Accueil Blog Page 84

Appel du Collectif des Cadres Casamançais pour la libération de l’opposant Ousmane Sonko

Le Collectif des Cadres Casamançais a récemment appelé le président de la République du Sénégal à libérer l’opposant politique Ousmane Sonko. Le groupe a déclaré dans un communiqué que cet acte serait un événement marquant pour le pays, une source d’inspiration pour les générations futures.

Ils évoquent le fait que le président a décidé de ne pas se représenter après douze ans au pouvoir, soulignant que cela a été un geste moral qui a magnifié le pays. Le Collectif appelle à la solidarité et à la continuation de l’écriture des belles pages de l’histoire du Sénégal.

Le Collectif des Cadres Casamançais, créé dans le contexte du conflit casamançais, est une organisation de la société civile sénégalaise engagée pour la paix, le développement et l’unité du pays. Ils soulignent l’importance de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et appellent à un jeu démocratique inclusif.

Le Collectif exprime sa préoccupation quant à l’état de santé d’Ousmane Sonko en détention et appelle à sa libération immédiate, ainsi qu’à celle des autres détenus, pour apaiser le climat social. Ils rappellent que Sonko est un adversaire politique, mais reste un frère et non un ennemi.

En conclusion, le Collectif demande au président de prendre de la hauteur et de devenir un modèle pour la relève générationnelle, afin de préserver l’harmonie qui a construit la nation. Ils espèrent que leur appel sera entendu et que le président écrira son nom en lettres d’or dans l’histoire du Sénégal en laissant un pays uni et démocratique.

Journée décisive pour Sonko : Maintien de sa candidature ou désignation d’un plan B

L’avenir politique de Ousmane Sonko se joue ce vendredi à Abuja et à Dakar, près la Cour de justice de la Cedeao et la Cour suprême du Sénégal, qui vont connaître de sa réintégration sur le fichier électoral, mais également de la dissolution du Pastef pour le premier.

Ousmane Sonko, qui a joué toutes ses cartes sur le plan judiciaire, est toujours déterminé à porter sa candidature à l’élection présidentielle. D’ailleurs, dans un message adressé aux Sénégalais hier-jeudi, il fait toujours appel à la résistance et donne rendez-vous dans les prochains jours, réclamant aussi sa libération.

L’avenir politique de Ousmane Sonko se joue ce vendredi à Abuja et à Dakar, près la Cour de justice de la Cedeao et la Cour suprême du Sénégal, qui vont connaître de sa réintégration sur le fichier électoral, mais également de la dissolution du Pastef pour le premier.

Ousmane Sonko, qui a joué toutes ses cartes sur le plan judiciaire, est toujours déterminé à porter sa candidature à l’élection présidentielle. D’ailleurs, dans un message adressé aux Sénégalais hier-jeudi, il fait toujours appel à la résistance et donne rendez-vous dans les prochains jours, réclamant aussi sa libération.

Le Pastef dissous qui a toujours écarté l’idée d’un plan B, laisse son destin entre les mains de la cour suprême du Sénégal et de la juridiction communautaire. Toujours est-il que l’application de la décision de la Cour de justice soulèvera peut-être un nouveau débat, si jamais celle-ci leur soit favorable. Rappelons que par le passé, l’Etat du Sénégal a refusé d’appliquer des décisions de justice rendues par la Cedeao.

En attendant, le pays retient son souffle, les partisans d’Ousmane Sonko ont appelé à de larges manifestations sur toute l’étendue du territoire national. A Dakar, pour des raisons de sécurité, le préfet a interdit la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département. De même que la vente de carburant au détail.

Le Président de la République a inauguré la sphère administrative régionale (SAR) de Kaffrine

Président de la République a inauguré la sphère administrative régionale
Président de la République a inauguré la sphère administrative régionale

Communiqué de Presse

Le Président de la République a inauguré la sphère administrative régionale (SAR) de Kaffrine

Dakar le 16 novembre 2023 : La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), dans son rôle d’accompagnement de l’État dans ses projets structurants stratégiques, y compris dans l’aménagement du territoire, a initié depuis 2016, un ambitieux programme de réalisation d’édifices publiques pour le compte de l’État.  Une convention avait été alors signée avec l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’État (AGPBE), devenue SOGEPA, pour la structuration financière de ce programme immobilier, dans les régions de Kaffrine, Thiès, Sédhiou et de Diourbel. Le programme, inspiré des sphères ministérielles de Diamniadio, a débuté avec le lancement des travaux de la sphère administrative de Kaffrine, développé sur une superficie de 2,7 hectares en plein centre-ville, plus précisément sur l’ancien site de la préfecture. Il a été inauguré ce jeudi 16 novembre 2023 par Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Macky SALL.

L’ouvrage, qui est un chef d’œuvre architectural, modifie déjà le cœur de la capitale du Ndoucoumane. Il est structuré en deux pôles : une partie administrative et une partie résidentielle. Il est composé d’un building administratif regroupant une trentaine de services régionaux, d’une gouvernance, d’une préfecture, d’une annexe du palais présidentiel, ainsi que des résidences dédiées au Gouverneur et au Préfet. Un héliport modulable en terrain multifonctionnel et un gymnase sont également prévus pour compléter ce dispositif novateur.

La réalisation des sphères administratives régionales vise à permettre à l’Etat d’économiser plus de 2,5 milliards de francs CFA par an en villas conventionnées pour abriter ses services dans les régions.

En outre, ces édifices permettront de doter chaque chef-lieu de région, des symboles de l’État que sont les bâtiments publics, et que les usagers du service public soient reçus dans des cades modernes et fonctionnels à l’image de ceux de Diamniadio et Dakar. Pour la réalisation des quatre sphères, la CDC, en relation avec ses partenaires sur ce projet, compte mobiliser une enveloppe de plus de 22 milliards. Déjà, pour la sphère de Kaffrine, un budget d’environ 9 milliards a été mobilisé.

Pour la libération d’Ousmane Sonko : Le Collectif des cadres casamançais écrit à Macky Sall

Le Collectif des cadres casamançais, sous la présidence de Pierre Atepa Goudiaby, a adressé une lettre au président Macky Sall pour lui inviter à libérer immédiatement Ousmane Sonko. Seneweb vous livre intégralement la note. »[ …] Dans quelques mois, le Sénégal, notre vaisseau commun, va vivre un événement dont seront fiers nos ancêtres, tout autant qu’il constituera une source d’inspiration pour les générations futures. Excellence Monsieur le Président de la République vous allez céder votre fauteuil à un autre fils du pays qui aura la confiance de nos compatriotes.

Vous avez décidé de ne pas vous représenter à votre succession après douze ans passés à la tête de l’État. Plus qu’un acte politique, il s’est agi d’un geste moral fondé sur le respect de la parole donnée qui magnifie et grandit davantage notre pays, cité toujours en exemple, dans le cœur et l’esprit des autres peuples du monde. Retrouvons-nous ici et maintenant et continuons d’écrire les belles pages ouvertes par nos devanciers dont les hauts faits nous valent encore respect, admiration et même envie au-delà des mers et des océans.

