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[vidéo] : Serigne Fallou Mbacké Souhaibou : « 3 jour avant la disparition de Serigne Saliou Mbacké … »

Seydou Gueye : ” gérer plusieurs épouses me semble compliqué”

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Seydou Gueye n’est pas un adepte de la polygamie. Le ministre, auprès du premier ministre et porte parole du gouvernement ne se voit pas avoir une deuxième épouse.
“Pour rigoler, je dis souvent que déjà, une femme, c’est difficile et s’il était possible d’avoir une moitié, je prendrais une moitié de femme. Le modèle de la polygamie est musulman. Mais dans ma compréhension, tel que l’Islam nous le dis, il y a des conditions et des pré-requis. Il faut être sûr d’être en mesure (de gérer plusieurs femmes : Ndlr) et moi, je ne pense pas être en mesure (de le faire). 
Cela me semble compliqué”, dit-il

Parlant de son épouse, il raconte qu’il s’est marié avec elle en 1996. “Le mariage est un moment important dans la vie d’un homme. Ce n’est pas facile, quand vous décidez devant les milliards de femmes, de faire le choix que c’est celle-là. Ce qui m’a le plus marqué, puisque la première fois que j’ai rencontré mon épouse, je ne la connaissais pas. Mais mes premiers mots quand on me l’a présentée ont été : “c’est elle que je vais épouser”, témoigne-t-il.

L’Observateur

Deuil – L’entourage de You inconsolable !

youssou ndour

La mort a encore frappé le monde de la culture et la grande famille des griots.L’un des plus grands tambours majors du Sunugaal, Vieux Sing, Sing Faye, le père du percussionniste du «Super étoile», Mbaye Dièye Faye, a tiré sa révérence, hier matin. Il a été inhumé au cimetière musulman de Yoff en présence d’une nombreuse foule. Faut dire que ses obsèques ont mobilisé du beau monde : la communauté artistique, les parents, les amis, tous ont tenu à rendre un dernier hommage au défunt. Avec ce décès du vieux, l’entourage de You est dans le désarroi, parce que dans la même semaine, les mauvaises nouvelles se sont succédés avec d’abord l’annonce de la mort l’époux de Ngoné Ndour, Makhtar Kouyaté, celle du père de Mamy Camara, le vieux Sogui Camara. Et avant-hier la petite bébé Fa, petite fille du vieux Sing Sing Faye morte électrocutée.

actunet.sn

Vidéo : images du jour à mourir de rire Regardez

Photo-Lissa de « Un Café Avec » fait exploser le web avec cette photo d’elle montrant une partie de ses …

Lissa est décidément la plus grande star féminine du Senegal.Une seule photo anodine de Diarra fait exploser les compteurs du web.Sur cette photo publiée par lissa depuis la suisse, on voit à peine une silhouette de bout de sein qui fait fantasmer beaucoup d’internautes. Décidément cette fille a quelque chose de divine.En tout cas Mame Diarra Thiam alias Lissa est d’une beauté insolente et sublime.

Lissa est décidément la plus grande star féminine du Senegal.Une seule photo anodine de Diarra fait exploser les compteurs du web.Sur cette photo publiée par lissa depuis la suisse, on voit à peine une silhouette de bout de sein qui fait fantasmer beaucoup d’internautes. Décidément cette fille a quelque chose de divine.En tout cas Mame Diarra Thiam alias Lissa est d’une beauté insolente et sublime.

Découvrez la jet-setteuse Ayo Baldé celle qui avait fait l’objet de la vidéo du célèbre homosexuelle de suède omozo

Voici la Jetsetteuse de Stockholm Ayo BALDÉ, d’origine gambienne, elle était à la soirée de Waly Seck lors de la tournée européenne. La charmante Ayo en tant que grande fans de Waly SECK ne pouvait manquer en aucun cas ce grand moment dit-elle. Avec une robe époustouflante, la belle Ayo a marquée sa poigne.
Pour rappelle, elle avait quelque différent avec le célèbre homosexuel de Suède Omzozo qui avait d’ailleurs publié sur Facebook une vidéo pour régler leur compte.
Mais il semblerait qu’ils ont enterré l’ache de guerre lors qu’ils se sont rencontré à la soirée de Waly.

Ayo Baldé 1Ayo Baldé 2Ayo Baldé 3Ayo Baldé

PHOTOS: Adja Diallo, Elle s’est déjà remise du décès de sa « meilleure amie »

Adja DialloAdja Diallo 1

Massaly remporte son procès, et réclame 10 milliards à l’Etat de dommages et intérêts

massaly

Mis hors de cause dans l’affaire d’outrage à la gendarmerie qui lui a valu 4 mois de prison, Mouhamadou Lamine Massaly a décidé de porter plainte contre l’Etat du Sénégal et réclame 10 milliards de dommages et intérêts. Le jeune libéral fait savoir qu’à cause de son incarcération, il a perdu un marché de 3 milliards.

 

“Je vais saisir les Nations Unies parce que j’ai été emprisonné de manière arbitraire tout comme Karim Wade, Johnny Bâ, Toussaint Manga, Cheikh Ahmadou Bamba Bâ et d’autres jeunes de l’opposition. Il est temps que Macky Sall et sa coalition arrêtent cette farce, sonnent la fin de la récréation et répondent à la demande sociale des Sénégalais”, tonne-t-il dans la Tribune.

Actusen.com

Afrique du Sud : le petit-fils de Mandela accusé de viol

Afrique du Sud : le petit-fils de Mandela accusé de viol

Mbuso Mandela, 24 ans, a comparu lundi devant le tribunal de Johannesburg pour le viol d’une jeune fille de 15 ans. C’est un scandale de plus qui écorne l’image de la famille de Nelson Mandela  : Mbuso Mandela, son petit-fils, a été accusé du viol d’une jeune fille de 15 ans? après avoir été arrêté vendredi dernier.

« Mbuso Mandela, âgé de 24 ans, a bien comparu devant un tribunal aujourd’hui, brièvement (…) pour répondre du viol d’une jeune fille de 15 ans », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la Police, Mashadi Selepe.

Le jeune homme reste placé en garde à vue et se rendra de nouveau devant les juges, vendredi prochain, pour une audience de libération sous caution. Les faits se seraient déroulés il y a plus d’une semaine dans les toilettes d’un restaurant de la banlieue de Johannesburg.

Vidéo-Thioro Mbar Ndiaye explique la vidéo-scandale de Bouba Ndour

[vidéo] : Le Colonel Malick Cissé avertit Macky Sall : « Si Wade meurt dans le contexte actuel, il n’y aura de funérailles nationales »

Le Colonel Malick Cissé brise le silence après quelques mois d’absence des médias. Et c’est dans l’émission « Amoul Nëbbo », diffusée désormais les dimanches à 15 h sur la 2STV, qu’on le retrouve. Toujours avec du mordant. Répondant à la question du journaliste Amadou Diouf sur les relations entre le Président Macky Sall et son prédécesseur, Abdoulaye Wade, il dira sans circonvolution sa crainte de voir le Sénégal vivre une situation catastrophique et unique. En effet, selon le Colonel Malick Cissé, qui préfère désormais se faire appeler Cheikh Malick Cissé, si le Président Abdoulaye Wade disparaissait dans le contexte actuel, il n’aura pas de funérailles nationales. « Le Président Wade, en homme sage, envisage de quitter un jour ce bas monde pour avoir aménagé sa tombe à Kébémer. Cela veut tout dire. Mais vu le contexte actuel marqué par ses relations tendues avec le Président Macky Sall à cause de l’emprisonnement de son fils Karim Wade, s’il disparaissait il est clair que sa famille refuserait que l’Etat lui réserve des funérailles nationales. Ce serait un scandale. Le Président Macky Sall ne devrait pas s’engouffrer dans cette voie », avertit le Président du parti Sunu-PSDS qui se réclame de la mouvance présidentielle.

