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Cour suprême : pourquoi l’audience du 4 janvier est capitale pour Sonko

Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang vont se retrouver devant la Cour suprême jeudi 4 janvier prochain. Le président de Pastef a été condamné en appel six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts pour diffamation et injure publique au préjudice du ministre du Tourisme. En première instance, il avait écopé deux mois avec sursis et la même sanction pécuniaire.

Le leader des Patriotes a saisi la Cour suprême pour obtenir l’annulation de la décision de la Cour d’appel. S’il gagne, il peut espérer recouvrer le droit de prendre part à la présidentielle de février 2024, l’enjeu principal pour lui dans ce procès. Dans le cas contraire, il devra remiser ses ambitions présidentielles.

«Si la Cour suprême confirme la Cour d’appel, c’en sera fini de sa candidature. D’autant que, depuis 2019, le rabat d’arrêt n’est plus suspensif», souligne Les Échos dans son édition de ce jeudi. Du coup, commente le journal, «le dossier contre Mame Mbaye Niang est plus gros de danger pour le leader de Pastef» que le dossier Adji Sarr, qui lui vaut une condamnation par contumace, frein à la délivrance d’un kit de parrainages à son mandataire, Ayib Daffé.

«Les avocats de Sonko doivent se battre de toutes leurs forces, user de toute leur science, pour pousser la Cour suprême à infirmer cette décision de la Cour d’appel», conclut Les Échos

Palais : Le président de la Chambre des représentants du Maroc reçu par Macky Sall

Au cours d’une visite officielle au Sénégal, le Président de la Chambre des représentants du Maroc, Rachid Talbi El Alami, a été reçu ce mercredi par le Président Macky SALL au Palais.

En compagnie de son homologue sénégalais, Amadou Mame Diop, Rachid Talbi El Alami a exprimé sa satisfaction quant à l’excellence des relations entre le Sénégal et le Royaume chérifien.

Au cours de la rencontre, le Président El Alami a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre national du Lion par le Président Macky Sall.

Affaire Sonko: Ndiaga Sylla avertit « c’est mon dernier avis, il faut…»

Ndiaga Sylla, expert électoral, exprime son « dernier avis public » concernant le contentieux de l’inscription et la candidature de Ousmane Sonko. Il souligne l’importance de saisir le Conseil constitutionnel avant le dépôt de la candidature de Sonko, en raison des entraves à l’exercice du droit de vote et à la liberté de candidature.

Sylla maintient l’opinion formulée lors du jugement du Tribunal de Grande Instance de Dakar, qui avait annulé la radiation de Sonko des listes électorales. Cependant, face à la non-application immédiate de cette décision par l’administration, Sylla recommande de documenter par huissier les refus éventuels de réintégrer Sonko dans le fichier électoral et de délivrer l’attestation de dépôt de caution par la CDC.

Il insiste sur la nécessité de prévenir le Conseil constitutionnel de ces obstacles, conformément à la décision n°1/E/2023 qui détermine les modalités de réception des dossiers de candidatures et les règles de la Commission de contrôle des Parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Voici son avis au complet :

AVIS SUR LE CONTENTIEUX DE L’INSCRIPTION ET LA CANDIDATURE DE O. SONKO

Je maintiens l’avis exprimé le jour du délibéré prononcé par le juge du TIHC de Dakar annulant la radiation de O. SONKO sur les listes électorales.

Face au refus de l’administration d’appliquer la décision du juge immédiatement exécutoire, j’avais préconisé le dépôt de la candidature après la constatation par voie d’huissier des actes éventuels de refus de la réintégration de O. SONKO dans le fichier électoral et la non délivrance par la CDC de l’attestation confirmant le dépôt de la caution.

Il y a lieu de préciser l’impératif de saisir le Conseil constitutionnel pour l’informer de ces nouvelles entraves à l’exercice du droit fondamental de vote et à la liberté de candidature AVANT le dépôt de la candidature de O. SONKO.

Cette position est fondée sur la décision n°1/E/2023 du Conseil constitutionnel fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidatures et les règles de fonctionnement de la Commission de contrôle des Parrainages, en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024…

P.S. Ceci est mon dernier avis public sur le contentieux.

Que règne la primauté du droit et l’obligation du respect des décisions de justice : le fondement de l’État de droit.

Que la compétition électorale repose sur les principes de l’intégrité et que vive la démocratie.

Que Dieu préserve le Sénégal !

Le 20 décembre 2024.

Ndiaga SYLLA, Expert électoral

Candidature de Sonko : Ce qui se cache derrière la démarche d’Ayib Daffé

La décision récente du tribunal hors classe de Dakar, ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, a soulevé un vent d’optimisme chez ses partisans. Pourtant, la réalité sur le terrain semble plus complexe. Ayib Daffé, lors de sa visites à la Direction Générale des Élections (DGE) le 18, s’est heurté à un refus catégorique, empêchant ainsi la récupération des fiches de parrainage.

Ce n’est pas la première fois que Daffé rencontre ce genre d’obstacle. Un mois plus tôt, suite à une décision similaire du tribunal d’instance de Ziguinchor, il avait essuyé un refus semblable. Les autorités, dans un communiqué, justifiaient ce refus par le statut non définitif de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Une explication contestée par les avocats de Sonko, arguant que la décision de justice est exécutoire et non suspensive, une interprétation soutenue par un consensus juridique.

Le 19 décembre, une nouvelle tentative, cette fois accompagnée de l’avocat de Sonko et d’un huissier de justice, a de nouveau été infructueuse. Face à la presse, Daffé a manifesté une détermination inébranlable.

Ce que Daffé compte faire.

Dans sa démarche résolue de garantir la candidature d’Ousmane Sonko aux prochaines élections présidentielles, Ayib Daffé, député et mandataire de Sonko, prévoit de poursuivre ses efforts pour récupérer les fiches de parrainage nécessaires. Après des tentatives infructueuses face à la Direction Générale des Élections (DGE) et la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF), marquées par un refus de fournir les documents nécessaires sous prétexte de la non-inscription définitive de Sonko sur les listes électorales, Daffé a annoncé son intention de renouveler sa démarche. Déterminé, il envisage de retourner autant de fois que nécessaire devant ces institutions y compris ce 20 décembre.

La phrase corrigée serait : « Il prévoit également de se présenter devant toutes les institutions concernées par ce dossier afin de leur communiquer la décision de justice et de les responsabiliser.

L’idée de fond :

La stratégie adoptée par Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, révèle une approche méthodique et persévérante face aux défis administratifs. Il semble déterminé à pousser l’administration à se prononcer de manière explicite, cherchant à obtenir une preuve tangible de leur refus d’exécuter la décision de justice. Cette démarche vise à constituer un dossier solide pour Ousmane Sonko, qui pourrait être présenté au Conseil constitutionnel. L’argument central devant cette instance serait que, malgré la réintégration judiciaire de Sonko dans le processus électoral, les autorités sénégalaises ont choisi de ne pas respecter cette décision, entravant ainsi la collecte des fiches de parrainage nécessaires. Daffé entend démontrer que l’obstacle à la candidature de Sonko n’émane pas d’un manquement de leur part, mais résulte plutôt d’une défaillance dans l’exécution des décisions judiciaires par les autorités sénégalaises.

Présidentielle 2024 : depuis la prison, Me Moussa Diop écrit au juge du deuxième cabinet

Me Moussa Diop est en prison. L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier pour offense au chef de l’État, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, diffusion de fausses nouvelles, diffamation, contrefaçon de sceau de l’État et usage de faux.

Il devra répondre de ses propos selon lesquels le Président Macky Sall et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, notamment, sont mêlés à l’attribution d’un permis d’exploration d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal. Les concernés (à l’exception du chef de l’État, qui ne s’est pas prononcé) ont démenti l’ancien patron de DDD tandis que le procureur de la République s’est auto-saisi.

Malgré la gravité des charges qui pèsent sur lui, Me Moussa Diop semble déterminé à prendre part à la présidentielle de février 2024. À preuve, rapporte Source A, depuis sa cellule, il a adressé une lettre au juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck, chargé de son dossier, pour lui demander de valider la procuration qui permettra à son mandataire de déposer sa caution pour l’élection. Il s’agira pour ce dernier d’établir au nom du candidat de la coalition And Gor Yi Jotna un chèque pour le compte de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

«Le magistrat avait promis de donner une suite favorable dans les deux jours, mais les émissaires du Me Moussa Diop lui ont fait comprendre que le mieux serait de le faire ce mercredi. Mamadou Seck leur a promis d’accéder à leur requête», renseigne Source A.

Il reste moins d’une semaine aux candidats à la prochaine présidentielle pour déposer la caution qui est fixée à 30 millions de francs CFA.

Refus DGE et DAF : Les avocats de Sonko comptent saisir le Conseil constitutionnel…

Aprés la journée mouvementée d’hier (mardi), les avocats du leader du parti Ex-pastef comptent retourner à la Direction générale des élections (DGE) puis au ministère de l’intérieur dans le but d’informer le Conseil Constitutionnel. Ce suite, à l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, par le tribunal d’instance de Dakar, ordonnant sa réintégration.

