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Serigne Amsatou Mbacké: » La jeunesse ne veut plus de Macky Sall, il doit respecter sa promesse »

rébellion à l’APR
rébellion à l’APR

Serigne Amsatou Mbacké a asséné ses quatre vérités au chef de l’Etat, Macky Sall. Pour le fils de Serigne Abdou Lahad Mbacké, troisième khalife général des mourides, la jeunesse ne veut plus de Macky Sall comme président de la République.

Le chef religieux invite M.Sall à sortir par la grande porte en respectant sa promesse de ne pas briguer un autre mandat.

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Serigne Amsatou Mbacké Abdou Lahad appelle la classe politique à un dialogue pour sortir de la crise.

Plus de détails dans cette vidéo ci-dessous

https://www.youtube.com/embed/kVifNJqXni0

Les premier mots de Macky Sall : “Je ne veux pas laisser derrière moi…”

Le Président, Macky Sall, brise le silence dans un entretien accordé au média américain Associated Press (AP). 

Dans un entretien accordé à AP, vendredi, le président Macky Sall a défendu sa décision de reporter l’élection présidentielle alors que des protestations ont éclaté à travers le pays vendredi et occasionné un mort à Saint-Louis.

Dans sa première interview depuis l’annonce du report, M. Sall a balayé les allégations selon lesquelles la décision était anticonstitutionnelle et qu’il avait créé une crise constitutionnelle, affirmant que le pays avait besoin de plus de temps pour résoudre les controverses concernant la disqualification de certains candidats et un conflit entre les pouvoirs judiciaire et législatif.

Le chef de l’État a nié vouloir  s’accrocher au pouvoir. «Je ne cherche absolument rien sauf à laisser un pays en paix et en stabilité», a-t-il déclaré. «Je suis complètement prêt à passer le relais. J’ai toujours été programmé pour cela.»

«Je ne veux pas laisser derrière moi un pays qui plongera immédiatement dans de grandes difficultés», a indiqué le Président. «Je dis maintenant que je vais travailler pour l’apaisement, pour des conditions qui permettront au pays d’être paisible… Tenons tous des discussions inclusives avant d’aller aux élections», a-t-il dit.

Le parlement sénégalais a voté lundi une loi pour l’élection jusqu’au 15 décembre lors d’une séance chaotique.

Le Conseil Constitutionnel devrait statuer dans environ une semaine pour savoir s’il est d’accord avec la conclusion du parlement. Cependant, Macky Sall n’a pas voulu dire s’il accepterait la décision de la cour si elle rejetait le report.

«Il est trop tôt pour moi de considérer cette perspective… Quand la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai», a-t-il dit.

Macky  Sall a, enfin, appelé la communauté internationale à faire preuve de retenue et de compréhension alors que le Sénégal traverse une période difficile. 

«Pendant les périodes de fragilité, nous devons être prudents… Le pays doit naviguer cette étape de transition électorale avec une lucidité et tranquillité complètes, afin que le pays continue d’avancer», observe-t-il.

Report de la présidentielle : pourquoi les magistrats sont fâchés

Les magistrats ruminent leur colère. Selon Les Échos, ce qui les agace au plus haut point, c’est les raisons invoquées par le Président Macky Sall, pour repousser l’élection présidentielle. Lors d’une allocution télévisée prononcée samedi dernier, le chef de l’État sénégalais a justifié sa décision par les suspicions de corruption chez deux juges du Conseil constitutionnel. 

A en croire le journal, « cela a suscité l’ire des magistrats ». Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Ousmane Chimère Diouf, et ses collègues n’acceptent surtout pas les accusations portées contre Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly. D’après la source, l’ancien président de la Cour suprême est décrit par ses collègues comme « l’un des magistrats les plus intègres ». 

LES RECOMMANDATIONS DU PREMIER MINISTRE AMADOU BA (PHOTOS)

1- Le Premier Ministre recevra, une fois par semestre, les secrétaires généraux des centrales syndicales de travailleurs pour échanger sur les préoccupations majeures du monde du travail ;

2- Le Ministre chargé du Travail organisera, au plus tard la semaine prochaine, une réunion regroupant les Centrales syndicales et les points focaux ministériels pour faire le point sur le niveau de traitement des cahiers de doléances et soumettra, au Premier Ministre, au plus tard fin février, un rapport général sur l’état de mise en œuvre des engagements du Gouvernement ;

3- Le Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec les ministres chargés des Finances et de l’Education, examinera, les voies et moyens d’apporter des solutions durables à la situation des agents décisionnaires de l’Education nationale ;

4- Le Ministre chargé des Finances procédera à une évaluation de l’impact budgétaire des revendications des travailleurs du Secteur primaire afin de soumettre, dans les meilleurs délais, au Gouvernement, des réponses appropriées ;

5- Le Ministre chargé des Collectivités territoriale prendra, les dispositions appropriées pour apporter la diligence requise à la mise en œuvre des conclusions du Comité ad hoc, Gouvernement et Intersyndical des Collectivités territoriales.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION APR DU DEPARTEMENT DE GUEDIAWAYE

Le 03 février 2024, à la veille du lancement de la campagne pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République a pris la décision d’abroger le décret n° 2023-2283 portant convocation du corps électoral, après une large consultation avec toutes les institutions de la République.

Par la suite et sur initiative du groupe Liberté, Démocratie et Changement (Walu), l’Assemblée nationale a adopté, avec une très large majorité, la proposition de loi constitutionnelle n°04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal, consacrant ainsi le décalage de l’élection présidentielle au 31 décembre 2024.

Au vu des motifs invoqués tant par Monsieur le Président de la République que par les députés, la coordination APR du département de Guédiawaye, dans toutes ses composantes, soutient sans réserve la décision prise par Son Excellence Macky SALL, Président de République du Sénégal, d’interrompre le processus électoral déjà porteur de germes de contestations pré et post électorales.

La Coordination APR de Guédiawaye reste convaincue que cette nouvelle séquence permettra assurément à la classe politique d’ouvrir une période de concertation permettant de reprendre le processus électoral dans de meilleures conditions de transparence, d’équité et de participation inclusive pour ce rendez-vous majeur de la vie de notre nation.

Aussi, la Coordination APR du département de Guédiawaye invite t’elle tous les responsables et militants à renforcer l’unité, la cohésion et la solidarité militante pour rester, comme d’habitude, le rempart solide de son excellence Monsieur Macky SALL dont le souhait le plus ardent est de toujours bâtir des consensus forts pour toutes les questions d’intérêt national, gage de paix et de stabilité. 

Coordination départementale de GUEDIAWAYE

Fait à Dakar, le 09 février 2024

Une élection INCLUSIVE, un dialogue INCLUSIF, une République INCLUSIVE

Manou Business International
Manou Business International

[16:15, 09/02/2024] Pdg Papi: Chers Sénégalais, faisons une courte rétrospective cela nous permettra de se poser la même question à l’unanimité.