L’image de la justice sénégalaise écornée par les irrégularités du procès de Karim Wade

karim wade

Pas sûr que la justice sénégalaise sorte grandie de l’affaire Karim Wade, un dossier politiquement sensible, dans lequel les irrégularités s’accumulent. Jeudi 6 août, les avocats du fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, qui purge une peine de six ans de prison à la maison d’arrêt de Rebeuss, à Dakar, ont de nouveau dénoncé un procès « partial et politique ». Ils réagissaient aux manquements relevés, cette fois, dans la procédure de cassation qu’ils intentent devant la Cour suprême, leur ultime instance de recours, dont la décision doit être rendue le 20 août..

Karim Wade a été condamné le 24 mars à six ans de prison ferme et plus de 210 millions d’euros d’amende pour « enrichissement illicite » lié aux postes ministériels de premier plan qu’il occupait durant la présidence de son père de 2000 à 2012. Cette peine a été prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Sur un continent où nombre d’Etats sont minés par le népotisme, la corruption et la prévarication, la raison d’être de ce tribunal d’exception était louable : « Extirper de la société sénégalaise des pratiques (…) qui créent l’injustice sociale, paralysent le développement du pays et peuvent à la longue saper notre démocratie. »

Mais le statut et les attributions de cette juridiction, créée en 1981 et mise en sommeil jusqu’à sa réactivation après l’élection…

Le (PDS) et ses alliés maintiennent leur marche d’aujourd’hui

Le Parti démocratique Sénégalais(PDS) et ses alliés qui ont vu leur demande d’autorisation de manifestation interdite, ont déchiré l’arrêté préfectoral et donne rendez-vous aujourd’hui à la place de l’Obélisque.

Le Parti démocratique Sénégalais(PDS) et ses alliés qui ont vu leur demande d’autorisation de manifestation interdite, ont déchiré l’arrêté préfectoral et donne rendez-vous aujourd’hui à la place de l’Obélisque.

 

Le (PDS) et ses alliés ne comptent pas respecter l’interdiction de leur manifestation que le préfet de Dakar leur a signifié. En point de presse hier à leur permanence, Oumar Sarr, le coordonnateur, a déchiré le document préfectoral. Sur place il a traité le régime de Macky Sall de tous les noms d’oiseaux, car pour eux, la liberté d’expression est garantie par la Constitution. Foulant aux pieds ce qu’ils considèrent comme un excès de pouvoir, le (PDS) et ses alliés ont donnez rendez-vous aujourd’hui, à leurs militants à 14h30 à la Place de l’Obélisque.

Présidence de l’IAAF: Sebastian Coe succède à Lamine Diack

Le Britannique Sebastian Coe a été élu président de la Fédération internationale au détriment de l’Ukrainien Sergueï Bubka, par 115 voix contre 92, mercredi matin à Pékin.

Le Britannique Sebastian Coe a été élu président de la Fédération internationale au détriment de l'Ukrainien Sergueï Bubka, par 115 voix contre 92, mercredi matin à Pékin.

Sebastian Coe a sans surprise été élu président de la fédération internationale d’athlétisme par le congrès de l’IAAF réuni mercredi à Pékin. Le Britannique a devancé l’Ukrainien Sergueï Bubka par 115 voix contre 92. Un large succès que laissaient présager sur place les discussions de couloir des dernières heures avant le scrutin. Sebastian Coe, 58 ans, a donc remporté ce qu’il avait appelé «la dernière course de (sa) vie». Seul athlète à avoir été double champion olympique du 1500 m et huit fois recordman du monde individuel, un temps membre du parlement britannique, il a connu son heure de gloire en tant que dirigeant en obtenant l’organisation des Jeux Olympiques 2012 pour Londres au dépens de Paris, compétition dont il fut ensuite le président du comité d’organisation. Bubka fair-play Dans son discours avant l’élection, Coe avait rappelé les grandes lignes de sa campagne, rappelant le succès des Jeux de Londres et sa promesse de donner sur 4 ans 100.000 dollars à chaque fédération nationale. «Je ne veux pas prendre le pouvoir, mais partager le pouvoir, a-t-il entre autres déclaré. Je m’offre humblement à servir notre sport. Si vous m’accordez le privilège de conduire l’IAAF, ce sera un voyage que nous ferons ensemble.» Sergueï Bubka, qui devait ensuite être largement élu premier vice-président de l’IAAF avec 187 voix, a félicité chaleureusement son concurrent. «Nous avons dédié notre vie à notre sport, je sais que nous allons le faire progresser», a-t-il déclaré dans son adresse aux congressistes après le vote. Candidat à un des quatre postes de vice-président, le Français Bernard Amsalem a été logiquement battu pour ce poste, son élection devenant plus qu’aléatoire alors que Bubka se retrouvait sur les rangs. Il a en revanche conservé sa place de membre du conseil au deuxième tour de scrutin seulement. Le nouveau président et le nouveau conseil entreront en fonction à la fin des Championnats du monde, le 30 août. La Quatarien Dahlan Al Hamad et le Camerounais Hamad Kalkala Malboun, respectivement présidents des confédérations d’Asie et d’Afrique, accèdent également à la vice-présidence avec 159 et 115 voix. Avec 111 suffrages, le Cubain Alberto Juantorena est le quatrième et dernier vic-président. Pour mémoire, il est le seul athlète à avoir réalisé le doublé 400-800 m aux JO, lors des Jeux de Montréal en 1976. Avec 108 voix, Bernard Amsalem échoue sur le fil à remporter la dernière place. José Maria Odriozola, président de la Fédération espagnole, a été désigné trésorier.

MAF : Souleymane Jules Diop éjecté de son poste

Souleymane Jules Diop sur l'affaire Tamsir Faye : “Je rappelle que des accusations aussi graves avaient été portées contre Mankeur Ndiaye”

Le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur Souleymane Jules Diop n’occupe plus ce poste, au sein du ministère des Affaires étrangères.

C’est le président la République, Macky Sall qui a coupé la poire en deux, entre le ministre des Affaires étrangères Mankeur et le Secrétaire général au Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop. En effet, celui que certains estiment qu’il est au cœur d’une dualité dans ce ministère a été muté vers un autre poste. Un grand soulagement pour Mankeur Ndiaye, puisqu’il avait été critiqué de façon acerbe, dans l’affaire du consul du Sénégal à Marseille. Toutefois, Souleymane Jules a vu ses charges renforcées. En effet, il a été nommé Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du suivi du Plan d’urgence de développement communautaire(Pudc). Et dans les affaires, il est chargé d’assurer le suivi de ce programme de 133 milliards FCFA, de ce programme conçu comme un trait d’union entre le(PSE) et l’Acte 3 de a décentralisation, informe l’Observateur.
 

 

La Dgid recouvre plus de 562 milliards en six mois

Les recouvrements réalisés par les Impôts et domaines s’élèvent à 562,2 milliards de francs CFA entre le 1-er janvier et le 30 juin 2015, contre un objectif de 551,6 milliards, soit une plus-value de 10,7 milliards de francs CFA, a révélé le directeur général des impôts et domaines Cheikh Ahmed Tidiane Ba.

Les recouvrements réalisés par les Impôts et domaines s’élèvent à 562,2 milliards de francs CFA entre le 1-er janvier et le 30 juin 2015, contre un objectif de 551,6 milliards, soit une plus-value de 10,7 milliards de francs CFA, a révélé le directeur général des impôts et domaines Cheikh Ahmed Tidiane Ba.

‘’En ce qui concerne sa mission de mobilisation des recettes, la Direction générale des impôts et domaine (DGID) a réalisé des recouvrements de 562,2 milliards de francs CFA entre le premier janvier et le 30 juin 2015 contre un objectif de 551,6 milliards, soit une plus-value de 10,7 milliards de francs CFA’’, a expliqué M. Ba, qui recevait, mardi, dans ses locaux la visite du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Le directeur général des impôts et domaine, qui a fait valoir ‘’un bon comportement des recettes’’, a noté une progression de 63,5 milliards de francs CFA par rapport à l’exercice 2014.

