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Motion de soutien au Président de la République et à son Premier ministre(BBY Parcelles Assainies)

Amadou Ba
Amadou Ba


Les militants et sympathisants de la Coalition Benno Bokk
Yaakaar des Parcelles Assainies participant à l’Assemblée
Général du comité électoral qui s’est tenue ce mardi 20 février
2024 à la Maison des Parcellois.
Considérant la situation nationale préoccupante marquée par une
tension politique extrême ;
Considérant l’attachement du Président de la République et du Premier
Ministre Amadou BA à « l’intégrité des mécanismes qui encadrent notre
processus électoral » en suspendant à la veille de la campagne ;
Considérant la posture remplie de sagesse et de grandeur du Président
de la République et du Premier Ministre Amadou BA face à un
acharnement médiatique inouïe ;
Considérant leur attachement aux principes de la légalité institutionnelle
et républicaine en acceptant de faire exécuter pleinement la décision du
conseil constitutionnel ayant annulé le report des élections, preuve de la
vitalité de notre démocratie ;
Considérant l’impossibilité matérielle de tenir des élections le 25 février
prochain ;
Exprime toute sa solidarité au Président de la République et au Premier
Ministre Amadou BA ;
Magnifie le sens de la responsabilité et du dialogue du Président de la
République qui décide de consulter toutes les forces vives de la nation
pour travailler à ramener un climat de paix et de sérénité ;
Rappelle la décision du Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la
République renouvelant son soutien total et sa confiance au Président
Macky SALL en lui laissant le soin de proposer au parti et à la Coalition
leur candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ;
Réaffirme que le SEUL et UNIQUE candidat de la Coalition Benno Bokk
Yaakaar reste le Premier ministre Amadou BA ;
EXORTE tous les responsables, militants et sympathisants à
l’unité autour du candidat de la continuité pour un Sénégal plus
prospère.
Fai à Dakar le 20/02/2024
La Coordination Benno Bokk Yaakaar Parcelles Assainies

Questionnée sur le dossier Barthelemy Dias & Amy Dia: Réponse ferme de Aïssata Tall Sall “si les juges..” (Vidéo)

Aïssata Talla Sall alerte Ngagne demba Touré , Sadikh Top et Cie “ yonn Mongui sén Kaaw..” (Vidéo)

« Libération de Sonko et Diomaye, cas Demba Touré, Aissata Tall Sall réagit « La loi va s’appliquer.. (Vidéo)

Crise politique : Le patron de « Jeune Afrique » dévoile le plan de Macky Sall

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de "Jeune Afrique" a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. "Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut". De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. "Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ». Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ». Mais le patron de "Jeune Afrique" pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. « Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué.

Dans un éditorial intitulé «Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall» et publié ce mardi, le directeur de publication de « Jeune Afrique » a levé un coin du voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel locataire du palais présidentiel sénégalais. 

Pour Marwane Ben Yahmed, l’heure est à sauver l’essentiel. « Organiser au plus vite la Présidentielle, dans les moins mauvaises conditions et sortir par le haut ». De son avis, dans la tête du président Macky Sall, son plan de sortie de crise est clair. « Mener des concertations politiques afin de dégager un consensus autour des règles du jeu du scrutin, organiser l’élection la plus inclusive possible en conservant les vingt candidats validés par le Conseil, mais en y ajoutant d’autres, revoir le système des parrainages en le limitant à l’onction non plus des citoyens, mais des élus, promulguer une loi d’amnistie afin d’apaiser les esprits, ce qui revient à libérer Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, jugés moins dangereux libres qu’en prison où ils ont revêtu les habits de martyrs ».
Le Franco-Tunisien souligne qu’il reste la dernière épine dans le pied : la date butoir du 2 avril qui marque la fin de son mandat. 
Mais, dit-il, « contrairement à ce que prétendent nombre de ses détracteurs qui exigent son départ à cette échéance, le président doit rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale n’intervenant qu’en cas d’empêchement ». 
Car, ajoute M. Yahmed, « si le successeur n’est pas élu à la date du 2 avril, le chef de l’État conserve son fauteuil sans contrevenir à la Constitution ».
Mais le patron de « Jeune Afrique » pense que si le chef de l’Etat sortant parvient à obtenir un consensus sur ce point avec les principaux ténors de l’échiquier politique, dépasser de quelques semaines cette limite afin d’organiser autrement qu’à la hussarde l’élection, cette dernière pourrait se dérouler courant mai ou juin. 
« Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), une alliance pour le second tour serait scellée avec le PDS de Wade, mais aussi avec Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans une sorte de front républicain face au Pastef. Et ensuite, que le meilleur gagne », a-t-il indiqué. 

Reprise des cours : Les précisions de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'UCAD a annoncé la reprise des cours pour l'année académique 2023-2024. Mais l'annonce a créé l'équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. "Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel", lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'UCAD a annoncé la reprise des cours pour l'année académique 2023-2024. Mais l'annonce a créé l'équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. "Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel", lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’UCAD a annoncé la reprise des cours pour l’année académique 2023-2024. Mais l’annonce a créé l’équivoque concernant la reprise en présentiel ou en ligne. Dans un communiqué publié ce mardi, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a fait quelques précisions. 
« Suite aux multiples demandes de clarification liées au communiqué sur la reprise des enseignements, les autorités de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) vous informent que les modalités d’enseignement (virtuel ou présentiel) retenues ne sont pas encore arrêtées. Les emplois du temps de démarrage en présentiel seront diffusés dès que possible. En effet, seul le conseil académique qui se réunira incessamment est compétent pour se prononcer sur la reprise en présentiel », lit-on sur le communiqué publié sur la page officielle de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. 

