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Vidéo – Nouvelle date des élections: Macky Sall annonce une bonne nouvelle “ Fi Ak Mardi dinagn fékhé..”

Liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Macky Sall annonce les couleurs (Vidéo)

Vidéo – Discussions directes ou indirectes avec Ousmane Sonko? Macky Sall lève le doute “ J’avais..”

Vidéo – La réponse surprenante de Macky Sall sur sa probable démission après le 2 avril

Vidéo – Son bracelet électronique enlevé Waly Diouf Bodian fait de graves révélations  » degn ma… »

Pierre Goudiaby Atepa : « Ce que j’attends de Macky Sall avant sa prise de parole »

Ce jeudi, Macky Sall accorde une interview à quatre médias dont Seneweb. Mais avant cette prise de parole, Pierre Goudiaby Atepa demande au chef de l’Etat de libérer les principaux détenus liés aux affaires politiques (Ousmane Sonko, Diomaye Faye, etc.) et de revoir la dissolution de Pastef.

« Ce que j’attends du discours ? D’abord, avant de s’adresser à la Nation, les gens attendent qu’il libère les gens. Imaginez qu’il libère les principaux acteurs politiques qui sont en prison, ça va calmer les choses. Ça va faire que les gens vont écouter le discours. Ce serait bien que Macky Sall fasse un geste avant de s’adresser à la Nation. Ça va rendre l’atmosphère moins lourde. Si on nous dit ce jeudi que Sonko et Diomaye sont rentrés chez eux, ça va calmer tout le monde. C’est ce qu’on attend de lui », a plaidé l’architecte sur la Sen TV.

Pierre Goudiaby Atepa poursuit son argumentaire en plaidant également pour le rétablissement du parti Pastef. « Personnellement, j’aimerais bien qu’il revoit la dissolution de Pastef. C’est un acte administratif. On n’en a pas parlé, mais c’est logique. Si tu veux discuter avec des personnes qui ont un parti, avant un quelconque dialogue, il faudrait leur redonner ce parti. Ils vont venir discuter en tant que quoi sinon ? Il faut qu’on soit logique », a-t-il ajouté.

Vidéo – « Le juge a traité Me Ngagne Demba de lâche » Me Bamba Cisse réagit après l’audition de son client

Ngagne D. Touré mandat dépôt : Les greffiers ont tambouriné la porte du juge

Ngagne Demba Touré a été arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) et placé sous mandat de dépot jeudi. Ce qui n’a pas enchanté ses collègues greffiers qui ont tambouriné la porte du juge du 2e cabinet.

Sa détention a suscité une réaction de solidarité de la part des greffiers, qui se sont mobilisés en envahissant le bureau du juge du deuxième cabinet avant l’interrogatoire de Ngagne Demba Touré.

Un tumulte indescriptible règne devant la porte du juge du deuxième cabinet qui a inculpé et placé Ngagne Demba Touré sous mandat de dépôt. Les greffiers crient à tue-tête le slogan « corrompu », mais il n’est pas clair à qui ce message est destiné. La situation semble très tendue à cet endroit.

Et ils ont crié de toutes leurs forces leur frustration et tambouriné la porte du juge du 2e cabinet à l’annonce du placement sous mandat de dépôt de leur collègue.

Pour rappel, Me Touré, qui est également un greffier de formation et le leader de la jeunesse du parti politique Pastef d’Ousmane Sonko, fait face à cinq chefs d’accusation.

Me Touré serait accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.

Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt

Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt par le juge du 2e cabinet. Le coordonnateur de la jeunesse patriotique est accusé d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, d’outrage au chef de l’État, ainsi que d’actes susceptibles de compromettre la sécurité publique ou d’avoir entraîné des troubles politiques graves.

Audition de Ngagne Demba Touré : scène incroyable dans le bureau du juge du deuxième cabinet

Me Ngagne Demba Touré a été arrêté ce mercredi par la DIC en exécution du mandat d’arrêt décerné contre lui le 22 septembre 2023. Le greffier, qui était en fuite depuis lors, était revenu au Sénégal deux jours plus tôt. Après avoir été transféré à Rebeuss, le militant de Pastef a été présenté au juge du deuxième cabinet, chargé de son dossier. Ce dernier devait l’inculper et le placer sous mandat de dépôt, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, offense au chef de l’État.

