n’est pas dupe ; elle sait également que le régime de Ouattara bénéficie encore de soutiens actifs en France pour l’aider à lutter et à sortir de l’eau. Hollande sait par ailleurs qu’il n’est pas Sarkozy pour faire intervenir l’armée contre le palais du chef de l’état ivoirien.

« La France ne devrait pas être en première ligne dans ce nouveau dossier qui pourrait s’annoncer épineux; parce que nous ne sommes plus dans la Françafrique. Et il y a les compagnons de route d’Alassane Ouattara encore aux affaires en France qui, refusant de renier leur amitié, probablement de bonne foi », note le document. Pour cette raison, le rapport préconise que L’Elysée envisage « de prendre pour nouvelle initiative d’écrire une lettre à Alassane Ouattara. Y sont (alors) reprises en fait les propositions qui lui ont été soumises par téléphone onze jours plus tôt-par François Hollande afin de lui offrir une porte de sortie honorable ».

En guise de pressions supplémentaires, le rapport recommande à Hollande d’obtenir le soutien des autres chefs d’état africains de la Cedeao pour obtenir le départ du chef de l’état ivoirien. A cet égard, le rapport note clairement que « l’Elysée devra obtenir des autres pairs africains de la Cedeao et l’UA, qu’ils fassent de même ».

Mais le groupe de contact, qui représente l’ensemble des multinationales françaises opérant en Côte d’Ivoire a sa propre opinion de ce qui pourrait être le dénouement de cette crise politique majeure à venir. Il propose un changement d’alliance, notamment au profit de la CNC et une amnistie au profit du chef de l’état qui ne serait alors pas contraint à l’exil s’il accepte de jouer le jeu.

« Le groupe de contact suggère au ministre des Finances, une rencontre avec ses pairs de la coalition internationale ayant soutenu Ouattara contre Gbagbo à Paris avec, pour feuille de route, l’organisation de soutien international à la nouvelle coalition en Côte d’Ivoire. Les tractations devront se concentrer donc sur la personne même de Ouattara en précisant qu’il ne sera pas, en cas de retrait contraint à l’exil, puisqu’une amnistie pourrait être prononcée en sa faveur qui lui fera bénéficier d’un statut d’ancien chef d’Etat. La coalition, explique qu’elle n’envisage pas une guerre contre le régime, mais  »une opération spéciale,  »non violente » pour s’emparer de Ouattara ». Voilà qui est dit. L’histoire se répète donc en Côte d’Ivoire

Mort suspecte de Maty Mbodj – La lumière doit être faite

Mort de Maty Mbodji: Une dizaine de personnes convoquée ce matin à la police

GFM –   Edito-igfm (Dakar) Les premières conclusions du rapport de l’autopsie sur le corps du mannequin Maty Mbodj faisant état de présence de «substances prohibées dans le sang de la victime», selon la presse, nous amènent à exiger toute la lumière sur cette triste affaire et ce pour plusieurs raisons.

D’abord parce qu’il est devenu une impérieuse nécessité pour la police d’éclairer la lanterne des Sénégalais, sur cette affaire, comme toutes les autres, pour notre bien à tous et pour sa réputation.

Il est bon pour la police de montrer qu’elle est non seulement en mesure d’assurer notre sécurité mais encore capable d’aller au terme de ses enquêtes avec des résultats satisfaisants.

Ensuite parce que les parents et contribuables que nous sommes, avons besoin de savoir si nous avons une police rompue aux missions difficiles, opiniâtre et surtout protectrice des populations, des ménages et de leurs enfants, filles et garçons.

Loin des populations, comme le caricature Daouda Badji, docteur en sociologie et science pro, enseignant-chercheur à l’Institut d’études politiques (Toulouse), la police a l’occasion de montrer qu’elle n’est pas «paresseuse, inefficace, inintelligente, intempérante, impolie», comme dépeinte par le docteur.