Présidentielle : « Aar Sunu Election » propose la date du 3 mars

Aar Sunu Election
Aar Sunu Election

En attendant la décision du président Macky Sall pour la nouvelle date de la Présidentielle, les spéculations continuent. Dans un communiqué, le collectif « Aar Sunu Election » a proposé la date du 3 mars prochain pour la tenue du scrutin.« Aar Sunu Election » rejoint la proposition faite sur Seneweb par Barthélémy Dias. Alors que tout le monde attend la fixation de la nouvelle date pour le scrutin, le collectif propose la date du 3 mars pour éviter une nouvelle escalade de violence. Mieux, l’Action collective d’organisations citoyennes et socioprofessionnelles, de religieux et de personnalités indépendantes pour le respect du calendrier républicain a adressé une requête au Chef de l’État, dans ce sens.
« Pour éviter à notre pays une nouvelle impasse qui peut être lourde de conséquences, nous avons pris l’initiative de procéder à des simulations à partir de différents scénarios. Le résultat que nous avons obtenu indique sans nul doute que la date de l’élection doit être fixée au plus tard le dimanche 3 mars 2024 pour vous (Ndlr : Macky Sall) permettre d’inscrire votre action dans le respect des délais fixés par notre Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel », écrit le collectif dans la ladite requête déposée pour la fixation de la date de l’élection présidentielle, ce mardi 20 février.
En conséquence, ‘’Aar Sunu Election’’ dit vouloir attirer l’attention de Macky Sall sur l’urgence de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle de 2024, en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.

Assane Diouf tance Sonko : « Gni bagnone wakhtane demb gno nangou tey… »

Le Président de la République, Macky Sall, et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, sont-ils en train de dialoguer réellement? En tout cas, l’activiste, Assane Diouf, ne dira pas le contraire. Selon lui, le parti qui avait refusé de discuter dans le passé a accepté aujourd’hui de discuter sur le dos des Sénégalais.

« Macky Sall avait initié un dialogue pour discuter avec le peuple Sénégalais. Certains ont dit oui, d’autres ont catégoriquement refusé. Mais, bizarrement, le parti qui avait dit non dans le passé, est aujourd’hui dans les pourparlers. Tout ce qui se passe aujourd’hui dans ce pays, est causé par ce parti…« , a déclaré Assane Diouf, qui semble égratigné Ousmane Sonko et parti dissous, ce lundi, dans l’émission « Li Ci Deuk Bi », sur Walf Tv.

Selon l’activiste, les gens dans ce pays n’aiment pas entendre la vérité. « Khalifa a été insulté par tous les noms parce qu’il avait accepté de dialoguer avec Macky Sall. Et aujourd’hui, on veut oublier tout ça. Khalifa Sall connait bien ce qui est en train de se faire. Il ne parle pas gratuitement…« , a-t-il dit.

Revirement : Pour Ahmed Khalifa Niasse, « une élection sans Sonko, n’est pas une élection »

Hier, lors d’une interview accordée à la chaîne Youtube Askan Wi et menée par Aïssatou Diop Fall, Ahmed Khalifa Niasse, une figure religieuse, a exprimé ses vues sur la situation politique actuelle du pays, en mettant un accent particulier sur le report de l’élection présidentielle et l’exclusion d’Ousmane Sonko du processus électoral, en raison de ses démêlés avec la justice. Ahmed Khalifa Niasse a plaidé pour un dialogue national inclusif, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques, et en particulier celle d’Ousmane Sonko, pour la légitimité de l’élection présidentielle.

Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur la nécessité d’un dialogue entre le président Macky Sall et l’ensemble des partis politiques, en insistant particulièrement sur la situation d’Ousmane Sonko, actuellement incarcéré. Il a fait valoir que “Il est impératif que l’ensemble des leaders spirituels, depuis ceux de Kaolack, Touba, Tivaouane, Ndiassane jusqu’à Médina Gounass, se rassemblent pour convoquer les politiciens de toutes tendances à une vaste consultation. Il est crucial de comprendre que si nous nous hâtons d’organiser une élection sans garantir une participation universelle, cela s’avérerait vain. Je le souligne avec insistance : cela reviendrait à organiser une compétition d’athlétisme tout en privant le meilleur coureur de sa capacité à concourir pleinement, ce qui manquerait foncièrement d’équité.”

Concernant les rumeurs d’un dialogue en cours entre Macky Sall et Ousmane Sonko, Ahmed Khalifa Niasse a exprimé son scepticisme. Il a révélé que Sonko lui avait personnellement consulté, « Ousmane Sonko m’a personnellement consulté, affirmant clairement que si des rumeurs de discussions avec Macky Sall sans mon implication [celle de Ahmed Khalifa Niasse] circulaient, elles devraient être considérées comme non fondées. Car pour toute négociation avec lui, ma présence est non seulement essentielle mais aussi gage de sa pleine confiance.»

Justice : pourquoi les «détenus politiques» ne seront pas indemnisés

Des dizaines de personnes placées sous mandat de dépôt dans le cadre des enquêtes relatives aux tensions politiques de ces trois dernières années, ont recouvré la liberté. La vague de libérations, qui entre dans le cadre de la décrispation de l’espace politique, devrait continuer de déferler.

