Candidature de Sonko : Ce qui se cache derrière la démarche d’Ayib Daffé

La décision récente du tribunal hors classe de Dakar, ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, a soulevé un vent d’optimisme chez ses partisans. Pourtant, la réalité sur le terrain semble plus complexe. Ayib Daffé, lors de sa visites à la Direction Générale des Élections (DGE) le 18, s’est heurté à un refus catégorique, empêchant ainsi la récupération des fiches de parrainage.

Ce n’est pas la première fois que Daffé rencontre ce genre d’obstacle. Un mois plus tôt, suite à une décision similaire du tribunal d’instance de Ziguinchor, il avait essuyé un refus semblable. Les autorités, dans un communiqué, justifiaient ce refus par le statut non définitif de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Une explication contestée par les avocats de Sonko, arguant que la décision de justice est exécutoire et non suspensive, une interprétation soutenue par un consensus juridique.

Le 19 décembre, une nouvelle tentative, cette fois accompagnée de l’avocat de Sonko et d’un huissier de justice, a de nouveau été infructueuse. Face à la presse, Daffé a manifesté une détermination inébranlable.

Ce que Daffé compte faire.

Dans sa démarche résolue de garantir la candidature d’Ousmane Sonko aux prochaines élections présidentielles, Ayib Daffé, député et mandataire de Sonko, prévoit de poursuivre ses efforts pour récupérer les fiches de parrainage nécessaires. Après des tentatives infructueuses face à la Direction Générale des Élections (DGE) et la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF), marquées par un refus de fournir les documents nécessaires sous prétexte de la non-inscription définitive de Sonko sur les listes électorales, Daffé a annoncé son intention de renouveler sa démarche. Déterminé, il envisage de retourner autant de fois que nécessaire devant ces institutions y compris ce 20 décembre.

La phrase corrigée serait : « Il prévoit également de se présenter devant toutes les institutions concernées par ce dossier afin de leur communiquer la décision de justice et de les responsabiliser.

L’idée de fond :

La stratégie adoptée par Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, révèle une approche méthodique et persévérante face aux défis administratifs. Il semble déterminé à pousser l’administration à se prononcer de manière explicite, cherchant à obtenir une preuve tangible de leur refus d’exécuter la décision de justice. Cette démarche vise à constituer un dossier solide pour Ousmane Sonko, qui pourrait être présenté au Conseil constitutionnel. L’argument central devant cette instance serait que, malgré la réintégration judiciaire de Sonko dans le processus électoral, les autorités sénégalaises ont choisi de ne pas respecter cette décision, entravant ainsi la collecte des fiches de parrainage nécessaires. Daffé entend démontrer que l’obstacle à la candidature de Sonko n’émane pas d’un manquement de leur part, mais résulte plutôt d’une défaillance dans l’exécution des décisions judiciaires par les autorités sénégalaises.

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