Pour en revenir à la mort du mannequin Maty Mbodj qui serait décédée «dans des conditions atroces» le jeudi 23 juillet 2015, il faut dire que l’on entend tout et n’importe quoi.

Un coup, elle est décédée dans un appartement en ville (plateau) dont on aimerait connaître du reste le propriétaire, un autre, elle est décédée chez elle à la Zone A. La différence est quand même de taille.

Un coup, elle est décédée après avoir fait la fête. Un autre, elle était avec des personnes avant de rendre l’âme, après avoir fait la fête avec ces personnes.

Une autre fois, il se dit que la carte d’identité nationale d’un mannequin a été trouvée chez elle. Trouvée dans l’appartement en ville ou chez elle. Il y a quand même une différence. Allez savoir ?

Reste que si l’on se focalise sur les premières conclusions du rapport de l’autopsie, qui mettent en exergue la présence de «substances prohibées» dans le sang et non d’autres formules connues tels «blessure suspecte et significative» ou encore «d’antécédent médical» qui aurait pu provoquer sa mort, on se fait une idée de cette triste fin.

Restons par exemple sur les « substances prohibées » décelées dans le sang. De quelles substances prohibées s’agit-il. De drogue dure ? De cocaïne.  D’héroïne ? De crack ? La carte d’identité trouvée chez elle avait-elle des traces de «substances prohibées» ?

L’on pourrait encore poser des questions encore plus intimistes dont la pratique est immanquable en autopsie médico-légale. Mais enfin, chacun son boulot. Pourvu seulement que la vérité voit le jour.

Par exemple cette autopsie médico-légale qui a mis en exergue des «substances prohibées», selon la presse.

En effet, effectuée par un médecin légiste, cette autopsie permet, selon les professionnels d’identifier un cadavre ou de rechercher la cause d’une mort suspecte, son origine accidentelle ou criminelle. Ce type d’autopsie, nous dit vulgaris médical, permet la détermination des circonstances et des causes de la mort.

Cherchant des traces de viol, d’alcoolisation, d’intoxication diverses, l’autopsie médico-légale exigée par l’autorité judicaire (magistrat du parquet ou juge d’instruction), l’autopsie médico-légale se doit d’être complète.

Elle ne doit laisser aucune partie du corps susceptible d’être examinée, même s’il arrive que l’on demande aux praticiens d’effectuer des recherches particulières jugées utiles ou alors de ne pas en faire d’autres.

S’agissant du décès suspect d’une personnalité publique, la lumière doit être faite sur la mort de Maty Mbodj.

Anniversaire: La ravissante Dolce à l’honneur

Cérémonie officielle de lancement de la marque Galaxy S6 / S6 EDGE aux almadies
Cérémonie officielle de lancement de la marque Galaxy S6 / S6 EDGE aux almadies

 

Cérémonie officielle de lancement de la marque Galaxy S6 / S6 EDGE aux almadies

La belle Dolce Monteiro continue son ascension. En plus d’une beauté inouïe, l’animatrice née le 31 juillet 1988 s’impose dans le milieu et commence à faire courir les publicitaires. La chaine qui l’emploie a vite compris qu’une telle beauté peut attirer des convoitises. Dolce a beau être l’une des grandes animatrices les plus suivies de sa génération,  elle n’en reste pas moins humaine et fête son anniversaire aujourd’hui. Plus qu’une lucarne, c’est un balcon que la belle Dolce offre à sa chaine en terme de visibilité. Pour sa beauté naturelle ou pour ses atouts de taille, elle fait le buzz et s’en réjouit avec une côte de popularité en perpétuelle hausse.

L’équipe de Sans Limites lui souhaite un joyeux anniversaire

Macky Sall à l’Ucad ce matin, les 3 étudiants arrêtés libres depuis hier

Alors que le chef de l’Etat Macky Sall est attendu ce matin à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad), les trois étudiants arrêtés deux jours avant et jugés pour vandalisme ont été tous libérés.