Selon Les Échos, certains de ces anciens détenus croient pouvoir prétendre à une indemnisation en guise de réparation du préjudice qu’ils estiment avoir subi avec leur incarcération des mois durant. Mais ils risquent de déchanter. «L’indemnisation n’est envisagée qu’à la suite de l’épuisement de la procédure, rappelle dans ledit quotidien l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo. C’est quand la personne a été par exemple relaxée ou acquittée et qu’elle ait fait l’objet d’une détention d’une certaine durée. Donc, a priori, lorsqu’il n’y a pas jugement, on ne peut pas parler d’indemnisation parce qu’il faut savoir qu’il s’agit de liberté provisoire. Et qu’en principe, les procédures sont toujours en cours.»

Pour espérer obtenir réparation, conseille l’avocat, les «détenus politiques» devraient accorder la priorité à leur jugement. «S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent saisir la Cour suprême pour une indemnisation, indique Me Diallo. A priori, c’est comme ça que ça se passe. Maintenant s’il n’y a pas de jugement, à mon avis, on ne peut pas dire qu’ils peuvent valablement saisir la Cour suprême.»

Comment des rumeurs de libération d’Ousmane Sonko ont-elles circulé toute la nuit ?

La nuit du lundi à mardi a été marquée par la propagation de rumeurs concernant une éventuelle libération d’Ousmane Sonko, l’ancien leader du parti Pastef, détenu en prison depuis l’été dernier. Ces bruits, diffusés par des comptes de divers degrés de crédibilité sur les réseaux sociaux, ont suggéré sa sortie imminente, entraînant une mobilisation autour de sa résidence à la cité Keur Gorgui. Des supporters ainsi que des médias se sont positionnés aux alentours de son domicile dans l’attente d’un événement qui ne s’est finalement pas produit, malgré les espoirs soulevés.

Cette vague de spéculation n’est pas sans fondement, compte tenu du contexte politique actuel au Sénégal. En effet, le président Macky Sall, dans une volonté d’apaiser les tensions politiques, a ordonné des mesures entraînant la libération de nombreux prisonniers considérés comme politiques par l’opposition. Plus de 600 personnes ont bénéficié de cette décision, sous la direction de la ministre garde des sceaux, Aïssata Tall Sall.

La ministre Aïssata Tall Sall a annoncé la tenue ce mardi d’une rencontre avec la presse afin de fournir des éclaircissements sur les libérations déjà effectuées et sur la situation des prisonniers encore détenus, parmi lesquels figurent Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier, candidat à l’élection présidentielle, représente le camp de Sonko dans un contexte électoral encore incertain.

Comment Macky Sall peut rester président au-delà du 2 avril : Les explications de Me Doudou Ndoye…

A quand la date de l’élection présidentielles du 25 février 2024. Certains hommes politiques surtout les opposants remettent en cause la légitimité du président Macky Sall à la tête du pays au delà de la date du 2 avril 2024. Mais, pour Me Doudou Ndoye, le chef de l’Etat peut encore rester en fonction au-delà de cette date qui coïncide normalement à la fin de son mandat.

Le président Macky Sall peut rester en fonction au-delà de la date du 2 avril. C’est du moins l’avis de Me Doudou Ndoye qui était l’invité de MNF ce lundi, sur la 7tv. S’il admet que le mandat du président arrive à terme le 2 avril, comme l’a rappelé d’ailleurs le Conseil constitutionnel dans sa décision du 15 février 2024, l’avocat convoque cependant les dispositions de l’article 36 de la Constitution, en son alinéa 2 : « Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur ».

L’avocat traduit « dans les meilleurs délais » par « le plus rapidement possible » mais estime qu’il est impossible de raccourcir la période de campagne. « Les acteurs peuvent s’entendre pour fixer des délais de la campagne mais pas pour les raccourcir parce que c’est le code électoral qui fixe la durée de la campagne. Ils seront obligés de saisir l’Assemblée nationale pour modifier la loi organique, qui doit être soumise obligatoirement par la Cour suprême pour vérification », a argumenté le juriste.

La chanteuse Ma Sane s’engage à côté du peuple pour la tenue des élections présidentielles à date issue

C’est formidable de voir une artiste comme Ma Sane s’engager aux côtés de son peuple pour la tenue des élections présidentielles à une date fixée. Son implication dans ce processus démocratique est un exemple inspirant de l’utilisation de sa plateforme pour promouvoir le changement social et politique. En se tenant aux côtés de ses concitoyens, elle renforce l’importance de la participation civique et donne une voix à ceux qui cherchent à exercer leur droit de vote de manière équitable et transparente. Son engagement montre que les artistes ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la démocratie et de la justice sociale.

Dialogue nationale annoncé par Macky Sall, Dr Babacar Diop et Cie prennent une décision surprenante

Dr Babacar Diop
Dr Babacar Diop

Dans un communiqué publié, ce lundi 19 février 2024, le FDS –  Les Guélewars est revenu sur les faits saillants de l’actualité politique au Sénégal. Babacar Diop et Cie ont évoqué la question du report de la Présidentielle, mais également le dialogue annoncé par le président Macky Sall. Le parti de Babacar Diop compte répondre solennellement à cet appel du Chef de l’Etat lancé lors de son message à la Nation.

In extenso, l’intégralité du communiqué du FDS !