  • N’avons-nous pas TOUS été témoins des incohérences durant la periode du parrainage?
  • N’avons nous pas demandé (à la limite même exiger) une élection INCLUSIVE?
  • N’avons nous pas constaté qu’il y a bien eu une faille dans le système sélectif des candidats ?
  • Ne voulons nous pas savoir à qui la faute? La juridiction administrée, les informaticiens en charge, les prétendants à la magistrature suprême ?
  • Est-ce un signe de faiblesse d’aller à un dialogue pour lequel la première Institution sénégalaise a pris l’initiative de lancer le premier appel?
  • Nous réclamons un changement ! Doit-il être un changement vers une nouvelle Institution qui essaierai au lieu de réaliser ?
  • Voulons-nous un DIALOGUE INCLUSIF Y COMPRIS NOS HOMMES POLITIQUES EN DÉTENTION ?
  • À quoi sert de détruire les biens d’autrui ? Quand on est bien conscient de ce péché qui n’a pas de mot pouvant le justifier?
  • Ne devons-nous pas dialoguer à nouveau inclusivement pour revoir les formes, le parrainage, des nouvelles réformes ?
  • Une élection organisée le 15 Décembre 2024 nous donne largement le temps, même s’il y a lieu d’un deuxième tour, de connaître notre futur Président toujours dans la même année 2024.
  • Les Sénégalais sont réputés d’avoir une intelligence avancée, une séance d’observation objective. À ceux qui continuent de croire qu’une élection est faisable ce mois de Février 2024, prenez une minute et faîtes le compte à rebours. Prenant en considération que les candidats sont prêts.
  • Une élection INCLUSIVE, un dialogue INCLUSIF, une République INCLUSIVE
    Voilà ce que nous réclamons et pourtant nos prétendants ne veulent pas le prononcer. Continuons sur cette voie et la seule solution relèvera du néant.
    La question populaire maintenant : Que Voulons-nous exactement ? une élection transparente ? Si vous avez la réponse à ces questions. Donc cherchons la paix, l’union pour un Sénégal pour TOUS.
    [16:15, 09/02/2024] Pdg Papi: Papi Ndiaye
    Pdg M.B.I.
    Manou Business International

Cheikh Niasse: « Je vais être le président de la République dans 48 heures » (vidéo)

Cheikh Niasse
Cheikh Niasse

Lors du Sit -in du groupe Walfadji cet après midi, le PDG de Walf TV, Cheikh Niasse, a interpellé les candidats à l’élection présidentielle de 2024 . Le patron de presse affirme même qu’il va devenir le président de la République dans 48 heures, si les candidats ne prennent pas leur responsabilité.

« Je vais devenir le président de la République si les candidats ne prennent pas leur responsabilité ». « Je vais déloger Macky Sall au palais et libérer le Sénégal « , a déclaré Cheikh Niasse.

Manifestation pacifique à Colobane : La journaliste de Seneweb, Absa Hane, arrêtée!

Absa Hane
Absa Hane

La journaliste Absa Hane vient d’être arrêtée par les forces de l’ordre. Selon des informations reçues, elle a été embarquée dans un véhicule vers une destination inconnue.

Absa Hane était à Colobane pour couvrir la manifestation du mouvement Aar Sunu élections, ce vendredi 9 février.

Amadou Ba : « Aujourd’hui, mes priorités restent celles d’un Premier ministre »

Candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Ba digère le report du scrutin acté par les députés du PDS soutenus par la majorité. Celui qui s’imaginait il y a quelques jours au Palais a été obligé de changer de priorités. Désormais, il souhaite se concentrer sur sa tâche de Premier ministre après avoir été confirmé par Macky Sall.

« Mes priorités restent celles d’un Premier ministre : il s’agit notamment de la coordination de l’action gouvernementale pour plus de performance et de qualité. Je dois traduire en actes les attentes du chef de l’État, qui tient à l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, à l’emploi des jeunes et à l’accès de tous nos compatriotes à des soins de santé de qualité. Le tout dans un climat de paix et de sécurité. Ma responsabilité est de travailler chaque jour à la stabilité de mon pays », a déclaré le PM sur Jeune Afrique.

Malgré le « hold-up » des députés de la majorité, qui ont voté en faveur de l’ouverture d’une enquête parlementaire où il est accusé de corruption, Amadou Ba se réjouit d’avoir été confirmé à son poste par Macky Sall. « Je remercie vivement le chef de l’État pour cette marque de confiance. Je dois être à la hauteur du défi, dans un contexte économique et social qui demande beaucoup d’efforts », clame-t-il.

Accusé d’avoir corrompu des juges : Amadou Ba brise le silence

Le premier ministre Amadou Ba a enfin brisé le silence après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’avoir corrompu des juges dans le processus de validation des candidatures au Conseil constitutionnel. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Amadou Ba estime que « ces accusations sont tout à fait infondées » et que « l’histoire rétablira fermement les faits ».

Malgré l’ire que ces accusations ont suscité, Amadou Ba dit être « de nature plutôt lucide » et « serein ». Comme pour dire que ces événements ne l’ont affecté en rien. Le premier ministre a aussi rappelé que ce n’est pas lui qui a intenté un recours contre Karim Wade.

Pour rappel, Karim Wade a été écarté de la course à la présidentielle après un recours déposé par le candidat Thierno Alassane Sall auprès du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait fourni des documents prouvant que le fils de l’ancien Président Wade (2000-2012) était encore français au moment du dépôt des documents. Même si le document actant le renoncement à la double nationalité a été publié avant la publication officielle de la liste des candidats, il est reproché à Karim Wade d’avoir menti dans sa déclaration sur l’honneur.

L’APR félicite Macky Sall pour son engagement envers le dialogue et la réconciliation

Le débat démocratique au Sénégal est actuellement marqué par l’adoption d’une proposition de loi par l’Assemblée nationale, fixant la date de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République a exprimé son approbation suite à l’adoption de cette loi à la majorité qualifiée, soit trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le SEN encourage tous les démocrates et républicains à respecter cette décision, qu’il considère comme souveraine et représentative de la volonté du peuple.

Le Président Macky SALL est félicité pour son engagement envers le dialogue et la réconciliation nationale, visant à préserver la paix et la stabilité du pays. Suite à la réunion du Conseil des Ministres du 7 février 2024, le président a renouvelé sa confiance envers le Premier Ministre Amadou BA et son gouvernement, leur demandant de continuer le dialogue avec les acteurs politiques et les forces vives de la nation. L’objectif est de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions de la République.

Le SEN se réjouit de la volonté du Président Macky SALL d’œuvrer pour un Sénégal pacifié et réconcilié, soulignant son rôle de garant des institutions et de la cohésion nationale. Il appelle les Sénégalais à s’engager dans cette démarche de consolidation de la paix et de la concorde nationale, face aux défis sécuritaires et à l’importance de la stabilité et de la cohésion du pays.