Il a cité la maîtrise de l’assiette et celle dans la gestion du recouvrement ainsi que la maîtrise du contrôle et du contentieux pour justifier cette progression dans la mobilisation des recettes fiscales.

Insistant sur les perspectives pour le reste de l’année budgétaire 2015, Cheikh Ahmed Tidiane Ba a estimé que l’objectif d’atteindre les 996 milliards fixé par la loi de finances initiale pour 2015 ‘’est encore possible et même mieux parce qu’on peut le porter à 1000 milliards’’.

Le ministre Amadou Ba et son collègue en charge du budget Birima Mangara ont exprimé ‘’leur satisfaction quand au niveau de recettes recouvrées à mi-année budgétaire’’.
APS

 

 

La Dgid recouvre plus de 562 milliards en six mois
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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Un Peuple – Un But – Une Foi
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   MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN
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VISITE DU MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES
ET DU PLAN
A LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINES
 

 
 
 
Dakar, le  18 août 2015
 

  • Monsieur le Ministre Délégué chargé du Budget,
  • Monsieur le Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan,
  • Monsieur le Directeur général des Impôts et des Domaines,
  • Messieurs les Directeurs généraux,
  • Monsieur le Coordonnateur de la Direction générale des Impôts et des Domaines,
  • Madame et Messieurs les Conseillers techniques,
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs et Chefs de services,
  • Mesdames, Messieurs les représentants du corps social de la DGID ;
  • Mesdames, Messieurs,
  • Chers agents,

 
Je pense que vous pouvez aisément deviner le plaisir qui est le mien en ce moment, de rendre visite à la Direction générale des Impôts et des Domaines.
 
Lorsqu’on a passé plus de 25 ans au sein d’une administration, cela vous marque à vie ; c’est pourquoi je ressens beaucoup d’émotion de revenir dans cette maison qui m’a formé, qui m’a façonné et qui m’a tout donné.
 
La DGID a parcouru un immense chemin depuis le jour où j’y faisais mes premières armes de jeune fonctionnaire.
 
Elle était déjà un service d’élite, un rouage important de l’appareil des finances publiques. Elle est devenue aujourd’hui, sans conteste, l’un des piliers sur lesquels repose l’Etat du Sénégal.
 
Cela a été accompli grâce au mérite des centaines de femmes et d’hommes qui s’y sont succédé au fil des ans, qui ont accompli leur devoir d’agent de l’Etat, qui ont apporté leur pierre à la construction du bel édifice que nous avons aujourd’hui.
 
Je voudrais leur rendre hommage : ceux qui sont en activité comme ceux qui sont partis à la retraite. Et je m’incline également devant la mémoire de ceux que le Destin a définitivement arrachés à notre affection.
 
Monsieur le Directeur général des Impôts et des Domaines, 
 
Je vous remercie pour vos propos très aimables et je sais que le Ministre du Budget s’associe à moi pour vous adresser les mêmes remerciements.
 
Vous voilà aujourd’hui le dépositaire d’une longue tradition d’excellence et de devoir accompli. C’est une lourde charge mais je sais que vous en serez digne, car vous êtes un pur produit de la DGID, et l’un des plus brillants.
 
Vos qualités les plus reconnues, le sens de l’écoute, la générosité, la courtoisie, font de vous le chef de famille idéal pour gérer cette maison.
 
Je le sais parce que je vous connais : nous travaillons ensemble vous et moi, étroitement et depuis très longtemps. Je vous réaffirme toute ma confiance et toute mon estime.
 
Toutefois, Monsieur le Directeur général, Messieurs les Directeurs et Chefs de service de la DGID, n’oubliez pas que si beaucoup de choses ont été accomplies, tout n’a pas été réussi.
 
Le Ministre des Finances, mais aussi l’ami et le collègue, vous le dit crûment :vous n’avez pas le droit ni de dormir sur vos lauriers, ni de faire moins bien que ceux qui vous ont précédés.
 
Car quand je regarde l’équipe de direction de la DGID, le Coordonnateur compris, je me rends compte à quel point elle a été profondémentrenouvelée.
 
En dehors de mon ami El Hadj, aucun des membres de cette équipe n’était directeur au moment où je quittais la DGID, le 2 septembre 2013.
 
Et je note aussi avec un vif plaisir que c’est une équipe jeune, certains d’entre vous sont devenus directeurs à un âge où les gens de ma génération n’osaient pas espérer être chef de centre ou chef de brigade…
 
Cela veut dire que le Président de la République a parié sur votre jeunesse et votre talent pour transformer la DGID.
 
Comment transformer la DGID ?
 
Sur le premier de vos métiers, la fiscalité, vous connaissez les défis que vous devez relever.
 
Je suis satisfait de vos performances de recettes. Vous avez cité quelques chiffres tout à l’heure, ils parlent d’eux-mêmes.
 
Mais je vous le dis aussi : je reste sur ma faim par rapport à l’élargissement de l’assiette. Notre système fiscal est encore trop déséquilibré.
 
Les recouvrements se portent bien mais ils ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt : le fardeau fiscal est trop mal réparti, entre trop peu de contribuables.
 
Beaucoup trop de gens échappent encore à l’impôt et c’est source d’injustice.
 
D’autant plus que nous avons fait des efforts considérables en termes d’allègement de la charge fiscale, de l’impôt sur le revenu aux droits d’enregistrement, sans parler de toutes les nouvelles charges déductibles de l’assiette de l’IS.
 
Malgré tout, le niveau de l’incivisme fiscal continue de demeurer préoccupant.
Et cela, c’est notre plus grosse limite en termes d’équité du système fiscal. A vous de la combler.
 
Un autre défi que vous devez relever est celui de la fiscalité locale.
 
Par l’Acte III de la Décentralisation, le Président de la République a octroyé aux collectivités locales sénégalaises un niveau d’autonomie et de responsabilité jamais égalé dans l’histoire du Sénégal.
 
Mais l’autonomie et la responsabilité ne veulent pas dire grand-chose lorsqu’elles ne sont pas accompagnées des moyens permettant d’assumer ses missions.
 
De ce point de vue, le budget de l’Etat fait d’énormes efforts en direction des collectivités locales, à travers les fonds de dotation (Fonds de Dotation à la Décentralisation et Fonds d’Equipement des Collectivités Locales).
 
En 2015, les fonds transférés ont porté sur un montant de 35,410 milliards de FCFA en plus de la prise en charge de la gestion ordures, de l’éclairage public et de la mise en œuvre d’importants programmes de développement des collectivités locales financés par l’Etat et ses partenaires techniques et financiers.
 
Ces transferts seront renforcés sur la période 2016-2018 où le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) prévoit un montant cumulé de 120,1 milliards de FCFA.   
 
Certes c’est encore insuffisant au regard des besoins sans cesse croissants mais le véritable enjeu pour ces collectivités, c’est de pouvoir compter sur desressources propres importantes et stables.
Cela passe par une fiscalité locale rationnelle et équilibrée, mise en œuvre par une administration efficace.
 
Ce défi, Monsieur le Directeur général, vous devez le relever et très rapidement car il suffit de lire la presse pour se rendre compte que l’inquiétude grandit au sein des élus locaux.
 
A vous de les rassurer, dès 2016, en mettant en place les mesures législatives mais aussi administratives permettant de garantir la sécurité financière des collectivités locales.
 
Mais il y’a une autre catégorie de clients que vous devez rassurer également : je veux parler des entreprises.
 
Mesdames, Messieurs,   
 
Dans un pays où plus du tiers des recettes fiscales est absorbé par la masse salariale, il est évident que la solution au chômage de masse ne se trouve pas dans l’emploi public.
 