« Chers journalistes ;
Chers militants et sympathisants des FDS-Les Guelwaars ;
Chers invités ;
Mesdames ;
Messieurs ;

Nous sommes très honoré(s) de votre présence massive à cette conférence de presse que FDS-Les Guelwaars a convoquée pour se prononcer sur quelques points saillants de l’actualité nationale marquée par la Décision historique du Conseil Constitutionnel de rejeter le décret impopulaire et controversé du Président Macky Sall, reportant la Présidentielle du 25 févier 2024.
Notre communication va s’articuler, d’abord, sur la Décision du Conseil Constitutionnel et ensuite sur l’appel au dialogue lancé par le Président de la République.

 La décision du Conseil Constitutionnel
Dans toute démocratie, l’État de droit est le fondement sur lequel repose la stabilité et la légitimité du Gouvernement. C’est un principe essentiel qui garantit que personne, pas même le Président de la République, n’est au-dessus de la loi. Malheureusement, nous avons tous été témoins d’une situation troublante et regrettable où cet État de droit a été piétiné par le Président de la République qui a essayé de contourner les règles établies pour s’éterniser au pouvoir au-delà de la durée légale de son mandat qui expire le 02 avril 2024.

Par décret n° 2024-106 du 03 février 2024, il a unilatéralement reporté la Présidentielle du 25 février 2024 en invoquant diverses raisons notamment la double nationalité d’une candidate dont le dossier a été validé par le CC, l’accusation de corruption de juges du CC, le recours introduit par un candidat recalé sollicitant l’ouverture d’une enquête parlementaire entre autres…
Cependant, le report a été vite contesté par l’opposition politique, la société civile et même certains membres de son propre camp, soulignant que cela violait la Constitution du Sénégal.

Le Conseil Constitutionnel a été saisi par voie de recours par des candidats pour examiner la légalité de cette décision présidentielle.
Après un examen minutieux, le Conseil Constitutionnel, dans sa Décision n°1/C/2024, a rejeté le décret N° 2024-106 du 03 février 2024 abrogeant le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral et la loi n° 04/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, le 05 février 2024.
Le CC a donc rendu un verdict sans équivoque : le report de l’élection présidentielle est anticonstitutionnel et viole la Chartre fondamentale des citoyens, libres de choisir leur Président de la République à date échue.

Cette décision du Conseil Constitutionnel a mis en lumière les dangers de l’autoritarisme et du mépris des institutions démocratiques par le régime en place qui a plongé le pays dans une spirale de violence aux conséquences tragiques pour de nombreuses familles. Nous nous inclinons pieusement devant la mémoire des disparus et présentons nos condoléances aux familles éplorées. Dans cet esprit, FDS-Les Guelwaars prend acte de la volonté affichée du Président de la République de respecter la décision du Conseil Constitutionnel d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

– L’appel au dialogue lancé par le Président de la République
En cette période trouble de l’histoire de notre nation qui a toujours été une vitrine pour l’Afrique, FDS-Les Guelwaars tient à exprimer son ferme engagement en faveur de la démocratie, de la stabilité, de l’unité et de la cohésion nationale.
A cet effet, FDS-Les Guelwaars exhorte solennellement tous les partis politiques ainsi que toutes les forces vives de la nation à répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé par le Président de la République pour préserver la paix et la stabilité du pays.

En sentinelles de la démocratie, il est essentiel que nous unissions nos efforts pour parvenir à un consensus fort quant à la date de tenue de l’élection présidentielle, en conformité avec les décisions émanant du Conseil Constitutionnel dans les plus brefs délais.
Cette démarche permettra non seulement de respecter les principes démocratiques, mais d’assurer une transition politique pacifique et légitime, gage de la vitalité de notre démocratie malmenée par un régime en déclin progressif et irréversible.

Nous sommes convaincus que seul un dialogue constructif et inclusif entre tous les acteurs pourra garantir d’une part, l’organisation d’une élection apaisée et d’autre part, l’aménagement d’une issue de sortie honorable et digne pour le Président de la République.
En effet, une transition pacifique mais rapide s’impose à nous tous étant entendu que Macky Sall ne sera plus le Président légitime du Sénégal à partir du 02 avril 2024.

L’élection démocratique et sans délai d’un nouveau Président de la République est donc une urgence pour la stabilité de notre pays situé dans une sous-région instable et au regard de la géopolitique mondiale aussi agitée qu’une tempête.
Il est donc important que le processus électoral soit transparent et respecte la volonté du peuple et les conclusions qui seront issues du dialogue national afin de rompre avec des décennies de pratiques gouvernementales corrompues et autoritaires.

Pour réussir le dialogue, toutes les parties prenantes doivent s’accorder sur des bases consensuelles levant les équivoques, les écueils et les suspicions liés à:
– la date à retenir pour le scrutin présidentiel ;
– la double nationalité de certains candidats ;
– l’accusation de corruption portée à l’encontre de deux juges du CC ;
– la conformité des candidats par rapport au fisc ;
– l’inexistence de plus de 900 000 électeurs sur le fichier électoral à l’origine de l’invalidation de la candidature de plusieurs candidats ;
– etc…

En tant que citoyens responsables, forces vives, chefs de partis, membres de la société civile, guides religieux, patronat, nous appelons les uns et les autres à transcender les divergences partisanes et à privilégier l’intérêt supérieur de la nation.
L’heure est venue de démontrer notre capacité à œuvrer ensemble pour l’avènement de lendemains prometteurs pour notre pays et pour nos compatriotes d’ici et de la Diaspora.

