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Macky Sall inaugure l’État-Major de la Gendarmerie national

Le chef de l’État Macky Sall préside, ce jeudi, à Dakar, la cérémonie d’inauguration de l’État-Major de la Gendarmerie nationale, au quartier Samba Dièry Diallo.

L’événement se déroule en présence du Ministre des Forces armées, Oumar Youm, et du Général de Corps d’Armée, Moussa Fall, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire.

Il était une fois Pape Ibrahima Gueye Papitot Kara… Par Me Chiekh Khouresi Ba

Ce jeune Sénégalais a vécu le temps d’une rose. Mais sa vie a été si utile…

Jeune marié, sans même avoir goûté au fruit du mariage, il a été privé de liberté. Arrêté parce qu’il lui était reproché d’animer sur LERAL une revue de presse atypique parce que basée sur l’humour…

Tailleur, éleveur, il animait également sa propre chaîne YouTube, sa page Facebook « Papitot Kara l’Officiel » suivie par un grand nombre de fans. Ce qui n’avait pas l’heur de plaire à tout le monde…

Papa Ibra GUÈYE a été présenté au juge le 3 Août 2022 après une garde à vue sommaire et une enquête bâclée. Le Parquet avait demandé de l’inculper et de le placer sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles, d’une part, et, d’autre part pour effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques.

Il lui a fallu patienter 4 mois et 10 jours dans les geôles fétides et putrides de Reubeuss avant d’être entendu sur le fond, le 13 Décembre 2022. En compagnie de OUTHMAN DIAGNE le jeune virtuose de la MAFFIA KACC KACC poursuivi des mêmes chefs et qui l’avait rejoint en prison le 8 Août 2022.

Le 16 Janvier 2023, considérant la faiblesse du niveau de preuve de l’accusation, il est enfin libéré par le juge d’instruction, avec un placement sous contrôle judiciaire allégé l’astreignant à se présenter tous les mois au greffe du cabinet pour émarger au registre. OUTHMAN DIAGNE bénéficiera du même traitement.

PAPITOT KARA n’a pas vécu pour rien. Les circonstances de son décès sont une puissante invite adressée aux hommes et aux femmes qui ambitionnent de diriger le Sénégal. L’humour à travers lequel il a tenu à éduquer ses frères et sœurs ayant fini par avoir un goût amer, il a été contraint de prendre lui-même la mer. L’océan a eu la décence de ne pas l’avaler, façon de marquer son profond respect pour cette belle âme. D’où cette traversée paisible et son arrivée sans encombre sur les côtes espagnoles… Mais c’est le froid qui a eu raison de lui. Il n’a même pas pensé une seconde à emporter des habits pour s’en protéger. C’est que cet ange s’est toujours contenté du strict minimum, distribuant autour de lui tout ce qu’il possédait…

Paix éternelle à l’âme de PAPE IBRA GUÈYE PAPITOT KARA. Nos condoléances attristées à sa toute jeune et tendre épouse, à sa famille qui l’a merveilleusement soutenu dans les épreuves, enfin à son ami et frère OUTHMAN DIAGNE.

Voici le message posthume qu’il laisse à la postérité, transmis tel quel.

En ce début du 21e siècle, en ce 3e millénaire commençant qui est l’ère du Verseau, donc l’ère de l’ouverture des esprits, le moment est venu d’écouter, de comprendre, d’intégrer et de respecter les 60% de la société sénégalaise que sont les jeunes…et surtout de les aider à comprendre les paradoxes majeurs auxquels ils n’ont pas encore trouvé de réponse :

°pourquoi nos richesses sont gérées par les autres, ceux-là mêmes auprès desquels nous allons solliciter de l’aide ?

°pourquoi nos jeunes se tournent les pouces, dorment et boivent du thé à longueur d’année alors que tout est à faire dans le pays ?

°pourquoi notre pays qui est capable de donner un morceau de pain tous les jours à chacun de ses enfants n’arrive pas à le faire ?

°est-il normal qu’un malade meure pour 1000 francs, qu’une femme accouche dans la rue, qu’un enfant mendie au lieu d’aller à l’école, que les forces vives se livrent à la prostitution ?

Le moment est venu de respecter enfin la dignité humaine de cette jeunesse qui doit prendre une part active à la définition et à la construction de notre destin commun. Le moment est venu de dégager le sens solaire et philosophique de ces mouvements de révolte récurrente de la jeunesse : l’échec, publiquement avoué, de politiques anti-vie qui ont sécrété une société injuste et à deux vitesses, une société si nauséeuse que les jeunes préfèrent la mort en défiant l’océan, la mort étant préférable à cette société sans espoir sortie de l’âme, du cœur et de l’intelligence de ceux-là mêmes qui s’étaient engagés à abréger leurs souffrances.

Ceux-là, ayant échoué, ont été déchus à jamais du droit de gouverner la société sénégalaise. Leur devoir n’est-il pas de demander pardon à la jeunesse sénégalaise ? Pardon d’avoir gauchi son destin, raté son éducation avec des principes anachroniques, périmés et inopérants, trahi ses espérances légitimes…

Le grand chantier du 5e Président consiste, justement, à assurer l’éducation spirituelle, morale, civique, artistique et la formation intellectuelle de la jeunesse, en sorte que notre pays ne compte plus que des Sénégalais vénérant la vie, aimant par-dessus tout la patrie, des Sénégalais probes, honnêtes, doux, solidaires, prévenants, travailleurs et ayant une haute conception du métier d’homme. Ce grand chantier de restauration de l’espoir n’est nullement au-dessus des forces du Président attendu.

S’insérant dans un programme de gouvernement clair, il a pour support un projet de société encore plus visible : rendre le pouvoir aux Sénégalais et aux Sénégalaises. Rendre le pouvoir aux Sénégalaises et aux Sénégalais, c’est les inviter à être eux-mêmes les agents, les garants et les instruments de leur propre destinée, de leur bonheur et de leur bien-être.

Désormais les Sénégalais, les jeunes notamment, seront les leaders du développement de leur pays, capables de se prendre en charge et enfin libres d’assumer leurs choix de société, de donner le sens voulu à leur vie, de maîtriser leur destinée en tant que citoyens à part entière d’une nation souveraine.

Ndiaga Sylla: « Il revient à la Cena de tirer les conséquences du refus de la Dge »

La commission nationale électorale Autonome (CENA) doit utiliser son pouvoir substitution et réinscrire Ousmane Sonko sur le fichier électoral et lui remettre ses parrainages. C’est en substance le message de l’expert électoral Ndiaga Sylla, qui estime que la Cena doit « tirer toutes les conséquences du refus de la direction générale des élections (DGE). »

Ndiaga Sylla précise en outre que les services centraux chargés de réinscrire Ousmane Sonko sur les listes électorales sont la DGE et la DAF.