URGENT : MACKY S’ADJOINT PLUS DE 150 NOUVEAUX MINISTRES CONSEILLERS EN DOUCEUR ET FAIT PIRE QUE WADE

Signe de décrispation ? La tension qui régnait à l’(Ucad) avec l’arrestation de trois étudiants Ousseynou Ndiaye, Halegeri Diallo et Gana Soung s’apaise. En effet, tous ces étudiants accusés d’avoir saccagé un véhicule du Centre des œuvres universitaires de Dakar(COUD) ont été jugés hier à Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le juge qui n’a pas suivi le réquisitoire du procureur a été ovationné par plusieurs étudiants qui sont venus les soutenir. Macky Sall est attendu ce matin à l’(Ucad) où il doit inaugurer des pavillons, rencontrer les autorités… Déjà des mouvements d’étudiants des différents partis politiques (pouvoir-opposition) se regardent en chiens de faïence.

L’opposition promet un été de feu à Macky Sall

Après six mois de diète, le Parti démocratique Sénégalais(PDS) et ses alliés vont reprendre du service pour dénoncer les dérives du régime de Macky Sall.

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Que le pouvoir de Macky Sall se le tienne pour dit. A peine que les vacances gouvernementales vont bientôt démarrer(Août), le (PDS) et ses alliés regagne le front. Hier, lors d’une réunion du Front patriotique pour la défense de la République(Fpdr), les membres du (PDS) et leurs alliés se sont fait entendre. Ainsi, le 6 août ils seront à la Cour suprême pour le pourvoi en Cassation de Karim Wade. Du 7 au 9 août 2015, ils seront à Kaolack, Fatick et Mbour pour rencontrer les agriculteurs, les pêcheurs… du 10 au 14 août ils seront dans la région de Dakar à nouveau. Le 10 août, ils seront à Guediawaye. Les 11 et 12 août à Pikine, les 13 et 14 août à Dakar. Le 21 août à Dakar, ils organiseront une grande manifestation dont le format et la thématique déterminée au même moment. Ce n’est pas tout, puisqu’en septembre, ils seront Thiès, Bambèye, Diourbel, Tivaouane. Aussi, ils seront dans l’Est, le Sud et le nord du pays, informe l’As.

 

Exclusif – Gouvernement: Fin du contrat entre Macky Sall et Sidiki Kaba

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Le président de la République s’est rendu compte des problèmes dans lesquels, son Ministre de la Justice l’a entrainé. Me Sidiki Kaba déroule son propre agenda, depuis son arrivée à ce ministère. D’ailleurs, selon certains, il serait hors du champ de contrôle du Président Sall. Il garderait son portefeuille, grâce aux Ong et aux autorités françaises. Mais, le chef de l’Etat Sall serait sur le point de se séparer de lui, à cause des dossiers dans lesquels, il est acteur principal (Procès Habré et Bibo Bourgi). Sur un autre point, le président serait outré par la forclusion du Sénégal au Groupe de Travail des Nations Unies et sa déclaration au soutien à une éventuelle arrestation du président Soudanais en Afrique du Sud.

Affaire Habré: Sidiki Kaba juge et partie
 
Ancien patron de la Fédération internationale des droits de l’homme (Fidh), Me Sidiki Kaba s’est battu dans tous les Continents pour défendre les droits des homosexuels et les droits humains, de manière générale. Sa nomination était appréciée par certains, comme une volonté du président Macky Sall, de dépénaliser l’homosexualité au Sénégal. Que nenni ! En outre, dès son entrée dans le Gouvernement, des gens ont parlé de conflit d’intérêt, parce qu’il était l’avocat de Bibo Bourgi, poursuivi pour enrichissement illicite devant la Crei qu’il avait vigoureusement dénoncée. De plus, Me Kaba a été l’avocat des supposés victimes d’Hissène Habré qui avaient porté plainte contre lui au Sénégal en 2000. L’actuel Ministre de la Justice du Sénégal a été l’un des principaux artisans du procès Habré, alors président de la Fidh, avec Alioune Tine, ancien patron de la Raddho, Me Boucounta Diallo avocat et ancien de la Fidh, Reed Brody, porte-parole de Human Right Watch, entre autres. Me Kaba s’était rangé du côté d’Idriss Déby et des plaignants Tchadiens. Devenu Ministre de la Justice, appelé à juger Habré, il ne s’opposera jamais à une condamnation de l’ex-président tchadien, malgré les nombreuses irrégularités notées dans la procédure. Après le dossier Habré, le projet de dépénalisation de l’homosexualité sera mis sur la table. Et les défenseurs des homosexuels semblent encouragés par le manque de fermeté du président Sall sur la question.
 