Mais l’audition n’a pas eu lieu. «Ses collègues greffiers ont manifesté une solidarité de corps. Regroupés autour des syndicats Sytjust, UNTJ et AGS, ils se sont érigés en boucliers devant le bureau du juge pour exiger la libération immédiate de Me Touré», renseigne L’Observateur.

Par ailleurs, informe Les Échos, le greffier désigné pour assister à l’audition du jeune Patriote dans le bureau du juge a refusé de siéger. «Conséquence, conclut le journal, : le juge a renvoyé à aujourd’hui (jeudi) l’audition dans l’espoir qu’il revienne à de meilleurs sentiments ou pour prendre un greffier ad hoc.»

Macky Sall va parler : Diomaye Président appelle à la vigilance du peuple sénégalais

Le Président Macky Sall, qui va parler aux Sénégalais ce jeudi, suite à l’annulation du report de l’élection présidentielle, souhaite, entre autres, finaliser le processus électoral et fixer une nouvelle date pour ladite élection, après des consultations avec divers acteurs politiques et sociaux. Cependant, la coalition appelée « Diomaye Président » a émis des conditions et des exigences spécifiques dans le cadre de cette concertation.

On note une forte tension politique et sociale au Sénégal en raison des développements entourant la présidentielle et des divergences d’opinions entre les différentes parties prenantes

La coalition Diomaye Président appelle à la vigilance du peuple sénégalais, des forces vives de la nation et de la communauté internationale. Elle exige la poursuite du processus électoral tel que confirmé par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 20 février 2024.

Parmi les demandes spécifiques de la coalition, on note l’appel à la libération de tous les détenus politiques qu’elle considère comme des victimes de l’arbitraire du pouvoir. De plus, la coalition encourage les Sénégalais à se mobiliser pour défendre la Constitution et les acquis démocratiques du pays.

Communiqué du Conseil des ministres du 21 Février 2024

Macky Sall
Macky Sall

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 FEVRIER 2024
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024
du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant
au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances
et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection
présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs
politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de
l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement
de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.
Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un
processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la
réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider
la stabilité politique, économique et sociale.
Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de
finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le
respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.
Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des
performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du
monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport «
Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la
Banque Africaine de Développement.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan
et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique
économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée
internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé
au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts
consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur
autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation,
d’encadrement et de financement.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention
particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie
globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des
programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire
(PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois
de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques
de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.
Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024
Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de
l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de
santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour
construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats,
notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.
Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action
sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses
compartiments, de notre système de santé.
Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en
œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de
santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement
de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures
sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El
Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal
de Dakar.
Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et
présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce
processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle
de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
sujets suivants :
• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au
Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début
mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir
la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie
économique et sociale nationale ;
• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails : en
demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur
de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les
résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République
a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre
des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le
processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du
territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation
du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets
identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu
de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de
Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;
• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et
sociale du sous-secteur ;
• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une
communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics
d’enseignement supérieur ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

La nomination du Conseil des ministres du 21 Février 2024

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des
Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en
Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions
animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une
pension de retraite ;
• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinair, précédemment Chef de service régional
de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au
Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame
SOW, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du
Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance
et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et
solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé
Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement
communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement
communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;
• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre
hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de
Grand Yoff, poste vacant ;
• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est
nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur
Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024
• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment
Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en
remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la
Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre
hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida
Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.
Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA

Vidéo – Son mari arr€t€, sa femme en larmes “ Ci kanam sunu dome bou am 6 ans lañ ko diapé”

Vidéo – @rrestation de Ngagne Demba Touré : Réaction de Me Sarr greffier “Mbolo laniou def dém ci bureau juge bi..”

Vidéo – Les parents de d€tenus interpellent Aïssata Tall Sall après sa sortie “niogui koy wax mou..”