De la compétence de gestion du fichier électoral par les services centraux (Par Ndiaga Sylla)

En vertu des articles L. premier et L.2 du Code électoral, les compétences en matière de préparation et d’organisation des élections sont dévolues au Ministère chargé des Élections ainsi que la gestion et la tenue du fichier électoral. L’article L.3 dispose que : « sous l’autorité du Ministre, les services centraux en relation avec les autorités administratives assurent la mise en œuvre des prérogatives indiquées dans les articles premier et 2 du présent Code ».

A titre de rappel, ce n’est qu’à partir de 2011 que les services centraux ont été intégrés dans le code électoral avec des compétences propres. La Direction Générale des Élections (DGE), créée en 1998 à la suite des travaux de la commission d’évaluation et de réforme du système électoral et d’une mission de l’Inspection Générale d’Etat, est chargée, entre autres, de l’établissement et la révision des listes électorales en relation avec la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) du Ministère de l’Intérieur ; la tenue des fichiers électoraux ; l’organisation et le suivi de la distribution des cartes d’électeur ; les campagnes de sensibilisation et d’information civique ; l’élaboration et la gestion de la carte électorale.

Il convient de préciser que dans le cas O. SONKO, on est en face d’une radiation d’office qui est intervenue après la publication des listes provisoires. Donc, cette procédure de radiation a été intentée, pendant la phase de consolidation du fichier, par les services centraux.

Une telle procédure, récemment clarifiée dans la partie législative du Code électoral – sur recommandation des Missions d’Audit du fichier électoral et d’Evaluation du processus électoral commises en 2021- est régie par principalement par les articles L.40, L.41 et R.43.

C’est ainsi que, le Président du Tribunal d’instance de Ziguinchor, saisi d’un recours, a annulé la radiation de M. Sonko et ordonné aux services centraux du Ministère de l’Intérieur de le réintégrer sur la liste électorale de Ziguinchor et dans le fichier électoral. Par la suite, le juge a notifié sa décision dans les deux (2) jours à l’intéressé et au préfet conformément aux procédures spéciales en matière de contentieux de l’inscription sur les listes électorales.

Il y a lieu de noter que les services centraux en question sont la DGE et la DAF. Toutefois, au vu des attributions de ces services, il apparaît que la DGE est principalement responsable de la gestion des listes électorales. C’est donc à bon droit que la CENA a enjoint au DGE d’appliquer, en rapport avec tout service concerné, la décision rendue par le Juge de Ziguinchor et de remettre les fiches de parrainage et autres pièces y relatives.

Le Directeur Général des Élections n’est pas fondé à invoquer l’Ordonnance de référé liberté rendue par le Premier Président de la chambre administrative de la Cour suprême puisque celle-ci n’a pas vocation à trancher des questions de fond encore que le contentieux de l’inscription sur les listes électorales a été traité en dernier ressort bien après par le Président du Tribunal d’instance de Ziguinchor.

Or, si tel que souligné dans son communiqué, la Direction Générale des Elections n’a de compétence en matière de gestion du fichier électoral, pourquoi alors elle a mis dans son site internet de telles compétences ? Voir : https://dge.sn/fr/direction_g%C3%A9n%C3%A9ral1

A présent, il revient à la CENA de tirer les conséquences du refus de la DGE de se soumettre à son injonction. Mais l’organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et même éventuellement de sanction sans une saine et franche collaboration du Ministre des Elections ?

Ndiaga SYLLA, Expert électoral

Décès de Papito Kara : La réaction surprenante de Juan Branco

L’avocat franco-espagnol du leader du parti ex-Pastef Ousmane Sonko, Juan Branco, a révélé les circonstances dans lesquelles l’activiste Papito Kara, a perdu la vie alors qu’il tentait de regagner l’espagne à travers la mort. Selon la robe noire, il est mort « de froid aux côtés de cinq autres personnes ».

Me Branco a rappelé sur X que Paito Kara est « resté six mois enfermé en prison sans que rien ne l’explique ni ne le justifie ».

C’est dans ces circonstances qu’il a pris « la fuite sur une pirogue vers les Canaries » avant de mourrir sur le chemin.

Lutte – Modou Lo: « Je suis prêt à prendre ma retraite avec ce titre et organiser un … »

Modou Lo veut terminer en beauté sa carrière. Hier mercredi, lors de son open press, il a révélé qu’il est disposé à prendre sa retraite avec le titre de Roi des arènes. Il promet de faire mieux que ses récents prédécesseurs. « Je ferai tout pour garder le titre de roi. Je suis même prêt à prendre ma retraite avec ce titre », a-t-il laissé entendre au micro de Senego.

Pour rappel, ce combat sera le premier après avoir récupéré la couronne de roi des arènes des mains d’Eumeu Sène en 2019.

Décès de Papitot Kara : Le message poignant de El Malick Ndiaye

Les réactions vont bon train après l’annonce du décès du jeune et célèbre influenceur Papitot Kara déclaré mort alors qu’il tentait de rallier l’Espagne par la voie de l’immigration clandestine.

Une nouvelle qui a fait réagir le Secrétaire national à la communication du parti Pastef, El Malick Ndiaye. « À défaut de pouvoir ne serait-ce que souffrir dans la tranquillité, l’immigration et l’exil constituent les deux seules issues pour une grande partie de la jeunesse sénégalaise qui veut fuir la répression et la pauvreté » , a déploré Le Malick Ndiaye dans un post paru sur sa page Facebook.

« Des Papito Kara, y’en a eu énormément et nous prions intensément pour le repos en paix de leurs âmes. Chacun de nous souffre de cette mauvaise politique du régime » , a ajouté l’opposant.

Papitot Kara décédé, le triste témoignage de l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré

Seydina Oumar Touré
Seydina Oumar Touré

C’est une triste nouvelle qui s’est abattue, ce mercredi 1er novembre 2023, suite au décès du jeune et célèbre influenceur Papitot Kara mort sur le chemin de l’immigration clandestine.

À l’image de plusieurs personnes qui ont réagi suite à cette nouvelle, l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré a aussi fait un post pour témoigner sur le défunt. « Ce matin nous avons appris avec une profonde douleur la disparition de monsieur Pape Ibrahima GUEYE dit Papito Kara » , a dit Seydina Oumar Touré, Président de l’USJ-Senegaal Gu Dëggu, par ailleurs candidat à la Présidentielle du 25 février prochain.