Elle se trouve plutôt dans les entreprises, mais à condition que leurs carnets de commandes soient suffisamment remplis. Vous connaissez la formule célèbre de Helmut SCHMIDT : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain».
 
Or ce n’est pas l’Etat qui crée la richesse mais c’est l’Etat qui met en place les conditions pour que les privés, c’est-à-dire les entreprises, créent de la richesse.
 
L’entreprise ne doit pas être donc la vache à lait du trésor public, mais unpartenaire qui assume ses obligations, notamment fiscales, mais qui jouit aussi de ses droits légitimes.
 
Concrètement, pour ce qui vous concerne, la DGID doit jouer un rôle extrêmement actif dans l’amélioration de l’environnement des affaires.
 
La DGID doit renforcer son partenariat avec l’APIX, dont je salue le Directeur général ici présent, pour que le Sénégal soit un pays où l’on peut faire du business, sans s’inquiéter du comportement de l’administration fiscale car celle-ci doit être une administration responsable, soucieuse de la bonne marche de l’économie, respectueuse des droits du contribuable, tout en étant intransigeante sur la fraude fiscale.
 
Mais je vais insister sur un point qui me tient à cœur : améliorer le climat des affaires, ce n’est pas seulement baisser les impôts.
 
C’est aussi faire en sorte qu’une entreprise, ou même un particulier, qui a déposé un dossier pour obtenir un titre foncier, reçoive celui-ci dans des délais rapides, au lieu d’attendre deux ou trois ans, après s’être épuisé dans d’infinies démarches auprès de vos services.
 
J’ai pris cet exemple car, je vous parle en ami, les procédures et la manière dont elles sont appliquées par vos agents, surtout dans le domaine foncier, restent la plaie de la DGID.
 
N’importe qui doit pouvoir obtenir de votre administration la formalité ou le document qu’il souhaite, s’il remplit les conditions nécessaires, sans avoir besoin de remuer ciel et terre, sans avoir besoin de faire intervenir parents et relations, sans avoir besoin de mener un parcours du combattant qui, souvent, prend des années.
 
Tant que vous n’aurez pas réglé ces problèmes, nous aurons du mal à atteindrel’émergence.
Il faut des procédures mais les procédures doivent être claires, rationnelles,transparentes, exécutées dans les délais les plus brefs par un personnel bien formé, à l’écoute et au service du citoyen.
 
Quand je parle de transformation de la DGID, c’est aussi à cela que je fais allusion : le changement de mentalité, qui détermine le changement de comportement, pour pouvoir sortir de la posture tendant à considérer le contribuable comme un ennemi, pour voir en lui un partenaire.
 
Je vous exhorte donc à davantage travailler avec l’APIX ainsi qu’avec toutes les structures d’appui au secteur privé comme, chez nous, la DASP, ou ailleurs,l’ADEPME.
 
Je vous exhorte également à renforcer votre collaboration avec laCommission Nationale de Réforme Foncière.
 
Son président, le Professeur Moustapha SOURANG, est un homme de grande qualité. Sa mission est difficile mais sa mission est essentielle pour le devenir du Sénégal.
Le foncier, bien utilisé, peut être une extraordinaire rampe de lancement de tous nos projets de développement. Mais s’il est mal géré, le foncier peut se révéler le tombeau de nos ambitions de développement.
 
C’est pourquoi vous devez travailler à réduire l’insécurité foncière, à régler les nombreux litiges fonciers qui menacent la cohésion sociale.
 
Il faut que les citoyens qui ont des droits légitimes se voient attribuer des titres sûrs, au-dessus de toute contestation possible.
 
Il faut que les investisseurs qui sont intéressés par une assiette foncière puissent se voir accorder dessus des droits juridiquement sécurisés, mais dans le respect des droits des populations autochtones et dans la plus totale transparence.
 
C’est la raison pour laquelle j’ai bien noté votre proposition de faire financer, par le budget de l’Etat, l’acquisition d’un progiciel de gestion foncière et je demande au Ministre du


Budget d’en examiner rapidement la faisabilité, en rapport avec la Direction générale des Finances.
 
Néanmoins, Monsieur le Directeur général, Messieurs les Directeurs,
 
Vous ne règlerez pas ces problèmes sans avoir relevé au préalable le défi del’automatisation des procédures.      
 
La DGID a accompli de grands pas en matière d’informatisation mais il reste encore beaucoup à faire.
 
Les impôts commencent à être déclarés et payés en ligne, c’est très bien et je vous félicite.
 
Mais il faut aller plus loin et plus vite, la DGID a déjà un pied dans le XXIe siècle, il faut l’y faire rentrer complètement. A ce titre, j’attache la plus haute importance à l’interconnexion des systèmes d’information.
 
L’avènement des plateformes de dialogue entre administrations, dans une chaine de production, est une condition pour un service public de qualité, rendu en temps utile à l’usager.
 
Par conséquent, j’invite les directions générales des impôts, du trésor, de la douane, des finances ainsi que l’ANSD, à tout mettre en œuvre pour assurerl’interfaçage de leurs plateformes informatiques.
 
Sur ce dossier, je veux des résultats concrets et rapides. Je vous charge,Monsieur le Secrétaire général du MEFP, de l’impulser, de le coordonner et de me rendre compte de toutes difficultés ou résultats ;
 
Monsieur le Directeur général,
Messieurs les Directeurs,
Chers agents de la DGID,
 
J’ai pris bonne note de tous vos projets ; ils sont intéressants, ils sont ambitieux, je vous félicite et vous encourage.
 
J’ai été particulièrement séduit par les projets à dimension sociale car vous connaissez mon intérêt pour tout ce qui touche le bien-être des agents.
 
Le Ministre du Budget et moi-même sommes prêts à vous accompagner dans leur réalisation.
 
Je vous préviens que nous serons particulièrement exigeants sur les résultats mais, dans le même temps, nous ne vous ménagerons pas notre appui.
 
Vous avez parlé tout à l’heure de la nécessité de renforcer vos effectifs de cadres A et B. Sachez que je ferai les plaidoyers nécessaires auprès du Ministre chargé de la Fonction publique et, au besoin, auprès du Premier Ministre et du Président de la République.  
 
Nous serons exigeants car nous connaissons la marge de progression qui existe en matière de recettes, de même qu’en matière d’amélioration de la qualité du service, mais surtout nous sommes conscients aussi de la valeur des femmes et des hommes qui composent le corps social de la DGID.
 
C’est pourquoi, la dernière chose sur laquelle je voudrais insister, c’est lasolidarité. Les défis sont tellement immenses qu’il faut un groupe extrêmement soudé pour les relever.
 
Soyez solidaires et vous réussirez. Soyez divisés et vous serez du mauvais côté de l’Histoire.
 
Dans une famille aussi grande, il est évident que vous ne pourrez pas être tout le temps d’accord sur tout, mais accordez-vous sur les principes et valeurs essentiels, puis mettez-vous à l’œuvre : car vous ne pouvez réussir que si vous êtes ensemble.
 
Et le Ministre des Finances que je suis peut vous le dire : les administrations autour de vous sont en train de bouger, de se réformer, de progresser.
 
Avant de venir vous voir, je suis passé par la Douane, le Trésor et la DGPPE. Ce que j’y ai vu en termes de potentialités, de dynamisme et de compréhension des enjeux m’a séduit. 
 
Je ne suis pas encore allé à la DGF mais vous avez des collègues là-bas, vous avez des échos de ce qu’ils sont en train d’y accomplir, sous la houlette du Directeur général des Finances qui a toute ma confiance.
 
C’est pour vous dire que les situations acquises ne sont figées pour l’éternité.
Le Ministère est en perpétuel mouvement et une administration qui ne se remet pas en cause, qui ne se surpasse pas, elle se fait très vite dépasser.
 
Mais je suis convaincu que la DGID n’a pas fini de donner le meilleur d’elle-même et qu’elle va encore démontrer dans l’avenir sa capacité à se briller dans l’élite de l’Administration sénégalaise.
 