Vidéo – Cheikh Omar Diagne rejette toutes négociations entre Macky – Sonko & révèle «DéfNa Cap manuel 10 mois »

Vidéo – “Mane ak Diomaye nioy tok chaque jour cap Manuel di waxtaan ci..Lima marqué ci mom” Cheikh Omar Diagne

Ngagne Demba Touré @rrêté son avocat Me Tall réagit et fait des révélations  » il sera… » (Vidéo)

Ngagne Demba Touré sera transféré à Rebeuss après son audition

Ngagne Demba Touré, qui a été arrêté ce mercredi par la Division des investigations criminelles (Dic), sera transféré à la prison de Rebeuss. L’information est relayée par nos confrères de l’Aps.
Le chef de file de la Jeunesse patriotique du Sénégal, Ngagne Demba Touré, a été arrêté ce mercredi dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international. Il sera transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar, après son audition,selon l’Aps.

Greffier de formation, Me Touré est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves. Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.

Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali. Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.

Cas Ngagne Demba Touré : La phrase prémonitoire de Aissata Tall Sall

En conférence de presse hier, mardi 20 février, Aissata Tall Sall a martelé que « la vocation de tous les mandats d’arrêt au Sénégal c’est qu’ils s’appliquent et qu’ils soient exécutés quelle que puisse être la personne ». Une phrase prononcée lorsque la garde des sceaux évoquait le cas du greffier Maître Ngagne Demba Toure. Ce dernier, pour rappel, était sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis juillet 2023 après avoir opposé un refus à la convocation de la Division des Investigations Criminelles sur ordre du procureur. Son arrestation de ce mercredi matin vient confirmer les propos de la ministre de la Justice qui déclarait en outre que « les mandats d’arrêts s’exécuteront ».

S’agissant de la suite de l’arrestation du responsable des jeunes de l’ex parti Pastef, Maitre Aissata Tall Sall affirmait qu’il appartiendrait au juge de décider de “mesures de clémence ou de bonne compréhension”. En tout état de cause, la ministre, Garde des sceaux précisait que « le Sénégal est encore un Etat de droit » et que « la vocation de la loi est de s’appliquer ».

Pour rappel, Maitre Ngagne Demba Touré avait choisi le chemin de l’exil après avoir refusé de répondre à une convocation de la DIC. De retour, au Sénégal il avait été accueilli en héros par ses camarades de parti dans un contexte où 344 détenus arrêtés durant des manifestations ont été élargis de prison.

Double nationalité : Anta Babacar Ngom répond aux «allégations»

« Je n’ai qu’une seule nationalité ». La réponse est servie par la candidate à l’élection présidentielle, Anta Babacar Ngom. La fondatrice du mouvement « Alternative pour la relève citoyenne » (ARC) répond ainsi aux allégations concernant la double nationalité frappant certains candidats dans la liste des 19 retenus par le Conseil constitutionnel.

« Je déclare avec fermeté que je respecte pleinement la loi et que je n’ai qu’une nationalité, qui est sénégalaise. Je n’ai jamais eu d’autre nationalité », jure-t-elle dans un entretien accordé à L’Observateur.

La directrice générale du groupe Sedima d’ajouter : « Je suis fière de ma nationalité sénégalaise et je m’engage à servir mon pays avec dévouement et intégrité. Les allégations de double voire triple nationalité sont infondées. En tant que candidate, je suis soumise aux mêmes lois et exigences que toit citoyen sénégalais. »

Elle assure en ce sens avoir « fait face à toute enquête ou vérification pour prouver (sa) nationalité exclusive. »

Après la retrait de Rose Wardini, en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise, Anta Babacar Ngom est la seule femme dans la course à la présidentielle.

Urgent – De retour d’exil : Me Ngagne Demba Touré vient d’être arrêté par la DIC

Sanslimites vient d’apprendre l’arrestation de Me Ngagne Demba Touré par la DIC devant chez lui, ce mercredi 21 février 2024.

Le greffier et coordonnateur national de la jeunesse patriotique de l’ex Pastef est revenu au Sénégal depuis dimanche. Me Ngagne Demba Touré s’était exilé vers le Mali au début du mois d’août 2023. Il avait été convoqué à la Division des Investigations Criminelles (Dic), à la fin du mois de juillet 2023. Ce retour d’exil intervient quelques jours après la libération de centaines de détenus politiques. Mais, ce mardi, devant la presse, la ministre de la justice, Aissata Tall Sall avait souligné que les mandats d’arrêt qui ont été lancés, ils sont actuellement à la police et seront exécutés.