« Engagé dans la lutte pour la justice et la démocratie au Sénégal, cet homme était surtout connu pour avoir subi une injustice notoire l’ayant conduit en prison pendant une longue durée » , a-t-il ajouté dans avant de présenter ses « condoléances émues à sa familles et à ses amis, mais aussi à ses camarades de lutte. Que son âme repose en paix ! »

Le Sénégal sur le point de perdre deux pépites binationales à 2 mois de la CAN

L’équipe nationale du Sénégal risque de perdre deux pépites binationales. Ce, à environ deux mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire qui se tiendra du 20 janvier au 11 février prochain.

Deux pépites binationales pourraient ne pas rejoindre la tanière, selon les informations de Foot Africa. Il s’agit de l’ailier de Saint-Trond Aboubakary Koita (de mère sénégalaise et de père mauritanien) et du défenseur central du Havre Arouna Sangante. Le premier cité déciderait de rejoindre les rangs de l’équipe nationale de la Mauritanie

« En visite en Belgique pour rencontrer un néo-Mourabitoune. Aboubakary Koita, nous sommes ravis de t’accueillir en sélection et de te compter parmi nous à l’aube du démarrage de la campagne de qualification pour la Coupe du monde » ,  s’est réjoui Amir Abdou, le sélectionneur de la Mauritanie sur son compte officiel « X » . Aboubakary Koita, pour rappel, a disputé 12 matches lors de l’édition actuelle de la Jupiler Pro League couronnés de 8 buts.

Quid de Arouna Sangante ? Le jeune défenseur central serait très chaud à l’idée de représenter la Guinée-Bissau surtout que la concurrence est très rude dans la sélection sénégalaise.

L’hommage de l’avocat franco-espagnol Juan Branco envers Papitot Kara

Juan Branco
Juan Branco

À l’image de bon nombre de Sénégalais qui ont réagi suite au décès de Papitot Kara, l’avocat franco-espagnol Juan Branco a lui aussi rendu un hommage à l’influenceur décédé alors qu’il tentait de rallier l’Espagne par la voie de l’immigration clandestine.

« Papitot Kara, détenu politique sénégalais, resté six mois enfermé en prison sans que rien ne l’explique ni ne le justifie. Prend la fuite sur une pirogue vers les Canaries. Meurt de froid aux côtés de cinq autres personnes. Hommage à lui » , a posté l’avocat de Ousmane Sonko sur son compte X (ex-Twitter).fb img 1698867286772 - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Vidéo – Décès de Papito Kara: Au bord des larmes, sa sœur fait des confidences

Injonction, Rectification, Dessaisissement : Que peut faire la CENA face à la DGE dans l’affaire Sonko ?

Ousmane Sonko, figure politique emblématique au Sénégal, s’est récemment retrouvé au cœur d’une controverse électorale. Après avoir été exclu du fichier électoral par le ministre de l’Intérieur, suite à diverses accusations dont un appel à l’insurrection, le fondateur du parti Pastef a tenté de récupérer les fiches de parrainage pour la présidentielle de 2024 auprès de la Direction générale des élections (DGE). Toutefois, son mandataire s’est vu refuser ce droit, au motif qu’Ousmane Sonko n’était pas inscrit sur les listes électorales.

Face à cette situation, les avocats de Sonko ont décidé de saisir la CENA, la Commission électorale nationale autonome. La réponse de cette commission a été une lettre d’injonction adressée à la DGE. Cette lettre stipule que, sauf disposition légale contraire et en l’absence d’une décision judiciaire contraire, Ousmane Sonko doit être considéré comme un électeur inscrit, avec tous les droits qui en découlent. Par conséquent, la CENA a invité la DGE à fournir à Sonko tous les outils nécessaires pour la collecte de parrainages, tels que la fiche de parrainage et la clé USB.

La DGE, dans sa réponse, a rappelé que la raison pour laquelle elle n’avait pas fourni de fiches de parrainage à Sonko était son absence du fichier électoral, une position renforcée par l’ordonnance n° 23 du 06 octobre 2023 de la première chambre administrative de la Cour suprême. La DGE a également souligné son manque de compétence pour intervenir sur le fichier électoral.

Face à ce différend, la question se pose : que peut faire la CENA contre la décision de la DGE ? L’article L.6 du code électoral sénégalais précise que la CENA doit être présente à toutes les étapes des élections, depuis l’inscription jusqu’à la proclamation des résultats. Si une autorité administrative ne respecte pas les dispositions électorales, la CENA, après mise en demeure, peut prendre des décisions exécutoires d’injonction, de rectification, voire de dessaisissement. La CENA a également le pouvoir de saisir les juridictions compétentes.

Dans le contexte actuel, la balle est désormais dans le camp de la CENA. Avec le pouvoir de prendre des décisions exécutoires en cas de non-respect des dispositions législatives, il reste à voir quelle action la Commission prendra face à la position de la DGE concernant Ousmane Sonko.

« Cette résistance de la DGE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Sonko de la présidentielle »

Alioune Tine alerte encore sur la situation du pays. Dans un post sur son compte X, le Fondateur de Think tank Afrikajom Center, qui évoquait le refus de la Direction Générale des Elections (DGE) de remettre les fiches de parrainage à Sonko malgré l’injonction de la CENA, a estimé que ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle.

Pour l’ancien président de la Raddho, cette résistance de la DGE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité.

Alioune Tine de poursuivre: « nous devons absolument éviter que le Sénégal connaisse la rupture démocratique connue dans certains pays de la sous/région. Car tous les ingrédients qui ont fait basculer certains ces pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle. Il faut s’arrêter et dialoguer, ce forcing nous mène droit au mur.

Le texte In extenso

« La Direction Générale des Elections (DGE)qui refuse de respecter la Décision du juge et l’injonction De la Commission Electorale Autonome (CENA), une régulation et un arbitrage du processus électoral impuissants a faire respecter la loi électorale par l’administration. Le Directeur Général des Elections est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections. Ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle. Il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la Campagne électorale, sur le scrutin ou la situation post-électorale. Si les normes juridiques et les décisions des institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral. C’est une transgression de l’Etat de droit et du suffrage universel.

Depuis la découverte du pétrole et du gaz nous assistons à la dégradation de la démocratie, de l’état de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité, le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. Il faut absolument que les acteurs politiques et de la société civile s’engagent dans un dialogue pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif. Car objectivement cette résistance de la DGE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité. Nous devons absolument éviter que le Sénégal connaisse la rupture démocratique connue dans certains pays de la sous/région. Car tous les ingrédients qui ont fait basculer certains ces pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle. Il faut s’arrêter et dialoguer, ce forcing nous mène droit au mur ».