Le SEN exhorte également les militants et responsables du parti et de la majorité présidentielle à se préparer pour l’élection présidentielle, en vue d’assurer une victoire du candidat Amadou BA, considérée comme essentielle pour la poursuite du Plan Sénégal Emergent (PSE) dans un contexte de paix et de prospérité partagée.

Après YAW, 18 autres députés saisissent le Conseil constitutionnel d’un recours en inconstitutionnalité…

Après les 39 députés de Yewwi Askan Wi, 18 autres députés ont saisi le Conseil Constitutionnel d’un recours en inconstitutionnalité contre la loi n°2024-04 du 05 février 2024, ce jeudi 8 février. Il s’agit de Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, Papa Djibril Fall du mouvement les Serviteurs, Ndèye Fatou Guisse du mouvement politique « Fékke Ma Ci Boole » et 14 parlementaires de Taxawu Senegal…

L’intégralité du document :

Considérant qu’il résulte de l’article 74 de la Constitution que : «Le Conseil constitutionnel peut être saisi d’un recours visant à faire déclarer une loi inconstitutionnelle…. par un nombre de députés au moins égal au dixième des membres de l’Assemblée nationale, dans les six jours francs qui suivent son adoption définitive. »

Considérant que les députés susnommés ont déposé au greffe du Conseil constitutionnel le 08 février 2024 une requête tendant à faire déclarer inconstitutionnelle la loi N°2024-04 du 05 février 2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution ;

Considérant que la requête a été signée par dix-huit (18) députés dans le délai prévu par l’article 74 de la Constitution précité et est accompagnée de deux copies de la loiN°2024-04 du 05 février 2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution adoptée par l’Assemblée nationale conformément à l’article 16 de la loi organique N°2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel ;

Qu’il y a lieu de déclarer la requête recevable.

Sur la compétence du Conseil constitutionnel :

Considérant que le Conseil constitutionnel est la juridiction chargée de veiller au respect de la Constitution.

Considérant qu’il s’évince de la décision N°1/C/2016 du 12 février 2016 du Conseil constitutionnel que la durée du mandat du Président de la République ne peut être ni abrégée ni prorogée quel que soit l’objectif recherché ;

Considérant que l’intangibilité de l’article 27 de la Constitution ainsi que la décision N°1/C/2016 du 12 février 2016 du Conseil constitutionnel s’imposent à tous les pouvoirs publics, y compris à l’Assemblée nationale qui ne peut y déroger ;

Considérant que la loi N°2024-04 du 05 février 2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est contraire aux articles 27 et 103 alinéas 7 et 8 de la Constitution.

Par ces motifs

En la forme

Déclarer la requête recevable pour avoir été déposée dans les formes et délais requis

Au fond

Déclarer contraire à la Constitution la loi N°2024-04 du 05 février 2024 adoptée par l’Assemblée nationale réunie en séance plénière le 05 Février 2024.

Session ministérielle extraordinaire : Un surprenant communiqué de la CEDEAO

Ce jeudi, la session ministérielle extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO s’est réunie à Abuja pour évoquer les récentes crises qui secouent l’organe communautaire.
Après des heures de réunion, la CEDEAO a publié un communiqué pour le moins surprenant. En effet, à aucun moment, la CEDEAO n’a évoqué la crise sénégalaise. Dans leur communiqué, les membres de la CEDEAO font savoir qu’ils ont axé toute leur discussion sur la crise du Sahel avec l’annonce du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organe communautaire.
« Une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CSM) au niveau ministériel se tient aujourd’hui 8 février 2024 au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja, pour discuter des récentes décisions de trois États membres de se retirer de la CEDEAO (…) On rappelle que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO « avec effet immédiat » à travers un communiqué conjoint signé par les représentants des trois pays, le 28 janvier 2024, suivi ensuite de notifications officielles distinctes le 29 janvier  2024 », lit-on. 

Report de la Présidentielle : Une organisation patronale invite au respect du calendrier électoral

La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) est aussi préoccupée par le report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.
Pour elle, cette décision prise par le président Macky Sall « ternit l’image du Sénégal et participe également à fragiliser la paix sociale déjà si fortement éprouvée par les événements de 2021 et 2023 », dénonce le Conseil d’administration de la CNES dans un communiqué parvenu à Seneweb.
« Au-delà des perturbations constatées et qui pourraient s’aggraver dans tous les segments de notre économie et de notre système éducatif, la perception positive du Sénégal auprès des investisseurs locaux et étrangers sera grandement affectée au regard du risque  élevé que cette situation va engendrer. La CNES condamne cette situation regrettable et invite solennellement le président de la République, garant de la Constitution, de prendre de toute urgence les dispositions utiles et nécessaires pour le respect du calendrier électoral et de la Constitution », demande la confédération. 
La CNES, en ces moments graves, lance un appel au peuple sénégalais, en particulier à la classe politique, « à faire preuve de retenue et de sens élevé des responsabilités, afin d’éviter que le pays n’emprunte les chemins de la division et de l’instabilité, terreau fertile aux menaces extérieures déjà présentes à nos portes ».
« La CNES, fidèle à sa tradition d’organisation citoyenne et patriotique, est disposée à participer comme de coutume à toutes initiatives visant à préserver la paix sociale et la stabilité nationale ».

Dérogation à l’article 31 : 39 députés saisissent le Conseil constitutionnel

C’est une saisine en inconstitutionnalité qui a été adressé au sept sages du Conseil Constitutionnel par les 39 députés de la coalition Yewwi Askan wi. Cette saisine vise la loi n°04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. Une loi qui a été votée lundi dernier à l’Assemblée nationale et qui acte le report de l’élection présidentielle. Laquelle élection fixée au 15 décembre en lieu et place du 25 février. La même loi prévoit que le président de la République va assurer la présidence jusqu’à l’installation de son successeur. 
Le vote de cette loi, précédé par l’abrogation du décret convoquant le corps électoral par Macky Sall, a suscité l’ire au Sénégal. Depuis, des appels à la mobilisation sont lancés par les différentes franges de la société. 
D’après Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président, « le conseil constitutionnel est compétent contrairement à l’offensive médiatique mensongère du moment ». En effet, dans une récente sortie, le ministre des Affaires étrangères par ailleurs constitutionnaliste, Ismaïla Madior Fall faisait savoir que le Conseil Constitutionnel devra se déclarer incompétent en cas de saisine portant sur la dérogation. 

Vidéo – Charles Faye Tfm « loutax ma waxon ma ngi balou akh Sonko & descend Jules Diop « il ne m’interesse pas »

Vidéo – En Direct : Point de Presse sur le Report de l’Election Présidentielle de M.Vieux Thiane Dèfar Sénégal

Mesdames Messieurs ,

Chers compatriotes ,

Sénégalaises , Sénégalais ,

Moi VIEUX THIANE, président du mouvement Union pour un Sénégal Modèle, j’affirme mon engagement pour un Sénégal Uni et Pacifique.

