Quand Adama Gaye chante Babacar Fall de la Rfm

En journalisme, trois règles sont fondamentales.

-1- Traiter l’information qui impacte le plus l’audience qu’on vise;
-2- Avoir un ancre en collant à l’actualité essentielle pour ne pas commettre de ratage;

Avoir le nez creux, ce que dans les milieux des médias anglo-saxons on appelle “nose for news!”.
Sur tous ces paramètres, mon jeune cadet dans le métier, Babacar Fall, de la Rfm, a coché toutes les cases qu’il fallait. Il a fait le plein.

Une fois n’est pas coutume, c’est un Gaye, à genoux, qui demande à un Fall s’il doit le féliciter avec du Thiep Djeune patrimoine mondial de l’humanité vendu par l’escroc Souleymane Jules Diop ou juste lui dire: Merci et Bravo.
En prenant son courage et son intellect pour venir vers moi afin d’interroger l’absent le plus présent au Sénégal, en lui posant des questions importantes, en s’assurant que l’interview dont l’annonce a été faite deux jours avant sa diffusion soit intégralement diffusée, il a fait montre d’une capacité d’anticipation, d’une audace et d’un professionnalisme rares dans la presse sénégalaise ces temps ci.

Kou deff lou reuy amm lou reuy. Tu mérites d’être félicité parce que ton action participe d’un réveil bienvenu de la démocratie sénégalaise (et je pèse mes mots) en ce sens qu’elle l’a tirée de son ronronnement languissant.
Tu es allé chercher l’information à bonne source et tes auditeurs scotchés à ton Grand Jury te l’ont rendu au centuple en s’agglutinant autour de leurs radios pour suivre l’émission de bout en bout.

Merci! En me donnant la parole, tu m’as permis de mettre beaucoup de choses au net.

Mieux encore le droit à l’information étant assujetti à l’accès à un support d’information, le réflexe qui a fait que je sois devenu ton invité de ce dimanche passé m’a conforté dans le sentiment que par touches fines on peut, chacun d’entre nous, contribuer à la survie de la démocratie dans nos contrées.
Bravo en plus du merci: les sénégalais qui, par milliers, nous ont accordé leur attention ont dû nous confondre dans les mêmes éloges.

Tout en se demandant: où sont donc passés les zouaves qui disaient de ton hôte qu’il n’était pas un journaliste?
En un mot: l’arbitrage et le décret divins ont dû fracasser ces prétentieux inscrits depuis sous les abris ou engloutis par les eaux inondées du Macky qu’ils servaient en se disant gardiens du temple du journalisme.
Bravo toi. Honte à eux !

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