Kolda : Le Kankourang est interdit jusqu’à nouvel ordre (Document)

A Kolda, le Kankourang est interdit à partir du 6 novembre prochain. En effet, dans un arrêté en date du 31 octobre 2023, le prefet a estimé que les raisons de cette interdiction sont troubles à l’ordre public, perturbation de la circulation, utilisation d’objets contondants et produits prohibés constituant une menace pour la sécurité des personnes et des biens.

Et tout contrevenant à la présente disposition sera puni des peines prévues par la loi et règlements indique l’arrêté sorti ce mardi 31 octobre.

Nécrologie: Papito Kara est décédé lors de son voyage en Espagne

Annoncée hier, la nouvelle avait défrayé la chronique. Mais ce mercredi, les proches de Papitot Kara ont confirmé sa mort à Sanslimites

Il était en route pou l’Espagne.

Injonction de la Cena : Seydina Oumar Touré pointe « l’illégitimité » de la DGE à organiser la Présidentielle

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a demandé mardi au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle. Cependant, la Direction générale des Élections (DGE) campe sur ses positions et refuse de donner à Ousmane Sonko des fiches de collecte de parrainage. L’ancien capitaine de la Gendarmerie, Seydina Oumar Touré, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, a réagi après la réponse de la DGE, suite à la demande de la Cena.

« Après avoir refusé d’exécuter la décision de justice lui ordonnant de remettre à monsieur Ousmane SONKO, candidat à l’élection présidentielle de 2024, ses fiches de parrainages, la Direction générale des élections reste encore indifférente à la décision de la CENA l’invitant à mettre à la disposition de ce dernier les fiches et outils afférents aux opérations de parrainage, en invoquant des motifs infondés.

De par son comportement déviant à l’égard du droit positif, la Direction générale des élections vient de prouver définitivement à la communauté nationale et internationale sa partialité et par conséquent son illégitimité à organiser l’élection présidentielle libre et transparente le 25 février 2024.

Nous appelons encore une fois l’opposition à se réunir en urgence afin de faire bloc contre cette menace imminente à la démocratie et à l’Etat de droit. »

Mondial U17 : Serigne Saliou Dia lâche ses 21 Lionceaux

Le sélectionneur national de l’équipe nationale des moins de 17 ans a publié la liste des joueurs qui vont disputer la Coupe du monde de ladite catégorie prévue du 10 novembre au 2 décembre 2023 en Indonésie.

Une liste de 21 joueurs. C’est, entre autres, Abdou Aziz Fall, Birahim Dioussé, Lassana, Abdou Salam Konaté et Fallou Faye qui ont été recalés.

Le Sénégal a effectué la deuxième phase de préparation en Turquie avant de rallier Bandung, ville indonésienne où loge leur groupe (Argentine, Japon et Pologne ).

Les Lionceaux effectueront leur entrée en lice le 11 novembre face à l’Argentine.

Les joueurs convoqués:

Gardiens (3) : Serigne Diouf (Génération Foot), Macoura Mboup (Génération Foot), Cheikh Bamba Fall (Diambars FC)
Défenseurs (7) : Serigne Fallou Diouf (Génération Foot), Mamadou Aliou Diallo (Diambars FC), Guy Félix Lima (AFAT Thiès), Ibrahima Diallo (Génération Foot), Boubacar Sadio Ba (Étoile Lusitana), Chérif Kéba Niabaly (Océan FC), Alpha Amadou Touré (Génération Foot)
Milieux (5) : Pierre Antoine Diatta Dorival (Dakar Sacré Cœur), Pape Daouda Diongue (Ac. Darou Salam), Serigne Saliou Faye (Génération Foot), Mamadou Lamine Sadio (Génération Foot), Mamadou Gning (Espoir Guédiawaye)
Attaquants (6) : Idrissa Guèye (Génération Foot), Omar Sall (Environnement Foot), Amara Diouf (Génération Foot), Yaya Diémé (Diambars FC), Mamadou Sawané (AFAT Thiès), Clayton Silverio Diandy (Espoir Guédiawaye)

Refus DGE et DAF de réintégrer Sonko : « Il suffisait que Sidiki Kaba lève le doigt… » (Ndiaga Sylla)

Ndiaga Sylla n’apprécie pas du tout le comportement de la Direction générale des élections (DGE) qui refuse toujours de donner les fiches de parrainage à Ousmane Sonko, malgré l’injonction de la CENA, emboîtant ainsi le pas au tribunal d’instance de Ziguinchor. Saisissant la balle au bond, l’expert électoral s’est fendu d’un post brocardant ce procédé de la tutelle.

Ce n’est pas demain la veille que le leader du parti Pastef sera en possession de ses fiches de parrainage. L’obstacle de toujours, la DGE arguant que ses services n’ont pas compétence à mener une quelconque action sur le fichier électoral.

Dans son post mardi, Ndiaga Sylla se désole que « notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême qui justifierait son acte illégal. »

Et le ministre de l’Intérieur, la tutelle, aurait pu décanter la situation, ramenant dans les rangs et la DGE et la DAF.

Hélas, regrette t-il, notre modèle mixte de gestion électorale, à l’origine pourtant de deux alternances, risque de connaitre un sacré coup, et il ne serait pas de trop de prédire un recul démocratique de 30 ans.

Dans le même registre de conflit de réintégration de M. Sonko dans le fichier électoral , rappelons-le, Ndiaga Sylla, corrigeant Me Doudou Ndoye, qui avait affirmé que le juge n’avait pas à notifier sa décision à l’administration, avait pris la défense du juge Sabassy Faye.

Voici le post de l’expert Electoral Ndiaga Sylla sur Facebook

« Quand la tutelle tient l’administration électorale !
La DGE persiste dans son refus d’exécuter l’ordonnance du juge et l’injonction de la CENA.
Plus triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême qui justifierait son acte illégal.
Il suffisait que le Ministre de l’Intérieur, chargé des Élections, commande pour que les services centraux (DGE et DAF), qui ont précédé à la radiation d’office, intègrent automatiquement l’électeur concerné. Non ! On ne sait plus qui fait quoi !
Le Président de la république aurait-il la compétence d’intégrer ou non un électeur radié des listes électorales ?
Cette situation, née du contentieux de l’inscription sur les listes électorales qui du reste est pourtant bien encadré par la loi électorale, révèle les limites de notre modèle de gestion électorale. Alors que le Sénégal a connu avec son modèle mixte deux alternances politiques pacifiques, il ne serait pas insensé de prédire un recul démocratique de 30 ans.
En tout état de cause, cela présage un mauvais signe quant à la neutralité de l’administration électorale tant vantée ».

