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Enseignement moyen secondaire : Les syndicats vont paralyser le système pendant 48 heures à partir de ce mardi

Les syndicats d’enseignement de plusieurs sections et secteurs se sont engagés dans la plateforme Aar Sunu Élection. Face à la presse, leur porte-parole du jour, secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) a annoncé un plan d’action pour exiger du gouvernement le respect du calendrier républicain et de la Constitution. 
Il s’agit aussi, dans le cadre de la lutte, de faire libérer les élèves et les enseignants détenus arbitrairement dans les prisons ou en garde à vue dans les commissariats de police ou brigades de gendarmerie.
De plus, un débrayage est annoncé suivi d’une assemblée générale demain mardi 13 février dans tous les établissements du pays. L’après-midi, ils vont participer à la marche silencieuse initiée par la plateforme Aar Sunu Élection  dont ils sont membres. Un autre débrayage est aussi prévu le lendemain mercredi  « C’est notre contribution à la synergie d’actions de la plateforme  Aar Sunu Élection », conclut le secrétaire général du CUSEMS.

Alioune Tine : « J’ai espoir que la marche silencieuse de demain sera encadrée »

La « marche silencieuse » du collectif Aar Sunu Élection, prévue demain mardi 13 février 2024, peut être autorisée. C’est du moins l’espoir d’Alioune Tine. 
Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb ce lundi 12 février, l’expert des Droits de l’homme aux Nations Unies insiste : « Manifester est un droit constitutionnel. Il faut les autoriser, les encadrer et  le président de la République est d’accord avec cela. J’espère que la marche silencieuse de demain sera encadrée. »
Parlant du modèle de démocratie sénégalaise, le fondateur d’Afrikajom Center se désole de la « crise institutionnelle » vécue ces derniers jours. Il avertit : « La démocratie sénégalaise est au plus mal. Nous vivons un conflit institutionnel entre les pouvoirs Judiciaire et Législatif. Et même l’Exécutif vit des crises. Il faut un diagnostic, parce nous sommes en situation de vulnérabilité avec une sous-région assez instable. Donc, il faut faire attention à cela. »
Après la manifestation de vendredi à la place de la Nation, dispersée par les forces de défense et de sécurité (FDS), le collectif Aar Sunu Élection a appelé à une mobilisation pour une « marche silencieuse ». Elle va démarrer du rond-point Jet d’Eau à l’École normale supérieure.

Déclaration conjointe des anciens présidents de la République : Karim Wade répond à l’appel de Diouf et de Wade

Karim Wade
Karim Wade

Karim Wade n’a pas perdu de temps pour répondre à l’appel des deux anciens chefs d’État sénégalais Abdou Diouf et Abdoulaye Wade qui ont cosigné, ce lundi, une déclaration conjointe appelant les Sénégalais à la retenue. Wade-fils, dont le rejet de la candidature à la Présidentielle pour double nationalité est, entre autres, le déclencheur de la crise politique, a salué cet appel à la paix et au dialogue. Voici l’intégralité de sa réaction publiée sur sa page Facebook.
« Je salue avec respect et admiration la déclaration conjointe des anciens présidents de la République Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Leur appel à la paix, au dialogue et à la réconciliation nationale résonne comme un rappel puissant de l’héritage démocratique que nous devons préserver. Leur engagement pour un Sénégal uni et pacifique inspire notre lutte pour une élection présidentielle libre, inclusive et équitable.

En ces moments de tristesse à la suite des manifestations, mes condoléances vont aux familles des jeunes disparus. Il est essentiel de forger un avenir où notre jeunesse trouve sa place dans la prospérité du Sénégal, loin des tragédies de la mer et des manifestations violentes. L’avenir de notre jeunesse réside dans le développement et la transformation du Sénégal. C’est à nous de construire ce Sénégal !
Vive le Sénégal, Vive l’Afrique

Karim Wade

Accès universel à l’électricité : le DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor

DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor
DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor

L’accès universel à l’électricité est devenu une réalité dans le département de Nioro (région de Kaolack).

Après avoir permis à plusieurs localités de la région de Kaolack de bénéficier des avantages de l’électricité, le directeur général de la Senelec a encore raccordé plusieurs villages au réseau électrique de cette société. Il s’agit de 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor (département de Nioro).

Selon le patron de la Senelec, ce programme vise à matérialiser la politique du Président de la République Macky Sall en matière d’équité territoriale.

Les maires et les chefs de village ont tous remercié le président de la République de cette initiative permettant à leurs localités de connaître le privilège d’avoir de l’électricité à la maison…

Accès universel à l'électricité : le DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor
Accès universel à l'électricité : le DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor
Accès universel à l'électricité : le DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor
Accès universel à l'électricité : le DG de la Senelec met en service 16 villages dans la commune de Dabaly et 2 dans la commune de Kaymor

Sénégal: La Mission d’observation électorale de l’UE annonce le départ de ses observateurs de…

Mission d’observation électorale de l’UE
Mission d’observation électorale de l’UE

Les observateurs de longue durée de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) vont rentrer. L’annonce a été faite ce lundi à travers un communiqué. Une décision motivée par l’incertitude du calendrier électoral. « Dans le même temps, la MOE UE s’inquiète que les décisions des autorités de reporter le scrutin présidentiel puissent constituer une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal », lit-on dans le document exploité par Senego.

La MOE UE regrette les violences qui ont touché des citoyens et des journalistes lors des récentes manifestations. La MOE UE souligne par ailleurs l’importance du respect de la liberté de la presse et regrette le retrait de la licence de diffusion de la chaîne Walf TV qui a limité le droit de la population sénégalaise à être informée. Elle rappelle de même l’importance de garantir un accès continu à l’Internet.

La MOE UE souligne enfin l’importance de garantir aux citoyens sénégalais le libre exercice de leur droit de vote à travers des élections organisées dans le respect des libertés fondamentales, de l’État de droit, de la Constitution et des normes internationales souscrites par le Sénégal.

Macky-Sonko : le rôle joué par Marème Faye Sall dans le rapprochement des positions

Marème Faye Sall
Marème Faye Sall

Va t-on vers la décrispation du climat politique ? Des médiateurs entre le chef de l’Etat, Macky Sall, et le leader de Pastef, les Patriotes, sont action. Le rôle de Marème Faye Sall dans le rapprochement des positions prend de l’ampleur, selon Pierre oudiaby Atépa.