Éconduits, ce mardi, à la direction générale des élections (Dge), l’avocat de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly s’est indigné de la situation. Mais, ‘’SourceA’’ précise dans sa livraison de ce mercredi, les émissaires de Ousmane Sonko vont, tour à tour, se rendre auprès des autorités sensées pouvoir faire exécuter la décision du juge Ousmane Racine Thione portant réinscription du maire de Ziguinchor pour les mettre devant leurs responsabilités.

Après la Dge, poursuit le journal, le mandataire et les avocats comptent se rendre au ministère de la justice, dans les locaux du ministère de l’intérieur et à la Cdc. Ils seront à chaque fois accompagnés d’un huissier.

Les avocats du maire de Ziguinchor et le mandataire de celui-ci se concertent pour trouver des voies de secours. Ils envisagent de saisir le Conseil constitutionnel de même que la Commission électorale nationale autonome (Cena).

Le Premier Ministre Amadou BA procède au lancement des travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30m

CEREMONIE DE LANCEMENT DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT 

ET DE PAVAGE DU BOULEVARD DES 30 METRES A RUFISQUE

ALLOCUTION DE 

MONSIEUR AMADOU BA, PREMIER MINISTRE, 

Rufisque, le 19 décembre 2023

Monsieur le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ;

Monsieur le Gouverneur de la Région de Dakar;

Monsieur le Président du Conseil départemental de Rufisque; 

Monsieur le Maire de Rufisque ;

Monsieur le Directeur Général de United Kingdom Export Finance ;

Monsieur le Directeur Général de Mitsubishi Bank ;

Monsieur le Directeur General de ASCG United Kingdom ;

Mesdames, Messieurs les Préfets et Sous-préfets ; 

Mesdames, Messieurs les élus ;

Mesdames Messieurs les maires ; 

Notabilités religieuses et coutumières ;

Mesdames, Messieurs ;

Honorables Invités ;

Chères populations de Rufisque ;

C’est avec un immense plaisir que je procède au lancement des travaux d’aménagement et de pavage du Boulevard des 30 mètres, ici à Rufisque, Teunguédji, ville fondée par les pécheurs, l’une des premières communes de plein exercice érigées au Sénégal, en 1880

Les travaux entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement qui constitue une étape importante dans la dynamique de modernisation de nos villes et de quête d’équité territoriale et sociale, conformément à la vision du Président de la République Macky SALL.

 C’est donc bien heureux que cette nouvelle ère de modernisation et de désenclavement de nos territoires se poursuit au cœur du Cap Vert, presqu’île au riche patrimoine religieux et culturel, avec son histoire exceptionnelle qui fait la fierté de ses illustres fils, acteurs émérites de la construction nationale.

Mesdames, messieurs,

Chers invités,

Le Sénégal s’est résolument engagé dans une nouvelle dynamique de croissance économique à fort impact sur le développement humain à travers le Plan Sénégal Émergent qui vise une croissance durable et inclusive.

Le Programme Spécial de Désenclavement incarne la vision du Président de la République, Son Excellence, le Président Macky SALL, qui a voulu marquer sa volonté de corriger les disparités spatiales, afin de répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour « un Sénégal de tous et unSénégal pour tous ».

Les politiques d’équité territoriale et de justice sociale resteront toujours au centre des préoccupations du gouvernement ; car le Président de la République MackySALL veut que chaque Sénégalais ait sa part de bien-être, de dignité dans un pays prospère. Cette politique signifie aussi que chaque Sénégalais doit participer à l’effort de développement.

C’est dans cette perspective que le Chef de l’Etat a lancéplusieurs programmes de modernisation et de désenclavement de nos terroirs, afin d’améliorer la qualité de vie, de rendre notre économie plus dynamique et plus compétitive.

C’est le sens des programmes d’amélioration de la mobilité urbaines (TER, BRT, ponts et autoponts, aménagement de la route des Niayes, etc.) et aujourd’hui du Programme Spécial de Désenclavement qui forment, ensemble, le levier privilégié de valorisation des potentialités de nos territoires.

Mesdames, messieurs,

Chers invités,

Cet important programme prévu dans le département dont les travaux dureront 20 moisrépondra aux besoins croissants de la population rufisquoise, favorisera la croissance économique et améliorera l’accessibilité dans certains quartiers, ainsi que la sécurité routière.

Par ailleurs, un Programme spécial de voirie est prévu dans le département de Rufisque à partir de 2024. Il va intégrer un important  volet d’assainissement des eaux pluviales et deconstruction d’autoponts dont deux sur la route nationale n° 1 à hauteur du Rond-Point Djoutiba  et au niveau du croisement de Layousse pour un coût de plus de 80 milliards de francs.

Chères populations du Teunguèdji,

Mesdames, messieurs,

Le PSD nous engage résolument sur la voie d’un développement équilibré à travers le territoire national.

Je me réjouis que la Grande Bretagne, partenaire de longue date du Sénégal, ait accepté de financer et garantir les prêtspar l’intermédiaire de United Kingdom Export Finance.

Je sais aussi le rôle important que l’Ambassade de Grande Bretagne joue dans ce projet et je voudrais vous en remercier vivement et la Banque Mitsubishi. Mes remerciements vont aussi au peuple Britannique et sa Majesté le Roi Charles III.

J’associe à ces remerciements tous nos partenaires au développement pour le soutien multiforme apporté à notre pays dans sa marche vers l’émergence.

Je félicite le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Monsieur Mansour FAYE et toute son équipe, notamment l’AGEROUTE, le FERA et l’entreprise ASGC ainsi que l’ensemble des entreprises sénégalaises impliquées dans la mise en œuvre du Programme.

Je vous encourage à persévérer sur cette voie de l’excellence, pour qu’ensemble, nous puissions hisser rapidement notre pays au niveau des nations émergentes.

A présent, je déclare officiellement lancé, les travaux d’aménagement et de pavage du Boulevard des 30 mètres(Tawfekh – Cité Taco  Terminus 77  CEM Taco Rufisque)et vous remercie de votre aimable attention.

Incendie en Guinée : Le Sénégal déploie une mission d’appui

Le Sénégal a dépêché une mission d’appui en Guinée, suite à l’incendie qui s’est déclaré à Conakry, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023. Elle est composée de 15 personnels spécialisés du Service de santé des Armées et 8 de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.

« Ce déploiement vise à prêter main forte aux structures guinéennes compétentes. Le détachement arrivé lundi soir a été accueilli à l’aéroport de Conakry par les autorités sanitaires du pays », renseigne la Direction des Relations Publiques de l’armée (DIRPA).

Série de braquages : le film de la chute de Boy Djinné, le gros butin de la Cité Fayçal

L’enquête ouverte à la suite de l’arrestation de Baye Modou Fall dans la nuit du 5 au 6 décembre, sur l’autoroute «Ila Touba», révèle que ce dernier est le cerveau de plusieurs cambriolages enregistrés ces deux derniers mois à Dakar. L’Observateur raconte.

Boy Djinné et ses complices présumés ont été déférés devant le procureur, ce lundi 18 décembre. Ils ont bénéficié d’un retour de parquet, révèle L’Observateur dans un article paru ce mardi et rejouant le film de la chute de la bande à celui qui se nomme, à l’état civil, Baye Modou Fall.

Tout est parti de l’arrestation d’une partie des membres du gang dans la nuit du 5 au 6 décembre. Boy Djinné et ses hommes sont arrêtés sur l’autoroute Ila Touba, vers 4 heures 30 minutes du matin, avec un redoutable arsenal de cambriolage. Les premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie révèlent qu’ils étaient en route pour cambrioler une villa dans la ville sainte.

Après avoir hérité du dossier, le procureur de Thiès le file à son collègue de Diourbel. Ce dernier saisit la gendarmerie d’un soit-transmis pour la poursuite de l’enquête. Mais l’affaire finit entre les mains de la Sûreté urbaine (SU), qui enquêtait sur le braquage d’un point de transfert de fonds à Colobane, dans la nuit du 9 au 10 novembre.

Le véto de Boy Djinné

L’Observateur rapporte que le 9, dans la journée, Boy Djinné, «le stratège du groupe», Ousmane Ben Afane Ndiaye, dit Bamba, «l’homme à la gâchette facile», Amadou Ndiaye, «le chauffeur attitré» et Mamadou Lamine Diallo prennent en filature un fourgon chargé de billets de banque, de l’avenue Peytavin, au centre de Dakar, à la Rue 43 de Colobane. Alors que les fonds sont en train d’être déposés à l’intérieur d’une société de transfert d’argent, les membres du gang sautent de leur Ford blanche et se mettent à inspecter discrètement l’opération.

Après concertations, renseigne L’Observateur, il est question de passer à l’action dès le départ du fourgon. Tous les membres du groupe acquiescent sauf Boy Djinné. Pour lui, informe, le journal, il n’est pas question de se jeter dans la gueule du loup en tentant un braquage en plein jour dans le quartier populeux de Colobane, bondé de monde à ce moment-là.