Ama Baldé prévient ses supporters sur la violence: « Je ne pardonnerai pas… »

Des milliers de supporters ont répondu à l’appel de Ama Baldé lors de son open-press, ce mardi, au Stade Alasssane Djigo de Pikine en préparation de son combat contre Modou Lô. Le fils de Falaye Baldé a tenu prévenir ses supporters sur d’éventuelles violences lors de son combat prévu ce dimanche 5 novembre…

Regardez !

Plainte de Malick Gakou : Première réaction de Siré Sy après son audition… (vidéo)

« Tout est bien qui finit bien. » Siré Sy et Malick Gakou ont arrondi les angles. C’est ce qu’a fait savoir le chroniqueur de SansLimites dans cette vidéo, après son audition à la Dic.

Malick Gakou, président du Grand Parti, avait porté plainte contre Siré Sy, candidat des « Goorgorlu » à la Présidentielle pour diffamation.

Pour une victoire contre Modou Lo, Le maire de DTK et directeur des Domaines, Mamadou Gueye appuie Ama Baldé et lui remet le drapeau Pikinois

En vue de son combat royale contre l’actuel roi des aréne Modou Lo, le fils de Falaye Balde Ama a reçu un soutien de taille.en effet, le maire de Djiddah Thiaroye Kao Mamadou Gueye par ailleurs directeur des Domaines a remis une importante somme d’argent du staff du lutteur pikinois. Ainsi il promet aussi des billets, t-shirts, cars et bus pour les nombreux supporters de Ama Baldé qui veulent faire de déplacement dimanche prochain à l’arène nationale. Le président de l’as Pikine Mamadou Gueye, était aussi présent hier au stade Alassane Djigo pour apporter son soutien à Ama Baldé qui lui a promis la victoire. A la fin de l’open presse, Mamadou Gueye a remis à Ama Baldé le drapeau vert-rouge couleur du club qu’il dirige à savoir l’as Pikine.

Du jamais vu ! Cheikh Omar Talla craque & fond en larmes en direct en parlant de sa mère“Sama lep la

Du jamais vu ! Cheikh Omar Talla craque & fond en larmes en direct en parlant de sa mère“Sama lep la

Coupe du monde U17 : La liste du Sénégal avec Amara Diouf, sans Abdou Aziz Fall

L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans a publié sa liste de 21 joueurs qui participeront à la Coupe du monde de la catégorie, prévue en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre 2023. 
Sans surprise, les titulaires habituels sont présents. Parmi eux, on retrouve les cadres Amara Diouf, Serigne Fallou Diouf, Omar Sall et Serigne Diouf. Seul le milieu de terrain défensif, Abdou Aziz Fall, est absent en raison d’une blessure. 

Pour rappel, le Sénégal, qui est dans le groupe D avec l’Argentine, la Pologne et le Japon, disputera son premier match le 12 novembre contre l’Argentine.   

Injonction de la Cena: Voici la réponse de la DGE

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA)  a demandé mardi au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle. Cependant, la Direction générale des Élections (DGE) campe sur ses positions et refuse de donner à Ousmane Sonko des fiches de collecte de parrainage. La DGE estime que M. Sonko « ne figure pas sur les listes électorales ».   

Ports du Sénégal : Des investisseurs italiens avancent leurs pions


En quête d’investisseurs dans les nouveaux projets portuaires du Sénégal, le directeur général du Port de Dakar a reçu ce mardi 31 octobre 2023, une délégation de plusieurs investisseurs italiens. 
En effet, depuis plusieurs mois, le port autonome de Dakar est confronté à plusieurs difficultés telles que la congestion des terminaux et une logistique peu efficace; à cela s’ajoute la construction et la réhabilitation des ports secondaires. À cet effet, les équipes de la direction du port de Dakar ont présenté les différents ports du pays et les opportunités d’investissement. 
Ainsi, la délégation italienne qui est composée de 130 investisseurs est intéressée par le projet du Port de Dakar, le port de Bargny Sendou et le port de Ndayane mais aussi sur les pôles portuaires secondaires de Saint-Louis, de Ndakhonga-Foundiougne, de Kaolack et de Ziguinchor. Les investissements portent principalement sur le transport, la remise à niveau des infrastructures portuaires. 
À ce jour, la délégation d’investisseurs italiens, avec à sa tête Mauro Ferrari, responsable de GERMANI Ouest Afrique (entreprise de transport logistique) a déjà amené 50 camions. Ils ambitionnent d’investir massivement dans le transport portuaire du pays avec une mise en circulation de 50 camions par an. 

Madiambal Diagne tire sur Jamra et parle de police privée à l’UGB

Madiambal Diagne
Madiambal Diagne

Qu’est-ce qui arrive à ce pays ? La semaine dernière, des associations islamistes ont mis en place une police privée, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, pour soumettre à une amende, des étudiantes qui portent des «bine-bine», des ceintures de perles. Demain, ils vont exiger de changer le nom de baptême de leur université !

La dépouille d’un homme n’a pu trouver une sépulture digne, ballotée entre Touba et Kaolack, où on lui refuse jusqu’à y être enterrée. Voilà que l’inhumanité a été poussée jusqu’à aller le déterrer et le brûler dans les rues de Kaolack, devant une foule joyeuse. Qui sait s’il n’y aurait pas dans la foule d’excités, des gens qui s’adonnent aux mêmes pratiques ? Les autorités de l’Etat ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre. C’est peut-être trop demander aux organisations de défense des droits humains d’élever la voix pour s’indigner devant ce sordide spectacle ! J’allais oublier, ce n’est pas le cadavre d’un «détenu politique» qui a été ainsi profané !

Par Madiambal Diagne

Port de Dakar: Accord trouvé avec la direction, le collectif gréviste suspend son mot d’ordre…

Après 12 jours de grève, le collectif des transporteurs, transitaires et commerçants du port autonome de Dakar a suspendu son mot d’ordre. Le directeur général du port, Mountaga SY, pour désamorcer la bombe, a convoqué les composantes du port notamment les compagnies co-signataires et manutentionnaires. Ainsi, « du 1er août au 30 novembre, il sera question d’annuler tous les surestaries et magasinages de tous les clients au sein de l’espace portuaire ». Des décisions visant la facilitation et la récupération de  tous les conteneurs en vue de la décongestion du port autonome de Dakar, ont été également prises. 