La situation reste tendue, soulignant l’urgence de trouver des solutions pacifiques pour instaurer un dialogue constructif entre toutes les parties concernées,Des médiateurs, dont l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, affirment que la décrispation du climat politique est possible, avec un discours axé sur la nécessité de faire des concessions pour apaiser les tensions. L’architecte indique avoir discuté avec les parties impliquées et constaté une ouverture et une humilité de tous les côtés.Parmi les facilitateurs de ce rapprochement, Marème Faye Sall, l’épouse du président, est mise en avant par Atepa, soulignant son rôle crucial dans la recherche d’une solution.Cette évolution laisse présager une libération prochaine de détenus politiques, dont les figures notables telles qu’Ousmane Sonko et Diomaye Faye, selon Alioune Tine d’AfricaJom Center, un autre médiateur du landernau. Présentement, il est évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie, notamment pour les événements de mars 2021 et juin 2023.

Malgré les échauffourées constatées depuis vendredi dernier, avec des décès enregistrés à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor, l’appel au dialogue du Président Macky Sall n’a pas encore été favorablement accueilli par la classe politique qualifiée de radicale.

Des terrains de foot à l’agriculture : La reconversion inattendue de Ferdinand Coly

Ferdinand Coly
Ferdinand Coly

L’ancien international sénégalais, Ferdinand Coly, s’est construit son propre havre de paix. Après les tumultueuses années de succès de la génération 2002, le n°17 des Lions s’est reconverti dans l’agriculture.

 « C’est une passion avant tout ». Un choix idéal pour trouver la paix, la tranquillité et la quiétude, selon l’ancien sportif qui s’est confié au micro de Brut dans son nouveau domaine à Mbour, plus précisément à Keur Balla. 
« Cet environnement me convient très bien, parce que je quitte le terrain de foot pour le terrain agricole. Donc, ceci est une bonne transition… », se félicite l’ancien footballeur.

Abdou K Fofana : « Macky Sall a sacrifié son image pour permettre au Sénégal de passer cette étape difficile »

Abdou K Fofana
Abdou K Fofana

Le ministre du Commerce de la Consommation et des PME, porte-parole du gouvernement est intervenu, ce dimanche, sur France 24. Abdou Karim Fofana s’est notamment prononcé sur les récentes manifestations ayant causé trois décès, le dialogue et les propos du Président Macky Sall relatifs à la stabilité du pays. Morceaux choisis.

Le procureur s’est saisi du dossier des décès de manifestants pour en élucider les causes

« La réaction du gouvernement, a déclaré son porte-parole, est de regretter ces décès, de s’incliner devant la mémoire des personnes décédées. Les forces de défense et de sécurité ont vocation à préserver l’ordre public, c’est ce qu’elles ont fait. Il y a malheureusement des responsables politiques de l’opposition et de la société dite civile qui appellent des jeunes, des enfants à aller manifester car il n’y a jamais de manifestations spontanées ; ils les incitent à attaquer les forces de défense et de sécurité ce qui est regrettable. Le procureur s’est saisi du dossier pour élucider les causes réelles de ces décès »

Le dialogue permet aux acteurs politiques de se concerter et de s’entendre

« Le Président, affirme M. Fofana, a indiqué la voie de l’apaisement et du dialogue. Aujourd’hui le système démocratique sénégalais est comparable à un ordinateur qui a fonctionné pendant 60 ans avec des hauts et des bas comme dans toutes les démocraties. Toutes les grandes démocraties sont à l’épreuve, on parle même de crise de la démocratie. Au bout de 60 ans il y a un blocage comme celui entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel. C’est comparable à un ordinateur qu’il faut redémarrer, réinstaller. Pour cela, le Sénégal a un mécanisme qui s’appelle le dialogue national qui permet d’apaiser l’espace public, qui permet aux acteurs politiques de se concerter et de s’entendre sur des modalités d’organisation de ces prochaines élections ».

Le Président Macky Sall a sacrifié son image pour permettre au Sénégal de passer cette étape

« Pour le Président Macky Sall, ajoutera-t-il, ç’aurait été simple d’avoir une attitude d’opportunisme politique en laissant la situation pourrir, attendant le 2 avril et laisser le pouvoir. Avec l’aura et le bilan qu’il a eu en 12 ans, il n’a pas à chercher huit mois de plus. Mais il a assumé sa responsabilité pour régler ce problème avant son départ (…) Le report c’est d’abord l’initiative d’un groupe parlementaire d’opposition qui estime que la candidature de son leader a été injustement invalidée et de 49 candidats recalés par le Conseil Constitutionnel. Si la mésentente entre le Conseil Constitutionnel et une partie de l’Assemblée nationale qui adopté une résolution d’enquête parlementaire sur des juges constitutionnels conduit à une loi qui reporte la date de l’élection, le Président est obligé de se soumettre à cette décision de l’Assemblée nationale. On doit choisir entre décaler une élection ou avoir un processus électoral décrédibilisé qui va nous mener à des contestations post-électorales. Le Président Macky Sall a sacrifié son image pour permettre au Sénégal de passer cette étape difficile mais qui mérite tous les sacrifices. »

Si les manifestations ont pour but d’exprimer une opinion politique de façon pacifique il n’y aura aucun problème

« Le principe au Sénégal, rappelle le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, est d’autoriser toutes les manifestations si les dispositions préalables montrent que la volonté est de faire une manifestation pacifique. Lorsque vous avez dans des manifestations des gens qui s’attaquent aux infrastructures de transport, de fourniture d’eau et d’électricité, c’est autre chose. Si les manifestations ont pour but d’exprimer une opinion politique de façon pacifique il n’y aura aucun problème. Mais si l’objectif est de mettre des jeunes, des enfants devant pour attaquer les forces de l’ordre vous conviendrez avec moi que le rôle de l’Etat est de préserver la paix et l’ordre public. »

Des organisations rêvent de compter le Sénégal parmi les pays non démocratiques ou ayant subi des invasions terroristes

« Nous savons, explique Abdou Karim Fofana, depuis qu’il y a du pétrole et du gaz que le Sénégal est la cible de beaucoup d’organisations jihadistes et terroristes. Nos voisins ont été attaqués. Le Sénégal résiste depuis longtemps parce que nous avons un Etat organisé, une scène politique stable avec des alternances. Aux dernières élections locales l’opposition a gagné beaucoup de grandes villes. Depuis les élections législatives la composition du l’Assemblée nationale est équilibrée. Nous avons 500 médias qui fonctionnent normalement La démocratie et la liberté d’expression sont une réalité (…) Cependant si nous ne nous entendons pas ça va faciliter la tache à ceux qui sont hors du Sénégal, qui rêvent de mettre la main sur nos ressources et d’un Sénégal qui s’embrase comme d’autres pays. C’est pourquoi le Président Macky Sall a bien fait de rappeler que si nous ne nous entendons pas sur l’essentiel, des organisations qui rêvent de compter le Sénégal parmi les pays non démocratiques ou ayant subi des invasions terroristes verront leurs souhaits satisfaits. »