Nous nous opposons au report de l’élection présidentielle de février 2024 et rejetons avec la plus grande énergie le système de parrainage qui à éliminer un certain nombre de candidats crédibles qui comme tous les candidats doivent avoir la chance d’être candidats et avoir la confiance du peuple Sénégalais souverain …

Mon mouvement Union pour un Sénégal modèle(USM)- Défar Sénégal encourage tous les citoyens à adhérer massivement à la dynamique du mouvement, axé sur l’intérêt exclusif du pays.

En tant que jeune entrepreneur et titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation, j’ai eu l’opportunité de mettre en place plusieurs entreprises dans le seul but de contribuer au développement de notre pays et d’encourager les jeunes à y demeurer.

De créer des emplois , À l’heure actuelle, j’ai à mon actif la gestion d’une équipe de plus de 50 employés, ainsi que la création des plateformes éducatives les plus fréquentées par les jeunes qui ont pour mission de fournir des informations en temps réel sur l’actualité éducative tant au Sénégal qu’à l’international, ainsi que sur les opportunités d’emploi, de stages, de bourses d’études, les procédures d’inscription, les concours, les examens et les épreuves concours.

Je crois en cette jeunesse de qualité et les défends car ils sont l’avenir de notre pays …

En ma qualité de leader politique, je demande respectueusement au gardien et garant de nos institutions Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, je répète ,

Garant de nos lois et de notre constitution de reconsidérer ses positions politiques…

Je lance un appel à la non-violence et à la recherche de solutions afin de consolider notre démocratie , référencée dans le monde en matière de paix et de stabilité sociale ..

Monsieur le président, nous avons remarqué que l’ensemble de vos échanges s’oriente exclusivement autour des politiciens, des artistes et des sportifs.

Nous souhaitons ardemment que toutes les couches de la nation soient dignement représentées lors des dialogues, dans le plus grand intérêt de notre cher pays. 

Exemples : L’association des jeunes, les entrepreneurs émergents, les enseignants, les personnes en situation de handicap, ainsi que les chefs d’entreprises du secteur privé, les chefs de quartiers, les groupements des femmes de ménage, les gardiens, les menuisiers, les mécaniciens, les maçons, les soudeurs, les électriciens, les plombiers, et tout autre secteur existant dans ce pays.

Écoutons les sénégalais pour ne pas nous tromper sur nos  priorités envers eux…

Et enfin

Nous vous exhortons à libérer les détenus politiques qui n’ont fait que faire valoir leurs opinions , conformément au droit constitutionnel qu’ est la liberté de parole , la

Liberté d’expression …

Oui pour la révision de la constitution pour mettre en place une constitution où le pouvoir exécutif et judiciaire seront strictement indépendants avec des mandats irrévocables..

Retenez Mon Nom VIEUX THIANE PRÉSIDENT de l’Union pour un Sénégal Modèle(USM)-Défar Sénégal

J’AIME LE SÉNÉGAL ET JE VEUX LE SERVIR

VIVE LA JEUNESSE

VIVE LA DÉMOCRATIE

VIVE LE SENEGAL

 QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS

Vidéo – Report des élections Dame mbodji balance une info de dernière minute « souba na nieup guén niou »

Vidéo – Moundiaye Cissé société civile balance une grosse info & met en garde »élections yi kén douko reporté

Khalifa Sall refuse de participer au dialogue national après le report de la Présidentielle

L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, candidat à la présidence, a exprimé son refus de participer au dialogue national proposé par le président de la République. Cette décision intervient suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024. S’exprimant sur RFM, Khalifa Sall a déclaré que « ce dialogue n’a pas sa raison d’être », marquant une position claire contre cette initiative présidentielle.

Le leader de Taxawu Sénégal a clairement indiqué que sa priorité actuelle est de s’opposer au report de l’élection présidentielle, qu’il qualifie de « forfaiture ». Selon lui, le dialogue national ne figure pas parmi ses préoccupations immédiates, soulignant ainsi son désaccord avec la démarche proposée par le chef de l’État. Khalifa Sall avait participé au précédent dialogue national initié par le président, mais choisit cette fois-ci de se distancer de cette nouvelle convocation.

Présidentielle 2024: Une entaille dans le processus électoral Par Babacar Justin NDIAYE

Fondateur de l’École nationale d’Administration (ENA) au lendemain de la Deuxième Guerre, Premier Ministre de France, Michel Debré martèle : « Tout ce qui touche à l’Assemblée nationale est d’essence constitutionnelle ».

Ainsi, toute anatomie des tensions actuelles entre les députés du Sénégal et les magistrats sages et chevronnés du Conseil Constitutionnel, et toute réflexion autour de leurs prolongements perturbateurs dans le calendrier électoral, doivent se faire à l’aune de la leçon de ce dinosaure politique, père des énarques de France et, par ricochet, de leurs émules du Sénégal.

Le hic de taille est que la double image des députés-godillots et des parlements-croupions demeure si présente dans les esprits que les citoyens croient dur comme fer, à tort ou à raison, que les élus du peuple forment l’éternelle valetaille du Gouvernement.

De ce fait, l’empoignade en cours entre une fraction importante de députés et un étage supérieur de l’appareil judiciaire, le report acté du scrutin de février et les fureurs civiquement et légitimement déchainées commandent de placer le curseur du décryptage au cœur de la finesse qui catalyse habituellement la clarté et la vérité.

Voyons le catalogue des faits puis le chapitre des appréciations !

Au tableau des faits, c’est indiscutablement l’Assemblée nationale, bien assise sur ses robustes et constitutionnelles racines (allusion aux propos de Michel Debré), qui a lancé les accusations contre le Conseil Constitutionnel puis enclenché la procédure dont le point culminant demeure la résolution accoucheuse d’une Commission d’enquête.

Cette dernière a aussitôt balisé la voie au retentissant report du scrutin présidentiel. Jusque-là, l’Exécutif et son chef (le Président Macky Sall) sont peut-être habilement embusqués mais totalement absents sur le terrain des initiatives.

Dans le volet des lectures, figurent les savantes controverses juridiques et les inévitables polémiques politiques.

Les débats juridiques sont évidemment ardus ; parce techniques, scientifiques voire ésotériques. On y recense des arguments de qualité en faveur du report ; et des thèses remarquables en défaveur du report. Ce qui conduit vers les vaseux mais fertiles marécages du Droit.

Quant aux rageuses batailles politiques sans fin, elles indexent des combines, convoquent des soupçons, alignent des jugements et instruisent des procès. Y compris des procès en sorcellerie contre le Président Macky Sall. Normal. Point de cadeaux en politique !

Il va sans dire que l’entaille dans le processus électoral – et non l’enterrement du scrutin, n’est pas arrivée comme un éclair dans un ciel serein.

Le spectre électoralement effrayant du PASTEF (dissous mais toujours dodu) du leader Ousmane Sonko, les couacs dans le parrainage et la bouillabaisse de la cuisine interne à l’APR ont poussé le Président Macky Sall à ébaucher des plans anti-naufrage pour la coalition Benno Bokk Yakaar.