Que cet appel au dialogue soit entendu et que chacun contribue, par son engagement et sa volonté de compromis, à l’instauration d’un climat politique serein et propice à l’épanouissement de notre démocratie.
FDS-Les Guelwaars demeure convaincu que cet objectif ne peut être atteint sans l’élargissement de tous les détenus politiques dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye qui doit aller à la conquête des suffrages des électeurs dans les mêmes conditions que les autres candidats.
L’État de droit doit prévaloir afin de protéger notre démocratie et notre territoire.
Vive FDS-Les Guelwaars !
Vive le Sénégal

« Tentative ou manœuvre tendant à éliminer le Conseil constitutionnel… » : Le F24 prévient et propose une date pour la Présidentielle

Dans une note intitulée « LE SENEGAL AU CŒUR DE TOUS LES SÉNÉGALAIS » et signée, ce dimanche 18 février 2024, la plateforme F24 a alerté contre « toute tentative ou manœuvre tendant à éliminer le Conseil Constitutionnel et à reprendre le processus électoral au moment où le peuple souverain est dans l’attente de la fixation d’une date du scrutin pour aller aux urnes. »

Le jeudi 14 février 2024, le conseil constitutionnel a rendu sa décision très attendue de tous les sénégalais, rejetant le décret d’annulation de celui portant convocation du corps électoral et la loi portant report de l’élection Présidentielle au 15 décembre 2024, demandant également aux autorités compétentes de fixer dans les meilleurs délais la date de l’élection Présidentielle tout en précisant dans son considérant 14 que la date de l’élection ne peut être reportée au-delà de la durée du mandat.

F24 salue cette décision qui a libéré le peuple sénégalais des craintes liées à l’incertitude installée depuis le dernier message à la nation du Président Macky SALL, et permis de lustrer l’image écornée de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. F24 appelle les Sénégalais à plus de vigilance pour la tenue de l’élection Présidentielle avant le terme du mandat du Président en cours comme le veut la charte fondamentale de notre République, la constitution.

Toutes les organisations signataires de la charte de F24, au premier plan les Candidats retenus membres de F24 ainsi que les candidats injustement spoliés, restent alertes et mettent en garde contre toute tentative ou manœuvre tendant à éliminer le Conseil Constitutionnel et à reprendre le processus électoral au moment où le peuple souverain est dans l’attente de la fixation d’une date du scrutin pour aller aux urnes.

Le Sénégal n’est pas en crise et les Sénégalais sont prêts pour se choisir un Président. Au président de la République, à qui il revient le devoir historique de ne pas faire moins que ses prédécesseurs, F24 propose la date du 03 mars 2024 pour éviter l’impasse. F24 invite les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions administratives et réglementaires pour un scrutin transparent et annihiler toute volonté de parachèvement d’un cout d’Etat Constitutionnel.

Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye reçoit enfin le fichier électoral

Amadou Ba
Amadou Ba

« Le fichier électoral version numérique et papier m’a été remis par la Direction générale des élections. » C’est du moins ce qu’annonce le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, dans un post paru sur sa page Facebook. L’opposant a reçu le fichier en version papier et en clef USB. Amadou Ba a publié une vidéo sur son réseau social pour annoncer « cette excellente nouvelle » .

Faut-il rappeler que la question du fichier électoral a tenu, pendant longtemps, en haleine le landerneau politique sénégalais. Cependant, ce lundi 19 février 2024, Amadou Ba a reçu le fichier électoral des mains des responsables de la Direction générale des élections (DGE). Dans cette vidéo, Amadou Ba montre des paquets de cartons contenant les fichiers électoraux et indique avoir reçu l’intégralité du fichier, tant en format physique qu’électronique (sur clé USB).

Participation de Karim Wade à la Présidentielle : Le PDS s’agrippe au dialogue de Macky Sall

Une heure et demie de retard, une représentation de différentes sections des militants que le MC du jour se faisait un plaisir de citer, des « assiko »… Bref, une conférence de presse aux allures de meeting. 
C’est dans cette ambiance que les membres de la coalition Karim2024 se sont exprimés sur la décision du Conseil constitutionnel qui invalide le décret pris par le président Macky Sall abrogeant celui qui convoquait le corps électoral. 
D’après Mamadou Lamine Thiam, porte-parole du jour et par ailleurs président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, « la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024 valide de manière éclatante la position du Parti démocratique sénégalais et de la coalition Karim2024 qui ont constamment soutenu qu’il était impossible d’organiser l’élection présidentielle à la date prévue du 25 février 2024 et que l’élection devrait donc être reportée ». 
Il s’agit, selon lui, d’une « victoire » pour le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade. Mamadou Lamine Thiam qui considère que le Conseil constitutionnel, en cassant le décret de Macky Sall, reconnaît avoir commis des « erreurs » qui ont conduit à la situation actuelle que traverse le pays. Des « erreurs » qui ont poussé son groupe parlementaire à faire « voter par l’Assemblée nationale, à la majorité absolue, une proposition de loi portant dérogation sur l’article 31 de la Constitution en raison des défaillances qui ont gravement affecté l’ensemble du processus électoral depuis l’étape des parrainages jusqu’à la publication de la liste finale qui avait été retenue par le Conseil constitutionnel pour la Présidentielle ». 
Le PDS, avec la coalition Karim2024, continue de clamer haut et fort que son candidat Karim Meïssa Wade avait été « arbitrairement exclu » de la course à la Présidentielle au moment où la liste des 20 candidats « comptait plusieurs candidats qui (…) ne remplissaient pas les critères d’éligibilité imposés, notamment parce que certains détiennent toujours une double, voire une triple nationalité, à la différence de (Karim Wade) qui a renoncé à sa binationalité pour être exclusivement sénégalais ». 
Et pour faire participer Wade fils à cette élection, le PDS s’agrippe au dialogue annoncé par le président Macky Sall. « Le PDS et la coalition Karim2024 participeront pleinement au dialogue national annoncé par le président de la République et exigent que ce dialogue national se tienne sans délai afin d’organiser et de garantir une élection présidentielle apaisée, inclusive, transparente et non contestable », a annoncé Mamadou Lamine Thiam. 
Les partisans de l’ancien président Abdoulaye Wade estiment que « les conclusions de ce dialogue devront être le résultat d’un consensus large et refléter la volonté collective d’assurer à nos citoyens la tenue d’une élection démocratique et ouverte ». 
Le PDS continue de réclamer la mise en place « d’une cour constitutionnelle dont les décisions pourraient faire l’objet d’un recours, car si pour cette élection présidentielle 2024, la possibilité d’un recours avait existé, nous n’aurions pas été obligés de nous adresser à l’Assemblée nationale pour corriger les conséquences des choix injustes du Conseil constitutionnel ». 