Loi d’amnistie pour la libération de Sonko, Diomaye et Cie : La réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef)

Amadou Ba
Amadou Ba

Comme rapporté ce lundi en exclusivité par Seneweb, le président Macky Sall prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat politique. Ainsi, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et les autres « détenus politiques » pourraient recouvrer la liberté.
Sur sa page Facebook, Amadou Ba, membre de l’ex-Pastef et mandataire national de Bassirou Diomaye Faye, ne semble pas convaincu. « Une loi d’amnistie est une simple LOI ORDINAIRE qui est adoptée à la majorité simple, même pas une majorité qualifiée de 3/5e. La loi d’amnistie est de nature purement législative et non constitutionnelle. Elle peut être facilement répudiée par une nouvelle Assemblée nationale qui mettra en place une commission d’enquête indépendante sur les événements amnistiés de 2021 à 2024 », a-t-il écrit.
Autrement dit, même si cette loi pourrait permettre à Ousmane Sonko et Cie de sortir de prison, elle ne leur donne aucune garantie.

Musique : Dieyla prépare «une grande surprise» pour son retour musical

L’artiste Dieyla a retrouvé le chemin du studio pour marquer son grand retour sur la scène musicale. Après une absence d’un an, durant laquelle elle a privilégié sa grossesse et son temps d’accouchement, la coqueluche de la musique sénégalaise s’apprête à offrir à ses fans une nouvelle production pleine de promesses.

Trois mois se sont écoulés depuis la naissance de son enfant, et Dieyla semble plus déterminée que jamais à reprendre sa place dans l’industrie musicale. Son retour tant attendu est entouré d’anticipation et d’excitation, car ses fans ont hâte de découvrir ce qu’elle leur réserve après cette période de silence.

Selon des informations exclusives obtenues par Kawtef.com, Dieyla travaille ardemment sur son nouveau single, annonçant ainsi un véritable retour en force. Son retour sur la scène musicale sénégalaise promet d’être marqué par un mélange de talent, de créativité et de passion qui ont fait sa renommée.

Vidéo – Signal walf rétabli après l’audience de Cheikh Niasse les mise en garde Macky : Moustapha Diop révèle

(Video)- Mustafa Naham : La musique comme arme de plaidoyer démocratique

Lors de sa dernière interview réalisée en début d’année, l’artiste Mustafa Naham avait donné son avis sur la situation politique du Sénégal. Il a surtout plaidé pour le respect du choix de la jeunesse sénégalaise qu’il trouve très responsable.

L’auteur de la chanson « Fal len ma » est artiste très engagé. Son prochain concert sera aussi un moment de militer pour le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

« Macky et Sonko disposés à faire des compromis », Pierre Goudiaby Atépa

L’architecte Pierre Goudiaby Atépa a signalé des concertations en cours entre le Président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans le but de trouver une sortie de crise. Selon Atépa, qui affirme avoir discuté avec les deux parties, une atmosphère d’ouverture et d’humilité caractérise ces discussions.

La médiation semble porter des fruits, avec des concessions envisagées pour apaiser la situation politique. Pierre Goudiaby Atépa, acteur clé de cette médiation, soutient que les deux hommes, Macky Sall et Ousmane Sonko, sont disposés à faire des compromis.

« Le président de la République que j’ai rencontré veut la paix, j’en ai la conviction. Hier, c’était hier, aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Le temps de la paix entre Sénégalais est arrivé. Entre la langue et les dents, il y a parfois des accrochages », a déclaré M. Goudiaby sur rfm.

Dans ce contexte, le chef de l’État aurait demandé au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements liés aux émeutes de mars 2021 et juin 2023. Ce projet de loi devrait être soumis au Conseil des ministres ce mercredi.

Bien que la perspective de dialogues politiques soit soulevée, Atépa semble préférer les concertations. On peut donc s’attendre, dans les prochains jours, à la libération d’Ousmane Sonko et de ses associés.

Le processus électoral interrompu a été entaché par des échauffourées, vendredi dernier, entre les forces de l’ordre et les manifestants, entraînant trois décès à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall, la classe politique qualifiée de radicale n’a pas encore répondu favorablement à cette initiative.

La situation demeure tendue, marquée par des affrontements et des tensions, soulignant le besoin pressant de trouver des solutions pacifiques pour apaiser les tensions et promouvoir un dialogue constructif entre les parties concernées.

Entretien avec Serigne Mboup : Réflexions sur l’élection présidentielle et l’avenir du Sénégal

Le Sénégal a renoué avec des tensionet des violences. Depuis vendredi et samedi dernier, on a commencé à vivre des moments difficiles dus au report de la Présidentielle du 25 février 2024 qui a déjà fait trois (3) morts et des dégâts matériels importants. Est-ce qu’il n’est pas temps d’avoir peur pour le pays ?

Tout le monde est inquiet. Tout le monde a peur aujourd’hui pour l’avenir du Sénégal. Je pense que l’Etat doit laisser les populations s’exprimer librement. La première chose à régler est que le Président Macky Sall et l’Administration (les Gouverneurs, Préfets, Sous-préfet et forces de défense et de sécurité) appliquent strictement ce que dit la Constitution. C’est la seule solution pour nous éviter des morts et la destruction des biens. Si on ne le fait pas, cela va continuer à produire ce qu’il a déjà produit. Le Sénégal ne mérite pas ce qui se passe actuellement. Depuis 2020, on est en train de vivre des situations difficiles. C’est comme si on a banalisé aujourd’hui la mort au Sénégal. Entre vendredi et samedi dernier, 3 personnes sont mortes et cela va envenimer la situation politico-sociale. C’est comme si ce n’est pas grave. C’est comme si on attend qu’il y ait 20, 30 et plus de morts pour que la communauté internationale puisse réagir sur ce qui se passe au Sénégal. C’est inadmissible. 

En tant que candidat à la Présidentielle de 2024, est-ce que la décision du Président Macky Sall vous a surpris, ou bien vous avez vu les choses venir ? 

Bien sûr j’ai été extrêmement surpris et meurtris pour notre belle démocratie. C’est une décision que personne n’attendait pas. En son temps Je m’attendais plus à ce que le Président Macky Salldise que qu’il va se présenter pour un troisième mandat. Mais dès qu’il a renoncé à son projet du 3ème mandat, je ne m’attendais pas à un report de la Présidentielle de 2024.  Je m’attendais plus qu’il aille rendre visite aux chefs religieux, qu’il réconcilie les Sénégalais, libère les prisonniers politiques et ouvre une vraie discussion avec les acteurs politiques. Macky devait chercher à être ami avec tout le monde et organiser des élections libres et transparentes pour son intérêt. Il devait pacifier le Sénégal avant de partir. Macky ne doit pas laisser son successeur avec des problèmes, qu’il soit de son propre parti ou de l’opposition. 