Ainsi, la fluidité des activités portuaires va reprendre son cours avec cet accord entre le collectif et la direction générale. Les soucis liés aux facturations, magasinage, surestaries et de livraison des compagnies devront, avec ce consensus acté ce 10 novembre, un vieux souvenir: la grève.

Ports du Sénégal : Des investisseurs italiens avancent leurs pions

Mauro Ferrari, responsable de GERMANI Ouest Afrique
Mauro Ferrari, responsable de GERMANI Ouest Afrique

En quête d’investisseurs dans les nouveaux projets portuaires du Sénégal, le directeur général du Port de Dakar a reçu ce mardi 31 octobre 2023, une délégation de plusieurs investisseurs italiens. 
En effet, depuis plusieurs mois, le port autonome de Dakar est confronté à plusieurs difficultés telles que la congestion des terminaux et une logistique peu efficace; à cela s’ajoute la construction et la réhabilitation des ports secondaires. À cet effet, les équipes de la direction du port de Dakar ont présenté les différents ports du pays et les opportunités d’investissement. 
Ainsi, la délégation italienne qui est composée de 130 investisseurs est intéressée par le projet du Port de Dakar, le port de Bargny Sendou et le port de Ndayane mais aussi sur les pôles portuaires secondaires de Saint-Louis, de Ndakhonga-Foundiougne, de Kaolack et de Ziguinchor. Les investissements portent principalement sur le transport, la remise à niveau des infrastructures portuaires. 
À ce jour, la délégation d’investisseurs italiens, avec à sa tête Mauro Ferrari, responsable de GERMANI Ouest Afrique (entreprise de transport logistique) a déjà amené 50 camions. Ils ambitionnent d’investir massivement dans le transport portuaire du pays avec une mise en circulation de 50 camions par an. 

Parti rewmi: Mouhamed Lamine Mbodj claque la porte

Dans une lettre ouverte adressée à Idrissa Seck, Mouhamadou Lamine Mbodj, le coordinateur national des jeunes cadres de rewmi a démissionné du parti

Texte in extenso

Monsieur le Président,
De l’enseignement grec suivant :
Ad Augusta per Angusta (vers de grandes choses par des voies étroites », mais aussi des préceptes du grand Cheikh Abdou Khadre Mbacke qui pense que sur les sentiers de l’accomplissement, un homme doit toujours choisir les chemins les plus ardus, je tire l’enseignement que le chemin que je me suis tracé n’a été et ne sera jamais aisé. Et mes compagnons en diront autant.
Car sur le chemin du changement qu’on a voulu pour ce pays, nous avons toujours eu en bandoulière nos valeurs.
Le voyage avec le Reew-Mi n’a jamais été facile. On se rappelle des batailles médiatiques contre la désinformation dont vous étiez sujet, ou encore des luttes acharnées sur le terrain pour instaurer la démocratie.
Mais dans l’apaisant silence de nos méditations, on se rappelait plus de notre résistance à la corruption.
D’ailleurs, Alpha Diallo me rappelle souvent cette discussion tenue dans le salon d’un directeur de la Poste de l’époque : « Il était question pour le directeur de nous donner des responsabilités et de l’argent afin qu’on rejoigne les rangs beiges et marrons ».
Beaucoup n’avez pas réussi à l’époque à résister à l’appel de l’argent et d’un CDI assuré quand planait au-dessus de leurs têtes chômage et incertitude d’un avenir douteux, mais ce ne fut point notre cas.
Nous avons dit non.
Je me rappelle encore de cette proposition d’un ministre qui en 2022 fraichement installer m’a dit : dit moi ce que tu veux Mouhamed en termes de responsabilités et je te le donne, mais tu viens avec moi.
Dire non à toutes ces propositions ainsi qu’à d’autres était notre façon de porter en vertus la parabole citée plus haut. Oui nous nous sommes fait violence en choisissant les sentiers les plus ardus.

Pendant treize ans, j’ai suivi ces sentiers, 13 ans à me battre pour défendre un idéal, à concourir pour faire rayonner ce pays à travers le projet que porte un homme. Certains en n’ont fait plus, d’autres moins mais toujours est-il qu’il ne faut pas se rappeler des soubresauts et autres désillusions vécus, mais juste se remémorer des moments de sacrifices, de dévotions…
Ce n’est pas dire qu’en soit, que c’est la fin, bien loin de là, mais juste préciser que pour nous, servir n’est pas une option mais une voie pour atteindre la seigneurie.
Petits traits d’histoire, petits traits de valeurs, de raisons mais aussi petits traits de vérités et de défis qui s’ouvrent à ma personne en vous faisant part de ma décision de quitter le parti Rewmi.
Une décision pareille n’est jamais chose aisée surtout quand l’on se montre mélancolique de toutes ces choses vécus, de toutes ces choses partagées avec des amis, mais à l’appel du destin, nul ne peut échapper.
C’est cet appel d’une jeunesse qui a soif de changements, d’une jeunesse qui se perd dans les tréfonds de l’océan et qui pourtant, ne demande rien d’autre qu’un mieux-être.
C’est l’appel de cette même jeunesse qui dans son pari pour la réussite se bute souvent au vent froid des océans qui comme Léviathan lui ôte ce qu’il avait de plus précieux : sa pauvre vie.
Dans les ventres de l’atlantique ou dans les braises du Sahara, rêves et désespoir gagnent les ténèbres où s’enfuissent ces âmes jeunes en quête de vie meilleur.
Alors, j’ai décidé de répondre à l’appel des miens, j’ai décidé de répondre à l’appel du petit Gorgorlu qui parcours les rues de Dakar pour s’assurer des bénéfices frôlant le seuil de pauvreté, j’ai décidé de répondre à l’appel du chômeur, de l’oublier du système qui erre sans avenir dans le pays de ses aïeux, de l’entrepreneurs qui a essayé milles et un métier, en sommes, j’ai décidé de répondre à l’appel des plus de 70% de la population.
Le sentier n’en sera que plus ardus mais le service n’en sera encore que plus seigneuriale. Car, de ce qui reste de ce parcours une chose demeure : « servir est la station la plus haute de la seigneurie ».
Alea jacta Est (le sort en est jeté).
Alors sur ces mots, je partage avec l’opinion ainsi qu’avec mes anciens collaborateurs de ma décision de quitter le parti rewmi.

Salutations distingués.

