Un député de l’APR dit tout à xibaaru…Sur Aïda Mbodj, Youssou Touré et le maire de Sédhiou

boubacar-biaye-député-aprCarte d’Identité politique : « Je suis l’honorable député Boubacar Biaye, élu sur la base de la liste départementale de Sédhiou de BBY, je suis de l’APR, professeur de mathématique, mais aussi le plus jeune responsable politique départementale »…

Et le député, dans un entretien avec xibaaru, s’est prononcé sur la destitution d’Aïda Mbodj mais aussi sur la défaite du Oui dans sa localité de Sédhiou…

Le député Boubacar Biaye, par ailleurs, président du conseil départemental de Sédhiou a livré son analyse sur   la  destitution de son collègue Aida Mbodji  du son  poste de présidente du conseil départemental de Bambey.

« S’il y a d’autre Sénégalais qui cumulent trois mandats, le même droit qui est rendu à Aida Mbodji doit  leurs  être rendu » a réclamé Boubacar Biaye. Il a aussi don son avis  l’importance du Haut conseil des collectivités local que le gouvernement compte mettre en place. De son analyse, cette nouvelle institution  doit s’affirmer pour ne doit pas venir rallonger la listes des organes budgétivores de l’Etat. Dans cet entretien qu’il nous a accordé,   l’élu local a donné son point du vue sur la  destitution  de collègue Aida Mbodji de son poste de  président du conseil départemental de Bambey.  Et sur la victoire du « Non » dans le département du Sédhiou, M Biaye a d’abord  soutenu que « C’est  le   maire qui est sanctionné ». Avant d’ajouter concernant les préoccupations des populations que « Le  président   peut  réaliser  1000 projets à impacte sociale, ou économique mais si 4   projets  ne sont pas réalisés, c’est comme si rien n’est fait à Sédhiou »

Xibaaru : Le gouvernement s’apprête à  mettre sur pied un Haut conseil des collectivités. Est-ce le retour des institutions budgétivore?

Comme nous sommes dans un pays de démocratie, on peut accepter le  débat par rapport à la question. Donc, seul l’avenir peut juger de la réalité de la pertinence de haut conseil. Mais, si j’analyse la politique de l’acte III de la décentralisation que le régime actuel est en train de mettre en œuvre, je dire que c’est une continuité. La première phase crée des communes de plein exercice et les départements comme collectivités locales éradiquant carrément les communautés rurales et les régions.  C’est la  première phase. Il y a d’autres  phases qui arrivent.  Parmi ces phases, il y a l’étude qui doit prendre en charge le financement des collectivités locales. Ce travail est en train d’être fait.

« Ça sera  une institution budgétivore si les travaux continuent à être un ensemble de conclusions que le ne regarderais pas »

L’acte III de la décentralisation est évalué et les conclusions sont   déjà sur  la table du président de la République. Dans cette étude, on est en train de réfléchir sur cette Institution qui doit produire, des réponses aux questionnements qu’on se pose à la politique de la décentralisation. Cette institution doit aider le président de la République à  trouver les vraies réponses pour rendre efficace la territorialisation des politiques publiques. Sur cet axe d’analyse, on  considère qu’il est  pertinent que cette institution existe. Cette institution sera très efficace lors ce que les hommes qui la compose sont conscients de la réalité des faits. Mais aussi, il faut que l’institution soit en même temps une institution consultatif mais aussi sur un certain nombre de question prend des décisions. C’est en ce moment que nous pouvons avoir des réponses qui vont dans  le sens de la réforme. Donc  je vois une suite logique par rapport à l’idée du président de la Réplique sur la politique de territorialisation des politiques publiques. Parce que, nous sommes  tous d’accord que  pour que ce pays se développe, il faut que les décisions proviennent  des populations pour aller atterrie au  sommet. Il ne faut pas que l’inverse imposant les populations tel ou telles chose se produisent. Maintenant ça serait une institution budgétivore si et seulement si le cahier de charge ne permet pas à l’institution de s’affirmer et que les travaux continuent à être un ensemble de conclusions que le ne regarderais pas et que les hommes qui composent cette institution soient, en tout cas, des politiques qui seraient au merci de celui qui les a nommé. Là, on aurait faussé le débat.

  Xibaaru : Est-ce  les hommes qui sont pressentis pour diriger  cette institution ?