Toutefois, quels que soient le poids des arrière-pensées et le volume des calculs valablement imputables à la mouvance présidentielle, c’est le PDS qui a agi et assumé au grand jour, en tant que locomotive de l’alliance parlementaire désireuse du report de l’élection du 25 février 2024.

Le cocktail des accusations de corruption, de la résolution de l’Assemblée nationale, de l’amendement des députés et, in fine, du report du scrutin est là. Telle une peinture qui pâlît l’éclatante démocratie du Sénégal.

Une situation regrettable lorsque l’on sait les projections perpétuellement heureuses et roses faites sur la vie politique sénégalaise depuis l’extérieur.

En attendant la fermeture en douceur et en consensus de cette inattendue parenthèse, la nation a besoin d’une réelle dose d’aggiornamento (mot italien plus fort que le sursaut). Car le Sénégal est sur le bord de la falaise. Face aux abysses. Il s’ajoute que les pannes politico-institutionnelles sont débloquées ou surmontées par les deux B : le bulletin de vote ou la baïonnette du fusil.

Souleymane Jules Diop : « Macky Sall n’a jamais été d’accord avec le report, mais des opposants l’ont appelé »

Ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop vient de faire une révélation de taille sur la Rfm. Selon le journaliste, Macky Sall n’a jamais été d’accord avec ce report, mais des opposants tapis dans l’ombre l’ont appelé et l’ont convaincu de repousser la Présidentielle.

« Macky Sall n’a jamais voulu ce report. Quand quelqu’un lui en a parlé pour la première fois, il a catégoriquement refusé. Mais des opposants l’ont appelé et lui ont demandé de reporter la Présidentielle. Ils lui ont dit qu’ils manifesteront deux ou trois jours, puis tout le monde passera à autre chose. Ils sont même passés par moi pour que j’en parle avec le président. Ces opposants, vous les connaissez tous. L’homme qui m’a appelé pour que je dise à Macky Sall de reporter la Présidentielle a été le premier que j’ai vu dans les manifestations. Je suis dégouté », a déclaré l’ambassadeur à l’Unesco.

Selon lui, plusieurs de ses opposants ne souhaitent pas que Sonko sorte de prison. « Je l’ai déjà dit, il y a des opposants qui souhaitent qu’Ousmane Sonko reste en prison. Ils pensent que sa sortie leur sera préjudiciable. C’est la pure vérité », a ajouté Souleymane Jules Diop.

Macky Sall cherche l’apaisement, la société civile la mobilisation

Le président sénégalais Macky Sall a ordonné à son gouvernement de prendre des mesures d' »apaisement » face au tollé causé par le report de la présidentielle, tandis que l’opposition et la société civile continuent d’essayer d’organiser la riposte.

M. Sall fait face au même moment aux pressions internationales. La Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao) réunit au Nigeria les ministres des Affaires étrangères des Etats membres, et le Sénégal, réputé comme un des bons élèves de l’organisation, risque pour la première fois depuis longtemps de figurer au menu de crise au côté des Etats sécessionnistes, Burkina Faso, Mali, Niger.

La Cedeao a demandé mardi au Sénégal de rétablir « de toute urgence » le calendrier de la présidentielle, initialement prévue le 25 février et repoussée à la dernière minute au 15 décembre, malgré la bronca de l’opposition et d’une grande partie de l’opinion.

L’Union européenne, s’alignant sur la Cedeao, a à son tour appelé à revenir au 25 février. Un autre allié, les Etats-Unis, a jugé illégitime le vote ajournant l’élection. Ces partenaires du Sénégal ont exprimé leur inquiétude devant le risque de troubles, mais aussi devant le coup porté à la pratique démocratique dont le Sénégal est volontiers cité comme un exemple dans une région où se succèdent les putschs et les faits accomplis.

Les autorités sénégalaises n’ont pas donné de signe d’être prêtes à reconsidérer le report.

« Nous entendons bien ce message », a dit mercredi soir depuis le Nigeria le ministre des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall à la télévision française France 24, « mais nous privilégions aujourd’hui la logique politique interne ».

Le président Sall a décrété samedi le report de la présidentielle, trois semaines avant l’échéance, en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin.

L’Assemblée nationale a approuvé lundi un ajournement au 15 décembre, avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé et sous la protection des gendarmes.

Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.

Ce report, qui pourrait ramener le Sénégal au point de départ d’un processus électoral périlleux et dont la constitutionnalité est vivement mise en doute, a causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années.

Question de confiance

Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.

Plusieurs candidats ont fait part de leur intention de continuer à faire campagne et ont appelé à un front commun des acteurs politiques et sociaux.

Malgré une indignation largement répandue et des informations éparses sur des appels à la grève, des sit-ins, ou trois journées ville morte à partir de ce jeudi, la contestation cherche toujours à s’organiser.

Un collectif revendiquant une quarantaine d’organisations de la société civile dont plusieurs syndicats prévoit une journée ville morte vendredi à Dakar où la vie, ralentie par la crainte en début de semaine, suivait son cours habituel jeudi.

Face à l’une des plus graves crises politiques des dernières décennies, le président Sall a dit mercredi en conseil des ministres sa volonté d’engager un processus « d’apaisement et de réconciliation », rapporte un communiqué de ses services.

Il a « demandé au gouvernement, notamment (à la) ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision.

M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection » et a « renouvelé sa confiance au Premier ministre Amadou Ba ».

De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours.

Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.

[Éditorial] Moussa Bocar Thiam, l’avocat du monstre

Il aura marqué son passage au département en charge de la Communication. Une confusion inexplicable sur des dispositions du Code de la Presse en juin 2023 et les programmes de Walfadjiri TV furent suspendus pour trente jours (30) jours. Signé Moussa Bocar THIAM, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

La clameur qui avait envahi alors l’espace public aux fins de dénonciation d’une mesure plutôt attentatoire à la liberté de la Presse, n’a pas suffi à ramollir le ministre, décidément incapable d’apprendre de ses erreurs. Et bis repetita ! un semestre plus tard. Revoilà donc le braconnier qui vient achever l’animal avec le plus redoutable des outils interdits en zone protégée : retirer une licence de télévision comme on retire une vie. Rien de moins.

Cet acte est un coup sournois, une atteinte très grave à la liberté de presse et d’expression dans un pays où la presse a, depuis des décennies, toujours apporté sa pierre à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la liberté d’expression.

A une autre échelle, notamment économique et sociale, cet acte cherche à priver de moyens de vivre des centaines d’épouses, d’époux, d’enfants, de proches et dépendants sociaux qui se retrouvent subitement sans ressources, par la seule volonté d’un ministre de la République qui semble ne vouloir accepter la Presse que dans le rôle de tambourineur du Roi.

Que vous êtes arrivé trop tard dans la place, monsieur le ministre ! Vous avez ici l’occasion de découvrir la réalité, que votre méthode de gouvernance du secteur est éculée. Les médias sénégalais et ceux qui les animent ne peuvent être des bêtes promises aux abattoirs pour alimenter le menu des aboyeurs, au service exclusif d’un groupe ou d’un clan.