Mouhamadou lamine Mbodji Ancien secrétaire National à la
Pépinière des cadres libéraux
Ancien membre Secrétariat
National Reew-Mi
Ancien Coordinateur National
Des étudiants de Reew-Mi
Ancien coordinateur
Des jeunes du département de
Dakar

Présidentielle 2024 : Abdou Karim Fofana réagit aux inquiétudes sur la tenue du scrutin

Abdou Karim Fofana
Abdou Karim Fofana

Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, a répondu aux déclarations de Boubacar Kamara, leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs) / Jengu Tabax, concernant la faisabilité de la prochaine élection présidentielle au Sénégal, prévue dans 4 mois.
Il a déclaré : « Celles et ceux qui ne connaissent pas notre glorieuse histoire politique, je ne leur refuserai jamais la liberté de faire des propositions. Toutefois, la tenue à bonne date de la présidentielle est « Le marqueur » de l’esprit démocratique et républicain de notre nation. Depuis la 1ere présidentielle de 1963, jamais ce rendez-vous n’a fait l’objet d’un report. »
Abdou Karim Fofana a également évoqué le Président Macky Sall, rappelant qu’il a déjà inscrit son nom dans l’histoire en renonçant à solliciter un troisième mandat, ce qui est une première dans la trajectoire politique du pays. Il a affirmé que le Président Sall ne dérogera pas à cette tradition de respect du calendrier électoral.
Ainsi, selon le porte-parole du gouvernement, l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 25 février 2024, en stricte conformité avec le calendrier républicain.

DERNIÈRE MINUTE… Amadou Bâ et Fatima Kane sous contrôle judiciaire

DERNIÈRE MINUTE... Amadou Bâ et Fatima Kane sous contrôle judiciaire (El. M. Ndiaye)
DERNIÈRE MINUTE... Amadou Bâ et Fatima Kane sous contrôle judiciaire (El. M. Ndiaye)

ls ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la diffusion des documents sur l’état de Santé de Ousmane Sonko. Amadou Bâ et Fatima Diouf ont été finalement placés sous contrôle judiciaire.

Arrêté dans la nuit du vendredi au Samedi, Amadou Bâ, le responsable de Pastef, devrait pouvoir rentrer chez lui ce mardi. Il a été inculpé, dans l’affaire de la diffusion des documents de santé de Ousmane Sonko,puis placé sous contrôle judiciaire.

Fatima Kane, qui a été arrêtée dans le cadre de la même affaire, a elle aussi fait l’objet de la même mesure. «Le frère Amadou Ba et Fateema Cnabou Kane ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils rentrent chez eux», a annoncé El Malick Ndiaye, responsable de Pastef.

Amadou Bâ et Fatima Kane.

Nécrologie : Ahmed Khalifa Niasse a perdu sa tante maternelle, Rokhiya Aïdara, ce lundi

Ahmed Khalifa Niasse
Ahmed Khalifa Niasse

Le guide religieux Ahmed Khalifa Niasse vient de perdre sa tante maternelle, Rokhiya Aïdara, ce lundi. Décès survenu à l’hôpital Abass Ndao de Dakar. La levée du corps de la défunte est prévue ce mardi à 10 heures. Et, l’enterrement se fera à Kaolack. La rédaction de Sanslimitesn présente ses condoléances les plus attristées à Ahmed Khalifa Niasse et à toute sa famille et prie afin que Dieu accueille la défunte en Son paradis céleste.

Echanges houleux entre Branco et le juge : Ce que Me Ciré Clédor Ly demande aux Patriotes…

Branco et le juge : Ce que Le Ciré
Branco et le juge : Ce que Le Ciré

Le juge ivoirien Gberi-Bè Ouattara a traité mercredi Me Juan Branco, avocat de Ousmane Sonko,  d’ »impoli ». Et ce dernier de répliquer au magistrat de la Cedeao de ne pas « chercher un prétexte » pour l’expulser du dossier. Et Me Ciré Ly en rescousse,  témoin des échanges houleux, minimise l’incident, et invite les Patriotes d’en faire autant.

La cour de la Cedeao a mis en délibéré au 6 novembre le renvoi du procès et la récusation des avocats étrangers du leader de Pastef.

Mais que ce fut mouvementé pour arriver à  cette décision. Un incident d’audience ayant opposé le juge et Me Juan Branco a cristallisé les attentions.

Mais pas un chat à fouetter pour Me Clédor Ly :

« Je remercie personnellement tous les patriotes pour leur discipline qui a permis à certains de se déconnecter rapidement de la plateforme pour me permettre d’y accéder.
Par ailleurs, je leur demande de s’abstenir de tout commentaire sur l’incident qui s’est produit au cour de l’audience.

« Le renvoi est plus motivé par un problème technique relatif à l’absence de traduction des documents en Portugais, parce qu’il y a un juge qui ne comprend que cette langue et qui fait partie de la composition de ceux qui devront prendre des décisions, de sorte qu’il est normal, qu’en toute liberté et indépendance, qu’il puisse bien comprendre ce qu’il a à juger sans s’en référer aux autres.

« Nous avons en face d’honorables magistrats très courtois et très compétents qui sont très préoccupés par le respect des droits de l’homme ».

Cour de Justice de la Cedeao : L’affaire opposant l’Etat du Sénégal à Ousmane Sonko renvoyée

Cour de Justice de la Cedeao : L’affaire opposant l’Etat du Sénégal
Cour de Justice de la Cedeao : L’affaire opposant l’Etat du Sénégal

Ce mardi, à Abuja, les avocats d’Ousmane Sonko faisaient face à ceux de l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Finalement, les juges ont renvoyé l’affaire au 6 novembre prochain pour délibération.

Dans une semaine, Ousmane Sonko et ses conseils connaitront la décision de la Cour de Justice de la Cedeao. En effet, après un face-à-face ce mardi, les juges de l’instance communautaire ont décidé de renvoyer l’affaire pour délibérer le 6 novembre.

Pour rappel, il y a quelques semaines, les avocats du leader e l’opposition sénégalaise avaient déposé trois recours auprès de la Cour de justice de la Cedeao. Les avocats de Sonko demandaient l’annulation de la dissolution du parti Pastef ou encore le retour d’Ousmane Sonko dans ses droits pour être éligible à la Présidentielle de 2024. Les avocats avaient mis en lumière plusieurs manquements que l’Etat du Sénégal et la justice auraient commis durant le traitement des dossiers d’Ousmane Sonko, qui ont conduit à sa radiation des listes électorales.

Urgent – La CENA ordonne à la DGE de délivrer les fiches de parrainage à Ousmane Sonko

La CENA ordonne à la DGE
La CENA ordonne à la DGE

Attendu, le verdict de la CENA vient de tomber. La Commission électorale nationale autonome, saisie par les avocats d’Ousmane Sonko, vient d’ordonner à la Direction Générale des Elections (DGE) de délivrer les fiches de parrainages au mandataire du leader de l’opposition.