Le Président Macky Sall a déclaré sur l’agence de presse américaine ‘’Associated Press(AP)’’ que si les politiques ne sont pas en mesure de se retrouver autour de l’essentiel, d’autres forces organisées le feront à leur place. Est-ce que ce n’est pas une façon de mettre le couteau sur la gorge des opposants, un piège tendu à l’opposition ?

Mais Macky a organisé un dialogue, il y a un an. Il n’a qu’à appliquer les résultats et recommandations de ce dialogue. L’application de tout cela, c’est d’aller aux élections à date échue. Je ne vois pas l’intérêt d’un nouveau dialogue. On va dialoguer pour aboutir à quoi ? Est-ce que l’objectif c’est d’aboutir à un changement de la Constitution, un changement des lois ? Je veux savoir on va dialoguer pour quelle finalité. Ce dialogue de MackySall n’est rien d’autre qu’un piège. Si c’est pour aller dialoguer et enlever ce qui existe déjà dans notre Constitution, nous aussi (les candidats validés par le Conseil constitutionnel), on a le droit de faire ce que Karim Wade et son camp, le Parti démocratique sénégalais (Pds), ont fait. 

C’est-à-dire ?

On peut aussi, comme Karim Wade, accuser certains membres du Conseil constitutionnel de corruption. Là, est-ce qu’on ne va pas revenir en arrière ? Nous devons un respect à nos institutions et mettre tout en œuvre pour le respect de la date des élections présidentielle, mais nous n’accepterons pas que quelqu’un conduise à la ruine notre pays. On doit appliquer ce qui est dans la Constitution. 

Comment voyezvous aujourd’hui l’image du Président Macky qui a posé des actes forts au plan national avec des réalisations importantes et a bien défendu l’Afrique à l’international ? 

D’abord, l’image que Macky Sall avait au Sénégal a été très dégradée. Pourquoi ? Le président de la République a affaibli l’administration, la justice, la liberté des personnes, le secteur privé… Le seul domaine qu’il a renforcé, ce sont les services de sécurité. C’est vrai qu’il a fait des réalisations, mais c’est avec l’argent du peuple. On ne doit pas lui dire merci. C’est à lui de dire merci au peuple, parce qu’il a été bien payé pour faire le travail. Le peuple sénégalais a tout donné à Macky Sall. Les différentes fonctions qu’il a obtenu on été exercées pour servir la nation par conséquent C’est à lui d’avoir une reconnaissance éternelle pour ce pays qui lui a tout donné. 

Vous pensez qu’accepter le dialogue, c’est accepter le report de la Présidentielle au 15 décembre 2024 ? 

Vous savez, je n’ai jamais participé à des dialogues. Nous, on a des antécédents avec les Chambres de commerce. Depuis 14 ans, on nous parle de réformes des Chambres de commerce, des dialogues des Chambres de commerce et rien n’a été fait. Depuis 2010, je me suis engagé pour le secteur privé. Je pouvais rester dans mon entreprise, développer mes activités, gagner mes marchés et être tranquille. Mais compte tenu de ce que la religion nous a enseigné, on doit être utile pour les autres. C’est pour cela que je me suis engagé pour les Chambres de commerce. Pour moi, les élections définies par la loi, c’est des élections à respecter. Que ce soient les élections des Chambres de commerce, les élections locales ou législatives, l’élection Présidentielle, tout ça c’est des élections qui permettent aux populations de faire leur choix. Il ne faut pas leur priver cela. Pour respecter la volonté des Sénégalais, le plus important c’est d’aller aux élections et après on va régler nos problèmes.  Ce qui est arrivé aux Etats Unis était beaucoup plus grave. Donald Trump, on l’a gagné et il a dit non. Mais, qu’est-ce qui a sauvé les Etats Unis ? Ce sont des institutions fortes. Si c’était des institutions soumises comme les nôtres qui sont d’accord avec tout ce que dit le Président, donc Trumpn’allait pas quitter le pouvoir.   

Vous attendez donc quoi aujourd’hui du Conseil constitutionnel ? 

Nous attendons que le Conseil constitutionnel dise le droit, qu’il applique la loi. Il ne doit pas accepter que le Président Macky Salll’entraine dans son jeu politique. Le peuple reste suspendu à la décision du conseil constitutionnel qui doit sortir notre pays de cette situation. Le droit va être dit et je reste convaincu qu’à travers cette décision du conseil constitutionnel pour le respect des élections à la date du 25 février 2024 nous allons prouver que nos institutions restent forte.

Est-ce qu’à l’heure actuelle il est possible pour que le Président Macky Sall revienne sur sa décision de reporter la Présidentielle ? 

Il faut lui poser la question. Pour moi, il doit reculer. Si MackySall refuse aujourd’hui de reculer, c’est parce qu’il a les forces de sécurité à ses côtés. Ce sont les forces de défense et de sécurité qui lui donne cette force actuelle. Il n’est jamais tard. Un président de la République doit pouvoir sentir les aspirations de son peuple sinon il met une barrière avec son peuple et C’est la désunion. 

Que doivent faire les guides religieux dans ce contexte actuel pour que le pays puisse éviter le chaos? 

Tout le monde a parlé. Les guides religieux ont déjà parlé, mais Macky Sall ne les a pas écoutés. Pourquoi ils vont reparler encore. J’en suis sûr qu’ils continuent à parler, dans la discrétion, avec le Président Macky Sall pour l’intérêt de la Nation. Ils ne le font pas de façon publique. Macky Sall gagnerait énormément à écouter les chefs religieux. 

Quel est le schéma que vous proposez personnellement pour une sortie de crise ?

C’est l’application de la Constitution. On ne l’interprète pas, on l’applique. On a convoqué le corps électoral, on doit aller aux élections. Même si on doit faire une campagne électorale de 5 jours, qu’on respecte la date du 25 février 2024 retenue pour l’élection Présidentielle. On ne doit pas toucher à cette date.  

Une autre manifestation est prévue demain mardi, aveccomme ordre du jour des «villes mortes, l’arrêt des activités sur toute l’étendue du territoire national. Est-ce qu’on ne doit pas craindre le pire cette fois-ci ? Qu’est-ce qu’il faut faire pour ne pas en arriver là ?