Ça je l’ai lu  dans la  presse. C’est  le nom d’Ousmane Tanor Dieng qui revient souvent dans les médias. Maintenant attendons à  ce que cette décisions soit confirmé. Ce que je   sais c’est qu’Ousmane Tanor Dieng est une personne qui connait l’Etat. Ce qui  important, sait  que si c’est Ousmane Tanor Dieng qui est  choisi, qu’il considère que ce n’est  pas  parce qu’il est politique qu’il a été choisi. C’est parce qu’il a des compétences techniques pour pouvoir donner des   réponses  claire et nette par rapport à la territorialisation des politiques publiques. Maintenant, il  n’est pas seul,  c’est  une équipe qui doit travailler. D’où  la question de management. Il doit être un bon manger qui doit associer  tous  les membres de cette institution. Il faut que chacun des membres de l’équipe s’affirme pour que les décisions qui doivent être rendues ne soient pas de mauvaises décisions qui ne permettent pas aux pays d’éclore sur le plan économique.

 Xibaaru : L’autre actualité c’est aussi la destitution de l’honorable député Aida Mbodji  de son poste de présidente du  conseil départemental de Bambey. La presse révèle qu’Aliou Samba Sow cumule également les postes de député, président du conseil départemental de Ranérou et membre du conseil municipal de Vélingara Ferlo. Qu’est-ce que votre parti compte faire?  

La loi est   très claire sur cette question. Une personne a seulement droit de cumuler deux mandats électifs.  Donc, elle n’a  pas le droit de cumuler 3 mandats. Aida Mbodji, selon ce que j’ai lu dans  la presse, parce que je n’ai pas vu la liste du conseil municipal de Bambèy. Mais ce que je sais, qu’elle  est président du conseil départemental et député. Mais si cela s’avère vrai qu’elle est membre du conseil municipale et que  si le délai imparti pour rendre un autre mandat le droit doit être dit. Là  c’est  le droit. En ce moment  on ne doit pas parler de dentition.

Xibaaru : Oui, mais Aliou Samba Sow  de l’APR  est dans  le  même cas que Aida Mbodji

Si d’autres Sénégalais  fut il Aliou Samba Sow ou moi-même, membre de l’APR sont dans la même situation, le même droit doit été dit. Et les personnes qui  contrôlent la  légalité, ce sont les représentants de l’Etat  qui sont  le  préfet ou le sous-préfet qui doivent notifier à  la personne. Mais si la personne ne s’exécute pas, je crois que  la justice doit dire le droit.  Il n’appartient au président de la République ou aux membres de l’APR de dire à  la  justice de dire le droit. Le droit c’est  la  justice qui le dit, et les personnes qui   doivent contrôler  la légalité ce sont les  préfets et  les sous-préfets.  Le principe ne change  pas. On a rendu le  jugement par rapport à Aida Mbodji, s’il y a d’autres Sénégalais qui cumulent trois mandats, le même droit qui est rendu à Aida Mbodji doit  leur être rendu. Je  crois qu’on n’a pas besoin d’attaquer le président de la République sur ce point. On fait un mauvais procès au président de la République.

Est-ce que vous n’êtes pas dans le même cas qu’Aida Mbodji

C’est une question j’ai tranché moi-même. J’ai choisi d’être conseiller départemental. Je n’ai même pas assisté à la réunion où on choisissait les membres du conseil municipal. En ce qui me concerne, je suis  député en membre du conseil départemental. Je me suis même pas appesanti à  mettre mon nom sur la liste du conseil municipale de Dianamalary où je  milite.

Vous êtes le  président du président  conseil départemental de Sédhiou  où   le Non a remporté lors du référendum du 20  mars passé. Qu’est  ce qui  explique cet échec du camp présidentiel ?