Le Collectif des Cadres Casamançais, association créée dans le contexte de l’éclatement du conflit casamançais, est une des organisations de la société civile sénégalaise, engagé pour la paix et le développement du pays, son unité, l’harmonie et la solidarité de tous ses enfants, vous félicite de vous être inscrit dans une telle continuité que seul un climat apaisé peut rendre possible.L’élection présidentielle du 25 février 2024 qui demeure une étape importante de la vie de notre Nation appelle un jeu démocratique inclusif.

Pour être parfaite, cette destinée unique implique une symphonie qui associe Ousmane SONKO dont l’état de santé actuel en détention nous préoccupe très vivement. Monsieur Ousmane SONKO est membre du Collectif des Cadres Casamançais d’une part, et maire d’autre part, de Ziguinchor, la capitale de la Région.Aussi, le Collectif appelle-t-il à sa mise en liberté immédiate ainsi qu’à celle des autres détenus pour apaiser le climat social. Ousmane SONKO est certes un adversaire, mais il reste et demeure votre frère et non votre ennemi.

Excellence, Monsieur le Président de la République, c’est dans cet esprit que le CCC vous lance un appel pour écrire un nouveau chapitre de la démocratie sénégalaise.La grandeur d’un homme d’État se trouve aussi dans sa grandeur d’âme.C’est pourquoi nous vous demandons de prendre de la hauteur et de devenir un modèle pour la relève générationnelle qui doit s’inspirer de l’harmonie insufflée par les prédécesseurs, harmonie qui a bâti notre Nation.

Excellence, Monsieur le Président de la République, nous osons espérer que notre appel sera entendu. Comme vous le savez, il est de votre devoir d’écrire votre nom en lettres d’or et de léguer à la postérité un Sénégal uni et démocratique.Dakar, le 16 novembre 2023Pierre Atepa GOUDIABYPrésident du Collectif des Cadres Casamançais ».

Du fond de sa cellule, Ousmane Sonko adresse un message fort au peuple sénégalais

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Selon Ousmane Sonko, son arrestation se justifie par le seul fait que l’État tente par tous les moyens de freiner l’élan et l’adhésion du peuple sénégalais à sa vision.Ainsi, du fond de sa cellule, il réclame la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques afin qu’ils retrouvent leur famille. Seneweb vous délivre l’intégralité du message du leader de l’ex-Pastef

Au vaillant et digne PEUPLE sénégalais !Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est, en fait, qu’une prise d’otage politique, pour empêcher ma candidature à la présidentielle de février 2024 et pour freiner l’élan d’adhésion et de prise de conscience des Sénégalais, dont les symboliques sont les foules immenses que nous drainons partout et qui sont insupportables pour ce régime en chute libre.

Cette prise d’otage est électoraliste pour imposer au peuple sénégalais un candidat de la continuité.Au vaillant et digne PEUPLE sénégalais?!Du fond de ma cellule, je réclame la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques afin qu’ils retrouvent leur famille, car leur souffrance a assez duré.

Aujourd’hui, la jeunesse sénégalaise désespérée se tourne vers les méandres des océans et du désert, et l’État sénégalais, complice, ne pose aucune action pour empêcher ces drames devenus le lot quotidien des familles. Visiblement, Macky Sall et son régime ne comptent rien faire pour stopper l’hémorragie puisque dans leurs pensées machiavéliques ceci peut aider à vider le Sénégal d’une jeunesse qui peut faire basculer le vote dans les urnes.

Mes chers compatriotes, ce qui se joue cette semaine et particulièrement demain, ce n’est pas l’avenir d’Ousmane Sonko, c’est notre avenir, notre volonté en tant que panafricains, en tant que sénégalais de se réapproprier notre pays. C’est notre destinée en tant que nation qui se joue, mais surtout notre souveraineté.

C’est pour cela que j’appelle tous les Sénégalais, épris de justice, à s’organiser sur toute l’étendue du territoire national pour exercer leur droit constitutionnel à la résistance et refuser le dictat d’une minorité.

Je lance un appel à cette jeunesse sénégalaise, sacrifiée par Macky Sall et son régime, aux familles décimées par l’immigration irrégulière et la répression sans nom de la part de ce régime, à nos mamans éprouvées par la détention arbitraire de leurs enfants, à nos pères obligés de reprendre une activité, parfois pénible, pour subvenir aux besoins de leurs progénitures parce que privés de tout soutien. J’en appelle à tous les Sénégalais, à notre fibre patriotique et aux valeurs fondamentales de refus, à se préparer et se tenir debout ce 17 novembre pour préserver notre démocratie.

Il ne s’agit pas de se lever pour ma personne, elle importe peu?; nous devons nous lever pour une justice équitable, libre et indépendante, pour le droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification. Le droit de vivre sans être contraint à l’exil, à l’emprisonnement ou à la mort.Pour ma part, je continuerai à résister par tous les moyens dont je dispose.Mes chers compatriotes, levons-nous et tenons-nous debout, parce que le Sénégal en vaut la peine.

Ousmane SONKOCandidat à l’élection présidentielle de 2024″.

Accueil du Président Macky Sall à Kaolack: Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta

Accueil du Président Macky Sall à Kaolack: Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack: Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta

Le directeur général de la Senelec a réalisé une véritable démonstration de force à l’occasion de l’accueil du Président Macky Sall à Kaolack.

En effet, Pape Demba Bitèye a pu mobiliser 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta.

À bord de leurs motos Jakarta, les jeunes ont accueilli et accompagné le chef de l’état durant toute la journée.

De l’aérodrome à la gouvernance jusqu’à Koundam où le chef de l’État a procédé à l’inauguration de la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté de Kaolack, les militants de Pape Demba Bitèye ont ainsi effectué une véritable démonstration de force…

Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta
Accueil du Président Macky Sall à Kaolack:  Pape Demba Bitèye mobilise 2.000 jeunes et 1.000 motos Jakarta

Retour de parquet pour Pape Sané de Walf Tv

Pape Sané de Walf Tv
Pape Sané de Walf Tv

 Déféré finalement ce jeudi matin par la Section de recherches de Colobane pour diffusion de fausses nouvelles, Pape Sané vient de faire l’objet d’un retour de parquet, confie Me Moussa Sarr à Seneweb.
Le chroniqueur de Walf Tv devra garder son mal en patience jusqu’à ce vendredi. Le parquet va probablement ouvrir une information judiciaire contre lui.  

La réplique salée de Macky Sall à Ahmed Khalifa Niass

Macky Sall à Ahmed Khalifa Niass
Macky Sall à Ahmed Khalifa Niass

« Soyez sûr que si la route qui mène vers Léona n’est pas goudronnée, vous n’aurez rien à Kaolack. D’ailleurs, si vous ne le faites pas d’ici la fin de l’année, je m’en chargerai personnellement », a déclaré Ahmed Khalifa Niass devant le président de la République Macky Sall hier, lors du Conseil présidentiel décentralisé à Kaolack.