Si l’administration territoriale et les services de sécurité autorisent la marche, il n’y aura rien. Il n’y aura aucun dégât, j’en suis sûr. S’ils ne l’autorisent pas, ça se passera ce qui va se passer. Il ne faut pas s’attaquer à l’honneur des populations. 

L’on dit que le Président Macky n’était pas dans cette dynamique de report de la Présidentielle, son frère Aliou Salll’avait même confirmé dans une de ses sorties, mais que ce sont ses plus proches qui l’ont poussé à prendre cette décision. Ça vous dit quoi ?

Les premières faiblesses d’un leader, c’est de se laisser manipuler par son entourage. Un leader doit savoir décider. Il doit se concerter mais après décider. Les affaires privées d’un chef d’Etat, ce sont ses affaires. Ce serait un manque de respect pour un président de la République si on dit qu’il a pris une décision parce que son entourage lui a demandé cela. C’est lui que le peuple a confié la signature et le décret et pas quelque d’autre. Donc, il doit agir pour l’intérêt du peuple et pas pour les quelques individus à ses côtés. C’est lui seul qui répondra demain de ses actes. 

Avec tout ce qu’il a fait, est-ce que le Président Macky mérite demain de sortir par la petite porte ?

Une personne a toujours ce qu’elle mérite. C’est ce que Dieu a dit. On ne récole que ce qu’on a semé. Si demain Macky mérite de sortir par la grande porte, ça sera ainsi. S’il mérite de sortir par la petite porte, il sortira par la petite porte. Mais, on ne lui souhaite pas qu’il sorte par la petite porte. Un ancien Président, c’est une institution. On aimerait bien demain qu’après le pouvoir, MackySall puisse donner des leçons de démocratie en Afrique et partout dans le monde. Il peut le faire et gagner plus, non seulement financièrement mais en termes de personnalité. Aujourd’hui, l’Afrique n’a plus une personnalité qui peut donner des leçons de démocratie, de transparence…

Conflit avec Moussa Bocar Thiam : la pique de Macky Sall à Cheikh Niass

Walf TV reprend ses programmes. Sa licence a été restituée ce dimanche. Celle-ci a été retirée par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, qui reprochait à la chaîne privée la diffusion des manifestations survenues juste après l’annonce du report de la présidentielle.

L’État a revu sa position à la suite d’une audience accordée par le Président Macky Sall au PDG du groupe de presse fondé par Sidy Lamine Niass.

Au cours de l’entrevue, le chef de l’État a adressé une pique à son invité. Walf Quotidien rapporte qu’à Cheikh Niass qui pointait «l’excès de zèle de Moussa Bocar Thiam», le chef de l’État en effet a rétorqué : «Il est jeune comme toi». Peut-être une manière subtile de rappeler à son interlocuteur certaines de ses positions jugées radicales.

Toutefois, rapporte Cheikh Niass dans les colonnes de Walf Quotidien, «le président de la République a clairement dit qu’il approuve la décision de coupure du signal, mais qu’il a été surpris par le retrait de la licence».

Le jeune patron de presse n’a pas manqué de démentir la thèse du ministère de la Communication selon laquelle il aurait exprimé des regrets au cours de l’audience avec Macky Sall. «Nous estimons que nous responsables. Nous n’avons montré que le mécontentement des Sénégalais», défend Cheikh Niass.

La plateforme F24 appelle à la mobilisation ce mardi contre le report de la présidentielle

La plateforme F24 appelle à la mobilisation ce mardi contre le report de la présidentielle

En outre, F24 exige la libération immédiate des manifestants qui auraient été « kidnappés » lors des récentes manifestations, ainsi que la libération de tous les « détenus politiques ». L’organisation réaffirme sa solidarité avec ses membres arrêtés lors de la manifestation du vendredi dernier, mentionnant spécifiquement Daouda Gueye de Pikine, membre du comité exécutif, et des membres de F24 Thiès, y compris le coordinateur départemental Saliou Souleye Ndiaye.

Les Associations de Presse changent de cap et décident de boycotter toutes les activités gouvernementales

La Coordination des Associations de Presse (CAP) et le patronat de la presse changent de programme. Ces derniers qui avaient décrété une journée sans presse demain mardi ont décidé de réaménager le plan d’action préalablement défini suite à la décision inique du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, qui a retiré de manière définitive la licence de WalfTV, sans aucun respi des procédures réglementaires.

Ainsi, a la place d’une journée sans presse, il a été convenu d’observer, du lundi 12 au samedi 17 février, un boycott systématique de toutes les activités gouvernementales ainsi que leurs communiqués et déclarations.

« Une autre date sera retenue pour la journée sans presse lorsque la CAP et le CDEPS auront bouclé les concertations et négociations avec tous les membres du patronat afin de bien préparer et mieux réussir cette action particulière de journée sans médias », lit-on dans le communiqué exploité par Senego.
La Coordination des Associations de Presse rappelle, par ailleurs, la veillée nocturne prévue au siège du groupe Walfadjiri, ce lundi 12 à partir de 22h. Elle invite tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias de tout bord a se mobiliser pour que cette forfaiture liée au retrait définitif du signal de WalfTV soit définitivement levée.

Elle estime, en outre, que cette mobilisation est une exigence pour le monde de la presse et les citoyens, compte tenu des violences inouies et gratuites exercées contre des journalistes et des techniciens des médias, le vendredi 11 février 2024. La presse a assez subi d’exactions et ce n’est que par la mobilisation et l’unité que ces dérives pourront être contenues et définitivement freinées.

La CAP prévoit également une marche dont la date sera communiquée ultericurement.

Pour rappel, le signal de Walf Tv a été rétabli hier dimanche à 20h.

Décrispation: Macky Sall veut amnistier les crimes de mars 2021 et de juin 2023 (…) Le projet de loi sera…

C’est une information du journal Le Quotidien! Selon le média sénégalais, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les évènements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Ce sera aussi l’occasion de permettre aux nombreuses personnes détenues dans les prisons du pays de recouvrer la liberté.

La loi devrait passer mercredi prochain devant le Conseil des ministres. Un acte en prélude au dialogue annoncé par le président.

Selon la source, ce dernier avait d’ailleurs présenté l’idée en Conseil des ministres le mercredi 7 février dernier. Néanmoins, plusieurs ministres avaient eu besoin de plus de clarification, ce qui a conduit à repousser le projet, pour prendre le temps de bien expliquer les motivations à tous les acteurs.