Je vous remercie de votre attention. 

 

 

La Dgid recouvre plus de 562 milliards en six mois
 
 

 

La Dgid recouvre plus de 562 milliards en six mois

 

La Dgid recouvre plus de 562 milliards en six mois

 

Entretien avec Pape Samba Mboup:’’Si Ousmane Ngom est dans une prison à ciel ouvert, c’est parce que Macky Sall le tient quelque part’’.

abdoulaye wade et pape samba mboup

C’est Pape Samba Mboup qui fait la révélation. L’ancien chef de cabinet du président de la République déclare que si l’ancien ministre de l’Intérieur s’est fait subitement discret au point de se sentir aujourd’hui, ‘’dans une prison à ciel ouvert’’, c’est parce que ”Macky Sall le tient quelque part’’. Accroché, hier, en marge de la réunion du Parti démocratique sénégalais(PDS) à la permanence Omar Lamine Badji, ‘’Alfred’’ comme l’appellent les intimes, raconte, dans cet entretien accordé à Actusen.com, comment il a aidé Ousmane Ngom à se rapprocher du président Wade après l’avoir, pourtant, lâché au profit du président Abdou Diouf en 2000.
Vous avez déclaré, dans la presse, que Djibo Ka, en rejoignant, s’est suicidé. Pourquoi vous le dites ?
Nous connaissons bien Djibo Ka. Il est coutumier des faits.
Toute sa vie, c’est des calculs. Mais cette fois ci, sa calculatrice s’est emballée.
Comment ?
Sa calculatrice aurait dû lui dire que le navire dans lequel il est embarqué prend de l’eau et les rats commencent les déserter.
Pourquoi ?
Mais, il faut regarder la situation nationale. Personne n’est content ; rien ne marche ; le système éducatif est bloqué ; la santé ne va pas ; les gens ne mangent à leur faim ; on arrête des gens. A chaque fois que je vais en ville, les gens me disent : ‘’On est pressé que vous reveniez au pouvoir. Nous sommes fatigués’’
Est-ce que ce n’est pas lié au lourd héritage que vous avez laissé au président Macky Sall ?
L’héritage que nous avons laissé est satisfaisant. Tous les jours, vous voyez ce que Abdoulaye Wade a fait dans ce pays. Aucun président ne le fera en si peu de temps.
Revenons à Djibo Ka. Me Wade a fait pourtant appel à lui alors qu’il l’avait trahi en 2000.
(Il coupe). Oui, mais c’est parce que Abdoulaye Wade avait pitié de lui. Il n’a pas métier. Où est ce qu’il va trouver du travail ? Tous les politiciens qui quitte l’opposition pour le pouvoir le font pour des sinécures, des avantages, de l’argent. Ceux qui avancent des arguments du genre : ‘’je suis un citoyen ; je veux apporter ma pierre à l’édifice’’, racontent des histoires. Mais Djib o Ka est fatigué.
Il y’a aussi Ousmane Ngom qu’on soupçonne de vouloir rejoindre le pouvoir.
Qu’est ce que Ousmane Ngom représente ? Est-ce qu’il travaille pour nous ? C’est grâce à nous qu’il est député, mais on ne le voit plus.
Il dit être dans une prison à ciel ouvert.
Il est en prison à ciel ouvert parce que c’est Macky le tient quelque part.
Où ?
Je ne sais pas. Les gens disent qu’on le tient quelque part c’est pourquoi il ne peut pas parler. Et maintenant s’il part. (Il ne termine pas sa phrase).
C’est un récidiviste. Il avait laissé Abdoulaye Wade pour soutenir Diouf. Malgré cela, Abdoulaye Wade l’a fait revenir au pouvoir grâce à moi ?
Comment ?
C’est moi qui ai joué les intermédiaires pour que Ousmane Ngom revienne. Il avait été d’abord été nommé ministre conseiller d’abord pour voir, parce que Abdoulaye n’avait pas confiance en lui. Au fil du temps, on l’a nommé ministre. Je me suis beaucoup investi pour qu’il revienne avec le frère de Abdoulaye Wade, Moustapha Wade.
Quel commentaire vous faites du ‘’caillassage’’ du cortège présidentiel à l’UCAD ?
Moi, je suis un républicain, je respecte le président de la République, c’est une institution qu’on doit respecter.
Mais le président doit aussi respecter les gens. Il savait nettement qu’il y avait des problèmes à l’université. Les étudiants ne sont pas satisfaits ; la mort de Bassirou Faye n’est pas encore élucidée ; les étudiants ont perdu les avantages que Abdoulaye Wade leur avait donnés. Et si, malgré tout, il se rend là bas, c’est qu’il a fait de la provocation
Vous ne croyez pas à la thèse politique alors ?
C’est lui(Macky Sall) qui a politisé sa visite. Ils ont fait venir des cars de partout pour un événement universitaire. Qu’est-ce que les militants de l’APR sont allés faire là-bas ? C’est parce qu’il(Macky Sall) est affolé. Il ne peut plus partir. Je lui donne un conseil. Qu’il aille discuter avec Abdoulaye Wade, il va l’aider à partir ?
Il a été élu pour 7 ans
Le mandat est à 5 ans maintenant. Ce n’est plus 7 ans.
Est-ce que vous pensez que le président Macky va réduire son mandat ?
En tout cas, s’il réduit son mandat, il va partir. S’il ne réduit pas son mandat, les gens seront davantage remontés contre lui. Et à la date qu’il aura choisie, les gens vont le battre.
Recueillis par Daouda Gbaya(actusen.com)

Vidéo: le voleur attrapé, joue la comédie pour s’en sortir…

Un voleur chopé dans les alentours de Sacré Cœur essaie de mettre toutes les chances de son coté pour s’en sortir sans bastonnade.

un voleur attrapé à Sacré Coeur joue la comedie… par boy-fun

Reconnaissance du Grand parti : Malick Gakou tient son récépissé

Malick Gackou

Trois mois après son lancement officiel, le Grand parti de Malick Gakou est désormais une formation politique reconnue par l’Etat du Sénégal. En effet, le ministère de l’Intérieur a délivré le récépissé de reconnaissance officielle de ce parti à Malick Gakou.

“Les amis, je vais profiter de ce jour, date de mon anniversaire, pour vous annoncer que le Grand parti a reçu des services du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique son récépissé de reconnaissance officielle”, annonce l’ex-numéro 2 de l’Alliance des forces du progrès (Afp) dans sa page Facebook, ce lundi 17 août 2017.

“Des conseillers trop bavards”, Par Madiambal Diagne

Méritez de nous gouverner ! par Madiambal Diagne

Je dois dire qu’avant d’écrire ces lignes, j’ai cherché à vérifier si le Pr Amsatou Sow Sidibé n’avait pas déjà déposé une lettre de démission de ses fonctions de ministre Conseiller à la présidence de la République. Elle a déclaré dans différents médias que si les incidents de la lapidation du cortège du Président Macky Sall à l’Université de Dakar avaient pu se produire, c’est que le président de la République ne l’a pas consultée. Plus précise, Madame le ministre Conseiller indique que «Macky Sall n’écoute pas ses conseillers».

Alors, se demande-t-on, qu’est-ce que Mme Amsatou Sow Sidibé continue de faire à son poste si tant est qu’elle avoue elle-même et publiquement qu’elle ne sert à rien aux fonctions dont elle est investie et que le chef de l’Etat ne l’écoute point ? En continuant d‘émarger à la présidence de la République, Amsatou Sow Sidibé laisse le sentiment qu’elle profite d’une situation de sinécure et d’avantages injustifiés.

Elle devrait tirer la conséquence de son constat pour retourner à ses enseignements à l’Université ou à d’autres vacations. Une telle attitude la grandirait hautement. Quand il avait le sentiment de ne pas servir à grand-chose aux fonctions de ministre Conseiller à la présidence de la République, Jacques Diouf, ancien directeur général de la Fao, avait préféré se dégager du Palais présidentiel. Ils sont certainement nombreux les conseillers, les chargés de mission ou les ministres Conseillers comme Amsatou Sow Sidibé.