Une menace qui a aussitôt fait réagir le chef de l’État qui, avec diplomatie, a recadré le « politico-religieux ».
« Si vous pensez que nous n’aurons rien à Kaolack, ce n’est pas grave ! C’est votre avis »,  réplique Macky Sall.
 Avant d’ajouter : « Il faut savoir que c’est la première fois que j’entends cette histoire de route. »  
De plus, poursuit-il « ce n’est pas de cette manière qu’il faut résoudre un problème. Si vous pensez que Léona Niassène est laissée en rade dans le cadre du désenclavement, c’est le lieu d’en discuter pour que des solutions soient trouvées », a répondu le président de la République devant l’assistance.

Cena : 35 requérants saisissent la Cour suprême contre le décret de nomination des membres…

Le recours en annulation des Décrets de nomination des Membres de la CENA a été déposé près la Cour suprême. Il est porté par 35 requérants, dont les candidats à l’élection présidentielle de 2024 Ousmane Sonko, Aminata Touré, Bougane Gueye Dani, Mamadou Lamine Diallo.

Ndiaga Sylla fait partie des requérants, lui qui avait en premier émis l’idée d’un recours en sa qualité de citoyen, contre le décret de nomination des membres de la Cena, qu’il juge illégale. « Ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son colloraire, la clause de la fin et du renouvellement des mandats (art. L.4 et L.7 du code électoral)« , avait-t-il dénoncé l’expert électoral.

De plus, il y a un membre de la CENA nommé en 2018 et dont le mandat n’a pas expiré, avait-il ajouté, pour annoncer un recours, avant d’inviter « tous partis politiques légalement constitué, les électeurs ainsi que les membres de la CENA à se joindre à l’initiative pour le respect des principes démocratiques et l’intégralité du processus électoral. »

L’appel de Ndiaga Sylla a été donc largement suivi par l’opposition.

Cas Sonko – Cour suprême : « La destinée du pays repose sur cette décision … », (Alioune Badara Mboup)

Le 17 novembre, la Chambre administrative de la Cour suprême examinera le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre la décision du juge du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Pour Alioune Badara Mboup, coordonnateur Pastef-Tivaouane, le 17 novembre marque l’audience cruciale à la Cour suprême, dépassant le simple recours gouvernemental contre la candidature de Ousmane SONKO.

« C’est l’avenir du Sénégal en jeu, la lutte pour restaurer la démocratie face à un tyran qui cherche à dicter nos choix », déclare Alioune Badara Mboup.

D’après lui, au-delà d’un simple procès, c’est la sauvegarde d’un projet politique promettant une souveraineté économique, mettant fin à la mal gouvernance et au chômage endémique.

« La destinée du pays repose sur cette décision, déterminante pour l’évolution politique et sociale du Sénégal.
Nous avons le choix entre mettre fin à ce système de prévarication de nos ressources ou continuer à vivre comme des esclaves dans notre propre pays », ajoute-t-il.

Le journaliste Pape Sané de «Walf» sera déféré ce jeudi

La Section de Recherches (Sr) de la gendarmerie Colobane a bouclé l’enquête de l’affaire concernant le journaliste-chroniqueur de la télévision «Walfadjri», Pape Sané. Il sera déféré, aujourd’hui, jeudi 16 novembre 2023, à la cave du palais de justice de Dakar.

Pape Sané sera bientôt déféré. Dans les locaux de la Section de Recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane, son déferrement, ainsi que celui des autres mis en cause dont les procédures sont bouclées, se prépare. Les enquêteurs, qui en ont fini avec lui, vont le déposer, dans la matinée de ce jeudi 16 novembre 2023, à la cave du palais de justice de Dakar.

Deux voies s’ouvrent au journaliste Pape Sané. Si le dossier n’est pas envoyé en instruction, il fera face, dans l’après-midi, au substitut du procureur. Sinon, il pourrait faire l’objet d’un retour de parquet (Rp) en attendant la désignation du juge d’instruction, chargé de son affaire.

Le journaliste-chroniqueur de «Walfadjri», qui avait reçu une convocation du corps d’élite de la gendarmerie, s’était rendu le lundi 13 novembre à la Section de Recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane.

Chroniqueur dans les émissions « Wa Grand Place » et « Penco » de la télévision du groupe de presse, sis au «Front de terre», Pape Sané a été placé en garde à vue. Ce, après quelques heures d’interrogatoire.

Au départ, la diffusion de fausses nouvelles était retenue. Seneweb reviendra sur les détails des accusations portées sur le confrère.

CAN 2023 : Faut-il ouvrir les portes de l’équipe nationale à Amara Diouf ?

Technicien, ancien international, observateur, journaliste… Tous n’ont qu’un seul nom en bouche : Amara Diouf. Le jeune attaquant sénégalais de 15 ans affole les pelouses par ses performances, si bien que nombreux sont ses admirateurs qui militent pour sa venue en équipe nationale. Une volonté qui est loin de faire l’unanimité.

L’Indonésie abrite du 10 novembre au 2 décembre 2023 la Coupe du Monde des moins de 17 ans. Récent vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations, le Sénégal est logé dans le Groupe D en compagnie de l’Argentine, de la Pologne et du Japon. Les Lionceaux ont réussi leur entrée en s’imposant contre les Sud-Américains (2-1) et la Pologne (4-1). Serigne Saliou Dia dispose d’une équipe talentueuse dans tous les compartiments du jeu, mais un nom sort du lot : Amara Diouf.

Le jeune attaquant de 15 ans continue d’enchaîner les bonnes performances en équipe nationale U17 après sa Coupe d’Afrique des Nations remarquable. Lors de la première sortie des Lionceaux dans cette Coupe du Monde, il a inscrit les deux premiers buts du Sénégal. Fort de ses performances constantes, il alimente les débats sur la possibilité de le voir dans la liste des joueurs sélectionnés pour la CAN en Côte d’Ivoire. Sur le plateau de Talents d’Afrique, l’ancien entraîneur du Sénégal, Claude Leroy, a plaidé pour la venue du jeune virtuose.

« Il a remporté la CAN, il flambe déjà dès son premier match pour une Coupe du Monde, la prochaine étape c’est effectivement l’équipe A des Lions du Sénégal même si ce n’est pas pour beaucoup jouer, mais pour apprendre », dit-il, estimant que l’expérience des grandes compétitions peut faire gagner aux jeunes en maturité.

Macky recadre Khalifa Niasse: « Y a des choses que je n’accepterai jamais… »(vidéo)

Le président Macky Sall n’a pas apprécié les critiques d’Ahmed Khalifa Sall allant jusqu’à prédire une défaite de BBY à Kaolack.

Le Chef de l’Etat a fait savoir qu’il y a des choses qu’il n’acceptera jamais, car il n’était pas au courant du problème soulevé par Ahmed Khalifa Niasse.

(Vidéo)- La cinglante réponse de Viviane Chidid à Titi :«Kou meune na deff ni mane…»

La reine du Djoloof band, Viviane Chidid est de retour au Sénégal après son sacre aux États-Unis.
Face aux journalistes, la diva a profité sur cette occasion pour répondre la chanteuse Titi, qui avait dit qu’elle n’est pas une complexée, elle est fière du mbalakh pur et dur.