Décision est alors prise d’attendre la nuit pour lancer l’assaut. C’est ainsi qu’à l’heure indiquée, vers 3 heures du matin, Boy Djinné et ses acolytes présumés se présentent à nouveau à la Rue 43 de Colobane pour accomplir leur coup. Ils attaquent le vigile. Ce dernier tente de résister. Il reçoit une balle à la cuisse de la part de Afane avant que les autres le neutralisent à coups de machette.

Les cambrioleurs accèdent aux locaux de la société de transfert de fonds, mais n’arrivent pas à forcer le coffre-fort rempli de billets de banque. Trois heures s’écoulent. Des jeunes du quartier se pointent, Afane tirent sur eux. Boy Djinné et le reste de la bande sentant que le coup a foiré, se retirent. En s’enfuyant, ils tentent de saboter les caméras de surveillance. Mais c’était trop.

La chute des lieutenants

Le commissariat de la Médina ouvre une enquête avant de transmettre le dossier à la SU. Les enquêteurs réquisitionnent les images des caméras de surveillance placées aux abords des lieux du cambriolage. Celles-ci montrent Boy Djinné et ses camarades rôdant autour du fourgon de transport de fonds durant la journée du 9, quelques heures avant l’assaut.

Les investigations sur l’identité du propriétaire de la Ford qui transportait les malfaiteurs révèlent que le véhicule appartient à une dame et qu’il a été pris en location par Amadou Ndiaye, le chauffeur du gang. Ce dernier est arrêté. Il passe aux aveux et précise que c’est Boy Djinné qui lui avait demandé de louer la voiture.

Coopératif, Amadou Ndiaye balance Mamadou Lamine Diallo. Arrêté chez lui, à Rebeuss, Diallo livre à son tour Mamadou Ndiaye, domicilié à Guédiawaye. L’Observateur renseigne qu’une perquisition de la chambre de ce dernier permet aux policiers de mettre la main sur un pistolet, une cagoule et une paire de gants, notamment. Ndiaye mouille Khadim Lô, qui vit à Grand-Yoff.

S’il ne fait pas partie du groupe qui a attaqué le point de transfert d’argent de Colobane, ce conducteur de moto avoue avoir participé au braquage survenu en plein jour le 29 novembre à la Médina et qui s’était soldé par une fusillade dans l’enceinte de la Grande Mosquée de Dakar. Au cours de cet incident, Afane avait tiré sur un policier et sur un civil. Khadim Lô a confié avoir réussi à s’enfuir à bord de sa moto.

Le casse de la Cité Fayçal

Dans le cadre de cette enquête aux nombreuses ramifications, Boy Djinné sera transféré de la prison de Diourbel au Camp pénal de Liberté 6 puis, avec ses complices présumés, mis à la disposition de la SU.

Baye Modou Fall et Cie révéleront aux enquêteurs, selon L’Observateur, avoir commis d’autres cambriolages dont celui de la nuit du 26 au 27 novembre dernier commis dans une villa de la Cité Fayçal. Sur place, précise le journal, Boy Djinné et sa bande volent 2 millions de francs CFA en espèces et des bijoux en or d’une valeur de 15 millions.

L’Observateur souffle que Boy Djinné, récemment libéré de prison, a confessé être le cerveau de cette série de braquages avec l’objectif de «refaire une santé financière». Avec ses camarades, qui sont presque tous des repris de justice, il est poursuivi pour association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit avec usage de véhicule, d’arme à feu sans autorisation.

Candidature de Sonko : Pourquoi l’AJE n’a toujours pas déposé son recours à la Cour suprême ?

L’Agent judiciaire de l’État (AJE) du Sénégal semble user d’une stratégie de temporisation dans l’affaire impliquant Ousmane Sonko, potentiel candidat à la présidentielle. Cette approche tactique pourrait avoir un impact direct sur la participation de Sonko à l’élection présidentielle, en raison de délais de procédure judiciaire coïncidant avec la clôture des candidatures.

Le 12 décembre dernier, le tribunal de grande instance de Dakar a annulé la décision de l’État sénégalais de radier Sonko des listes électorales, suite à une condamnation par contumace dans l’affaire Adji Sarr. Cette décision fait suite à une annulation similaire par la Cour suprême concernant un jugement de Ziguinchor, renvoyant l’affaire à Dakar.

Cependant, l’AJE, dirigé par Yoro Moussa Diallo, n’a pas encore introduit le pourvoi en cassation annoncé, malgré le délai de dix jours qui lui est imparti depuis la notification du jugement le 18 décembre. Cette lenteur contraste avec la rapidité d’action de l’AJE dans des affaires précédentes, notamment celle concernant l’ordonnance du juge de Ziguinchor pour la réintégration de Sonko sur les listes électorales.

Selon « Les Échos », il est probable que l’AJE attende jusqu’au dernier jour, le 26 décembre, pour déposer son recours. Ce timing coïncide avec la date limite pour le dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel, rendant improbable que le jugement arrive à la Cour suprême avant le 29 décembre. Ainsi, l’avenir politique de Sonko se trouve dans une situation d’incertitude, son éligibilité étant suspendue à une course contre la montre judiciaire.

Des voix s’élèvent, notamment dans le camp de Sonko, accusant l’AJE de tactiques dilatoires visant à entraver la participation de Sonko à l’élection présidentielle.

« Où est l’argent des 93 Jambars morts au Golfe? », Guy Marius Sagna veut savoir

Guy Marius Sagna revient douloureusement sur le passé. Il y a 32 ans, en pleine guerre du Golfe, disparaissaient 93 militaires dans le désert d’Arabie Saoudite, à bord d’un avion. Et le député propose la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour éclairer sur les 91 milliards de Fcfa prévus en réparation.

Guy Marius Sagna continue encore d’entretenir la mémoire de ces Jambars perdus dans le désert à bord d’un avion affrété par le royaume saoudien, le 21 mars 1991. Le Sénégal venait ainsi de payer le plus lourd tribut à la première guerre du Golfe.

Aujourd’hui, le député du peuple veut ainsi contribuer à la bataille judiciaire pour obtenir réparation des préjudices subis. Un combat aussi contre ce qu’on appelle communément « les détournements des dédommagements destinés aux victimes ».

« Je viens de déposer à l’Assemblée nationale du Sénégal une proposition de mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour répondre à la question: où est l’argent des 93 Jambars (militaires sénégalais) morts en 1991 au Golfe ? L’ONU avait donné au Sénégal sa part des 650 millions de dollars pour toutes les victimes de la guerre du Golfe. Les 93 militaires morts n’ont eu que 42.000 FCFA de plus que les autres militaires qui sont rentrés au Sénégal et qui ont reçu chacun un million de FCFA », t-il précisé dans une lettre au Président de l’Assemblée nationale.

E l Malick Ndiaye : « Les deux décisions de justice en faveur de Sonko sont définitives et exécutoires »

Le Secrétaire national à la communication de l’ex-parti Pastef, El Malick Ndiaye, s’est appesanti sur la question de la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales. Ce, quelques jours après que le juge du Tribunal de Dakar a tranché en faveur du Maire de la ville de Dakar demandant ainsi son intégration dans le fichier électoral. Selon lui, incontestablement, le leader du parti ex-Pastef sera candidat à la présidentielle.

« Tous les juristes de ce pays qui ne sont intéressés que par le respect de la LOI sont unanimes sur un point : les deux décisions de justice en faveur du pdt Sonko sont définitives et exécutoires » , a expliqué El Malick Ndiaye sur X.

Et de se demander s’ils doivent continuer à tolérer le « mépris » du Ministre de l’intérieur et de ses services centraux tels que la DAF et la DGE envers les lois de notre pays. « Devons-nous continuer à tolérer le mépris du Ministre de l’intérieur et de ses services centraux tels que la DAF et la DGE envers les lois de notre pays ? Le président Ousmane SONKO aura tous les documents nécessaires et déposera sa candidature qui sera approuvée par le Conseil constitutionnel, l’organe garante du respect de la constitution » , a-t-il ajouté.

50 sénégalais les plus influents de 2023: le directeur général de la Senelec plébiscité.

Le « Rewmi Quotidien  » a publié son classement 2023 des cinquante personnalités sénégalaises les plus influentes. Même si la cuvée 2023 a été difficile à établir, le directeur général de la société nationale d’électricité ( Senelec) Pape Mademba Bitèye fait partie des sélectionnés.

Ils sont artistes, politiques, sportifs ou industriels, chaque personne présente dans ce classement sans tenir compte de l’ordre a du poids sur la scène sénégalaise. Mais pour les partisans du leader du Mouvement Kaolack sur les rampes de l’émergence ( Krem), cette distinction est amplement méritée. 

Khew de l’an : Me Nafissatou Diop détrône Awa Baba avec 100 millions de «ndawtal »

L’adage wolof disant « Borom dolley khamoul ndank», sied bien à la famille de Me Nafissatou Diop. La Notaire prépare le mariage de son fils pour le week-end prochain.