Effectivement si on fait  le cumule, le département est tombé dans le camp du Non. Le département est constitué de 14 collectivités locales, 7 communes sont gagnées par  le camp du Oui. Mais, nous avons aussi perdu le chef lieux de région qui est la commune de Sédhiou. Les raisons sont diverses. Parmi lesquels, on peut citer la réalisation de  certains projets qui tardent à être concrétisés. Il y a trois projets qui, s’ils ne sont pas réalisés, quelques soit ce que  l’Etat  fera   dans  la   région, ça ne sera visible par les populations. Ces projets sont l’électrification de l’axe carrefour Ndiaye-Kolda, la construction des routes Sédhiou Marssassoum, de Sédhiou-Bambaly-Djirédji  communément appelé la  boucle du Boudié. Ces trois projets   sont  incontestablement l’attente des  populations en plus du pont de  Marssassoum. Si  ces 4   projets  ne sont pas réalisés, c’est évidement  pour les Sédhiou a c’est comme si rien n’est fait. Aussi, il faut également le noter, ce qui a  plus basculer c’est le comportement des leaders. La commune de Sédhiou, en réalité, nous nous savions que nous  n’allions pas  gagner. Parce que   là ce  n’est pas une question de réalisation. C’est le maire qui doit faire des efforts. En ce qui  concerne la commune de Sédhiou, là  c’est  le  maire même qui est sanctionné.   Dans la  commune de Bambaly, la population n’arrive pas  jusqu’à  présent à accepter le maire. On le considère comme étant étranger. Là ce n’est pas une question de  réalisation. A Djirédji, le maire est en divergence avec  la famille religieuse de Médina Souané. Et la  commune de Médina-Souané, sans se cacher, a clairement notifié sa désapprobation vis-à-vis de la politique du maire. Et le maire l’a reconnu et l’a dit. Il a reconnu aussi qu’il ne décent pas à la  base. A Bémé aussi c’est la même chose, l’absence du maire est une cause de défaite. Donc, en dehors de des réalisations  qui tardent à  se réaliser  et du management des maires s’ajoutent la  promotion des  fils de Sédhiou.

Mais  le   président a choisi Sédhiou pour abriter le pole aquacole du Sénégal

C’est paradoxal !  Le   président peut  réaliser  1000 projets à impacte sociale, ou économique mais si les 4 projets que je viens d’énumérer  ne sont réalisés, pour les Sédhiouois, c’est comme s’il n’a rien fait. C’est ça la vérité. C’est psychologique.

Vous en temps  représentant du   peuple à  l’assemblée est ce que   poser ce  problème

Le problème est pris en charge par le président. L’appel d’offre est lance en se ce qui concerne la boucle du Boudié et nous l’avons dit à la population. La route Sédhiou Marssassoum, il y a Eiffage qui a gagné le chantier les Sédhiouois le savent. Le  pont de Marssassoum idem. Mais c’est comme la question enseignant gouvernement. On promet mais on ne voit  pas .Pour les Sédhiouois, c’est comme si l’Etat  est en train de répéter  la  même chois. Temps qu’ils  ne voient pas, ils  ne vont   pas croire. Ils veulent voir pour  croire. Mais eux même savent que  l’appel d’offre est lancé. Maintenant comme pendant plusieurs années chaque régime vient dit  la même chose et qu’on ne  voit rien,  c’est   la même chanson.

Est-ce que vous êtes  convaincus que  l’actuel régime va réaliser ces chantiers ?

Je vous ai  dit que l’appel d’offre est  lancé. Donc si ça ne se réalise pas, vous ne me verrez pas l’année   prochaine battre campagne. Parce que  ma responsabilité n’aura aucun sens. Je suis convaincu que l’Etat va réaliser ces projets.

Votre dernier mot !

Etant enseignant,  je ne peux pas ne pas parler de l’enseignement. Ces temps-ci, nous sommes en train de ressusciter  le réseau des enseignants de l’APR  que considère comme mort parce que notre camarade Youssou Touré n’était pas à  la  hauteur pour manager le Réseau.  Le président de la République a confié 4 missions au réseau : celle de massifier le  parti, de faire  la médiation  dans   l’espace scolaire  quand le secteur souffre,  celle de former   les enseignants sur toutes les questions et celle d’une structure de contribution. Mais  malheureusement sur ces quatre questions,  le réseau a échoué.

Justement est-ce cette échec ne découle pas que fait que  le réseau est plus  actif sur les questions   politiques que sur la crise qui secoue l’école…

Effectivement! Mais ce temps nous sommes en train de nous pencher sur  les questions de l’éducation. Nous avons rencontré trois centrales syndicales. Aujourd’hui,  nous allons dans  le sens d’une année apaisée. Après cela,  le réseau des enseignant travaillera en amont  pour que 2017 pour que ne pareille situation ne se produisent. Désormais, le réseau ne travaillera pas seulement pour résoudre un problème. Il travaillera  pour  prévenir les conflits.

Propos recueillis par la rédaction de xibaaru.com
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