La parole joint à l’acte, Me Gnagne Demba Touré vient d’être arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Urgent – Contre report Présidentielle : L’UGB enregistre un 2e décès

C’est un événement tragique pour l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Après Alpha Yoro Tounkara, tué lors des récentes manifestations contre le report de la Présidentielle, un deuxième étudiant, Prospère Célestine Senghor, a succombé à ses blessures.

Victime des manifestations, Prospère Célestine Senghor a été blessé lors des manifestations du 9 février dernier à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Les étudiants protestaient contre le report de la Présidentielle.

Pendant les échauffourées avec les forces de l’ordre, Prospère Célestine Senghor a reçu un projectile en plein cœur.

Plongé dans le coma, l’étudiant a été d’abord transporté à l’hôpital régional de Saint-Louis. Par la suite, il a été transféré au réveil à l’hôpital Principal de Dakar.

Malheureusement, Prospère Célestine Senghor n’a pas survécu à ses blessures et a succombé à ses blessures, la nuit dernière.

Il s’agit du deuxième étudiant de l’UGB à perdre la vie à la suite des manifestations. Alpha Yoro Tounkara avait également été tué lors de ces événements.

La confirmation du décès a été faite par les autorités universitaires de Saint-Louis ainsi que par les étudiants dudit établissement.

La situation à l’UGB demeure tendue, et ces décès tragiques soulignent les tensions croissantes au sein de la communauté estudiantine.

Centre de santé de Ngor : Toussaint Manga annonce son limogeage de son poste de médecin-chef

La descente aux enfers se poursuit pour Toussaint Manga, tout juste après sa libération de prison. Le membre de l’ex-Pastef annonce son limogeage de son poste de médecin-chef du centre de santé de Ngor. L’information a été donnée par l’intéressé sur sa page Facebook visitée par Seneweb.

« .D’abord je fus arrêté  pour des raisons politico-politiciennes.

.Puis libéré sans raison.
 .Enfin limogé du poste de médecin-chef du centre de santé  Ngor et mis en attente pour être probablement affecté  dans un futur centre pas encore construit.
Aucune  injustice ne peut  freiner  notre  engagement  pour le Sénégal », a-t-il écrit.

Audience: Leonardo Santos Simão des Nations Unies dévoile le contenu de la discussion avec Macky

C’est l’heure des audiences au palais de la République. Ce mardi 20 février, le représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, a rencontré le chef de l’État Macky Sall. 
Dans un communiqué reçu, il est mentionné que les deux personnalités ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région. Ils ont également abordé les récents développements politiques au Sénégal.
«Le représentant spécial a salué l’engagement constant du Sénégal pour la consolidation de la
paix et la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a exhorté tous les acteurs nationaux à
œuvrer ensemble afin de créer un environnement propice à une élection pacifique et transparente, dans le cadre de la Constitution sénégalaise », souligne-t-on dans le document.
Par ailleurs,  Leonardo Santos Simão a réitéré le soutien continu des Nations Unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays visant à consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Motion de soutien au Président de la République et à son Premier ministre(BBY Parcelles Assainies)

Amadou Ba
Amadou Ba


Les militants et sympathisants de la Coalition Benno Bokk
Yaakaar des Parcelles Assainies participant à l’Assemblée
Général du comité électoral qui s’est tenue ce mardi 20 février
2024 à la Maison des Parcellois.
Considérant la situation nationale préoccupante marquée par une
tension politique extrême ;
Considérant l’attachement du Président de la République et du Premier
Ministre Amadou BA à « l’intégrité des mécanismes qui encadrent notre
processus électoral » en suspendant à la veille de la campagne ;
Considérant la posture remplie de sagesse et de grandeur du Président
de la République et du Premier Ministre Amadou BA face à un
acharnement médiatique inouïe ;
Considérant leur attachement aux principes de la légalité institutionnelle
et républicaine en acceptant de faire exécuter pleinement la décision du
conseil constitutionnel ayant annulé le report des élections, preuve de la
vitalité de notre démocratie ;
Considérant l’impossibilité matérielle de tenir des élections le 25 février
prochain ;
Exprime toute sa solidarité au Président de la République et au Premier
Ministre Amadou BA ;
Magnifie le sens de la responsabilité et du dialogue du Président de la
République qui décide de consulter toutes les forces vives de la nation
pour travailler à ramener un climat de paix et de sérénité ;
Rappelle la décision du Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la
République renouvelant son soutien total et sa confiance au Président
Macky SALL en lui laissant le soin de proposer au parti et à la Coalition
leur candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ;
Réaffirme que le SEUL et UNIQUE candidat de la Coalition Benno Bokk
Yaakaar reste le Premier ministre Amadou BA ;
EXORTE tous les responsables, militants et sympathisants à
l’unité autour du candidat de la continuité pour un Sénégal plus
prospère.
Fai à Dakar le 20/02/2024
La Coordination Benno Bokk Yaakaar Parcelles Assainies