Il arrive d’entendre des récriminations du genre, mais elles se limitent encore à une certaine intimité privée. Ces collaborateurs du Président Macky Sall, frustrés de ne pas pouvoir accéder au «patron» comme ils l’auraient souhaité, se sont gardés d’étaler leurs états d’âme dans les médias.

Il convient de se demander le profilage des conseillers du chef de l’Etat. Les nominations à cette fonction obéissent-elles à un profilage pertinent en fonction de la qualité de l’expertise attendue par le chef de l’Etat pour éclairer ses décisions ? Force est de dire qu’on trouve du tout dans l’entourage d’un chef de l‘Etat. Qui sait ce qui peut se passer dans la tête d’un chef d’Etat ? Il est le seul à pouvoir dire ses motivations profondes pour décider de telle ou telle nomination, surtout en fonction de paramètres qu’il est toujours le seul à posséder. Il s’y ajoute qu’un chef a souvent besoin de canaux divers pour se faire une opinion sur telle ou telle question.

Un conseiller de François Hollande qui garde scrupuleusement l’anonymat confie au journal Le Figaro : «François Hollande est une éponge, il absorbe tout sans rien laisser paraître. Ce qui me frappe, c’est qu’il ne veut pas dépendre de son seul Cabinet ou d’un seul gourou, qu’il veut rester libre de ses opinions et de ses décisions. C’est pourquoi il a besoin de ses capteurs, qu’il compartimente ses contacts et qu’il demande à ses amis de continuer à le joindre directement sur son portable, sans intermédiaire.» On pourrait remplacer dans cette citation le nom François Hollande par celui de Macky Sall.

Il reste que l’utilisation de canaux officieux ou de «discrets visiteurs du soir» constitue un moyen efficace pour un chef d’Etat de recueillir des avis moins obligés, moins révérencieux ou moins complaisants que ceux de ses collaborateurs officiels. Il convient cependant que ces interlocuteurs demeurent des tombes. Il n’est pas rare de voir des personnes se targuer de faire l’opinion du chef de l’Etat ou de fanfaronner dans des salons dakarois pour faire croire qu’elles ont «l’oreille du Président», qu’elles inspirent les décisions du chef.

Des pratiques de trafic d’influence sont de coutume et de nombreux faits remontent au Palais. De plus en plus, la gouvernance publique, dans ses facettes les plus secrètes, se retrouve dans la rue depuis que des personnes dépourvues d’un vécu, d’une expérience professionnelle et d’une culture ou d’une pratique des institutions ont été placées jusqu’au cœur de l’Etat.

Ce phénomène, il faut le souligner, n’est pas l’apanage seul du Sénégal. En France, on a vu Patrick Buisson, «éminence grise» du Président Nicolas Sarkozy, pousser le bouchon de la déloyauté jusqu’à enregistrer secrètement le président de la République française. Chaque année, le Press club de France remet le Prix de l’humour politique, récompensant l’auteur de la «phrase la plus hilarante de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire». Ne serait-il pas une bonne idée d’instituer le «bonnet d’âne» de la plus grosse bourde politique ?

Qui connaissait les conseillers de Léopold Sédar Senghor ou d’un Abdou Diouf ? Sans doute que le boom des médias et le culte du narcissisme sont pour quelque chose à ce phénomène qui fait que les conseillers sortent de l’ombre pour s’exposer aux lumières des plateaux de télévision. Est-ce cette mouche qui a piqué le conseiller juridique, le Pr Ismaïla Madior Fall, qui était connu comme un homme discret et très humble ?

De plus en plus, le spécialiste en droit public du chef de l’Etat s’épanche dans les médias pour donner son avis que l’on devrait croire exclusivement destiné au chef de l’Etat. Ismaïla Madior Fall intervient sur de nombreux débats publics. Quand le débat se pose sur la question de la durée du mandat présidentiel, il ne réserve pas ses analyses au chef de l’Etat, mais les partage avec le grand public.

Ismaïla Madior Fall a entretenu publiquement le débat pour ne pas dire la polémique avec l’opposition durant tout le processus d’élaboration de la réforme des collectivités locales à travers ce qu’il est convenu d’appeler l’Acte 3 de la décentralisation. Aussi, quand un groupe de députés saisit le Conseil constitutionnel pour attaquer une loi réformant le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Ismaïla Madior Fall s’immisce allégrement dans les affaires du Législatif, lui le conseiller du président de la République, pour donner un avis sur la recevabilité d’un tel recours devant le Conseil constitutionnel, au risque de se faire désavouer par le président nouvellement nommé du Conseil constitutionnel, le juge Sakho.

Si le Pr Fall était démangé par l’envie de donner son expertise sur la question, il aurait été plus judicieux qu’il le fît simplement par une note adressée à son «patron». A moins que ce soit le chef de l’Etat qui lui demande de jouer un tel rôle. Le cas échéant, il faudrait changer l’intitulé de ses fonctions pour ne pas continuer à faire désordre, car dans un Etat républicain, les titres renvoient à une posture.

Relaxé, comment Massaly a gagné son procès contre le… Haut Commandant de la Gendarmerie

Il n'est pas exagéré de dire que les libéraux sont dans tous leurs états. Outré par l'audace de Modou Diagne Fada, Mamadou Lamine Massaly a demandé, après le départ du député, que ce dernier soit exclu du Parti démocratique sénégalais. Un appel qui n'a pas trouvé l'adhésion des responsables présents.

Le jeune libéral a affiché ce matin la banane devant le prétoire de Dakar. Et pour cause ? Il a été relaxé par le juge. L’affaire étant renvoyée des fins de la poursuite. Explications !

Mamadou Lamine Massaly, responsable du Pds, est finalement édifié sur son procès avec le Haut Commandant de la Gendarmerie. Cela fait suite aux exceptions soulevées lors de la dernière audience par ses avocats. Lesquels, avaient soutenu mordicus que Mamadou Lamine Massaly ne doit pas être jugé devant le tribunal des flagrants délits. Selon ces avocats, pour ce cas, c’est le tribunal correctionnel qui est compétent.

En somme, il est renvoyé des fins de la poursuite, c’est à dire déchargé de l’inculpation.

Pour Rappel, Mamadou Lamine Massaly a été placé sous mandat de dépôt le 27 février dernier avant de bénéficier d’une liberté provisoire, il est poursuivi pour outrage à agent de la force publique, diffamation contre un corps constitué (gendarmerie), violences et voie de fait…

dakarposte.com

Nécrologie : Décès de Vieux Sing Faye, le père de Mbaye Dièye Faye

Nécrologie : Décès de Vieux Sing Faye, le père de Mbaye Dièye Faye

Le percussionniste du «Super étoile», Mbaye Dièye Faye, a perdu son père. Vieux Sing Faye a, en effet, tiré sa révérence, annonce la radio Rfm. Ce qui plonge encore une fois l’entourage de Youssou Ndour dans le désarroi.
Ce décès intervient après celui de l’époux de Ngoné Ndour, Makhtar Kouyaté, et celui du père de Mamy Camara, le vieux Sogui Camara.

Gouye Gui: “Inch’Allah, en 2016, je serai roi des arènes”

gouy gui

Gouye Gui croit qu’il deviendra roi des arènes. Dans les colonnes de Sunu Lamb, le futur adversaire d’Ama Baldé pour la finale du tournoi de la TNT (Télévision Numérique Terrestre) fait savoir que 2016 sera l’année de son sacre.

“Je suis convaincu que je vais devenir roi des arènes. Je pense qu’on est en 2015 Inch’Allah, en 2016, je vais devenir roi des arènes. Il faut l’écrire. Je crois en moi. Je ne triche pas. Je ne vais pas sauter les étapes. Je sais que 2016 n’est plus loin. Mais on verra un autre Gouye Gui”, a t-il dit dans les colonnes de Sunu lamb.