« Ainsi, sur la base de ces constatations de fait et de droit, la CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, Monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son statut d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y attachés. En conséquence, la CENA invite la Direction générale des Élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des Élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de Monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi », a annoncé la CENA.

Escroquerie: Un enseignant arrêté pour avoir détourné 32 millions F CFA…

Escroquerie: Un enseignant
Escroquerie: Un enseignant

Un enseignant nommé Sidy Diakhaté a été condamné, ce lundi, à six mois de prison ferme. Il est reconnu coupable d’escroquerie portant sur 32 millions de francs CFA.

Dix candidats à l’émigration aux États-Unis lui avaient remis ce montant avec l’espoir d’obtenir le visa d’entrée sur le sol américain.

D’après le compte-rendu d’audience de Les Échos, Sidy Diakhaté a reçu l’argent par l’intermédiaire de certain Ibrahima Sané. Il avait réussi à obtenir pour le frère de ce dernier un visa pour les États-Unis. Rassuré par la réussite de cette opération, Sané le sollicite une nouvelle fois, pour une dizaine de personnes, des parents et des connaissances.   Les visas promis ne viendront pas. Pressé par les candidats à l’exil, Ibrahima Sané finit par porter plainte contre Sidy Diakhaté. Le mis en cause a reconnu avoir encaissé les 32 millions de francs CFA, mais a juré les avoir reversés à Mor Ngom, son partenaire basé aux Etats-Unis. Malheureusement, a-t-il regretté à la barre, selon Source A, il n’a pas gardé les reçus prouvant les transferts qu’il aurait effectués via RIA.

Cette ligne de défense n’a pas retenu la main du juge, qui a condamné l’accusé à six mois ferme et à verser 33 millions de francs CFA à la partie civile.   

Recensement général : Ces chiffres à retenir : La moitié de la population est âgée de moins de 19 ans,103 hommes pour 100 femmes

moitié de la population est âgée de moins de 19 ans
moitié de la population est âgée de moins de 19 ans

Le rapport préliminaire du 5e recensement général de la population et de l’habitat a dévoilé les secrets de la démographie au Sénégal. Rendue publique, ce mardi 31 octobre 2023, l’étude réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) livre des données précises sur : l’évolution de la population résidente au Sénégal, la tendance démographique de 1976 à 2023, le taux de croissance, la répartition par âge et par sexe ainsi que la densité par région et par département.

18 032 473 habitants en 2023 contre 13 508 715 en 2013
Au terme du recensement réalisé dans la période du 15 mai au 24 juin 2023, le rapport indique que la population résidente au Sénégal, en 2023 est de 18 032 473 habitants. Elle s’établissait à 13 508 715 habitants en 2013, soit un taux d’accroissement moyen annuel intercensitaire de 2,9 %, souligne l’Ansd. Un taux qui est resté constant ces dix dernières années. Comparée aux autres années, la croissance est en hausse.
En effet, avec une population de 4 958 085 en 1976 et 6 881 919 en 1988, les taux d’accroissement étaient respectivement de 2,7 % et 2,5 % pour 1976-1988 et 1988-2002.

La moitié de la population est âgée de moins de 19 ans ; 3,8 % âgée de 65 ans et plus

Autre chiffre marquant dévoilé par le dernier recensement, c’est la jeunesse de la population sénégalaise. « La moitié de la population est âgée de moins de 19 ans (18 ans chez les hommes contre 20 ans chez les femmes) », renseigne le rapport. Mieux encore, les enfants âgés de moins de 15 ans constituent 39,2 % de la population globale. Dans cette catégorie, les garçons sont plus nombreux que les filles (40,6% et 37,6%).
Par contre, les personnes du troisième âge (65 ans et plus) représentent 3,8 % de la population globale.

Basculement du rapport de masculinité : 103 hommes pour 100 femmes

Le recensement a également révélé un léger basculement du rapport de masculinité en faveur des hommes. 9 131 858 hommes ont été recensés contre 8 900 614 femmes. Cet avantage numérique des hommes sur les femmes est aussi observé aux âges jeunes, moins de 15 ans avec un ratio de 110,8 garçons pour 100 filles.
Une tendance qui s’inverse, cependant, en faveur des femmes avec respectivement 98,1 et 93,5 hommes pour 100 femmes pour les tranches d’âges 15-34 ans et 60 ans ou plus, souligne le rapport.

Hyper concentration sur l’axe Dakar-Thiès-Diourbel
La répartition inégale de la population du Sénégal dans le territoire est un secret de polichinelle. Les plus fortes concentrations humaines sont observées à l’ouest du pays, au centre et au nord-ouest, comme l’indique le rapport, tandis que l’est et le nord-est demeurent faiblement peuplés. D’après le dernier recensement, la densité de la population initialement à 65 habitants au km² en 2013, est passée à 92 habitants au km² en 2023.

Ainsi, ajoute le rapport, « la région de Dakar se démarque des autres avec une densité de 7 277 habitants au km². Toutefois, les régions de Diourbel (428), Thiès (375) et Kaolack (252) aussi par des densités de peuplement au kilomètre carré assez élevées. La région de Kédougou est la moins peuplée avec une densité de 15 habitants au km² ».

Répartition par département : Mbacké caracole en tête, augmentation de 68 % à Rufisque

S’agissant de la répartition de la population par département, Mbacké caracole en tête suivi, naturellement, du département de Dakar avec respectivement 1 359 757 et 1 182 416 habitants. Mbour devient le troisième département le plus peuplé du Sénégal avec 937 189 habitants, suivi du département de Rufisque avec 822 105 habitants. La vieille ville (Rufisque), précise le rapport, a connu « une forte augmentation de sa population entre 2013 et 2023 (68 %) ».
À l’opposé, les départements les moins habités sont : Salémata 28 111 habitants ; Oussouye 52 883 habitants ; Saraya 92 912 habitants et Ranérou 103 283 habitants.

45 % des ménages du Sénégal ont une activité agricoleLe 5e recensement général s’est également intéressé aux ménages du Sénégal : 1 991 012 ménages ordinaires ont été dénombrés et 14 408 ménages collectifs. Parmi ces ménages, 908 628 ont une activité agricole, soit 45,6 % des ménages du Sénégal, renseigne le rapport. « La pratique d’une activité agricole est plus fréquente dans les régions de Thiès, Dakar, Louga et Saint-Louis, suivie de Diourbel et Kaolack dans une moindre mesure. L’activité agricole au sens large est moins pratiquée dans les régions de Kédougou, Sédhiou et Ziguinchor », ajoutent les statisticiens de l’Ansd.