La volonté de faire taire un producteur de contenus ne peut prospérer, si la seule raison doit en être que ce dernier a déjà été frappé du carton du régulateur de l’audiovisuel. On ne tue pas celui dont on a la responsabilité de la tenue en public, au motif qu’il aurait récidivé dans l’interdit. A moins d’être un monstre froid !

Il n’est certes pas question de rapport filial entre le membre du gouvernement et le secteur, mais la circonstance nous autorise cet écart métaphorique, que l’infanticide n’a jamais servi à résoudre une méconduite, le cas échéant. Le ministre a eu la main exagérément trop lourde. Ce n’est pas ici qu’il était attendu, mais manifestement et malheureusement, l’autorité de tutelle est incapable de discernement.

Le groupe Walfadjiri a employé et formé des générations de grands professionnels médiatiques dont ceux, jusqu’à récemment encore, cibles de recruteurs qui ne tarissent pas d’éloges pour leurs nouvelles conquêtes.

Monsieur le ministre, vous avez encore le temps de dire NON et au plus vite faire opposer une réponse négative à toute initiative qui concourrait à vous maintenir dans l’inconfortable situation dont vos collaborateurs et ceux qui vous apprécient positivement souhaiteraient que vous sortiez au plus vite.

La République en a besoin. Par ailleurs, vous en sauront gré les milliers de vos concitoyens qui n’avaient que Walf TV pour suivre et vivre le rythme des affaires de la cité qu’avec eux vous avez en partage.

Il n’est pas de démocratie sans liberté pour les journalistes de collecter, traiter et rapporter dans l’espace public, des faits et opinions qu’ils peuvent commenter et critiquer en n’ayant comme seules limites, que celles que leur imposent les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent leur secteur. Sur ce registre, les acteurs médiatiques ont les instruments et moyens organisationnels pour corriger des inconduites avérées.

Nous, Coordination des Associations de Presse (CAP), constituée du CEDEPS, de la CJRS, du CORED, de l’APPEL, du SYNPICS, du CTPAS, de l’URAC et de l’UNPJS, tenons à rappeler au ministre en charge du secteur et à toute autre voix, quelle qu’elle soit, que les journalistes, les professionnels des médias et les entrepreneurs médiatiques du Sénégal ne baisseront pas les bras devant de pareilles forfaitures.

A l’indécence faussement habillée du manteau de mission républicaine, nous opposons une détermination à la hauteur du défi, afin que nulle mesure autoritaire ne vienne remettre en question les précieux acquis que sont la pluralité médiatique et la diversité des lignes éditoriales, indispensables au respect du droit du public à l’information qui consolide sa citoyenneté.

Nous ne sommes pas dans la menace, mais dans l’assurance que les auteurs de mesures attentatoires aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de presse, nous aurons toujours en face.

Coordination des Associations de Presse (CAP) (édito commun

Gouvernement : Amadou Bâ sonne la mobilisation

Si l’on en croit Source A, le Président Macky Sall et son Premier ministre, Amadou Bâ, sont en phase à propos du report de la présidentielle, contrairement aux rumeurs qui suggèrent une brouille entre les deux hommes à cause notamment du réaménagement du calendrier électoral.

Le journal rapporte que ce mercredi en Conseil des ministres, le chef du gouvernement a clamé son soutien à la décision de son patron, annoncée le 3 février, d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 25 prochain. Il a en plus remercié le chef de l’État, qui lui a renouvelé sa confiance.

Amadou Bâ est allé plus loin. Source A rapporte qu’il a demandé aux ministres de prendre les dispositions pour une bonne organisation du dialogue national prôné par Macky Sall et une «parfaite conduite du processus électoral».

Fermeture de WalfTv : le Khalife de Leona menace avec ses Djinns: « 15 minutes lako may »

Le Khalife de Leona Niassene réagit suite au retrait de la licence du groupe de presse walfadjri. Dans une déclaration très radicale, le guide religieux s’oppose farouchement au retrait de la licence de l’organe de presse. Serigne Tidiane Khalifa Niasse menace de rétablir l’ordre avec ses djinns si le Ministre Moussa Bocar Thiam ne revient pas sur sa décision.

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Macky Sall exprime sa volonté d’apaisement et de réconciliation et adresse une demande au Garde des Sceaux

Précédemment annoncé comme annulé par certains médias (RFM), puis confirmé par d’autres, le Conseil des ministres s’est finalement tenu ce mercredi

Présidé par le Chef de l’État sénégalais, Macky SALL, le gouvernement s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République a souligné l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant la nouvelle date de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Il a également affirmé son intention de ne pas participer à ce scrutin.

Le Chef de l’État a réaffirmé sa confiance envers le Premier Ministre Amadou BA et l’ensemble du gouvernement, leur demandant de s’assurer que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions possibles. Il a insisté sur l’importance de continuer le dialogue avec toutes les parties prenantes politiques et sociales pour garantir une élection transparente, libre et inclusive, ainsi que pour renforcer la crédibilité des institutions sénégalaises.

Dans un effort de préservation de la paix et de consolidation de la stabilité nationale, le Président SALL a exprimé sa volonté d’instaurer un climat d’apaisement et de réconciliation. Il a spécifiquement demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour concrétiser cette volonté de pacifier l’espace public en amont du dialogue national et de l’organisation de l’élection présidentielle.

En outre, le Chef de l’État a souligné l’urgence de renforcer la solidarité au sein du gouvernement, d’assurer le bon fonctionnement des administrations, de continuer la mise en œuvre effective des politiques publiques et d’améliorer la posture républicaine face aux défis à venir.

Report de la Présidentielle, les députés de Yewwi ont pris une décision de taille

Dans un communiqué rendu public, le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi a décidé de saisir le Conseil Constitutionnel dans les meilleurs délais pour dénoncer «  Cette loi scélérate qui essaye vainement de prolonger le mandat du Président de la République en violation flagrante des dispositions de l’article 27 de la constitution qui fixe la durée du mandat. »

Ci-dessous le communiqué !

« Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi condamne fermement l’arrestation de trois de nos collègues députés et beaucoup d’autres citoyens. Depuis le démarrage de la campagne, nous constatons que des militants de partis et de coalitions de parti en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 font l’objet d’arrestations arbitraires et illégales, notamment ceux de la coalition Diomaye Président et du Président Aliou Mamadou DIA du PUR.
En tant que représentants du peuple, les Honorables députés Cheikh Aliou BEYE, Abass FALL et Guy Marius SAGNA bénéficient d’une immunité parlementaire garantie par la Constitution qui dans son article 61 alinéa 2 dispose : « Aucun membre de l’Assemblée nationale ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté, en matière criminelle ou correctionnelle, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale ».