Questionnée sur le dossier Barthelemy Dias & Amy Dia: Réponse ferme de Aïssata Tall Sall “si les juges..” (Vidéo)

Aïssata Talla Sall alerte Ngagne demba Touré , Sadikh Top et Cie “ yonn Mongui sén Kaaw..” (Vidéo)

« Libération de Sonko et Diomaye, cas Demba Touré, Aissata Tall Sall réagit « La loi va s’appliquer.. (Vidéo)

Crise politique : Le patron de « Jeune Afrique » dévoile le plan de Macky Sall

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de "Jeune Afrique" a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. "Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut". De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. "Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ». Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ». Mais le patron de "Jeune Afrique" pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. « Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué.

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de « Jeune Afrique » a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. 

Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. « Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut ». De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. « Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ».
Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. 
Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». 
Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ».
Mais le patron de « Jeune Afrique » pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. 
« Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué. 

Reprise des cours : Les précisions de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'UCAD a annoncé la reprise des cours pour l'année académique 2023-2024. Mais l'annonce a créé l'équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. "Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel", lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'UCAD a annoncé la reprise des cours pour l'année académique 2023-2024. Mais l'annonce a créé l'équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. "Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel", lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’UCAD a annoncé la reprise des cours pour l’année académique 2023-2024. Mais l’annonce a créé l’équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. 
« Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel », lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. 

Présidentielle : « Aar Sunu Election » propose la date du 3 mars

Aar Sunu Election
Aar Sunu Election

En attendant la décision du président Macky Sall pour la nouvelle date de la Présidentielle, les spéculations continuent. Dans un communiqué, le collectif « Aar Sunu Election » a proposé la date du 3 mars prochain pour la tenue du scrutin.« Aar Sunu Election » rejoint la proposition faite sur Seneweb par Barthélémy Dias. Alors que tout le monde attend la fixation de la nouvelle date pour le scrutin, le collectif propose la date du 3 mars pour éviter une nouvelle escalade de violence. Mieux, l’Action collective d’organisations citoyennes et socioprofessionnelles, de religieux et de personnalités indépendantes pour le respect du calendrier républicain a adressé une requête au Chef de l’État, dans ce sens.
« Pour éviter à notre pays une nouvelle impasse qui peut être lourde de conséquences, nous avons pris l’initiative de procéder à des simulations à partir de différents scénarios. Le résultat que nous avons obtenu indique sans nul doute que la date de l’élection doit être fixée au plus tard le dimanche 3 mars 2024 pour vous (Ndlr : Macky Sall) permettre d’inscrire votre action dans le respect des délais fixés par notre Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel », écrit le collectif dans la ladite requête déposée pour la fixation de la date de l’élection présidentielle, ce mardi 20 février.
En conséquence, ‘’Aar Sunu Election’’ dit vouloir attirer l’attention de Macky Sall sur l’urgence de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle de 2024, en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.

Assane Diouf tance Sonko : « Gni bagnone wakhtane demb gno nangou tey… »

Le Président de la République, Macky Sall, et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, sont-ils en train de dialoguer réellement? En tout cas, l’activiste, Assane Diouf, ne dira pas le contraire. Selon lui, le parti qui avait refusé de discuter dans le passé a accepté aujourd’hui de discuter sur le dos des Sénégalais.