«Ce n’est pas une question de complexe, c’est juste une ouverture. Moi Viviane, suis fière de faire les sonorités étrangères….»

Regardez

(Clip officiel)- Bass Thioung dévoile «louy problème bi»

L’artiste chanteur Bass Thioung, vient de dévoiler son tout nouveau single intitulé «Louy problème bi». Une magnifique chanson dont le king des ambianceur répond sévèrement à ses détracteurs.

Regardez

Barth’ sur les ennuis judiciaires de Sonko : «Chacun son tour»

«(…) Nos camarades avec lesquels nous étions au sein de la coalition Yewwi ne vont pas pouvoir participer à la Présidentielle. Je ne vais pas faire de commentaire là-dessus. Parce j’avais alerté à temps. Même si leur non-participation relève de l’abus de pouvoir. Et c’est ainsi depuis 2019. Seulement, c’est chacun son tour».

Ces propos sont du maire de Dakar, Barthélemy Dias, tenus lors de son dernier face-à-face avec la presse. Il fait allusion aux déboires judiciaires d’Ousmane Sonko, un « ami » avec qui il est en froid depuis quelques mois.

Sur l’idée de repousser le scrutin présidentiel du 25 février prochain, émise par l’opposant Boubacar Kamara, puis Souleymane Jules Diop, Barth précise qu’il ne faut pas compter sur son candidat Khalifa Sall. «Taxawu Sénégal refuse toute idée de report de l’élection. Que le président Macky Sall le sache ainsi. Ils veulent faire croire aux gens que si l’élection est reportée, tous les candidats, même ceux qui sont exclus pourront y participer. Mais celui qui croit à cette idée se trompe. Parce que tout candidat qui va participer à cette Présidentielle doit son éligibilité au pouvoir. Toute personne recalée l’a été aussi par le refus du camp du pouvoir», a-t-il martelé.

Abdourahmane Diouf condamne le débat sur le report de la présidentielle au Sénégal

Abdourahmane Diouf, candidat à la présidentielle sénégalaise, a dénoncé le ‘pseudo-débat’ actuel sur le report potentiel de l’élection présidentielle, le qualifiant de ‘malsain, nauséabond et antirépublicain’ dans un communiqué récent.

Diouf a insisté sur le fait que discuter d’un report de l’élection présidentielle représente une atteinte à la République et une négation des efforts collectifs du pays depuis 1960. Il voit cela comme un aveu que la nation est incapable de se projeter vers un avenir meilleur.

L’opposition ou le pouvoir, peu importe qui propose ce report, signifie un échec pour toute la classe politique sénégalaise, selon Diouf. Il a averti que l’idée de modifier le fonctionnement de la République en fonction de conjonctures changeantes est une illusion dangereuse.

Enfin, Diouf a rappelé que le calendrier républicain est intangible et appartient à tous. Il a terminé en exhortant à ce que le vote ait lieu à la date prévue pour le bien du Sénégal.

Cas Sonko – Cour suprême : « Le 17 novembre restera dans les annales du Sénégal »

Alioune Kébé, Cadre de Pastef, responsable de la Commission Travail Emploi et Fonction Publique du MONCAP DIASPORA, est formel : La date du 17 novembre restera dans les annales du Sénégal.

« Nous assisterons à une panoplie d’événements : la mobilisation de LACOS, la décision de la Cour suprême et celle de la Cour de Justice de la CEDEAO sur la réintégration du Président Ousmane SONKO des listes électorales,… », déclare Alioune Kébé.

Pour lui, la Cour suprême, gardienne incontestée de la justice, doit dire le droit et rien que le droit ce vendredi.
Et en tant qu’institution judiciaire supérieure, elle est l’image de l’équité, de la justice et est dégagée de toute influence extérieure.

« Elle ne doit donc pas se plier à des pressions politiques ou à des influences externes. Pour la crédibilité de notre Justice et le respect des droits et principes démocratiques de notre pays, la cour suprême doit faire preuve d’objectivité absolue dans cette affaire, elle qui s’érige en garant de l’État de droit », ajoute M. Kébé.

7e mois de détention : Oustaz Assane Seck auditionné au fond par le juge…

Depuis 7 mois, Oustaz Assane Seck croupit en prison, attendant le dénouement de son sort. Le prêcheur doit être entendu au fond de son dossier par le juge du 2e cabinet, ce jeudi.

Arrêté, le mois de mai dernier, le célèbre prêcheur a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du deuxième cabinet. Il est visé pour «atteinte à la sûreté de l’Etat, appel à l’insurrection, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public ».

Pour rappel, l’employé à la SenTv a été interpellé par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar à Sébikotane, après une émission télévisée dans laquelle il affirmait : « soit Ousmane Sonko est candidat et il gagne l’élection ; soit il n’est pas candidat et le pays brûle. »

REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE : Cheikh Gadiaga Adresse Une Lettre Au Président

REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE : Cheikh Gadiaga Adresse Une Lettre Au Président
REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE : Cheikh Gadiaga Adresse Une Lettre Au Président

Fidèle défenseur du président Macky Sall, Cheikh Mbacké Gadiaga a pris sa plume pour s’exprimer sur la situation actuelle. Le premier ministre et candidat de Benno Bokk Yakaar fait face à certaines critiques, des gens malintentionnés poussent le chef de l’Etat à reporter l’élection du 25 février 2024. Face à cette situation qui menace, le membre de la coalition au pouvoir a adressé au Président de la République une lettre que nous vous proposons in texto. 

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal

Monsieur Le Président Macky Sall, Le père de la nation, l’homme aux vertus de l’Aloe Vera.

Monsieur Le Président, oui Monsieur Le Président, vous êtes l’exemple le plus parfait de la vraie identité de l’homosenegalensis.

Né au Sénégal, grandit au Sénégal en y faisant ses études et en y fondant une famille avec notre très chère grande dame Madame Marème Faye SALL, une vraie sénégalaise incarnant à la fois mère de famille et de la nation dont la générosité légendaire, la philanthropie hors-pair, l’altruisme et l’hospitalité à la Saint-Louisienne sont loués par tous les sénégalais dans l’unanimité et dans toute son entièreté.

Malgré Monsieur Le Président, malgré que vous ne soyez pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche et cerise sur le gâteau, vous vous êtes efforcé à bâtir un avenir radieux et glorieux de par votre personnalité, votre courage, votre fidélité, votre constance et votre dignité qui vous ont propulsé à la station suprême de la nation.

Vous avez du mérite Monsieur Le Président, vous méritez des éloges tant votre exploit est si immense, votre challenge est si extraordinaire et vous avez réussi un défi qui doit servir d’exemple à toute la nouvelle génération 

Vous êtes un modèle de persévérance, d’endurance, de ténacité et de tempérance car malgré l’opacité et l’obscurité du chemin, vous êtes arrive sommet.

Les sénégalais doivent beaucoup apprendre de vous.

Vous faites la fierté de toute une nation.