Double échec de Me Sidiki Kaba
Il a échoué dans le procès de Karim Wade, à cause du déroulement des audiences. Plusieurs fois, il est monté au créneau pour sauver les meubles. Et certains caciques de l’Apr n’ont pas apprécié sa sortie, juste après l’annonce du verdict, lorsqu’il a dit que Karim Wade garde ses droits civiques. Me Kaba a encore échoué dans le procès de Habré, ajourné jusqu’au 7 septembre, à cause de la mauvaise organisation et des débordements notés.
 
L’avis du Groupe de Travail a outré le président Sall
 
Macky Sall a été très remonté contre son Ministre de la Justice, lorsque le Groupe de Travail des Nations Unies a donné un avis pour demander la libération de Karim Wade et son indemnisation. Le Président Sall était surpris d’apprendre la forclusion de l’Etat du Sénégal et la victoire de Karim Wade. Mais vite, le Ministre de la Justice a tenté d’étouffer, aux yeux de l’opinion, cette décision des Nations Unies favorable à Karim Wade. Ainsi, tint-il un point de presse disant : «le Groupe de Travail n’est pas un tribunal. Le Sénégal est un Etat souverain.»  Or, cette déclaration n’est que de la poudre aux yeux, si on sait qu’il avait lui-même sollicité le Groupe de Travail, sur le cas des prisonniers à Gouantanamo. Par ailleurs, aujourd’hui, Karim Wade est en prison, mais personne ne sait dans quelle prison se trouve son complice Bibo Bourgi dont Me Kaba était l’avocat. Est-il chez lui ?
 
Affaire Omar El Béchir, l’erreur de trop
Le Ministre de la Justice a commis une bourde judiciairo-diplomatique qui a mis le président Sall mal à l’aise devant ses pairs chefs d’Etat, en Afrique du Sud. Sans cueillir l’avis du Ministre des Affaires Etrangères ni l’avis du président de la République, le Ministre de la Justice a balancé un communiqué dans lequel, il soutient l’arrestation d’El Béchir. L’a-t-il fait au nom de l’Etat du Sénégal ou au nom de la Cpi dont il est le président de l’Assemblée des Etats parties? Au moment où ces propos faisaient le tour du monde, le président du Sénégal était dans la même salle que son homologue soudanais. Cette erreur de Me Kaba a mis Macky Sall hors de lui. C’est la raison pour laquelle, il a rejoint l’ensemble des chefs d’Etat qui ont condamné cet acte de la Cpi. D’ailleurs, lors du sommet sur la Muraille Verte en Mauritanie, le président Sall était gêné de croiser le regard d’El Béchir. Et pourtant, tout est de la faute de son ministre de la Justice. Les motifs pour se séparer de lui ne manqueront pas.
 
Ibrahima Khalil DIEME

UCAD : Le président Macky Sall inaugure de nouveaux pavillons de logement

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Le chef de l’Etat, Macky Sall, se rend ce vendredi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Sur place le président Macky Sall va inaugurer des pavillons de logement. A quelques heures de sa visite, l’université fait peau neuve.

Elle entend être en pleine mutation. De nouvelles réalisations sont enregistrées dans les domaines de la restauration et de l’hébergement. Les autorités de l’UCAD comptent ainsi améliorer la capacité d’accueil du campus social.