La loi constitutionnelle n°4/2024 qui sert de prétexte à cette nouvelle dérive autoritaire a été frauduleusement adoptée le 05 février 2024 après la « profanation » de l’hémicycle par des éléments de sécurité arborant des tenues de la Gendarmerie nationale pour évacuer manu militari et brutaliser les députés de l’opposition avant de les séquestrer. Cette loi scélérate qui essaye vainement de prolonger le mandat du Président de la République en violation flagrante des dispositions de l’article 27 de la constitution qui fixe la durée du mandat. Son inconstitutionnalité est communément admise parce qu’elle touche au domaine non révisable de la Constitution verrouillé par l’article 103 de la Constitution. En outre, la loi votée n’est pas encore entrée en vigueur puisque le délai de promulgation est de six jours francs après son adoption définitive. Nous comptons saisir le Conseil Constitutionnel dans les meilleurs délais. Nous sommes convaincus que les Juges constitutionnels prononceront l’inconstitutionnalité de cette loi démocraticide.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi exige la libération immédiate de tous les citoyens arrêtés dans le cadre des activités de la campagne électorale en cours. Ils ont tous le droit de battre campagne conformément à l’article LO.129 et suivants du Code électoral. Nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et restons fermement engagés à défendre les principes de la démocratie et de l’état de droit.
Vive la République !
Vive le Peuple sénégalais !
Fait à Dakar, le 07 février »

Aly Ngouille Ndiaye demande la dissolution du gouvernement et va battre campagne

Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle, avait dit qu’il attendait la publication du décret abrogeant la convocation du corps électoral, pour déposer un recours. Il a réitéré sa position aujourd’hui dans une sortie avec les leaders de l’opposition. 
« Nous avions voulu attendre la publication du décret pour déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel et c’est lundi, tard la nuit, que nous avons vu dans les réseaux sociaux le document. Nous ne sommes même pas sûrs que ce soit publié au Journal officiel. Notre avocat a fini d’écrire notre recours et devrait le déposer aujourd’hui. Dès que ce sera fait, nous allons reprendre notre campagne », a expliqué l’ancien ministre de l’Intérieur.
Aly Ngouille Ndiaye est d’avis que « la seule logique était de démettre son gouvernement, parce que pour la première fois, ils ont accusé noir sur blanc le Premier ministre candidat de Benno à être mêlé à des faits de corruption. Cela devait se faire même si Macky devait aller aux élections sans candidat. Malheureusement, il a interrompu le processus électoral ».
Le dissident de Benno Bokk Yaakaar rappelle qu’il était contre tout report. « Nous avions dit être contre toute idée de report et avions demandé au Conseil constitutionnel de revoir la procédure de validation du parrainage ». 
Et de poursuivre : « Il faut noter que nous avions, à ce moment, constaté des anomalies qui ont été signalées par des candidats à la candidature. Le samedi, nous avions attendu le président Sall sur un discours qu’il avait promis aux Sénégalais. »
Il demande, par la même occasion, la libération de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il puisse participer à la campagne électorale pour dire aux Sénégalais ce qu’il va faire pour qu’ils puissent choisir librement.

Déthié Fall hausse le ton : «Arrêtez de demander où sont les leaders! Nous sommes sur le terrain !»

Déthié Fall
Déthié Fall

Le leader du Parti pour la République et le Progrès (PRP) a répondu de manière ferme aux critiques à l’encontre de l’opposition. Pour certains, les leaders de l’opposition ont déserté le terrain. Mais d’après Déthié Fall, ce sont des idées «fallacieuses ». « Qu’on arrête de nous dire où sont les leaders. On est là. Toujours sur le terrain !», a-t-il martelé. 
Comme pour donner plus de crédit à ses dires, le leader du PRP rappelle sa trajectoire d’opposant. «Notre devoir, nous candidats et leaders nous le faisons. Lors de notre dernière rencontre avec la presse, on avait clairement dit que nous allions engager la campagne électorale. Ce qui a été fait. On nous a gazés, certains arrêtés, d’autres blessés. Ce n’est pas ce qui va nous ralentir. On a habitué les Sénégalais à prendre les gaz lacrymogènes pour la défense de notre démocratie, pour la défense des libertés ».

« La date du 25 février prochain sera maintenue si… »
Avant de continuer : «Je suis fier de dire que j’ai inhalé les gaz lacrymogènes de Ousmane Ngom, de Mbaye Ndiaye, de Abdoulaye Daouda Diallo, de Aly Ngouille Ndiaye, de Antoine Diome. J’inhalerai les gaz lacrymogènes de Sidiki Kaba aussi parce que c’est notre démocratie qui demande cela. »
Déthié Fall a réaffirmé son rejet de la décision prise par le Président Macky Sall de reporter la présidentielle en évoquant une question de légitimité. «La légitimité qui fait que justement on l’appelle Monsieur le Président de la République, il ne la tire que du Conseil Constitutionnel qui in fine a proclamé cette fonction. Et ces 20 candidats tirent aussi cette légitimité de ce même Conseil constitutionnel », précise l’opposant. « Il, signale le patron du PRP,  ne peut pas leur empêcher de faire aujourd’hui leur campagne électorale et de maintenir la date du 25 février. Et si tous les recours introduits, il y en a d’autres qui sont en cours, sont étudiés et également jugés à coup sûr, cette date sera maintenue ».

«La responsabilité de chaque Sénégalais est engagée »
Le candidat à la présidentielle a, donc, rappelé que «la responsabilité de chaque Sénégalais est engagée ». Il estime que «l’heure n’est plus à la parole mais à l’acte car à ce moment précis où nous parlons, le Président Macky lui, il agit ».
« Il s’est donné le pouvoir de rester Président, un an après la fin de son mandat. Parce que si la présidentielle se tient le 15 décembre. Il y aura au moins 49 jours avant l’installation du nouveau Chef de l’État»,  poursuit-il.
Déclarant que la campagne électorale va poursuivre,  Déthié Fall en a profité pour alerter la communauté internationale sur la situation du pays

Report de la présidentielle : à l’origine de la crise, « une colère noire de Marième Faye contre la femme de Amadou Bâ »

Marième Faye contre la femme de Amadou Bâ"
Marième Faye contre la femme de Amadou Bâ"

L’information est publiée dans Le Témoin de ce mercredi 7 février. Elle porte la signature du directeur de publication du journal, Mamadou Oumar Ndiaye (MON). En encadré d’un long article intitulé «Quelle transition après le 2 avril ?», ce dernier lève le voile sur les dessous de «la crise institutionnelle» que vit le Sénégal, avec le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, et qui se déroule, selon lui, «sur fond d’une guerre interne à fleurets mouchetés au sein de la majorité présidentielle, entre le président de la République et ses partisans, d’un côté, le Premier ministre-candidat et ses supporters, de l’autre».

«Cherchez la femme !» est le titre de l’encadré en question. MON y affirme que l’épouse du chef de l’État et celle du chef du gouvernement sont à l’origine du malaise qui mine le camp présidentiel et secoue la démocratie sénégalaise. «Amadou Bâ a signé son arrêt de mort le jour où, au moment de la campagne de collecte des parrainages, les médias, particulièrement les réseaux sociaux, avaient montré Billie Bâ, la douce moitié du PM, en train de remettre 30 000 parrainages à son cher époux, avance le journaliste. Commentaire des médias : la future Première dame contribue au succès de la campagne de collecte de son mari.»