Vous avez le sens du pardon, du consensus et de la transcendance car malgré les attaques répétées, les insultes les plus virulentes et les discours musclés et médisants de vos adversaires, vous ne vous êtes jamais descendu à leur niveau pour les réprimer.

L’histoire retiendra que vous êtes le seul président à avoir porté sur ses épaules les 5 étoiles (la coupe d’Afrique des nations et les autres coupes africaines)

L’histoire retiendra que vous êtes le seul président qui ait fait appel à ses opposants au dialogue à plusieurs reprises malgré les différences dans les approches idéologiques et philosophiques et cela démontre à suffisance que vous êtes un homme de cœur, un homme de dialogue, un homme de consensus.

L’histoire retiendra que c’est sous votre magistère que les ressources naturelles (Pétrole, Gaz) sont sorties des terres. 

L’histoire retiendra aussi de vous que vous êtes le seul président à avoir réussi à rétablir la paix en Casamance.

L’histoire retiendra aussi de vous que vous êtes le président ayant fait le plus de réalisations pour les familles religieuses (logements pour les hôtes, financement d’édifices religieux).

Vous aviez su tenir d’une main de fer les destinées de la nation malgré l’effet calamiteux et dévastateur du coronavirus qui avait sévèrement décimé notre économie.

Votre ingéniosité sans commune mesure a permis au Sénégal d’être positionné deuxième sur le classement des pays ayant la meilleure gestion du covid 19.

Ingénieur hors pair, travailleur infatigable, visionnaire inspiré, Monsieur le Président, vous ne cessez de nous émerveiller.

Sous votre magistère, la croissance est passée de 2.5% à 7% et le budget qui était de 2400 milliards a atteint le cap des 6000 milliards.

Monsieur Le Président, nous ne doutons point que vous nous souhaitiez beaucoup de réussites dans l’avenir comme le dit le proverbe peulh » Subako modjido handeteko guiloo fadjiri » autrement dit c’est la beauté du crépuscule qui annonce la couleur de la nuit.

Sur le plan social, vous êtes incomparable Monsieur le Président.

De la CMU en passant par la bourse de sécurité familiale à la gratuité des soins pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale, les enfants de moins de 5 ans, les femmes accouchant par césarienne et les personnes âgées de plus de 60 ans trahit votre sensibilité envers les couches sociales vulnérables et défavorisées.

100.000 logements sociaux sont prévus par l’État sénégalais pour permettre aux familles à revenus faibles de trouver un toit.

Monsieur Le Président, vous avez compris qu’un environnement socio-économique protecteur est la synthèse de trois facteurs (logement, famille, loisirs).

Pour les infrastructures, vous avez inscrit le Sénégal Monsieur Le Président dans l’agenda de la modernité, de la connectivité et  (Stade Abdoulaye WADE, l’autoroute Ila Touba, Stade Olympique, Dakar Arena, le Pôle urbain de Diamniadio, la Plateforme industrielle, le BRT, le TER, le CICAD, l’Aéroport DIASS…etc.)

Fort de tout cet exploit et toutes ses réalisations immenses, je vous invite Monsieur Le Président à lâcher prise.

Monsieur Le président, je vous invite à vous rappeler de Yaya JAMMEH qui, à la suite des consignes d’un mauvais entourage avait refusé de reconnaître le verdict du scrutin de son peuple et vous savez mieux que quiconque le sort qui lui a été réservé car vous aviez été le mandataire principal de la CEDEAO qui l’obligea à se plier à la volonté de l’expression populaire.

Monsieur le Président, veuillez vous rappeler de l’histoire de votre maître Monsieur Abdoulaye WADE qui avait perdu la raison à force d’être poussé à bout par un entourage aveugle, fou, opportuniste vers le destin funeste d’un troisième mandat dans le but unique de conserver leurs privilèges d’état mais l’histoire retiendra que ce sont ses mêmes têtes qui lui avaient dressé le tapis rouge quand il était au sommet de sa gloire qui l’ont fui comme le virus Ebola quand il a perdu le pouvoir et ce sont ses mêmes gens également qui rodent autour de vous, Monsieur le Président. 

Monsieur le Président, veuillez tirer des leçons sur ses deux évènements qui se sont déroulés sous vos yeux avant que les remords et la déception vous surprennent.

L’adage wolof dit « Kou ignané seu ndondo seu déwine niawe » autrement dit « celui qui n’a pas préparé son prince héritier creusera la tombe de sa propre disparation dans les mémoires de son peuple » 

Eh bien, Monsieur le président, en ayant pris la sage décision de ne pas briguer un troisième mandat, vous aviez montré à la face du monde entier que vous aviez su conserver les valeurs cardinales et orthodoxes héritées de vos prédécesseurs en l’occurrence Monsieur les présidents Abdou DIOUF et Léopold Sédar SENGHOR et vous aviez par la même occasion rehausser l’architecture démocratique sénégalaise en tant que celle la plus ancienne d’Afrique de l’Ouest et ayant toujours été citée en exemple dans toutes les institutions du monde.

Monsieur le Président, ne soyez pas aveuglé par le parfum trop fort du pouvoir et les conseils d’un mauvais entourage que ce soient ceux de la famille biologique comme ceux idéologiques  qui ne sont mus que par leurs intérêts crypto-personnels.

Ceux qui vous conseillent de repousser les élections veulent vous jeter dans un labyrinthe profond avec des risques de chaos indescriptibles qui peuvent faire collapse comme un château de cartes tous les édifices que vous aviez érigés depuis 2012 à nos jours.

Le fait de vouloir tenter de repousser les élections équivaut tout simplement à matérialiser votre volonté de briguer un troisième mandat aux yeux des sénégalais.

Monsieur Souleymane Jules et consorts qui colportent ce discours sinistre et apocalyptique ne pèsent même pas un atome sur l’échiquier politique sénégalais.

Le sage, Monsieur Moustapha NIASSE a déjà porté son choix sur l’homme Amadou BA et par conséquent, il est plus judicieux, plus loyal, plus rationnel de l’accompagner, de le soutenir afin qu’il réussisse la mission qui lui est dévolue et relative à briguer deux mandats de 5 ans par la grâce d’Allah et la confiance des sénégalais.

Monsieur le président, c’est moi Cheikh Mbacké GADIAGA militant de l’AFP et membre de la coalition de Bénno Bokk Yakkar qui tire la sonnette d’alarme pour vous faire revenir à la raison avant qu’il ne soit trop tard.

Monsieur le Président, en tant que frère et ami, je vous invite solennellement à continuer sur votre lancée comme vous l’aviez promu aux sénégalais afin de conserver votre personnalité, votre respectabilité et que si demain, vous arriviez à quitter le pouvoir pour que l’on puisse vous dresser une standing ovation dans les grandes institutions mondiales car vous êtes encore jeune et vous avez l’avenir devant vous.

Monsieur le président, je vous rassure et vous jure sur le saint coran que Monsieur Amadou BA ne va jamais vous trahir et il va conserver convenablement votre héritage avec rigueur et avec loyauté.