Elle avait décaissé plus de 10 millions, des parures en or, des colliers en diamant pour la dot.

Et depuis la remise de la dot à sa future belle-fille, les grandes dames de ce pays ont commencé à défiler chez Me Nafissatou Diop pour donner leurs participations pour ce mariage

On peut citer Sokhna Bally Mbacké Moutakaha, Marieme Faye Sall, Badiene Sokhna Faye (fille de Mackiyou Faye), Me Gnagna Bathie Seye, Binta Khouma Diop, Salla Sow Elimane Lam, Adja Mbaye (l’épouse de Farba Ngom), Clara Dora Gueye, Tamoro Seydi qui ont décaissé entre 5 et 20 millions comme ndawtal, a appris Kawtef.com.

Selon toujours la source de Kawtef, Me Nafissatou Diop a encaissé plus de 100 millions de fcfa, samedi passé, lors d’une cérémonie qui a regroupé tous les grands griots de ce pays, dont Alassane Mbaye, Kiné Lam, Fatou Gueweul, Mor Thiam Gueweul, Kiné Abdou Thioune, Ndeye Diouf Mou Serigne Fallou etc.

Aussi, sa future belle-fille, l’amie intime de Zeyna Ndour, fille de Viviane Chidid, a organisé son henné time samedi, en entendant le mariage ce 23 décembre.

Comparé au mariage des deux filles de Mackiyou Faye où plus de 500 millions ont été dépensés et au mariage de la fille de Awa Baba Thiam, épouse par Alioune Seck, le frère de Wally Seck, Me Nafissatou Diop semble sur le point de les détrôner.

Affaire à suivre

Le mandataire de Sonko, le député Ayib Daffé, s’est rendu à la DGE pour récupérer les fiches, mais…

Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, a été aperçu lundi matin sortant de la Direction Générale des Élections (DGE), sans apporter de déclaration ni montrer de fiches de parrainage. Cette apparition survient dans un contexte politique tendu, suite à la récente décision du Tribunal d’Instance Hors Classe de Dakar, présidé par Monsieur Ousmane Racine Thione, annulant la radiation de Sonko des listes électorales.

Cette décision judiciaire fait suite à celle de la Cour Suprême, datée du 17 novembre 2023, qui a invalidé l’ordonnance initiale du Tribunal d’Instance de Ziguinchor. Lors de ce premier jugement, la Direction générale des élections, représentant l’État du Sénégal, avait refusé d’exécuter la décision, arguant que le jugement n’était pas définitif et ne justifiait donc pas la réintégration de Sonko sur les listes électorales.

L’absence de déclaration d’Ayib Daffé et le manque de visibilité des fiches de parrainage entre ses mains soulèvent des questions. Traditionnellement ouvert aux échanges avec la presse à sa sortie, son silence actuel suscite des interrogations quant à sa stratégie ou à l’obtention potentielle des documents nécessaires pour la candidature de Sonko. Les prochaines heures pourraient apporter des éclaircissements sur cette situation ambiguë.

« La candidature de Sonko sera approuvée par le Conseil constitutionnel », El Malick Ndiaye

El Malick Ndiaye est aussi en phase avec Me Mame Adama Gueye sur la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

De même que sur « la décision définitive et exécutoire » du juge Ousmane Racine Thione qui a aussi clos le débat sur la purge de la contumace du leader de Pastef.

« Tous les juristes de ce pays qui ne sont intéressés que par le respect de la LOI sont unanimes sur un point, les deux décisions de justice en faveur du Président Sonko sont définitives et exécutoires.

« Devons-nous continuer à tolérer le mépris du ministre de l’Intérieur et de ses services centraux tels que la DAF et la DGE envers les lois de notre pays ?

« Le Président Sonko aura tous les documents nécessaires et déposera sa candidature qui sera approuvée par le Conseil constitutionnel, l’organe garante du respect de la constitution », a posté le Secrétaire national à la Communication de Pastef – Vice-président Commission Communication de Yewwi Askan Wi.

Décès de 4 soldats en Casamance: Karim Wade promet « le renforcement des opérations de déminage… »

Karim Wade a réagi suite au décès des 4 militaire en Casamance. Le candidat du PDS a promis, à cet effet, des équipements anti-mine modernes et une accélération des opérations de déminages après 2024.

« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris que quatre de nos valeureux Diambars sont tombés au combat en Casamance lors de l’explosion d’une mine anti-char« , a réagi Karim Wade repris par Pressafrik.

Avant de poursuivre : « A toute la Nation et aux familles de nos soldats, je présente mes plus sincères condoléances. Cette tragédie doit nous rappeler combien les champs de mines menacent quotidiennement la vie de nos compatriotes casamançais et combien cette crise hypothèque le développement du formidable potentiel économique de notre chère et belle Casamance« .

Non sans promettre « des équipements anti-mines modernes et performants pour nos soldats, l’accélération de la cartographie des champs de mines et le renforcement des opérations de déminage« . Pour Wade-fils, la paix définitive en Casamance « doit être des chantiers prioritaires au soir du 25 février 2024 !«

Présidentielle 2024 au Sénégal : Que se passera-t-il après l’expiration du délai de dépôt des candidatures ?

En préparation pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, le Conseil constitutionnel a établi des directives claires concernant le dépôt des candidatures et la procédure de vérification des parrainages. Ce guide, fondé sur la décision du Conseil Constitutionnel n°1/E/2023 du 24 novembre 2023, vise à éclairer les potentiels candidats sur les étapes essentielles à suivre.

Dépôt des Candidatures : Dates et Procédures à Respecter

Selon l’article 29 de la Constitution, les candidatures doivent être soumises entre le 11 et le 26 décembre 2023, de 8h à 17h les jours ouvrables. Une permanence est mise en place au greffe du Conseil constitutionnel jusqu’à minuit le dernier jour du délai de dépôt.

Étape Clé Post-Dépôt des Candidatures : Processus de Vérification

À la suite de l’expiration du délai de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, une étape cruciale de vérification des parrainages s’engage. Ce processus est essentiel pour valider la légitimité des candidats et garantir l’équité du scrutin.

Vérification des Parrainages : Un Processus Rigoureux

Immédiatement après la clôture du dépôt des candidatures, la Commission de Contrôle des parrainages, installée au siège du Conseil constitutionnel, débute la vérification des listes de parrainages. Cette étape est primordiale pour s’assurer que chaque candidature respecte les critères établis par la loi.

Le Tirage au Sort : Détermination de l’Ordre de Passage

Le Conseil constitutionnel organise un tirage au sort pour fixer l’ordre de passage des candidats dans le processus de vérification. Les modalités de ce tirage au sort, y compris la date, l’heure, et le lieu, sont définies par le Conseil. La transparence de cette opération est assurée par la présence des membres de la Commission et des représentants des candidats.

Documentation et Convocation

Les résultats du tirage au sort sont consignés dans un procès-verbal d’huissier. Ce document, accompagné du calendrier de contrôle des parrainages, est remis aux membres de la Commission et aux représentants des candidats. Ces documents servent de convocation officielle pour les étapes suivantes du processus de contrôle

Plan B de Sonko : Bassirou Diomaye Faye franchit un cap important dans la plus grande discrétion

Selon des révélations du quotidien ‘Source A’, le parti Pastef, dissous, met en œuvre son plan B en prévision de la prochaine élection Présidentielle au Sénégal. Suite à des complications entourant la candidature d’Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et figure de proue du parti, l’attention se tourne vers Bassirou Diomaye Faye. La caution nécessaire à sa candidature a été déposée à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), indiquant une stratégie de repli prudente de la part du parti.

La candidature de Sonko fait face à des obstacles bureaucratiques, notamment l’absence de réception de l’attestation accompagnant sa quittance de caution, ainsi que le retard dans la remise de ses fiches de parrainage par la Direction générale des élections (DGE). Ces entraves ont amené Pastef à envisager une alternative.

Bassirou Diomaye Faye, dont le dossier est jugé complet et conforme aux exigences électorales, se présente donc comme un candidat viable pour Pastef. Ce développement suggère une stratégie réfléchie de la part du parti pour assurer sa présence dans la course électorale, malgré les incertitudes planant autour de la candidature de Sonko.

Ils n’ont pas souhaité faire une annonce pour rendre publique cette étape, certainement parce qu’ils privilégient toujours la possibilité d’une candidature d’Ousmane Sonko.