L’Info de taille de Major Kandji sur la date de l’élection : « les juges ont rejoint Macky sur le .. »

Macky Sall
Macky Sall

L’Info de taille de Major Kandji sur la date de l’élection : « les juges ont rejoint Macky sur le .. »

Urgent – Double nationalité: Rose Wardini retire définitivement sa candidature “Pourquoi j’ai choisi ” (Vidéo)

Le promoteur immobilier Mbackiyou Faye, cité dans une affaire de litige foncier

Mbackiyou Faye
Mbackiyou Faye

Une affaire de litige foncier secoue la Cité Almadies 2 de Keur Massar. La société SCI du promoteur immobilier Mbackiyou Faye, a été citée dans cette affaire. Une dizaine de bâtiments ont été détruits sur la soixantaine de maisons ciblées, ce samedi. Face à cela le collectif qui s’est aussitôt formé pour dénoncer les manœuvres, menace de porter plainte dès lundi, pour élucider cette affaire.

« Aucune information ne nous a été signifiée. Bizarrement, nous n’avons pas vu la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS) sur le terrain, mais plutôt des personnes en civil qui sont venues faire des ciblages de plusieurs villas. Je rappelle que nous sommes installés sur plus de 2 hectares dans cette cité. Donc, nous ne comptons pas laisser des gens venant on ne sait d’où, s’accaparer de nos terrains », a déclaré Ousmane Guèye, le porte-parole du collectif. Deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye, seraient responsables de ce conflit qui dure depuis jeudi dernier.

Une accusation des propriétaires, qui comptent porter plainte dès aujourd’hui lundi. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeler le procureur de la République », a ajouté Ousmane Guèye.

Mac de Ziguinchor: Plus de 70 détenus en grève de la faim, ce lundi

Mac de Ziguinchor
Mac de Ziguinchor

Environ 70 détenus de la prison de Ziguinchor ont entamé une grève de la faim pour protester contre les longues détentions préventives. Ce mouvement va s’étendre aux prisons des autres régions du Sénégal.

Le FRAPP signale que la libération des détenus politiques qui a commencé ce week-end, ne concerne pour l’instant que Dakar. Il n’y a à ce jour rien dans les autres régions. Et sur plus d’un millier de détenus politiques, seuls 305 sont effectivement rentrés chez eux. Ils sont tous à Dakar

Le FRAPP rappelle qu’il ne saurait y avoir de discriminations, pour quelque motif que ce soit, entre les détenus des prisons de Dakar et ceux des prisons des autres régions. Le FRAPP exige plus de célérité dans la libération des détenus politiques de Ziguinchor, de Diourbel, de Thiès. Bref, de toutes les régions du Sénégal.

Présidentielle : Information majeure sur la durée des consultations, la date de l’élection que retiendra Macky

Macky
Macky

Les concertations entre le chef de l’État et les acteurs politiques pour la tenue des élections présidentielles auront lieu sur deux jours, du lundi au mardi. Après ces discussions, Macky Sall annoncera la date des élections présidentielles et la durée de la campagne.

Selon Le Quotidien dans son édition de ce lundi, suite à l’annulation du report présidentiel par le Conseil constitutionnel, le président Macky Sall prévoit d’engager des concertations en vue d’établir le nouveau calendrier de la présidentielle, qui débutera ce lundi et se poursuivra jusqu’au mardi.

La source indique que les échanges avec le chef de l’État porteront essentiellement sur le « nouveau processus électoral » et qu’après ces discussions avec les différents acteurs, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral, y compris la durée du premier tour et éventuellement celle du second tour.

« Macky a été poussé à croire en un faux portrait de Sonko », (Pape Alé Niang)

Pape Alé Niang
Pape Alé Niang

Le journaliste Pape Alé Niang réagit sur la situation politique actuelle, qui a conduit l’annulation du report de l’élection présidentielle. Notre confrère estime que le président Macky Sall a été manipulé à propos d’Ousmane Sonko.

Pour Pape Alé Niang, une fausse image du leader de l’ex-Pastef a été présentée au Chef de l’Etat. « Macky a, sans doute, été manipulé de manière persistante, poussé à croire en un faux portrait robot de Sonko », a-t-il dit.