Crise au Sénégal : Une délégation du Parlement de la CEDEAO à Dakar depuis dimanche pour rencontrer…

La CEDEAO entre en action. Une délégation du Parlement de la CEDEAO est à Dakar depuis ce dimanche 11 février. Elle doit rencontrer ce lundi les acteurs politiques et la société civile. Quant au Président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, il est également attendu à Dakar ce lundi. Il a été devancé par la délégation du Parlement de la CEDEAO.

C’est dans un contexte très tendu que le Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est attendu à Dakar. Une visite expresse de 24 heures lors de laquelle il va s’entretenir avec le Président Macky Sall, selon la Rfm.

Il faut rappeler que la CEDEAO avait appelé Macky Sall, qui a prolongé son mandat, à respecter la constitution et le calendrier républicain.

Depuis vendredi coïncidant avec le début de la vague des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, trois jeunes sont morts.

La prise de position surprenante de Tounkara : « Le report de la Présidentielle.. »

D’aucuns le diront : nous sommes loin du Mamadou Sy Tounkara d’avant ! Selon lui, le report de l’élection présidentielle au Sénégal du 25 février au 15 décembre 2024 est un événement historique. Cette décision a été prise par le Président de la République en invoquant des « pouvoirs exceptionnels » prévus par l’article 52 de la Constitution, face à une « menace grave » pesant sur les institutions, notamment le Conseil Constitutionnel, chargé de superviser le processus électoral. « Un coup d’Etat Institutionnel » selon l’opposition sénégalaise.

In extenso, la tRIBUNE

Le report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 va rentrer dans les annales de l’histoire politique du Sénégal.

Le Président de la République, en invoquant l’article 52 de la Constitution de la République qui lui donne des « pouvoirs exceptionnels » en cas de crise grave menaçant « les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux », a abrogé le décret convoquant le collège électoral, ce qui, de fait, suspend le processus électoral. L’Assemblée nationale a voté ce lundi 5 février, à une majorité qualifiée de 3/5 de ses membres, pour le report.

La « menace grave » est essentiellement liée au Conseil Constitutionnel, arbitre du jeu électoral. Deux choses lui sont reprochées : soupçons de corruption de deux de ses membres et incompétence à déceler des fraudes de deux binationaux dont l’un a été rattrapé après un recours d’un autre candidat alors que la deuxième binationale ne l’a jamais été. Elle a été arrêtée par la suite et elle est actuellement dans les liens de la détention, en mode contrôle judiciaire.

Le Conseil Constitutionnel lui-même a publié un communiqué signé par tous ses sept membres pour se défendre de tout acte répréhensible et menacer de donner une suite judiciaire; un de ses membres accusés, le juge Cheikh Ndiaye, a porté plainte auprès du procureur de la République pour « outrage à magistrat et diffamation »

Le binational exclu de l’élection est Karim Meïssa Wade, chef et candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), parti d’opposition qui compte 24 députés à l’Assemblée nationale. Ces derniers ont demandé et obtenu une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les « conflits d’intérêts, corruption présumée, violations flagrantes et manifestes du secret des délibérations du Conseil Constitutionnel et collusion entre certains membres dudit Conseil et des candidats ». Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la majorité présidentielle a été nommément cité comme corrupteur dans cette affaire. La Commission dispose de six mois pour déposer son rapport d’enquête.

Bien avant cela, nombre de candidats recalés avaient exigé le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, se plaignant d’irrégularités et de manque de transparence. Un candidat validé, Bassirou Diomaye Faye, est en prison pour d’autres graves accusations non liées à cette élection et le juge lui refuse une liberté provisoire pour battre campagne.

Tout cela est très grave. Il y a de la sagesse à reporter cette élection. L’arbitre du jeu électoral a montré de l’incompétence dans le contrôle des candidatures et est l’objet d’enquête pour corruption, de même que le candidat de la majorité. Nombre de candidats recalés exigent le report. Une candidate validée est dans les liens de la détention. Un autre est en prison, empêché de battre campagne. Il y a une grave crise de confiance et de compétence qui justifie le report de cette élection du 25 février pour restaurer la confiance et mettre en place les conditions d’une élection lavée de toutes ces tares.

Mamadou Sy Tounkara, Conseiller spécial à la Présidence de la République du Sénégal.

Le rétablissement du signal de Walf TV annoncé pour ce dimanche soir

Suite à une période de tension causée par la coupure de son signal, la chaîne de télévision sénégalaise Walf TV devrait retrouver l’accès à ses diffusions ce soir.

Cette coupure avait été instaurée en réponse aux manifestations suscitées par l’annonce du président Macky Sall concernant le report de l’élection présidentielle. Le ministre de la Communication avait alors précisé que la licence de diffusion de Walf TV sur la TNT avait été retirée de manière permanente, accusant la chaîne de ne pas respecter les règles établies.

Pour le moment, il n’y a pas d’explications sur les raisons précises du rétablissement prochain du signal de Walf TV. En attendant de nouvelles précisions la question de savoir si la décision de couper le signal a été annulée ou si d’autres facteurs, tels que la pression médiatique et religieuse exercée sur le gouvernement, ont influencé cette résolution.

Absence de leaders de l’opposition lors des manifestations : Les vérités de Guy Marius Sagna

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

Depuis le vendredi 9 février, de violentes manifestations ont éclaté un peu partout au Sénégal contre le report de la Présidentielle.
Mais sur le terrain, les leaders politiques ont brillé par leur absence flagrante alors qu’ils ont appelé à la mobilisation.
Devant le jury du dimanche, le député à l’Assemblée nationale Guy Marius Sagna a éclairé l’opinion tout en assénant ses vérités.
 «La première chose est qu’à chaque fois que nous avons convoqué le peuple sénégalais, j’ai été aux avant-postes de la résistance. La deuxième chose, c ‘est que nous avons appelé à la désobéissance civile. Nous avons dit tout simplement que cette désobéissance civile. Cette résistance face à ce coup d’État constitutionnel n’est l’affaire d’aucun leader, d’aucun parti politique, d’aucune organisation. C’est l’affaire de tous les citoyens sénégalais et qu’aucun citoyen sénégalais n’attend qui que ce soit. C’est leur lutte. Dire qu’on attend des leaders, c’est penser que c’est la lutte de ces leaders », a-t-il déclaré.

«Il y a des Sénégalais dignes et des Sénégalais indignes »

Ce membre du mouvement Frapp veut, dit-il, faire comprendre tout simplement que ce qui affecte les citoyens sénégalais affecte aussi ceux-là qui sont appelés les leaders.