Mine de diamant au Sénégal, financements politiques de Sonko : L’avis tranché de Me Mame Adama Gueye

Maitre Moussa Diop, avocat au barreau de Paris et leader du mouvement Alternative générationnelle AG/JOTNA est en prison suite à l’autosaisine du procureur de la République. L’avocat avait, il y a une semaine, accusé le président Macky Sall, l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran, Diagna Ndiaye et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, entre autres personnalités, d’être dans un business d’exploration et d’exploitation de diamant dans le mord du pays.  
Interpellé sur la question devant le « Jury du dimanche », Me Mame Adama Guèye s’est voulu clair.
Selon lui, « c’est une simple déclaration, pour l’instant. Rien n’est corroboré. Moi, je ne peux pas parler de choses qui ne sont pas corroborées. Il y a des accusations portées par quelqu’un sur la base de certains documents, soi-disant valables. En l’état de l’enquête, moi, je ne me prononcerai pas, si je n’ai pas d’éléments concrets sur lesquels m’appuyer ». 
Cependant il estime qu’il faut être prudent sur la gestion des ressources naturelles. « Les accusations, en général, toutes ne sont pas fondées. Moi, j’ai entendu quelquefois, il y a eu des accusations sûres, par exemple le pétrole ; quelquefois, c’est fantaisiste et erroné. Il y a l’ITIE qui est là, il y a des structures qui sont ici en place pour assurer la transparence dans la gestion des ressources naturelles. Ce n’est peut-être pas parfait, mais il y a quand même des éléments qui sont assez intéressants. Aujourd’hui, si vous voulez, vous allez sur Internet, vous avez tous les contrats pétroliers, c’est accessible à tout le monde. Donc ça, c’est quand même des avancées qui ne sont pas négligeables. Maintenant, les accusations, souvent, quand les hommes politiques les font, je suis désolé de le dire, souvent ce n’est pas étayé et quelquefois c’est très léger », prévient-il.
Autre point abordé par l’ex-bâtonnier et membre de la société civile, les financements politiques. 
En effet, le député Matar Diop, membre de la coalition au pouvoir, a parlé de supposés financements occultes qu’aurait reçus le leader de l’ex-parti Pastef. Maitre Mame Adama Guèye pense que « la réglementation des fonds utilisés par les partis est à combler, parce qu’on a des exemples. Aux États-Unis, en France, partout, on contrôle les dépenses électorales. On contrôle les ressources utilisées par les partis. Ici, ça ne se contrôle pas. Vous pouvez dépenser ce que vous voulez ».
Maitre Guèye est d’avis que « les candidats à la Présidentielle devraient faire une déclaration de patrimoine. Ça devrait être obligatoire. Parce qu’on devrait mesurer le patrimoine de la personne avant qu’il soit président de la République, le vérifier après. Maintenant, une fois qu’on est élu président, on doit faire une déclaration de patrimoine. Ça, c’est un fait ». 
Cependant, l’avocat estime que, de manière générale, il faudrait avoir plus de transparence dans la question des ressources et des fonds utilisés par les partis politiques.

Présidentielle 2024 : Serigne Mboup va déposer son dossier de candidature ce lundi

La coalition regroupant des personnalités indépendantes, And/ Nawle And/Liguey,  va  déposer le dossier de candidature de Serigne Mboup, ce lundi.

Le mandataire national de la coalition,  Mbaye Ngom,  renseigne que la coalition a “bouclé tout le processus y compris la liste de collecte de parrainage”.

Selon lui, “un travail méthodique et scientifique a été abattu”.

Indépendance de la justice, État de droit : La mauvaise note de Me Mame Adama Guèye au Sénégal

Le Sénégal est-il un État de droit ? Devant le « Jury du dimanche » sur iRadio, l’avocat à la cour, Mame Adama Guèye, n’est pas passé par quatre chemins pour répondre marteler :  « Dans un État de droit, est-ce qu’une Administration peut refuser d’appliquer une décision de justice ? Est-ce qu’on peut dire, dans le Sénégal d’aujourd’hui, qu’on respecte de manière absolue la primauté de la loi ? »

 Selon lui, l’État de droit signifie que « même le président de la République, la loi est au-dessus de lui. A fortiori de toute l’Administration. Je suis désolé de le dire, nous n’avons pas encore d’État de droit ». 

Pour Me Guèye, il faut travailler à instaurer un État de droit, parce que c’est plus sérieux que ce qui se passe dans le pays. « Devant le président de la République, le Premier ministre viole la loi de manière flagrante, pour des raisons politiques, je ne sais pour quelles raisons. Je suis désolé. Aujourd’hui, dans notre pays, nous n’avons pas d’État de droit. Nous n’avons pas de République. Il faut travailler à instaurer un véritable État de droit », persiste l’ex-bâtonnier.
Indépendance de la justice
 Beaucoup de citoyens remettent en cause l’effectivité de l’indépendance de la justice sénégalaise. Leurs accusations ou leurs questionnements sont-ils fondés ? Mame Adama Guèye pense qu’il faut revoir la formulation. 

Pour lui, « quand on dit indépendance de la justice, c’est une proclamation institutionnelle. Mais la justice n’est pas une entité qui fonctionne elle-même, qui est indépendante ou pas. C’est des acteurs de la justice qui ont l’indépendance. C’est l’attitude d’une masse critique qui fait que la justice doit être considérée comme indépendante ou pas ». 

Selon l’invité d’iRadio, « aujourd’hui, on a des magistrats qui sont indépendants. On a aussi beaucoup des magistrats qui ne sont pas indépendants. Si on regarde la masse critique, elle penche plutôt du côté de ceux qui ne font pas toujours preuve d’indépendance. C’est ce qui explique la crise de confiance entre l’État, entre la justice et les citoyens ». 

Il enfonce le clou : « Aujourd’hui encore, je le dis, je le répète, je ne cesse de le répéter : il faut organiser les assises de la justice, les états généraux, qu’on appelle comme on veut, en mettant en présence toutes les parties prenantes et en discutant à fond et à froid les questions de la justice. »

L’avocat estime que « la réforme majeure du Conseil supérieur de la magistrature n’est pas forcément le retrait du président. L’Exécutif, quelle que soit sa forme, doit être présent dans le Conseil supérieur de la magistrature. Je ne veux pas d’une République des juges, c’est-à-dire que ce soit de l’entre-soi, de magistrats, même les autres parties prenantes doivent être présentes au Conseil supérieur de la magistrature, les citoyens et les organisations de la société civile, le secteur privé ».

Réintégration de Sonko: « Juridiquement et moralement, la Cour suprême ne doit pas annuler la décision du juge » Thione (Ndiaga Sylla)

« En dépassant la constatation formelle du non-respect des formalités de publicité, le juge Thione a judicieusement statué sur la fragilité de l’état de contumace, anéanti par l’arrestation d’Ousmane Sonko ». C’est du moins ce qu’a fait savoir Ndiaga Sylla dans une note parvenue à Seneweb. L’expert électoral ajoute: « Ainsi, une radiation irrégulière ne peut altérer ni le droit de vote ni la liberté de candidature ».
Par conséquent, est-il convaincu, « logiquement, juridiquement et moralement, la Cour Suprême ne doit pas annuler la décision du juge du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar – ce serait une honte pour la justice sénégalaise ».
Car, d’après M. Sylla, cette décision a permis au juge juge Ousmane Racine Thione, de « non seulement clarifier la valeur de l’assignation par exploit d’huissier, mais également de souligner que la notification de la radiation ne pouvait aboutir sans la réception de la décision par l’électeur ».  

Secteur minier : près de 1000 milliards de francs CFA échappent aux entreprises sénégalaises

Plus de 70% de l’enveloppe du contenu local, chiffrée à 1 400 milliards de francs Cfa, se retrouvent dans l’escarcelle des sociétés étrangères contre 30% pour les entreprises sénégalaises. Ces statistiques, reprises par L’AS, datent de 2021. Elles ont été révélées par le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Guèye, lors d’une visite à Thiès.

«Cette situation concerne les mines industrielles», précise ce dernier avant d’informer qu’une plateforme électronique a été lancée pour «réduire le gap et pourquoi pas renverser totalement la tendance» afin de permettre aux Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI) locales de pouvoir gagner des parts de marchés «significatifs» dans le secteur minier.

La plateforme en question, espère Ibrahima Guèye, devrait faciliter le contact entre les compagnies minières et les fournisseurs locaux.

Réintégration de Sonko sur les listes électorales : « La décision du tribunal d’instance est définitive et exécutoire » (Me Mame Adama Gueye)

Invité de l’émission Jury Du Dimanche (I Radio), Me Mame Adama Gueye s’est prononcé sur la décision rendue jeudi dernier par le tribunal d’instance de Dakar, ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.  Selon l’avocat, ce jugement “est exécutoire parce que la loi le permet”. “Les avocats de l’Etat ont le droit de se pourvoir en cassation selon la loi.  Mais un pourvoi en cassation n’est jamais suspensif. Ce n’est qu’exceptionnellement quand la loi le prévoit que ça l’est. Il faut que ce soit expressément prévu. Quand la décision est exécutoire par provision, le recours ne peut être suspensif”, explique-t-il. 