Ahmed Khalifa Niasse: “J’ai divorcé vingt et une (21) fois”

khalifa niasse

C’est à croire que tergiversation ne fait pas partie du vocabulaire d’Ahmed Khalifa Niasse. Quand les signaux ne sont plus au vert en couple, l’homme prend la décision d’y mettre un terme. Sans autre forme de procès.
C’est ce qui fait qu’à ce jour, le frère de Sidy Lamine Niasse a, à son compteur 21 divorces. Et c’est lui-même qui fait le décompte dans les colonnes de La Tribune de ce mardi 18 aout.

Son dernier divorce en date, c’est celui avec l’ancienne basketteuse Yaye Fatou Diagne. Séparation qui n’a pas été de tout repos pour le marabout-politicien.

Mais à peine cette rupture consommée, l’homme se fait passer la corde au cou par une de ces nymphes que d’aucuns appellent “les filles du procureur” en raison de leur supposée immaturité. Sauf qu’Ahmed Khalifa Niasse ne semble pas en avoir cure. Pour lui, il n’y a pas de quoi fouetter un chat tant que c’est légal devant Dieu. Car, rappelle-t-il dans un entretien avec La Tribune, il y a pire sous nos cieux.

A l’en croire, nombreux sont les vieux qui se font entrainer dans des jeux salaces par la jeune génération alors qu’il aurait été plus approprié de passer par la voie légale, entendez par là, le mariage. Sacré Ahmed Khalifa Niasse!

Détournement de deniers publics: Le Comité de défense des intérêts de Ngoundiane exige toute la lumière

Détournement de deniers publics: Le Comité de défense des intérêts de Ngoundiane exige toute la lumière

Les membres du Comité de défense des intérêts de Ngoundiane exigent toute la lumière sur les présumés détournements de deniers publics à la mairie de ladite localité.

“Nous n’accusons personne. Nous avons constaté des malversations et nous les avons signalées. La justice s’est auto-saisie et mène ses enquêtes. Nous voulons que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Pare ce que, Ngoundiane a besoin de cet argent pour booster son développement”, a indiqué sur Sud Fm, Modou Ngom, conseiller municipale et porte-parole du comité.

Pour lui, détourner 310 millions pour un budget d’une commune qui s’élève à 435 millions pour l’année 2015, c’est ahurissant. “Nous appelons la justice à faire son travail pour que le jugement ait lieu”, a-t-il ajouté.

L’arrestation de Mbaye Dionne et Cie fait suite à l’affaire de détournement de deniers publics portant sur plusieurs centaines de millions de Fcfa, provenant des taxes recouvrées sur des gros porteurs.

Vidéo-Eumeu Sène sur le cheval offert à Yaya Jammeh et la polemique avec Birahime Ndiaye, dans Info people de Petit dej Walf tv

https://www.youtube.com/watch?v=jxExd7Rzcdg

Video – Quand Pape Cheikh patauge dans les locaux à TFM

https://www.youtube.com/watch?v=2I3ca2V4l_E

Pape Samba Mboup : “Djibo s’est suicidé…”

Pape Samba Mboup : “Djibo s'est suicidé...”

L’ancien chef de cabinet de Wade s’est joint au concert de désapprobation sur la nouvelle transhumance de Djibo Leyti Kâ. Dans les colonnes de Walfadjri, Pape Samba Mboup pense que le leader de l’Union du renouveau démocratique a fait un mauvais calcul en rejoignant le camp présidentiel. « On n’embarque pas dans un navire qui prend de l’eau. Djibo Kâ n’a pas de métier à part celui de politicien pouvant lui procurer des ressources pour vivre. Mais ce n’est pas une raison de se suicider, car son geste est un suicide politique », affirme Pape Samba Mboup ajoutant que le but de Macky Sall est d’affaiblir le secrétaire général de l’Urd, mais aussi du Parti démocratique sénégalais. « Toute sa vie n’a été que calculs. Mais cette fois-ci, sa calculatrice s’est emballée, car elle aurait dû lui dire que le navire dans lequel il s’embarque, les rats ont déserté », poursuit-il expliquant que cette volte-face de Djibo Kâ n’est pas un coup d’essai. « Lorsque Moustapha Niasse et Amath Dansokho, pour des raisons crypto personnelles, avaient dit non à la main tendue du Président Abdoulaye Wade, en fin renard, Djibo Kâ n’avait-il pas cherché entre les deux tours à rebondir sur une place au soleil en 2000 ? », s’interroge Pape Samba Mboup qui rappelle que ce coup de poker avait bien réussi au chef de l’Urd. Mais cette fois-ci, dit-il, l’avenir nous le dira ».

 

EXCLUSIF : Révélations sur ces événements inattendus qui corsent le dossier Thione Seck

thione seck

«Thione Seck devra malheureusement se faire à l’idée que son dossier est loin de connaître son épilogue. Non seulement des zones d’ombre persistent, mais il se trouve que le président de la Chambre d’accusation Gallo Syr Diagne, qui doit statuer sur sa demande de liberté provisoire rejetée par le juge Samba Sall, est en congé». Voilà, en résumé, les informations, de première main, s’il en est, que nous avons pu glaner hier dans les arcanes du Temple de Thémis.

Pour rappel, Thione Seck a été arrêté le 27 mai dernier, par la Section de recherches sise à la caserne Samba Diéri Diallo de Colobane. Selon des sources proches du dossier, les gendarmes lui ont servi une convocation à son domicile à Ouest Foire et l’ont escorté pour aller répondre, pour les nécessités de l’enquête. Il a été interrogé sur une affaire de faux billets de banque. Après son audition, sa garde à vue lui a été notifiée. Après avoir passé la nuit dans les locaux de la gendarmerie, il sera conduit devant le Procureur.

(Dakarplus.Com)

Djibo Kâ sur sa transhumance : « L’heure n’est pas à la parole… »

Djibo Kâ sur sa transhumance : « L’heure n’est pas à la parole… »

Le leader de l’Union pour le Renouveau Démocratique observe un temps de silence après sa décision de soutenir Macky Sall. Djibo Kâ, interrogé par « l’Observateur » n’a pas jugé opportun de se prononcer sur cette énième volte-face.  « L’heure n’est pas à la parole, je parlerais  en temps opportun. Je promets de vous donner l’exclusivité » a indiqué Djibo Kâ… 

Incivisme : Le chauffeur de taxi Ousseynou Diop jugé aujourd’hui

Incivisme : Le chauffeur de taxi Ousseynou Diop jugé aujourd’hui

Le chauffeur de taxi qui avait emprunté la passerelle piétonne sur l’autoroute à péage sera jugé ce mardi devant le Tribunal des flagrants délits. Le taximan a été placé sous mandat vendredi dernier par le procureur. Il est poursuivi pour acte d’incivisme…

SOUVENIR : Le couple présidentiel, au temps… !

SOUVENIR : Le couple présidentiel, au temps… !

Le couple Marième Faye/Macky Sall ne date pas d’aujourd’hui, nul besoin de le préciser!
Le couple présidentiel qui est resté soudé depuis de nombreuses années, a évidemment, traversé les vicissitudes de la vie, comme peut l’attester cette image tirée d’une période bien éloignée du Palais…

Coumba Gawlo Seck : En toute intimité avec sa maman

Coumba Gawlo Seck : En toute intimité avec sa maman

La diva de la musique sénégalaise, Coumba Gawlo Seck, apparaît ici en toute intimité avec sa maman, après un savoureux déjeuner…

Grande démocratie, petits partis- pourquoi le Sénégal compte-t-il plus de 250 partis politiques ?

Grande démocartie, petits partis- pourquoi le Sénégal compte-t-il plus de 250 partis politiques ?