« Macky Sall avait initié un dialogue pour discuter avec le peuple Sénégalais. Certains ont dit oui, d’autres ont catégoriquement refusé. Mais, bizarrement, le parti qui avait dit non dans le passé, est aujourd’hui dans les pourparlers. Tout ce qui se passe aujourd’hui dans ce pays, est causé par ce parti…« , a déclaré Assane Diouf, qui semble égratigné Ousmane Sonko et parti dissous, ce lundi, dans l’émission « Li Ci Deuk Bi », sur Walf Tv.

Selon l’activiste, les gens dans ce pays n’aiment pas entendre la vérité. « Khalifa a été insulté par tous les noms parce qu’il avait accepté de dialoguer avec Macky Sall. Et aujourd’hui, on veut oublier tout ça. Khalifa Sall connait bien ce qui est en train de se faire. Il ne parle pas gratuitement…« , a-t-il dit.

Revirement : Pour Ahmed Khalifa Niasse, « une élection sans Sonko, n’est pas une élection »

Hier, lors d’une interview accordée à la chaîne Youtube Askan Wi et menée par Aïssatou Diop Fall, Ahmed Khalifa Niasse, une figure religieuse, a exprimé ses vues sur la situation politique actuelle du pays, en mettant un accent particulier sur le report de l’élection présidentielle et l’exclusion d’Ousmane Sonko du processus électoral, en raison de ses démêlés avec la justice. Ahmed Khalifa Niasse a plaidé pour un dialogue national inclusif, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques, et en particulier celle d’Ousmane Sonko, pour la légitimité de l’élection présidentielle.

Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur la nécessité d’un dialogue entre le président Macky Sall et l’ensemble des partis politiques, en insistant particulièrement sur la situation d’Ousmane Sonko, actuellement incarcéré. Il a fait valoir que “Il est impératif que l’ensemble des leaders spirituels, depuis ceux de Kaolack, Touba, Tivaouane, Ndiassane jusqu’à Médina Gounass, se rassemblent pour convoquer les politiciens de toutes tendances à une vaste consultation. Il est crucial de comprendre que si nous nous hâtons d’organiser une élection sans garantir une participation universelle, cela s’avérerait vain. Je le souligne avec insistance : cela reviendrait à organiser une compétition d’athlétisme tout en privant le meilleur coureur de sa capacité à concourir pleinement, ce qui manquerait foncièrement d’équité.”

Concernant les rumeurs d’un dialogue en cours entre Macky Sall et Ousmane Sonko, Ahmed Khalifa Niasse a exprimé son scepticisme. Il a révélé que Sonko lui avait personnellement consulté, « Ousmane Sonko m’a personnellement consulté, affirmant clairement que si des rumeurs de discussions avec Macky Sall sans mon implication [celle de Ahmed Khalifa Niasse] circulaient, elles devraient être considérées comme non fondées. Car pour toute négociation avec lui, ma présence est non seulement essentielle mais aussi gage de sa pleine confiance.»

Justice : pourquoi les «détenus politiques» ne seront pas indemnisés

Des dizaines de personnes placées sous mandat de dépôt dans le cadre des enquêtes relatives aux tensions politiques de ces trois dernières années, ont recouvré la liberté. La vague de libérations, qui entre dans le cadre de la décrispation de l’espace politique, devrait continuer de déferler.

Selon Les Échos, certains de ces anciens détenus croient pouvoir prétendre à une indemnisation en guise de réparation du préjudice qu’ils estiment avoir subi avec leur incarcération des mois durant. Mais ils risquent de déchanter. «L’indemnisation n’est envisagée qu’à la suite de l’épuisement de la procédure, rappelle dans ledit quotidien l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo. C’est quand la personne a été par exemple relaxée ou acquittée et qu’elle ait fait l’objet d’une détention d’une certaine durée. Donc, a priori, lorsqu’il n’y a pas jugement, on ne peut pas parler d’indemnisation parce qu’il faut savoir qu’il s’agit de liberté provisoire. Et qu’en principe, les procédures sont toujours en cours.»

Pour espérer obtenir réparation, conseille l’avocat, les «détenus politiques» devraient accorder la priorité à leur jugement. «S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent saisir la Cour suprême pour une indemnisation, indique Me Diallo. A priori, c’est comme ça que ça se passe. Maintenant s’il n’y a pas de jugement, à mon avis, on ne peut pas dire qu’ils peuvent valablement saisir la Cour suprême.»