Tout l’enjeu désormais se situe dans l’attitude de la Direction Générale des Élections (DGE), qui a déjà refusé de transmettre au mandataire de Ousmane Sonko des documents essentiels à sa candidature, se montrant intransigeante à appliquer le premier jugement rendu par le tribunal de Ziguinchor, déjà favorable au leader de PASTEF. Une posture que déplore Me Adama Gueye : “Après la décision rendue par le tribunal de Ziguinchor, la DGE a dit clairement,  qu’elle n’a pas l’intention de l’appliquer parce que l’Etat du Sénégal a l’intention de se pourvoir en cassation. C’est une hérésie parce que l’administration ne peut pas se baser sur des intentions. Elle a ajouté que la décision n’est pas définitive. Il se pose un problème de compréhension. La DGE a été rappelée à l’ordre par la CENA (Commission Électorale Nationale Autonome) dirigée par Doudou Ndir, un haut magistrat qui connaît la loi et  le code électoral. C’est une violation de la loi et c’est très regrettable”.

“Dans un Etat de droit, la primauté de la loi s’impose à l’administration, poursuit Me Mame Adama Gueye.  On se rappelle que dès qu’il y avait un procès, il y avait une tension très forte dans le pays, il faut se féliciter que les autorités politiques acceptent les règles du jeu procédural de la justice. Tous les citoyens doivent préférer que les contentieux se règlent par la loi et non dans la rue”.

Réhabilitation de Sonko : le juge Ousmane Thione explique

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le tribunal d’instance de Dakar a annulé la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. La décision du juge Ousmane Racine Thione, prononcée jeudi 14 décembre, a été notifiée aux parties ce vendredi 15. D’après Libération, qui a repris ses motivations dans son édition de ce samedi, le magistrat invoque l’article 307 du Code de procédure pénale (CPP) pour fonder son verdict.

Il estime que la condamnation par contumace du président de Pastef dans l’affaire Sweet Beauty, le 1er juin, est anéantie «de plein droit» par son arrestation près de deux mois plus tard, le 28 juillet. Il déclare : «Attendu qu’il (…) n’est pas discuté que le sieur Sonko est arrêté est détenu; que même à supposer, comme le prétend l’État du Sénégal, qu’il s’agit d’une arrestation pour autre chose, dès lors que le contumax fait connaître de façon expresse lors de son arrestation son état de contumax et déclare qu’il n’acquiesce pas au jugement, l’article 307 du CPP doit trouver application».

Anéantissement, publicité et déchéance

D’autant que, insiste Ousmane Racine Thione, «il est loisible au contumax, tant que la peine n’est pas prescrite, de se constituer prisonnier pour anéantir le jugement sauf à déclarer son acquiescement dans les dix jours». Le magistrat poursuit : «En le détenant, l’État le prive de cette faculté et ne peut, par conséquent, prétendre maintenir les effets de cette condamnation.»

Conséquence : selon le juge du tribunal d’instance de Dakar, «le débat sur la publicité et la déchéance prévues par les articles 311 et 312 du Code de procédure pénale devient alors inutile puisque l’article 316 du même Code énonce que ‘si le contumax se constitue prisonnier ou s’il est arrêté avant que la peine ne soit éteinte par la prescription, la décision et les procédures faites postérieurement sont anéanties de plein droit et il est procédé à son égard dans la forme ordinaire’».

En concluant que «la mesure de retrait de Ousmane Sonko des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique», Ousmane Racine Thione souligne la nécessité «de préciser que l’expression ‘plein droit’ utilisé par le législateur dispense de l’accomplissement de quelque formalité que ce soit et que l’anéantissement du jugement s’opère dès l’arrestation du contumax ou dès que celui-ci se constitue prisonnier».

Contre-attaque

Renvoyé dans les cordes, l’État, par la voix de ses avocats, a décidé de contre-attaquer. Il a introduit un pourvoi contre le verdict qui remet le président de Pastef dans la course pour la présidentielle du 25 février prochain. Invoquant la forclusion de la requête introduite par le leader des Patriotes devant le tribunal de Ziguinchor pour contester l’arrêté du ministère de l’Intérieur qui réduisait en miettes ses ambitions présidentielles.

En attendant que la Cour suprême se prononce, la candidature de Ousmane Sonko pour la succession de Macky Sall est relancée. Même si les avocats de l’État, considérant que «la décision du Tribunal d’Instance de Dakar n'(est) pas définitive ni exécutoire», avancent que ce dernier «reste radié (des) listes (électorales) jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée».

Animation: Birima remporte meilleure revelation de l’année aux Raaya Teranga

Le jeune animateur Birima est aux anges, il a été primé ce samedi à l’hôtel pullman de Dakar.

L’animateur de la nouvelle génération a remporté la révélation de l’année 2023 aux Raaya Teranga

Congrès d’investiture du candidat de la coalition BBY par le Ps : Amadou Ba fait un discours de rassemblement aux alliés de BBY

ALLOCUTION DE MONSIEUR AMADOU BA, 

CANDIDAT DE LA COALITION BENO BOKK YAKAAR

Dakar, le 16 décembre 2023

Madame la Secrétaire générale, Présidente Aminata MbengueNDIAYE,

Mesdames, Messieurs les dirigeants de parti politique et d’organisation,

Mesdames, messieurs les membres du Secrétariat exécutifnational, du Bureau politique et du Comité central du Parti socialiste, 

Mesdames, messieurs les délégués du congrès, 

Chers congressistes,

Chers invités du Parti socialiste,

Chaque fois que le Parti socialiste est resté fidèle à ses valeurs, à sa méthode et son organisation, la déferlante verte qui envahit la Maison Léopold Sédar Senghor nous redonne de l’espoir. 

Chers sœurs et frères socialistes,

Chers amis socialistes, 

Je peux même dire : Chers camarades socialistes,

Votre mobilisation d’aujourd’hui est impressionnante.

Vous les jeunes socialistes,

Vous les femmes socialistes,

Je lis sur chacun de vos visages l’enthousiasme, la ferveur et la détermination qui nous conduiront à la victoire.

Votre congrès d’aujourd’hui, votre mobilisation d’aujourd’hui sont un message lancé à tous les militants et sympathisants du Parti socialiste, disséminés dans tous les villages et quartiers de notre pays, pour leur dire que le PS a un seul et unique candidat. 

Chers congressistes, qui est ce candidat du Parti socialiste ? 

(Cette question pour interagir avec la salle qui va scander : Amadou Ba ! Amadou Ba !)

À tous ceux qui se réclament candidat socialiste et font le tour du Sénégal pour se présenter comme tel, la réponse que vous venez de donner clôt définitivement le débat et doit leur faire comprendre que « roye dou nourauk piir ».

Chers congressistes, 

Chers socialistes, 

Votre mobilisation me remplit d’émotion car elle me rappelle beaucoup souvenirs. 

Mes pensées vont d’abord tout naturellement vers ma maman, Adja Marème BAAL, qui a été non seulement militante du Parti socialiste mais en plus Présidente des femmes socialistes de la section de l’Unité 6 des Parcelles-Assainies.

En cet instant solennel, j’ai une pensée pieuse pour notre cher Ousmane Tanor DIENG, une grande figure du parti et un mentor pour beaucoup d’entre nous. Sa vision, sa sagesse et son dévouement ont profondément marqué notre engagement pour un Sénégal uni et prospère. 

C’est pourquoi, je suis très touché par votre message que je lis sur des banderoles et tee-shirts demandant à « voter Amadou BA pour la mémoire de Tanor ».

J’ai partagé, il y a peu de temps, un moment privilégié avec sa famille, un moment empreint d’émotion et de respect envers celui qui a tant donné à notre pays. Sa contribution indéniable à la vitalité de notre Coalition continuera d’illuminer notre chemin vers l’avenir.

Chers amis socialistes, 

Mesdames, messieurs,

Au-delà, je rends un vibrant hommage à l’exceptionnel Président Léopold Sédar SENGHOR, premier Président de la République du Sénégal, dont l’héritage intellectuel, culturel et politique continue d’inspirer nos actions. Lui, qui, au-delà de sa fonction présidentielle, a été bien plus qu’un leader politique : un poète émérite, un intellectuel brillant et un humaniste convaincu. 

De même, j’ai une profonde reconnaissance envers le président Abdou DIOUF, qui m’a fait l’honneur de me recevoir chez lui il y a quelques jours, et dont l’expérience et la sagesse sont de renommée internationale. Cette rencontre a été un moment précieux, une occasion d’échanger et d’apprendre de l’un des grands hommes d’État dont notre nation est fière. 

Ces figures emblématiques, ces piliers de notre histoire politique, sont des exemples inestimables pour nous tous. Leurs actions et leurs sacrifices demeurent des repères essentiels alors que nous poursuivons notre mission commune pour un Sénégal pacifique, prospère et inclusif.

Ainsi, dans le respect de ces illustres prédécesseurs et de leurs valeurs fondatrices, je m’engage à honorer leur héritage, à éclairer leur mémoire et à œuvrer pour la paix, le bien-être et le progrès de notre cher Sénégal.

Chers amis socialistes, 

Mesdames, messieurs,

Il est dans la nature des grandes formations politiques deprendre des décisions de haute portée, inspirées par le patriotisme, le sens de l’Etat et l’intérêt national. 

C’est ce que le Parti socialiste a fait aujourd’hui !

