Thierno Bocoum tance Macky Sall et Moussa Sy, son ‘’gros poisson’’

Thierno Bocoum, Président du mouvement Agir, en veut terriblement au président Macky Sall et Moussa Sy, le maire des Parcelles Assainies. Après avoir appris l’audience qui a été accordée à ce dernier et le titre qui a fait la Une ce lundi matin qualifiant Moussa Sy de ‘’gros poisson péché’’, l’ancien député  a pris les deux hommes pour cibles. A ses yeux, il serait plutôt question de la pêche aux criminels de la morale et de l’éthique.

‘’C’est la pêche aux criminels de la morale et de l’éthique, aux criminels de la parole donnée. Ceux qui sont capables de vous réveiller en pleine nuit pour vous dire que tout est mauvais venant du gouvernement et qui se réveillent au petit matin pour clamer le contraire autour d’un petit déjeuner copieux. Quelle petitesse !’’, a-t-il crié dans un communiqué parvenu à Dakaractu.

Dans ses propos, il a tenté de faire comprendre que si le maire est dans la besace présidentielle, il n’en sera pas de même pour les Parcellois. ‘’Il est vrai qu’il n’est plus permis de jurer de rien pour personne mais de là à croire qu’un triste ravalement de vomissure serait imité par toute une population relève de l’utopie. Oui ! Macky peut dormir tranquille puisque les rêves le tranquillisent. Les Parcellois ne sont pas à vendre et ne sont pas des moutons de Panurge encore moins des poissons à pêcher’’, a précisé Thierno Bocoum.

Ce dernier est aussi revenu sur le qualificatif utilisé pour peindre la personne de Moussa Sy, transhumant. ‘’Il est établi que l’expression ‘’gros poisson’’ puise son origine de  l’argot policier. Elle s’explique par le fond de l’activité policière qui est une sorte de pêche aux criminels. En utilisant une telle expression pour qualifier la prouesse de pêche (en eau trouble) qui a abouti à la transhumance du premier magistrat des Parcelles Assainies, le Président Macky Sall a bien campé le débat. La réalité doit nous ouvrir les yeux. Nous sommes en face d’une volonté manifeste et hardie de la part d’un régime aux abois d’enterrer les valeurs, de tuer l’engagement politique au service exclusif du peuple, d’imposer un diktat de l’argent et des privilèges indus’’, prévient-il.

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