Monsieur le président, vous aviez reçu les prières et les bénédictions de tous les foyers religieux du Sénégal musulmans comme chrétiens, donc, s’il vous plaît, veuillez-vous éloigner de ce schéma sinistre que des gens malintentionnés veulent que vous dessiniez dans notre cher pays qui connut le vote depuis 1848 avec l’élection du premier représentant au palais de Bourbon.

Monsieur le Président, ne soyez pas le premier président à repousser des élections dans notre très cher pays alors qu’on l’a toujours tenu en date échue.

Monsieur le président, vous aviez été grand jusque-là, de grâce ne détruisez pas votre image pour ce peu de temps qui vous reste à la tête de la nation. 

Digne héritier des torodos, Monsieur le Président Macky SALL petit fils de Cécile Banna Mathioro SALL, vous êtes déjà entrain dans l’histoire et tous les sénégalais amis comme ennemis vous souhaitent de sortir par la grande porte.

Je terminerai ma lettre par ses deux proverbes pulaars dont je vous invite à s’y inspirer.

« Felli laam wujji daadé laam it ata dum é laamu koo féeré puydo » autrement dit « Celui qui prend le pouvoir par la force risque de le perdre à tout moment sur le conseil d’un fou »

« So laamu jutina ada niyooré» autrement dit «le fait de durer au pouvoir dimunie le prestige social d’un roi »

Signé par Cheikh Mbacké GADIAGA, 

Membre de la coalition Benno Bokk Yakaar 

La rédaction de Sénégal Info

Après Mame Boye Diao, un cadre de Boun Abdallah Dionne rejoint Amadou Ba

Boune Dione
Boune Dione

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) puise dans les rangs de ses anciens camarades de coalition. Après Mame Boye Diao, c’est au tour de Mahammad Boun Abdallah Dionne de perdre un de ses cadres.

À la tête de plus de 45 coordinateurs communaux, Aliou Kandé annonce sa démission de la coalition Dione 2024 pour rejoindre Amadou Ba. Le responsable politique dans la région de Kolda a affiché sa ferme volonté de rejoindre les rangs du Premier ministre pour une large victoire de Benno Bokk Yaakaar au soit du 25 février 2024.

« Le Sénégal est à la croisée des chemins et l’élection présidentielle de février 2024 constitue la passerelle suspendue entre l’espoir et le cercle vicieux. Si le jeu en vaut la chandelle, l’enjeu de son côté exige de chacun une introspection, s’oublier un peu pour disposer de la capacité de placer le Sénégal et son intérêt supérieur par dessus tout » , a déclaré Aliou Kandé dans son allocution de ce jour.

Ainsi, il a « décidé de démissionner de la coalition Dione 2024 en tant que délégué régional, pour continuer à soutenir la vision du Président Macky Sall et porter le candidat Amadou Ba au fauteuil présidentiel au soir du 25 février 2024 aux côtés des leaders de la coalition BBy » .

En outre, Aliou Kandé, précise que : « cette décision fruit de larges concertations à l’interne, précédée par l’audience avec le Premier ministre Amadou Ba ne souffre d’aucune contestation parce qu’étant consensuelle«

Urgent-Offense aux tidianes : Oustaz Oumar Sall arrêté par la DSC

Oustaz Oumar Sall est dans de beaux draps. Le célèbre prêcheur a été arrêté et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale, selon les informations exclusives de Seneweb. Le maître coranique est accusé d’avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, dont la Wazifa et l’Hadaratoul Jummah

Ainsi, le parquet a confié l’enquête au commissaire Aly Kandé, le patron de la Division spéciale de cybersécurité. C’est dans ce cadre que le limier en chef de cette unité d’élite de la police nationale a convoqué ce mercredi le prêcheur.À l’issue de son interrogatoire, Oustaz Oumar Sall a été placé en garde à vue, selon les informations exclusives de Seneweb.

Retour sur les faitsOumar Sall avait critiquait certaines pratiques de la confrérie tidiane. « Le Prophète n’a jamais enseigné de scander le nom d’Allah à la fin de la prière », a-t-il notamment affirmé, faisant ainsi allusion à la Wazifa et l’Hadaratoul Jummah propres à la confrérie tidiane.

Ces propos du prédicateur ont choqué les talibés Cheikh. Sous le coup de plaintes, Oustaz Oumar Sall a présenté ses excuses aux tidianes.Le prêcheur a fait une nouvelle sortie pour apporter des précisions : « Je n’ai cité personne. J’ai juste dit que le Prophète Mohammad n’a enseigné à personne à scander le nom d’Allah après la prière. »

Barth’ sur les ennuis judiciaires de Sonko : «Chacun son tour»

«(…) Nos camarades avec lesquels nous étions au sein de la coalition Yewwi ne vont pas pouvoir participer à la Présidentielle. Je ne vais pas faire de commentaire là-dessus. Parce j’avais alerté à temps. Même si leur non-participation relève de l’abus de pouvoir. Et c’est ainsi depuis 2019. Seulement, c’est chacun son tour». 
Ces propos sont du maire de Dakar, Barthélemy Dias, tenus lors de son dernier face-à-face avec la presse. Il fait allusion aux déboires judiciaires d’Ousmane Sonko, un « ami » avec qui il est en froid depuis quelques mois.
Sur l’idée de repousser le scrutin présidentiel du 25 février prochain, émise par l’opposant Boubacar Kamara, puis Souleymane Jules Diop, Barth précise qu’il ne faut pas compter sur son candidat Khalifa Sall. «Taxawu Sénégal refuse toute idée de report de l’élection. Que le président Macky Sall le sache ainsi. Ils veulent faire croire aux gens que si l’élection est reportée, tous les candidats, même ceux qui sont exclus pourront y participer. Mais celui qui croit à cette idée se trompe. Parce que tout candidat qui va participer à cette Présidentielle doit son éligibilité au pouvoir. Toute personne recalée l’a été aussi par le refus du camp du pouvoir», a-t-il martelé.    

Barthélémy Dias : “Si Khalifa Sall n’est pas au second tour, nous soutiendrons…”

Barthélémy Dias
Barthélémy Dias

 Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, est revenu hier, lors d’un point de presse, sur l’importance de respecter le calendrier républicain, avec des élections à tenir à date échue. Il a aussi assuré que la plateforme politique Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall, en cas de non qualification au second tour, est prête à soutenir, sans conditions, le candidat de l’opposition arrivé deuxième.  

Affaire Mame Mbaye Niang-Allo Sénégal : Tout sur la plainte du ministre contre les animateurs

Accusé d’avoir enceinté la petite sœur de son épouse, Mame Mbaye Niang a déposé une plainte contre des animateurs du site Allo Sénégal. Seneweb revient sur l’intégralité du document, déposé à la Division des Investigations Criminelles (Dic) Actuellement à la cave du palais de justice de Dakar, les journalistes du site « Allô  Sénégal» ne savent toujours pas le sort qui leur sera réservé. Déférés le mardi 13 novembre 2023, le procureur a demandé l’ouverture d’une information judiciaire. D’où leur premier retour de parquet, d’hier. Le juge qui se chargera d’instruire cette affaire non encore désigné, «Seneweb» revient sur les détails de la plainte déposée par le ministre du Tourisme à la Division des investigations criminelles (Dic) de Dakar.
Ses avocats, qui ont visé les délits de diffamation par voie électronique et d’injures, ont reçu mandat de traîner en justice Ndèye Astou Bâ, Papa, Daouda Sow et la webtv « Allo Sénégal ».