Le congrès qui nous réunit ici, chers amis socialistes, nous le devons à votre esprit de dépassement au service de notre pays.

Le congrès que nous réunit ici, chers amis socialistes, nous le devons à votre fidélité à vos engagements.

Le congrès qui nous réunit ici, chers amis socialistes, nous le devons à votre sens élevé du patriotisme et de l’intérêt général. 

Car pour la deuxième fois consécutive, vous avez placé le Sénégal au-dessus de nos personnes et familles politiques respectives.   

Je vous dois reconnaissance car je mesure l’honneur et la charge des nouvelles responsabilités qui, à partir de ce samedi 16 décembre 2023, m’engagent vis-à-vis du Parti socialiste.

Sachez que vous pouvez compter sur moi.

Sachez que vous pouvez compter sur notre coalition.

Sachez que je ferai de l’espoir que je lis ici sur chacun de vos visages, une source de motivation et une ambition pour vous conduire à la victoire.  

Chers amis socialistes, 

Mesdames, messieurs,

Je profite de cette tribune pour vous dire, au nom du Président Macky SALL et au mien propre, toute la satisfaction que nous avons de vos camarades qui siègent au sein des institutions de la République. 

Je pense d’abord à votre Secrétaire générale, la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales Aminata MBENGUE NDIAYE dont le dévouement à la fonction est digne d’éloges.

Je veux ensuite nommer les ministres Alioune NDOYE et Serigne Mbaye THIAM, aujourd’hui doyen du gouvernement par sa longévité dans la fonction.

Enfin vous témoigner toute la satisfaction que nous avons de vos parlementaires et de vos élus territoriaux.

Chers amis socialistes,

Mesdames, messieurs,

En me choisissant solennellement comme candidat pour laprochaine élection présidentielle, vous renouvelez votre engagement et votre attachement au leadership du Chef de l’Etat, le Président Macky SALL qui tient, plus que quiconque, à la grande coalition Benno Bokk Yakaar. 

Comme vous le dites également sur vos supports, vous dites « Merci au Président Macky SALL » pour son bilan, pour la préservation de Benno et pour le choix porté sur ma personne. 

En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal que vous avez conduit à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un Etat de droit solide et d’une démocratie mature. 

Mesdames, messieurs,

Depuis 2012, sous l’autorité éclairée du Président de notre coalition, le Président Macky SALL, nous luttons ensemble, nous gagnons ensemble et nous gouvernons ensemble.

Cet engagement est encore plus actuel et plus impératif au moment où, pour faire face aux risques et menaces multiformes qui sont à nos portes, notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à une base politique et sociologique large et forte. Et nul n’incarne mieux cette base politique et sociologique large et forte que notre coalition, la coalition Benno Bokk Yaakaar.  

Le bilan de douze ans du Président Macky SALL que nousdéfendons fièrement est aussi votre bilan. Mieux, le PSE, fruit de sa vision, reflète vos valeurs de justice sociale et d’équité territoriale. J’en veux pour preuve les bourses de sécurité familiale et les nombreuses réalisations dans le Sénégal des profondeurs, au profit des populations défavorisées et vulnérables.

Mesdames, messieurs,

Adossé à ce bilan, j’ai l’ambition d’aller encore plus loin, d’aller encore plus vite et de faire encore plus et mieux« pour un Sénégal de progrès, uni et solidaire » tel que le stipule si pertinemment le thème de votre congrès.   

Oui, un Sénégal de progrès dans le sillage de notre référentiel programmatique, le Plan Sénégal Emergent que nous devons, ensemble, amplifier, protéger et perpétuer.

Oui, un Sénégal uni dans sa diversité, diversité qui doit être une richesse et un atout, et non un facteur de division.

Oui, je travaillerai à fortifier ce Sénégal uni que nous ontlégués les Présidents SENGHOR, Abdou DIOUF, Abdoulaye WADE et Macky SALL.

Oui, un Sénégal solidaire dans lequel aucune et aucun de mes compatriotes ne doit être laissé au bord de la route qui nous mène vers le progrès, vers l’émergence.

Vous pouvez compter sur moi « pour un Sénégal en paix, vers la prospérité partagée ».

Mesdames, messieurs,

D’ores et déjà, je puis vous dire que notre priorité absoluesera de renforcer la politique de création d’emplois. Nous œuvrerons sans relâche pour offrir davantage d’opportunités aux jeunes, afin qu’ils puissent non seulement trouver du travail, mais qu’ils vivent épanouis en choisissant de rester dans leur terroir et contribuer au développement de notre pays. 

Nous continuerons d’investir dans l’éducation, la formation professionnelle et la création d’entreprises et de start-up pour encourager l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois décents et durables.

En parallèle, nous nous engageons à améliorer davantage le pouvoir d’achat des populations. Nous renforcerons la lutte contre les inégalités ainsi que l’accès équitable aux services de base tels que la santé, l’éducation, la formation et le logement. 

Nous accentuerons les politiques économiques et sociales visant à soutenir les familles sénégalaises, à réduire la précarité et à garantir des conditions de vie décentes pour tous.

Avec la même énergie, nous continuerons d’investir dans la culture, les loisirs et les sports et de veiller à la protection de l’environnement, de la qualité de l’air et de nos ressources naturelles dans un contexte de changement climatique. Nous continuerons d’accompagner avec vigueur et dans tous les secteurs, la transformation numérique de l’État à l’ère de l’intelligence artificielle.

En outre, nous mettrons un point d’honneur à continuer l’œuvre jamais achevé de renforcement de l’État de droit et des principes démocratiques, de la justice et des droits de chaque citoyen. 

Notre diplomatie toujours orientée vers la paix et la stabilité portera à travers le monde la Voix du Sénégal.

Ensemble, nous sommes forts.

Ensemble, tout est possible.

Ensemble, vers la victoire.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Anta Babacar Ngom Diack S’ empare définitivement du Nord

La candidate à la présidentielle et Présidente du Mouvement ARC, Anta Babacar Ngom Diack, poursuit sa tournée du fleuve. Hier s’est à Sinthiou et Kanel qu’elle s’est brillamment illustrée auprès des populations. Axée sur des rencontres de proximité, la candidate a pris le temps d’échanger directement avec les habitants, dévoilant ainsi les contours de son projet pour le nord du pays.

Lors de ces visites, Anta Babacar Ngom Diack a mis en avant des propositions concrètes pour stimuler le développement régional. En particulier, elle a insisté sur l’implantation d’usines de transformation afin de dynamiser l’économie locale. Son engagement envers le secteur de l’agriculture et de l’élevage a également été souligné, avec l’objectif de créer des opportunités et de lutter contre le chômage des jeunes.

Pour la candidate les réalités spécifiques de chaques localités visitées sont à prendre en compte, car les préoccupations des populations et l’écoute de ces derniers restent une priorité pour son mouvement citoyen. Anta Babacar Ngom Diack a clairement établi son engagement en faveur d’un développement inclusif et durable, promettant de travailler activement à la réalisation de ses propositions une fois élue. À l’approche des élections, cette initiative renforce la présence d’Anta Babacar Ngom Diack sur le terrain et souligne son engagement envers une politique axée sur les besoins concrets des citoyens.

Anta Babacar Ngom Diack, candidate à la présidentielle de février 2024, a clôturé avec succès sa tournée dans la partie nord du pays par un rassemblement massif à Matam. Le meeting a attiré une forte mobilisation des militants, signe de l’engouement suscité par sa campagne axée sur le développement régional.

Faisant écho à ses priorités, la présidente du mouvement ARC a souligné son engagement envers la revitalisation de secteurs clés tels que la pêche, l’élevage et l’agriculture, identifiant le potentiel considérable de la région. Elle a insisté sur la nécessité de concentrer les efforts sur ces domaines pour stimuler l’économie locale.

Dans son discours passionné, la candidate a proclamé que « le temps de la Relève est arrivé », exhortant les citoyens à ne pas laisser d’autres prendre des décisions à leur place. Prônant la rupture, elle a fustigé le choix de la continuité incarné par le candidat du parti au pouvoir. »Le Fouta n’est le titre foncier d’aucune personne », a conclu Anta Babacar, mettant en avant sa vision d’une gouvernance équitable et inclusive.

Sa campagne, axée sur le changement et la représentation authentique, continue de gagner du terrain partout au Sénégal, laissant présager une compétition électorale captivante en février 2024.