Le journaliste accuse des « individus opportunistes ont exploité la peur pour se présenter comme des sauveurs, plongeant ainsi le Sénégal dans un état de tension explosive. C’est vraiment dommage. »

Urgent – Rose Wardini va annoncer le retrait de sa candidature

Rose Wardini
Rose Wardini

Selon les informations de Emedia, Rose Wardini va annoncer ce lundi soir dans une déclaration qu’elle retire sa candidature pour la Présidentielle de 2024.
Plus d’infos à venir. 

Décès de la femme de l’adjudant-chef Didier Badji

Décès de la femme de l'adjudant-chef Didier Badji
Décès de la femme de l'adjudant-chef Didier Badji

Le député Guy Marius Sagna a fait part du rappel à Dieu de l’épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, disparu au même moment que le sergent Fulbert Sambou lors d’une partie de pêche, le 18 novembre 2022. 
Madame Badji, née Daba Diouf, est décédée  en France où elle travaillait. 
Le militant anti-impérialiste salue la mémoire de la brave dame qui laisse derrière elle des orphelins et le mystère jamais percé sur la disparition de son époux, sans compter le manque de soutien psychosocial ou financier de l’Etat. 
« Quelle femme elle fut ! 
Quelle élève et étudiante brillante elle fut !
Quelle médecin elle fut de Mbour où elle a travaillé, à la France aussi où elle travaillait jusqu’à son décès ! 
Elle a tenu bon contre un cancer qu’elle avait combattu jusqu’à la victoire. Tombée malade en fin janvier, elle est partie aujourd’hui son jour d’anniversaire où elle devait fêter ses 45 ans. 
Quelle douleur ! 
Ses enfants n’arrêtaient pas de la questionner : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? » 
Je présente mes condoléances à ses enfants, à sa famille. 
Daba était devenue une sœur pour moi. Cette nouvelle, je la reçois alors que je suis venu aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour déposer des initiatives parlementaires parmi lesquelles une question écrite contre la discrimination dont son époux, gendarme, a été victime, dont elle son épouse et ses enfants ont été victimes. » 

A combien s’élève la fortune du président Macky Sall ?

Macky Sall
Macky Sall

Au Sénégal, la polémique se poursuit autour de la tenue de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024. Dans sa décision, jeudi dernier, le Conseil constitutionnel a invalidé le report de ce scrutin, demandant de respecter la fin du mandat, le 2 avril. En attendant, le président sortant reste à la tête du pays, même s’il avait annoncé en juillet 2023 et réitéré qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat, comme le prévoit la Constitution. Certains opposants, à l’image de Khalifa Sall, dénoncent « un coup d’Etat constitutionnel ». Mais au-delà d’être le président du Sénégal, Macky Sall dispose d’un patrimoine financier.

A combien s’élève-t-il ? Le journal français « Capital», qui en a consacré un article, rappelle qu’au Sénégal, depuis 2001, la déclaration de patrimoine est une obligation pour le Président. La mesure est inscrite dans la Constitution sénégalaise. Macky Sall s’y est soumis en 2012 lors de son arrivée au pouvoir. Et les derniers chiffres de la fortune du chef d’Etat sénégalais datent d’il y a plus de 10 ans, selon le journal français qui souligne qu’« à cette époque, son patrimoine a été estimé à plus de 1,3 milliard de francs CFA, soit près de 2 millions d’euros, sans compter les 35 véhicules mentionnés par Macky Sall ».

Dans cette déclaration, on découvre que le chef de l’Etat sénégalais « est propriétaire d’une villa de 699 m2, estimée en 2012 à 350 millions de francs CFA (533 000 euros) ainsi que d’un terrain de plus de 2 000 m2 d’une valeur de 200 millions de francs CFA (304 000 euros) dans un quartier chic de Dakar », ajoute le site spécialisé.

En 2012, écrit le journal, il était aussi propriétaire d’un « appartement de 300 m2 à Houston aux Etats-Unis ». Macky Sall « détient aussi des parts sociales dans plusieurs entreprises ».

Sa femme, Marième Faye Sall possède deux villas estimées respectivement à 80 millions et 90 millions de francs CFA (soit plus de 121 000 euros et environ 137 000 euros), d’après le même article, qui porte la signature de Joséphine Pelois.

 Cette dernière de souligner qu’en 2019, « le patrimoine de Macky Sall était évalué par l’opposition entre 7 et 8 milliards de francs CFA (soit entre 10 et 12 millions d’euros) », citant Senegal7. Malgré nos recherches, nous n’avons pas retrouvé sa déclaration de patrimoine de 2019.

Après la décision des 7 « Sages » : « Le Pds cherche son camp… »

Que va faire le Pds à la Présidentielle ? La question mérite qu’on s’y attarde, selon le journal « Le Quotidien ». Wade-fils, d’après toujours nos confrères, va devoir tracer une ligne claire. Son choix sera, certainement, guidé par la volonté de jouer un plus grand rôle et la dure réalité de la quête du pouvoir. Une alliance avec Benno bokk yaakaar (Bby), c’est l’assurance de peser considérablement sur l’issue de cette Présidentielle.