Mame Mbaye Niang accusé d’avoir enceinté la sœur de son épouse

Dans le document, les avocats du ministre sont revenus sur les raisons qui ont poussé leur client à saisir «Dame Justice ». Tout est parti d’une émission diffusée, en direct sur leaweb télévision «Allo Sénégal», le jeudi 09 novembre 2023. Ndèye Astou Bâ, Papa et Daouda Sow ont, stipule-t-on dans la lettre de plainte, tenu des propos «extrêmement diffamatoires» contre le sieur Niang. Ces propos, qualifiés de « virulents », accusent Mame Mbaye Niang d’avoir « couché avec la petite sœur de sa femme et de l‘avoir enceinté ». Ce qui serait «le retour de bâton de ses procédures contre le sieur Sonko». 

L’animateur, Daouda  Sow, a, relève-t-on dans la plainte, traité Mame Mbaye de « thiaga » et de «salopard» qui devrait être «  tué » » et «enterré ». 
Ces propos ont été réitérés,  toujours selon la plainte,  par le sieur Papa. Estimant que tous ces propos ont été tenus en direct sur internet  afin de toucher le maximum de spectateurs, avec ses photos et celles de son épouse en arrière-plan, le plaignant a jugé nécessaire de saisir qui de droit. 

« Des propos  articulés sur des faits faux qu’on fait passer pour vrai dans le seul but de le salir…»

Pour lui, l’émission, au regard de la «fausseté des informations qu’elle divulgue» porte atteinte à son «honneur» et «à sa considération».  Il juge les faits «graves » avec «une intention avérée de nuire». Le plaignant dénonce des accusations «diffamatoires» qui «portent atteinte à sa dignité et à son honorabilité ». 

Ces accusations  sont articulées, note-t-on dans la plainte,  “sur des faits faux qu’on fait passer pour vrai dans le seul but de le salir aux yeux de l’opinion, de sa famille, du public et commis par un  moyen de diffusion publique”.
Outre cette lettre, une clé Usb-contenant les vidéos de l’émission- a été versée à la procédure comme preuves. 

Vidéo – Ça chauffe- Modou Anta pris à parti par les fans de Lac 2 après une question sur, Père Diaw s’énerve…

Vidéo – Le sort de Sonko scellé le 17 : le juriste Pa Moussa prédit le verdict » litakh amoumasi yakar »

Vidéo – Audience du 17: Amath Suzane Camara vend la mèche  » le 17 cour suprême dina wakh ni Sonko… »

Pape Ndiaye de Walf TV attaque sévèrement l’opposition : « J’ai fait mes enquêtes et j’ai découvert que.. »

Pape Ndiaye, le chroniqueur judiciaire bien connu de Walf TV, a suscité des interrogations sur un possible changement d’orientation dans ses futures chroniques. Connu pour ses critiques envers le parti au pouvoir et la gestion des affaires judiciaires au Sénégal, Pape, qui a passé plusieurs mois en détention suite à des accusations multiples, semble maintenant orienter sa critique vers l’opposition.

Lors d’une émission sur Walf TV, Pape Ndiaye a fait une déclaration fracassante : « Lorsque je recommencerai mes chroniques, vous comprendrez ma direction. Mais pour l’instant, je vais vous confier des points sur lesquels je vais me concentrer. » Il a ensuite évoqué ces sujets spécifiques, principalement centrés sur les actions de l’opposition sénégalaise.

Assemblée nationale, un an après : Le Bilan du député Guy Marius Sagna

À tous ceux qui m’ont élu député, mais aussi à tous ceux qui n’ont pas voté pour nous mais que je représente aussi, je vous dois tous, après 12 mois passés à l’Assemblée nationale, un bilan ou un compte rendu.

J’ai pris 178 initiatives parlementaires entre le 19 octobre 2022 et le mois d’août 2023. Ces 178 initiatives parlementaires sont:
– 119 questions écrites
– 26 questions orales
– 23 questions d’actualité
– 3 propositions de mise sur pied de commission d’enquête parlementaire
– 2 propositions de mission d’information
– 1 proposition de loi
– 4 courriers adressés au président de l’Assemblée nationale
Ces 178 initiatives parlementaires ont interpellé 26 ministères dont les plus concernés ont été :
– Ministère du travail : 13
– Ministère de l’intérieur : 12
– Ministère des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur : 10
– Pétrole et l’énergie : 9
– Santé et action sociale : 9
– Enseignement supérieur : 9
– Infrastructures, transport terrestre : 7
– Pêche : 6
– Éducation : 5
– Commerce et PME : 5
– Eau et assainissement : 5
– Justice : 5
– Collectivités territoriales : 5

  • 46 de mes initiatives ont concerné les droits des travailleurs
  • 40 de mes initiatives ont concerné la jeunesse
  • 11 de mes initiatives ont concerné les violences, les tortures et agressions de certains agents des forces de défense et de sécurité sur la population
  • 11 de mes initiatives ont concerné le bien-être pédagogique et social des étudiants des universités publiques
  • 9 de mes initiatives ont concerné le droit à l’électricité des populations et la cherté du prix de l’électricité
  • 6 de mes initiatives ont concerné la défense des droits des Sénégalais de l’étranger et des Noirs victimes de racisme à travers le monde.

Sur ces 178 initiatives, certaines ont concerné la situation des Noirs en Mauritanie, en Tunisie et aux États-Unis. Mais aussi la situation au Soudan, au Niger, au Mali et en Palestine.

Nos initiatives parlementaires et extra-parlementaires ont contribué par exemple à:
– faire passer le salaire des agents de la sécurité de proximité (ASP) de 50.000 FCFA à 90.000 FCFA,
– changer la situation des médecins sortants de l’université de médecine Saint Christopher,
– informer le ministre du commerce de l’ouverture illégale de China Mall qui a été condamné à payer 10 millions de francs CFA
– à introduire EDK dans les sociétés qui vendent du carburant aux députés
– améliorer les salaires des travailleurs des bateaux de pêche,
– attirer l’attention du gouvernement sur les retards structurels dans le paiement des salaires ou des primes des ASP, des policiers, des jeunes du programme xëyu ndaw ñi, des employés du FERA, des travailleurs des CTE du coronavirus.
– la liste n’est pas exhaustive

Je prends l’engagement auprès de vous de plus et mieux faire pour vous représenter, pour vous défendre, pour plaider pour vous à l’Assemblée nationale.
Sonko 5e président !
GMS

El Malick Ndiaye : « Mon chauffeur est parti au Nicaragua, je n’ai pas de ses nouvelles… »

Dans une interview publiée ce mercredi dans Source A, El Malick Ndiaye, le responsable de la communication de Pastef, a exprimé son point de vue sur l’augmentation de l’émigration clandestine vers l’Europe et les États-Unis.