Coïncidant avec la présidentielle, le Magal de Darou Mousty reporté par Serigne Mountakha

Le Magal de Darou Mousty coïncide exceptionnellement avec l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.
A cet effet, ce grand événement religieux commémorant les retrouvailles entre Cheikh Ahmadou Bamba et son frère Mame Thierno Birahim Mbacké, au retour d’exil, du fondateur du Mouridisme, a été reporté jusqu’au  18 février 2024 , sur recommandation du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Serigne Mbaye Guèye revient en détail sur ce report dans la vidéo ci-dessous :

Casamance : Malick Gakou rend hommage aux soldats morts dans l’explosion d’une mine

Quatre soldats sénégalais sont morts hier dans le département de Bignona après que leur véhicule a sauté sur une mine antichar. 
Malick Gakou, candidat à l’élection présidentielle leur a rendu hommage, ce samedi, dans un message : « Je m’incline devant la mémoire de nos diambaars disparus à Diaboudior (nord de Bignona) et prie pour un prompt rétablissement des blessés. Je présente mes condoléances aux familles éplorées ainsi qu’à toute la nation sénégalaise. J’en appelle à notre responsabilité commune de mettre fin à ce conflit qui met en péril notre cohésion nationale et sape les fondements de la République que rien ne devrait altérer. Que dieu protège le Sénégal ». 

Le Tribunal de Dakar anéantit le jugement contre Ousmane Sonko dans l’affaire Adji Sarr (Document)

La Chambre criminelle du Tribunal de Dakar a annulé le jugement qui avait entraîné la radiation de l’opposant politique Ousmane Sonko des listes électorales. Cette annulation s’inscrit dans le cadre de l’affaire controversée l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr.

Le Tribunal d’instance hors classe de Dakar a déclaré la radiation de Sonko « nulle » et a ordonné sa réintégration immédiate sur les listes électorales. Cette décision fait suite à la reconnaissance de l’irrégularité de la condamnation antérieure de Sonko pour « corruption de la jeunesse ». « La mesure de retrait du nom de Ousmane Sonko des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a indiqué le juge dans son verdict.

L’origine de cette annulation réside dans la déclaration de Sonko, faite lors de son arrestation, qui invoque l’article 307 du Code de Procédure Pénale. « Ce jeudi 28 juillet 2023, j’ai été arrêté à mon domicile par des éléments du GIGN… Conformément aux dispositions de l’article 341 du code de Procédure Pénale, cette arrestation entraîne de plein droit l’anéantissement de ce jugement et je déclare expressément ne pas acquiescer à la condamnation », a affirmé Sonko.

Ce rebondissement juridique intervient après que Sonko eut été acquitté dans l’affaire de viol présumé impliquant Adji Sarr. Sa condamnation à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », ainsi que l’amende de 600 000 F CFA, sont désormais annulées. Ndèye Khady Ndiaye, co-accusée dans cette affaire, avait également été condamnée pour « incitation à la débauche », une sentence qui, avec celle de Sonko, est désormais caduque.

La décision du Tribunal de Dakar représente un tournant significatif dans l’affaire Adji Sarr, et rétablit Ousmane Sonko dans ses droits politiques, notamment sa capacité à participer aux processus électoraux.

Idrissa Seck met brièvement fin à plusieurs mois de silence (Vidéo)

Idrissa Seck, candidat à la présidentielle de février 2024, a mis fin à plusieurs mois de silence lors d’un événement poignant. Hier, vendredi 15 décembre, à la levée du corps de l’épouse d’Aly Saleh Diop, son ami et collaborateur, M. Seck a fait une apparition remarquée, brisant ainsi son absence médiatique.

L’ex-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a saisi cette occasion pour évoquer sa relation avec l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales. « Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a déclaré M. Seck. Il a souligné les valeurs partagées avec Aly Saleh Diop, telles que l’honnêteté et la loyauté.

Il a également témoigné de la compétence inégalée de son ami qui dépasse le pays : « Ceux qui l’observent dans le monde entier, disent que c’est lui le meilleurs Ministre de l’élevage dans le continent africain ».

Alors que la date limite pour le dépôt des candidatures à la présidentielle approche, beaucoup se demandent si cette sortie symbolique marque un retour actif en politique ou si Idy retournera à sa discrétion habituelle.

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Réhabilitation de Sonko et révélation de Me Moussa Diop: Les vérités de Thierno Alassane Sall…

Thierno Alassane Sall était invité sur Itv, ce jeudi 14 décembre 2023. Le député et candidat déclaré à la présidentielle de 2024 est revenu sur les révélations de Me Moussa Diop sur le scandale présumé impliquant le Président Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye, l’homme d’affaire Mimran, entre autres. Il s’est aussi prononcé sur la radiation de Sonko qui a été rétabli dans ses droits.

Ridiculiser le système judiciaire…

« On ne peut sur un simple désir d’un président, d’un ministre ou d’un directeur, radier quelqu’un… C’est tout à fait normal que la justice rétablisse Sonko. Personne ne comprend ce jeu de ping-pong entre les juridictions. Chacun refile à l’autre la patate chaude et personne ne prend son courage à deux mains… C’est à la limite ridiculiser le système judiciaire… La seule issue, malgré les imperfections, c’est d’aller en justice« , a soutenu T.A.S.

Sur les révélations de Me Moussa Diop…

« On devait le vider de manière transparente parce qu’il y a quand même eu mort d’homme… Quand on accuse, on doit fournir ses preuves. Je le dis souvent, je pouvais le faire sur le pétrole si mon objectif était de faire le buzz. Mais je sais que si on me demande les éléments de preuves, je ne serais même pas prêt à mettre tout sur la place publique« , selon Thierno Alassane Sall qui répondait à l’affaire concernant le présumé contrat d’exploration de diamants soulevé par Me Moussa Diop.

HOMMAGE À SERIGNE BARRA FADILOU A TOUBA GUEYE ( THIES):

Serigne Gallas Khady Guèye se rappelle du premier petit fils Khalife de Bamba

La communauté mouride de Touba Gueye s’achemine ce samedi 16 Décembre 2023, vers sa journée de prière dédiée au sixième khalife général des mourides, El Hadji Bara Fadilou Mbacké. Situé dans la commune de Thienaba entre Thiès et Thienaba, le village de Touba Gueye va revisiter la vie et l’œuvre de ce dernier à travers des conférences et déclamation de khassidas. Organisé par son fils Serigne Fallou Mbacké plus connu sous l’appellation de Gallas Khady Guèye, cette année est la treizième édition de cette journée de prière consacrée au défunt khalife Serigne Mouhamadou Lamine Barra Fadilou et l’ensemble des dignitaires religieux disparus.

Pour cette fois, Serigne Fallou Mbacké Khady Guèye retient comme parrain de la journée, le fils et cinquième khalife de Bamba, Serigne Salihou Mbacké. Une journée riche de prière qui est tenue sous le digual du khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké Bassirou et de Serigne Abo Baraka Mbacké khalife de Serigne Fallou Mbacké, et sous la présence de Serigne Moustapha Mbacké khalife de Elhadji Barra Fadilou.

Installé à Touba Gueye sous le digual de son défunt père, Serigne Barra, Serigne Gallas Khady Guèye choisi cette localité fondée par son grand père maternelle sous le digual de Serigne Fallou Mbacké, pour rendre hommage à son guide et père Serigne Barra Mbacké Fadilou connu pour ses grandes réalisations à la tête de la communauté mouride.

Dans le souci de participer au bien être de Touba Guèye, la journée de prière sera accompagnée d’une opération de consultation médicale gratuite tout au long de la journée du samedi 16 Décembre 2023.
Pour le chronogramme religieux, la matinée sera consacrée à la lecture du saint coran destinée à Serigne Barra et plusieurs dignitaires religieux disparus. Une cérémonie officielle sera tenue après le déjeuner et la nuit sera consacrée à des séries de conférence et déclamation de khassidas.

VOTE BUDGET 2024 MAIRIE DIASS : PLUS DE 3 MILLIARDS EN PERSPRCTIVES EN MARS 2024

Sur la base du nouveau décret 2023-2161 du 6 novembre 2023 portant régime financier des collectivités territoriales, le budget 2024 de la Commune de Diass a été voté à l’unanimité ce 14 décembre 2024 sous la présidence du maire Mamadou Ndione en présence des représentants du Sous-préfet et du Receveur Percepteur Municipal départemental.

Avec le nouveau décret l’excédent de fonctionnement capitalisé (Compte 121) de l’année 2023 ne peut pas être pris en compte dans le budget initial. Cet excedent ne pourra être pris en compte qu’après le vote de l’autorisation spéciale de report qui intervient à l’issue du vote du compte administratif que la Commune de Diass compte faire en mars 2024.

Ce 14 décembre 2024, le budget voté s’élève à 2 270 291 109 FCFA. Par rapport au recettes globale, le taux d’investissement est de 38,46%. Par rapport aux recettes de fonctionnement, le taux d’investissement est de 62,50%.

Ce budget ne tient pas compte de l’excédent de recettes 2023 qui, au bas mot dépassera 800 000 000 de FCFA si on se base sur l’excédent noté à fin novembre 2023 du fait d’un bon recouvrement allié à une rigueur dans les décaissements.

En mars 2024, au moment du vote de l’autorisation spéciale, le budget de la Commune de Diass dépassera les 3 milliards de FCFA avec une large part destinée aux investissements.

Merci aux Conseillers municipaux, aux agents municipaux, au Chef de la division Finances et Comptabilité ainsi qu’au Président de la Commission Finance !

Chapeau au Receveur Percepteur Municipal de Mbour et à toute son équipe !