Pourquoi y a-t-il autant de partis politiques dans un petit pays comme le Sénégal ? Plus de 250 formations politiques pour 13 millions d’habitants et juste 5 millions d’électeurs. En réalité que veulent les politiques en cherchant vaille que vaille à avoir pignon sur rue ? La politique est-elle en définitive une activité rentable ? Des questions qui nous taraudent l’esprit surtout que 95% desdits partis sont inefficaces. La vie politique sénégalaise est extrêmement complexe et son histoire est parsemée de créations de partis politiques et de scissions. Les partis politiques étant donc très nombreux et inefficaces. En ouvrant les vannes de la démocratie au Sénégal, notamment en permettant à Léopold Sédar Senghor démissionnaire de son parti (section sénégalaise de la SFIO), de créer le BDS en 1948, le président Lamine Guèye n’avait sans doute pas en tête le scénario qui se déroule actuellement sous nos yeux. Tout comme Senghor avec ses quatre courants nés de la révision constitutionnelle du 28 décembre 1978. Et son successeur Abdou Diouf, en faisant adopter la loi n°81-16 du 6 mai 1981 était plutôt soucieux de se poser en garant des libertés individuelles, notamment la liberté d’association. Mais c’était sans compter avec les rivalités internes et les ambitions personnelles qui ont fini d’en faire une loi avachie, parce que peu regardante sur les conditions de création et de vie des partis politiques. Aujourd’hui, des partis se créent en dribblant la loi, sur des bases religieuse, régionaliste, voire ethnique sans que personne n’y trouve à redire. Peu d’hommes politiques ont une connaissance réelle du rôle d’un parti dans une démocratie. Parce qu’en réalité, c’est quoi un parti politique ? Joseph La Palombra et Myron Weiner (Political Parties and Political Development, Princeton University Press, 1966), assimilent un parti politique à une organisation durable, dont l’espérance de vie politique est supérieure à celle de ses dirigeants actuels ; une organisation bien implantée localement et dont les échelons locaux entretiennent des rapports réguliers avec l’échelon national ; une organisation qui joue son rôle d’ « école de formation » pour les « futurs » dirigeants politiques du pays, portés éventuellement au pouvoir par le suffrage universel. Il est évident que nombre de « partis » politiques au Sénégal sont loin de remplir ces conditions. Faible représentativité, partis personnels, absence de démocratie interne et simple souci de conférer au leader un moyen de pression politique sont le lot quotidien de la plupart des 166 partis politiques répertoriés au Sénégal. La plupart des chefs de partis n’ont pas de compétence connue dans un domaine précis de la vie active. Ce sont des professionnels de la politique qui tirent l’essentiel de leurs revenus dans l’exercice de cette activité. Une professionnalisation certes conditionnée par le développement d’emplois rémunérateurs comme les postes politiques : ministres, députés, maires, DG des sociétés d’Etat, etc. Et c’est pourquoi au Sénégal, la politique est dans l’imagerie populaire le moyen le plus rapide de « se faire une situation ». Ce qui donne raison à Max Weber qui disait que « toutes les luttes partisanes ne sont pas uniquement des luttes pour des buts objectifs, mais elles sont aussi et surtout des rivalités pour contrôler la distribution des emplois ».

Top 10 des pays les moins chers d’Afrique où on peut vivre à moindre coût : Le Sénégal caracole en tête

Top 10 des pays les moins chers d’Afrique où on peut vivre à moindre coût : Le Sénégal caracole en tête

 

Voyager en Afrique, principalement dans les pays à fort potentiel touristique, peut être très lourd pour le portefeuille. Cependant il est toujours possible de voyager sur le continent sans vous ruiner.

Parmi les interrogations que se posent les voyageurs à destination de l’Afrique le coût de la vie occupe une place importante dans la décision de voyage. Sur 100 clients interrogés choisis au hasard sur la plateforme africaine de réservation d’hôtels en ligne jovago.com, au moins 70% ont déclaré avoir intégré le critère «dépense quotidienne», dans le choix de leur destination de vacances en Afrique.

Bien que cette région soit moins économique que l’Asie, il est possible pour un voyageur, en certains endroits, de pouvoir vivre au quotidien avec moins de 5000 FCFA par jour en fonction de la durée du voyage. Cela prend en compte le transport (transport en commun) et la nourriture. Si jusqu’ici vous avez quelque doute, c’est peut-être une occasion pour vous de d’envisager pour la première fois un voyage africain.

Tableau de Budget moyen par jour par personne/en Euro

Sénégal 9 €

Niger 10 €

Egypte 12 €

Benin / Togo 14 €

Cap – Vert 15 €

Nigéria 15 €

Ouganda 16 €

Burkina 17 €

Lesotho 20 €

Mali 26 €

Maroc 27 €

Source : tourdumondiste.com

Ismael Kambell

Dernière minute : Mamadou Diop Decroix convoqué par la police parce que…

mamadou diop decroix

Au moment où ces lignes sont écrites, cet énarque politique, pièce maitresse de l’opposition dite significative, est en route pour déférer à une convocation des limiers du commissariat du Plateau.

Un commissariat, qui va lui rappeler certainement, de mauvais souvenirs, car en tant que député, il y’a été gardé à vue comme un vil malfrat, dans des conditions pour le moins déplorables.

Selon des sources de dakarposte.com, la convocation de Mamadou Diop Decroix est relative à la manifestation qu’il entend organiser le 20 prochain Aout prochain. Et, nos sources redoutent que Decroix soit encore mis au « frais », c’est à dire gardé à vue. Et, pour cause? Sa déclaration sur le cas Karim Wade a été percu comme une menace par les autorités judiciaires, avons-nous pu glaner.
En somme, le fait que Decroix ait annoncé que « Macky a interêt à libérer Karim Wade le 20 Aout prochain » a été interprété, selon nos interlocuteurs, comme un appel à une sédition.
Pour rappel, le front (Fpdr) dans lequel, il est l’un des responsables, a avertit le pouvoir et plus particulièrement Macky Sall. En caravane dans le département de Guédiawaye, sur invitation de la plateforme de Mouvements de soutien à Karim Wade, Mamadou Diop Decroix n’a pas mâché ses mots. Le point d’arrivée de la caravane a été une bonne occasion pour Decroix de s’attaquer encore une fois au chef de l’État. « Cette campagne que nous venons de démarrer prendra fin en juillet 2017, c’est en ce moment que nous ferons l’évaluation de ce programme qui a été déroulé pour faire face au régime de Macky Sall », a-t-il lâché. Il espère bien que Karim Wade et les autres prisonniers politiques vont humer l’air de la liberté après le 20 août. Il exhorte ainsi la famille du chef de l’État de le faire revenir à la raison car il a intérêt à libérer leur frère, sinon ils menacent de rendre le pays ingouvernable. Sur le même ton menaçant, il poursuit : « Même s’il est libéré, nous allons continuer la lutte, nous allons nous battre pour bouter ce régime hors du pouvoir ». Selon Mamadou Diop Decroix, les Sénégalais souffrent, il y a jusqu’à présent des inondations dans la banlieue et beaucoup d’autres problèmes comme les coupures d’électricité qui persistent, les jeunes qui sont en train de mourir en méditerranée, les populations sont très fatiguées. Des raisons suffisantes pour que Decroix et Cie décident de combattre Macky Sall et son système. Pour ce qui est de la libération des prisonniers politiques, Mamadou Diop Decroix annonce une pétition. « L’affaire Karim Wade mérite que tout le monde soit debout pour dénoncer cette injustice, cette détention arbitraire et cette hypocrisie pour l’intérêt e tous les Sénégalais », a-t-il dit avant d’avertir : « Que Macky Sall se le tienne pour dit ». Le coordonnateur du front de l’opposition recommande donc aux autorités religieuses de ce pays, ainsi qu’à tous les citoyens épris de justice, de signer la pétition visant à libérer Karim Wade.

Dakarposte