Le patron du Témoin de poursuivre : «Rien qu’à l’idée que Billie Bâ se déclarait déjà Première dame avant la lettre, Marième Faye Sall avait piqué une colère noire. Et pris la tête de la croisade en faveur du report de la présidentielle, le but étant de débarquer en rase campagne Amadou Bâ, ce vizir qui se voyait calife à la place du calife Macky Sall ! Et son épouse qui se rêvait déjà Première dame… Une croisade à laquelle a tenté de s’opposer sans succès Aliou, le frère du Président…»

MON souligne que cette histoire «rappelle la manière dont le défunt et puissantissime Jean Collin avait vu son sort scellé lorsque son épouse, Marianne, avait humilié Mme Élisabeth Diouf lors d’une visite à Ziguinchor». Il rembobine : «À son Président de mari, ‘Tata Élisa’ avait dit ou c’était Collin ou c’était elle au Palais. Tout-puissant qu’il fût, Collin avait été mis à la porte quelques jours après cet épisode.»

Report Présidentielle : Le revirement de Diop Sy qui accuse Macky Sall (Vidéo)

Diop Sy
Diop Sy

Le député Demba Diop Sy qui a fait l’amendement pour reporter la présidentielle au 15 décembre 2024, dit qu’il n’est pas d’accord que des élections soient reportées. Le maire de Tivaouane accuse le président de la République Macky Sall d’être le seul et unique responsable de ce report.

« Ce qui est fait est déjà fait. Moi, personnellement je suis contre le report…J’ai parlé avec les députés de l’opposition pour tenir la présidentielle avant la fin de l’année 2024. Si c’était de ma propre volonté, la présidentielle ne sera pas reportée... », a déclaré Demba Diop Sy, sur la Tfm, dans Infos Matin du 07 Février 2024.

Le député ne mâche pas ses mots. Il dit ce qu’il pense. « C’est le président Macky Sall qui a pris la décision seul et unilatérale de reporter les élections. Il faut que ça soit clair. Au moment d’abroger le décret, il n’y a plus de date pour une élection. Donc le report est acté…Je suis conscient de ce que je dis. Macky Sall a voulu le report et il l’a fait…Il ne faut pas accuser les députés. Seul Macky Sall peut donner les motifs du report. Je n’entre pas dans les détails. Je connais pas les raisons« , a-t-il dit.

France: Un député demande au gouvernement de condamner « le coup d’Etat constitutionnel au Sénégal »(vidéo)

Aurelien Taché
Aurelien Taché

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal est condamné par la communauté internationale. En France, le député Aurélien Taché l’assimile à un coup d’Etat constitutionnel.

Mieux, le député écologiste demande au gouvernement français de condamner le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.« La France, patrie de la démocratie et malgré un douloureux passé colonial grande amie du Sénégal, ne peut rester silencieuse », dit Aurelien Taché, qui demande au gouvernement de « condamner clairement le coup d’Etat institutionnel en cours.Pour rappel, la prochaine élection présidentielle au Sénégal est fixée au 15 décembre 2024.

Regardez :

Le collectif des candidats de l’opposition maintient le 25 février comme date du scrutin

collectif des candidats de l’opposition
collectif des candidats de l’opposition

Ce 7 février à Dakar, l’opposition sénégalaise a manifesté son mécontentement suite au report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février, à décembre. Un collectif composé de onze candidats ou de leurs représentants, parmi les vingt retenus en janvier par le Conseil constitutionnel, a pris la parole devant la presse. Cheikh Tidiane Youm, représentant l’un des candidats, a souligné la nécessité d’une « convergence de toutes les forces vives de la nation » face à cette situation. Déthié Fall, candidat à la présidentielle, a exprimé son intention de former un front commun incluant les syndicats, les chefs religieux et coutumiers pour « libérer le pays des mains du président Macky Sall ».

Le collectif a maintenu le 25 février comme date du scrutin et a annoncé la poursuite de la campagne électorale, prévue pour une durée de vingt et un jours. De plus, il a appelé les organisations régionales et internationales à ne plus reconnaître Macky Sall comme représentant légitime du Sénégal après le 2 avril, date qui aurait marqué la fin de son mandat avant que l’Assemblée nationale ne décide de le prolonger jusqu’à l’investiture de son successeur.

Cette mobilisation de l’opposition fait suite à l’adoption d’une proposition de loi par une alliance de députés du camp présidentiel et de partisans de Karim Wade, un candidat disqualifié par le Conseil constitutionnel. Cette loi a décalé la date de l’élection présidentielle, suscitant une atmosphère de fébrilité dans le pays et des craintes de troubles, rappelant les événements meurtriers de mars 2021 et juin 2023. Le Sénégal, connu pour sa stabilité et sa pratique démocratique dans une région ouest-africaine souvent troublée, se trouve ainsi dans une période d’incertitude politique.

Capitaine Touré et Cie libérés après une nuit de détention au commissariat

Les parlementaires Guy Marius Sagna et Abass Fall, membres du parti Yewwi Askan Wi, ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité avant d’être libérés le soir même. Cette arrestation fait suite à leur décision de poursuivre la campagne électorale malgré l’annonce du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle.

Seydina Oumar Touré, ancien capitaine de la gendarmerie, le député Cheikh Alioune Bèye, et Bassirou Dieng, après avoir passé une nuit en détention au commissariat central de Guédiawaye, ont été libérés ce mercredi matin. Ces arrestations sont intervenues dans le cadre de leur participation à des caravanes électorales, ils ont également refusé d’accepter la décision de report de la présidentielle par le président Macky Sall .

Urgent : Conseil des ministres : Macky Sall a décidé de l’annuler

Quatre jours après l’annonce du report de l’élection présidentielle, un fait inhabituel se produit au sein du gouvernement : il n’y aura pas de Conseil des ministres ce mercredi 7 février. Cette information a été communiquée par la RFM, sans qu’une raison précise ne soit fournie pour cette annulation.

Dans un contexte où aucun déplacement officiel du chef de l’État n’a été annoncé en dehors du pays, ni une quelconque absence du Premier ministre qui aurait pu justifier cette annulation, l’absence de Conseil des ministres soulève des interrogations. Cet événement intervient également dans un climat de spéculation, suite à des rumeurs récentes concernant une potentielle démission du Premier ministre Amadou BA. Toutefois, ces spéculations semblent infondées, comme en témoigne la récente apparition publique de Amadou Ba. Il a été vu hier mardi, lors de l’inauguration de la conférence internationale sur le rôle des Banques Centrales face aux défis du changement climatique. Cette conférence, organisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), s’est tenue au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).

À ce stade, les motifs précis de l’annulation du Conseil des ministres demeurent inconnus, laissant place à des interrogations sur les dynamiques internes du gouvernement et l’impact de ces événements sur la gouvernance du pays.