Selon lui, les personnes cherchant à émigrer le font parce qu’elles ont perdu confiance en leur pays. Il souligne en particulier que cette tendance s’est accentuée depuis l’arrestation du président de leur parti politique, Ousmane Sonko.

Au cours de l’entretien, El Malick Ndiaye a partagé une expérience personnelle poignante liée au phénomène de l’émigration clandestine. Il a révélé que son chauffeur avait choisi de partir au Nicaragua, et depuis lors, il n’a plus eu de nouvelles de lui. « Mon chauffeur est parti au Nicaragua. Je n’ai pas de ses nouvelles depuis lors. Tout ce que je sais c’est qu’il était à Dahra », dit-il.

Le responsable de Pastef a également fait part du impact de ce phénomène sur son équipe de Navétanes, l’ASC Jambaar, basée à Dahra, soulignant que l’équipe a été sévèrement affectée, ne comptant plus que huit joueurs. Un constat qui suscite des regrets et met en lumière les répercussions de l’émigration clandestine au niveau local.

Sénégal – : Une mule sud-africaine ayant ingurgité « 100 boulettes » arrêtée à l’AIBD

Une dame de nationalité sud-africaine arrivée à Dakar à bord d’un vol d’une compagnie aérienne étrangère en provenance d’Addis-Abeba, a été arrêtée par les agents de la Cellule aéroportuaire anti-trafics (CAAT), lundi dernier, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

La mule a ingurgité plusieurs boulettes de cocaïne. Un scanner effectué par le médecin de garde « a permis de constater la présence de boulettes dans son estomac », indique le communiqué du bureau des relations publiques des douanes, ajoutant que, ‘’selon ses déclarations, elle en aurait ingurgité cent (100) ».

Des critères objectifs de ciblage ont été à l’origine de l’interception de la passagère en question.

Elle ajoute que ‘’l’analyse de ses documents de voyage et son comportement au cours de l’interrogatoire ont permis aux agents des Douanes de la CAAT de découvrir le subterfuge, confirmant ainsi les soupçons qui pesaient sur elle’’.

Après des premiers tests d’urine qui « se sont révélés positifs à la cocaïne », la personne a été admise à l’hôpital Principal de Dakar (HPD) pour « les besoins d’expulsion des boulettes sous la surveillance du Service des urgences dudit hôpital requis à cet effet par l’Administration des Douanes ».

Sonko exige plus de 2 milliards du patron de la DGE suite au refus des fiches de parrainage

Les avocats d’Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef, ont servi une citation directe à Thiendella Fall, le directeur de la Direction générale des élections (DGE) ce mardi 14 novembre. La raison principale de cette action en justice réside dans le refus allégué de Thiendella Fall de fournir un kit de collecte de parrainages au mandataire de Pastef, nécessaire pour la participation de Sonko aux élections.

Selon le journal Les Echos, la plainte soulève trois infractions majeures : la coalition de fonctionnaires, l’atteinte à l’autorité de la justice et le discrédit sur une décision de justice. Cette démarche juridique fait suite à une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor, qui a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, et une recommandation de la Commission électorale nationale autonome (CENA) adressée à la DGE pour remettre un kit de parrainages au mandataire de Sonko.

Les avocats de Sonko demandent une réparation de 2,5 milliards de francs CFA au directeur de la DGE. L’affaire sera portée devant la justice le 22 novembre pour une première audience.

Barthélemy DIAS met en garde contre un report de la présidentielle : « Taxawu Senegaal ne saurait valider le maintien illégal de Macky SALL »

Lors d’une conférence de presse tenue le 14 novembre, Barthélemy DIAS, le maire de Dakar, a réagi aux récentes rumeurs d’un possible report de l’élection présidentielle. Il a fermement rejeté cette idée, arguant qu’il est inconcevable de voir Macky SALL rester à la tête du pays alors que ses deux mandats sont arrivés à leur terme.

DIAS se réfère au protocole de la CEDEAO A/SP1/12/01 qui interdit toute modification majeure de la loi électorale dans les six mois précédant l’élection. Il a déclaré sur le site Walf-groupe.com : «Que le président Macky SALL le sache. Taxawu Senegaal est foncièrement contre le report de l’élection d’autant que cela n’a jamais fait l’objet d’une discussion lors du dialogue national. Taxawu Senegaal ne saurait valider des ballons de sonde ayant pour objectif le maintien illégal, anticonstitutionnel et antidémocratique d’un président sortant ayant épuisé ses deux mandats».

En plus de cela, la question de la transparence du processus électoral a également été soulevée par le maire de Dakar. Il a exprimé sa préoccupation quant à l’absence de clarté et d’honnêteté dans le processus, une critique qui ajoute à la tension politique actuelle.

Mame Boye Diao roulé dans la farine pendant la campagne de collecte de parrainages

Le dissident de Benno bokk yaakaar, Mame Boye Diao, anciennement Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, a été piégé lors de sa campagne de collecte de parrainages. Sa naïveté semble avoir été exploitée par ses anciens camarades de la mouvance présidentielle.

Dans une récente déclaration à la presse, plusieurs responsables de la coalition «Diao 2024» ont manifesté leur soutien à Amadou Ba, mettant en doute la crédibilité de Mame Boye Diao. «Si vous entendez que Mame Boye Diao détient des parrainages, c’est de la rêverie. Je détiens sa clé USB pour le parrainage. Il n’a pas de parrain. Il ne peut être candidat. Il doit revenir à la maison de l’Apr», a affirmé El Hadji Seydi, Secrétaire général de la coalition.

Cette situation semble échoir à ce qui s’était produit à la veille des élections législatives, où le mandataire de Yewwi askan wi de Matam avait rallié la mouvance présidentielle, emportant tous les documents de la Coalition Yewwi. Les personnes responsables de cette manœuvre pourraient-elles faire face à des sanctions pénales ? La question reste ouverte et la Justice pourrait être amenée à trancher.

L’Administration pénitentiaire défend le transfert de Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel

Face à l’agitation suscitée par le transfert de Ousmane Sonko, ancien chef de l’ex-parti Pastef, à la prison du Cap Manuel, l’Administration pénitentiaire est sortie de son silence. Dans un communiqué publié le jour dernier, elle a tenu à clarifier certains points soulevés par les avocats de l’accusé.

Dans ce document, l’Administration pénitentiaire, représentée par le service de communication de la Dgap (Direction générale de l’Administration pénitentiaire) et les services du Colonel Abdoulaye Diagne, a tenu à mettre en lumière certains faits. D’abord, elle affirme que «le détenu Ousmane Sonko est régulièrement sorti de la réanimation sur décision du médecin, conformément au bon de sortie émis à cet effet».

Ensuite, elle indique que le transfert de Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel «résulte également d’une recommandation de son médecin traitant». Enfin, elle souligne à titre d’information que «les visites du détenu Ousmane Sonko continuent de s’organiser selon la loi et conformément à sa volonté».