«Il y a des citoyens déterminés, engagés, mobilisés sur le terrain et il y en a d’autres qui sont des lâches, qui restent dans leur coin, dans leur chambre, dans leur lieu de travail. C’est la même chose pour ceux que vous appelez en fait les leaders. Il y en a qui sont déterminés, qui sont conséquents, qui font corps avec le peuple et il y en a d’autres qui font preuve de lâcheté. Donc ce n’est pas propre aux leaders, c’est propre à notre société sénégalaise », a-t-il pesté. Mieux, Guy Marius Sagna tonne : « dans tous les groupes socioprofessionnels, dans tous ces segments, il y a des Sénégalais dignes et des Sénégalais indignes».

Par ailleurs, le parlementaire-activiste souligne que « ces » leaders t étaient à la Cour suprême pour déposer un recours, pour protester, à leur manière, ce report de la présidentielle.
 «Si le droit est dit, le Conseil constitutionnel donne raison à nous, députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) et également aux candidats qui ont saisi la Cour suprême », renseigne-t-il.

Report de la présidentielle : Étienne Smith révèle ce que craignait Macky Sall

Spécialiste de l’histoire politique sénégalaise, maître de conférences à Science Po Bordeaux, Étienne Smith a analysé le report de l’élection présidentielle du 25 février jusqu’au 15 décembre prochain. Sur « Jeune Afrique », il a révélé les vraies raisons de cette décision du président sénégalais.
« Tout laisse à penser que le pouvoir préférerait une élection comme celle de 2019, avec seulement cinq candidats triés sur le volet, plutôt qu’une élection trop ouverte comme celle qui s’annonçait à la veille de la décision de reporter l’échéance. Le trop-plein de candidats faisait craindre au camp présidentiel un émiettement des voix potentiellement nuisible à Amadou Ba », a-t-il notamment indiqué.
Ce membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) a toutefois fait constater que le discours du président Macky Sall ne correspond pas aux faits.
 «Dans le même temps, dans le discours du chef de l’État, il est question de garantir, par cette décision, une élection soi-disant plus « inclusive ». C’est quelque peu orwellien : le discours ne correspond plus aux faits et consiste à inverser la réalité », a souligné Étienne Smith. 

Guy Marius Sagna : « Les seules hypothèses possibles après le 2 avril »

GUY MARIUS SAGNA
GUY MARIUS SAGNA

Les scénarios qui se dessinent après le 2 avril  sont multiples, selon le député Guy Marius Sagna devant le jury du dimanche (JDD).  

Selon le parlementaire, « c’est au président de choisir. Soit il recule, et éventuellement tout est bien qui finit bien, soit le Conseil constitutionnel et la Cour suprême disent le droit, tout est bien qui finit bien partiellement. Soit le président s’entête à ne pas entendre, alors l’indignation générale, l’indignation nationale, et alors il nous pousse à faire deux choses qu’il avait lui-même préconisées en 2011, il avait dit au président de la République, Abdoulaye Wade, si vous touchez à la Constitution, nous viendrons vous déloger au palais. Ce sont les propos du président Macky Sall. Eh bien, si le président ne nous rend pas le pouvoir au plus tard le 2 avril 2024, nous irons le déloger au palais ».

Il ajoute que « le président avait également dit que si le président Wade ne rendait pas le pouvoir le 2 avril, il mettrait sur pied un gouvernement parallèle. Oui, je dis ici solennellement que si le président Macky Sall ne nous rend pas le pouvoir au plus tard le 2 avril, le 3 avril, nous mettrons sur pied un gouvernement d’union nationale, un gouvernement mais parallèlement qui sera à partir du 3 avril le vrai gouvernement du peuple sénégalais ».

La légitimité d’un gouvernement parallèle
La légitimité d’un gouvernement parallèle ne fera l’objet d’aucun doute parce que selon le député, « nous sommes tous témoins du tollé international, du tollé planétaire suscité par ce putsch électoral, ce coup d’Etat constitutionnel perpétré par le président Macky Sall, suscité par les images de l’hémicycle du Sénégal où des députés ont été délogés de l’Assemblée nationale, jetés hors de l’Assemblée nationale manu militari par l’armée. Ces images-là « ont choqué le monde entier et le monde entier a réagi en dénonçant cela »

 Cette communauté internationale qui commence d’abord par l’Afrique, la CEDEAO, l’Union africaine, etc. Nous avons vu il y a quelques heures, le communiqué de l’Organisation des Nations Unies. Nous pensons que cette communauté internationale sera solidaire si le président Macky Sall s’entête à nous imposer un troisième mandat parce qu’il faut dire les mots comme ils sont, à nous imposer son putsch constitutionnel. Cette communauté internationale sera solidaire de ce gouvernement d’union nationale ».
Le peuple reste suspendu à la décision du Conseil constitutionnel  qui doit se prononcer sur toutes ces saisines, à tous ces recours. 
Devant le Jurydu dimanche, Guy Marius Sagna, député de l’opposition, affiche son optimisme. « Ce que le groupe parlementaire du PDS, et les députés de Macky Sall ont fait à l’Assemblée nationale est tout simplement anticonstitutionnel » dit-il.
En réponse à la sortie du ministre des Affaire s étrangères, il note qu’Ismaela Madior Fall peut prétendre que le Conseil constitutionnel n’a pas à connaître, à donner un avis par rapport à une loi constitutionnelle. Mais, il peut au moins garantir l’observation, le respect d’une loi par rapport à la Constitution. 
« La loi qui a été votée à l’Assemblée nationale, elle est tout simplement contraire à l’article 27 de la Constitution. Elle est contraire à l’article 103 de la Constitution » dit M. Sagna. 
Pour lui, « le président Macky Sall est un putschiste. Il est en train de réaliser petit à petit ce qu’on appelle un coup d’État constitutionnel. C’est pourquoi nous invitons tout le peuple sénégalais, les citoyens à la désobéissance civile, à faire barrage à ce coup d’État constitutionnel afin qu’il ne soit pas debout ».

Nouvelle Présidentielle : «Ce ne sera pas avec les mêmes candidats, les critères seront réformés… »

Macky Sall
Macky Sall

Doit-on parler d’un simple report ou plutôt d’une annulation pure et simple donnant lieu à une nouvelle élection ? 
A cette question, Étienne Smith, spécialiste de l’histoire politique sénégalaise, dit qu’il s’agit bien de la seconde option.
 « Plusieurs observateurs, dont je fais partie, considèrent en effet qu’il s’agit d’une annulation de l’élection présidentielle et non d’un report », a-t-il indiqué dans « Jeune Afrique ».
Il ajoute que « tout le processus électoral devra être repris de zéro : les candidats retenus ne seront plus les mêmes, les critères relatifs aux candidatures auront peut-être été réformés et on ne sait pas encore si ce sera toujours le même Conseil constitutionnel qui sera en charge de superviser le processus électoral ».
Allant plus loin, ce maître de conférences à Science Po Bordeaux et membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), fait savoir qu’«à partir du moment où le pouvoir entend paramétrer différemment celui-ci, il s’agit bien d’une autre élection »

Report des élections:  » Macky a cherché à entrer en contact avec Sonko » (Guy Marius Sagna)

Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions.  Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».

 Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.

Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».

Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre. 

 « Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.

 « L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il. 

Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».

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Vidéo – “b@ll bign ko door dafa feuleu ci guinaw”:Grand frère Modou Gueye d€c€dé lors des manifs raconte tout

Report de la Présidentielle : Macky Sall parle de la date du dialogue national

Macky Sall
Macky Sall

Macky Sall, a déclaré lors d’une interview accordée à l’agence Associated Press au Palais présidentiel ce vendredi, qu’un dialogue national serait bientôt initié. Cette annonce survient alors que le pays est en proie à des tensions et à des manifestations, ayant déjà causé la mort de deux personnes.

Ces troubles font suite à la décision du président de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024, une mesure que Macky Sall justifie par la volonté d’éviter une crise plus grave pouvant sérieusement porter atteinte au Sénégal. Tant la communauté internationale que l’opposition sénégalaise ont vivement critiqué cette décision de report, qualifiant même l’action du président de coup contre la constitution. Cependant, Macky Sall réfute ces accusations et insiste sur la nécessité de cette mesure.

Au cours de son entrevue, Macky Sall a précisé que le dialogue national annoncé lors de son conseil des ministres de mercredi dernier pourrait débuter dès la semaine prochaine. Il appelle la communauté internationale à faire preuve de retenue et de compréhension face à la situation actuelle du pays. Selon lui, ce dialogue vise à instaurer un climat de confiance et à créer un cadre inclusif en prévision des prochaines élections.

Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara : Le SAES acte une décision importante

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a vivement réagi aux tragiques événements survenus ce vendredi 9 février 2024 à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

La mort de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara, conséquence des violentes répressions policières, a suscité une indignation profonde au sein de la communauté universitaire. Le Bureau national (BN) du SAES a pris une décision ferme en décrétant un « mot d’ordre de grève de 48 heures, le lundi 12 et le mardi 13 février 2024 », afin de dénoncer ces actes et d’exiger que justice soit rendue. Dans le communiqué, le syndicat rappelle également l’importance des assemblées générales (AG) de campus, enjoignant les coordonnateurs à les convoquer et à transmettre les procès-verbaux avant le 16 février 2024.

Ces événements tragiques soulignent une fois de plus les tensions persistantes entre les autorités et les étudiants, ainsi que les revendications urgentes en matière de sécurité et de respect des droits fondamentaux au sein des campus universitaires. En réaction à cette déclaration du SAES, les autorités sont attendues pour prendre des mesures rapides et efficaces afin d’apaiser la situation et de garantir la sécurité des étudiants et du personnel universitaire.

Serigne Amsatou Mbacké: » La jeunesse ne veut plus de Macky Sall, il doit respecter sa promesse »

rébellion à l’APR
rébellion à l’APR

Serigne Amsatou Mbacké a asséné ses quatre vérités au chef de l’Etat, Macky Sall. Pour le fils de Serigne Abdou Lahad Mbacké, troisième khalife général des mourides, la jeunesse ne veut plus de Macky Sall comme président de la République.

Le chef religieux invite M.Sall à sortir par la grande porte en respectant sa promesse de ne pas briguer un autre mandat.

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Serigne Amsatou Mbacké Abdou Lahad appelle la classe politique à un dialogue pour sortir de la crise.

Plus de détails dans cette vidéo ci-dessous

https://www.youtube.com/embed/kVifNJqXni0

Les premier mots de Macky Sall : “Je ne veux pas laisser derrière moi…”

Le Président, Macky Sall, brise le silence dans un entretien accordé au média américain Associated Press (AP). 

Dans un entretien accordé à AP, vendredi, le président Macky Sall a défendu sa décision de reporter l’élection présidentielle alors que des protestations ont éclaté à travers le pays vendredi et occasionné un mort à Saint-Louis.

Dans sa première interview depuis l’annonce du report, M. Sall a balayé les allégations selon lesquelles la décision était anticonstitutionnelle et qu’il avait créé une crise constitutionnelle, affirmant que le pays avait besoin de plus de temps pour résoudre les controverses concernant la disqualification de certains candidats et un conflit entre les pouvoirs judiciaire et législatif.

Le chef de l’État a nié vouloir  s’accrocher au pouvoir. «Je ne cherche absolument rien sauf à laisser un pays en paix et en stabilité», a-t-il déclaré. «Je suis complètement prêt à passer le relais. J’ai toujours été programmé pour cela.»

«Je ne veux pas laisser derrière moi un pays qui plongera immédiatement dans de grandes difficultés», a indiqué le Président. «Je dis maintenant que je vais travailler pour l’apaisement, pour des conditions qui permettront au pays d’être paisible… Tenons tous des discussions inclusives avant d’aller aux élections», a-t-il dit.

Le parlement sénégalais a voté lundi une loi pour l’élection jusqu’au 15 décembre lors d’une séance chaotique.

Le Conseil Constitutionnel devrait statuer dans environ une semaine pour savoir s’il est d’accord avec la conclusion du parlement. Cependant, Macky Sall n’a pas voulu dire s’il accepterait la décision de la cour si elle rejetait le report.

«Il est trop tôt pour moi de considérer cette perspective… Quand la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai», a-t-il dit.

Macky  Sall a, enfin, appelé la communauté internationale à faire preuve de retenue et de compréhension alors que le Sénégal traverse une période difficile. 

«Pendant les périodes de fragilité, nous devons être prudents… Le pays doit naviguer cette étape de transition électorale avec une lucidité et tranquillité complètes, afin que le pays continue d’avancer», observe-t-il.

Report de la présidentielle : pourquoi les magistrats sont fâchés

Les magistrats ruminent leur colère. Selon Les Échos, ce qui les agace au plus haut point, c’est les raisons invoquées par le Président Macky Sall, pour repousser l’élection présidentielle. Lors d’une allocution télévisée prononcée samedi dernier, le chef de l’État sénégalais a justifié sa décision par les suspicions de corruption chez deux juges du Conseil constitutionnel. 

A en croire le journal, « cela a suscité l’ire des magistrats ». Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Ousmane Chimère Diouf, et ses collègues n’acceptent surtout pas les accusations portées contre Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly. D’après la source, l’ancien président de la Cour suprême est décrit par ses collègues comme « l’un des magistrats les plus intègres ».