Le vin est tiré. Il faut le boire. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) peut constater son échec, car son candidat est définitivement écarté de la Présidentielle. Le Conseil constitutionnel a annulé le décret révoquant celui qui avait convoqué le collège électoral pour le 25 février 2024. La modification de l’article 31 de la Constitution prolongeant le mandat du président de la République pour lui permettre d’organiser l’élection présidentielle le 15 décembre 2024 ne va pas être effective. Car elle est contraire à la Constitution. Ce qui signe la non-participation de Karim Wade à la Présidentielle, puisque les 7 «Sages» ont imposé la tenue de celle-ci avant la fin du présent mandat. Comme si cela ne suffisait pas, le Pds, du moins ses membres, qui ont accusé deux juges constitutionnels de corruption, vont subir les effets de l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet suite à la plainte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye portant sur leurs accusations. En l’espace de quelques jours, le Pds est passé d’un parti qui a des ambitions présidentielles au statut de faiseur de roi. Certain qu’il ne va pas présenter de candidat, que fera le Pds ? Une alliance avec la majorité est plus que probable. En effet, si le risque de dislocation théorisé par Woré Sarr, en cas de maintien dans l’opposition de sa formation politique, est avéré, le Pds devrait faire un choix. Entre Bassirou Diomaye Faye, Khalifa Sall, Idrissa Seck et Amadou Ba, il est probable que Karim Wade ne donne une consigne en faveur des «Patriotes», du fait de la présence de Mimi Touré, le visage de la traque des biens mal acquis, au sein de la Coalition «Diomaye Président». La distance créée par Idy avec le Pape du Sopi ne plaide pas en sa faveur. Le risque de se maintenir dans l’opposition est élevé avec Khalifa Sall, du fait de l’incertitude sur la réelle capacité de mobilisation de ce dernier.

Or, avec Amadou Ba, le Pds peut avoir un rôle important à jouer. En effet, au regard des résultats des élections législatives de 2022, les coalitions Benno et Wallu réunies, ce sont 61% des suffrages. Ce qui assurerait à Amadou Ba une victoire au premier tour. C’est un argument de taille pour le Pds. Pour Benno bokk yaakaar, une possible alliance avec le Pds permettrait de combler les départs de Boun Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao en termes de votes. Cette alliance pourrait limiter la capacité de nuisance de certains membres de la majorité. En effet, avec la tension politique de ces derniers jours, Macky Sall a une idée un peu plus limpide des personnes qui pourraient ne pas mouiller le maillot pour Amadou Ba. La position de certains ministres, qui n’ont pas manqué de marquer leur distance avec le candidat de la majorité, accusé de corruption, pourrait être fatale à la Coalition Bby, si elle n’obtient pas l’alliance avec le Pds. Minée de l’intérieur, Benno trouverait une assurance quasi tous risques avec le Pds.

Avec la probable reconfiguration politique de l’après-Présidentielle, le Pds ne dirait certainement pas non à un allié qui pourrait lui faciliter la présidence de l’Assemblée nationale.

Le Quotidien

Présidentielle 2024 : Malick Gakou propose le 3 mars 2024

Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, le président du Grand Parti, El Hadji Malick Gackou, a abordé la décision du Conseil constitutionnel concernant le processus électoral en cours. Dans un souci de respecter cette décision et de garantir un processus électoral transparent et efficace, Malick Gackou a proposé un calendrier électoral précis.

« Je m’aligne sur la perspective indiquée par le Conseil constitutionnel et j’encourage le Président Macky Sall à prendre toutes les mesures nécessaires pour concrétiser cette décision dans les meilleurs délais », a déclaré Malick Gakou.

Il a ensuite proposé que l’élection présidentielle se tienne le 3 mars 2024, avec une proclamation provisoire des résultats le 8 mars. Il a également suggéré une période de contentieux de 72 heures jusqu’au 11 mars, suivie de l’examen des recours pendant 5 jours, et une proclamation officielle des résultats le 17 mars.

En cas de second tour, Malick Gakou a proposé que celui-ci se déroule le deuxième dimanche suivant la décision du Conseil constitutionnel, soit potentiellement le 31 mars 2024. Il a également recommandé de réduire la durée de la campagne électorale de 21 jours à seulement 10 jours.

Candidats spoliés : Pour une reprise intégrale du processus électoral

Le Front Démocratique pour une Élection Inclusive (FDPEI) a publié une déclaration le 18 février 2024, réagissant à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024. Et propose une reprise intégrale du processus électoral pour une élection inclusive.

Le FDPEI prend acte de la décision du Conseil constitutionnel, clarifiant que le décret présidentiel du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection du 25 février est annulé.

La loi autorisant le report de la présidentielle au 15 décembre 2024 est jugée contraire à la constitution.

Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes à tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Les candidats spoliés et injustement écartés militent pour une reprise intégrale du processus électoral. A en croire les camarades de Mayoro Faye, le Conseil constitutionnel n’a pas ordonné l’organisation de l’élection avant le 2 avril, laissant place à une solution consensuelle par le biais de la concertation nationale.

Ils rejettent toute marche forcée et insiste sur la nécessité d’une concertation nationale pour une nouvelle loi électorale et un processus électoral inclusif.

Le Pds et ses alliés regroupés au sein du FDPEI appellent les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, à engager rapidement une concertation nationale suivie d’une élection présidentielle apaisée, démocratique, transparente, et inclusive dans les meilleurs délais.

Nouvelle date de la présidentielle : Macky Sall tranche après les…

D’après Le Quotidien, le chef de l’État tient aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, les concertations officielles en vue de l’établissement du nouveau calendrier de la présidentielle. Il prend cette initiative après que le Conseil constitutionnel a déclaré nul le décret annulant la convocation du corps électoral le 25 février et demandé «aux autorités compétentes [de] tenir [le scrutin] dans les meilleurs délais».

«Les acteurs vont défiler individuellement devant le Président Macky Sall pour échanger avec ce dernier sur les éléments devant constituer le nouveau processus électoral», rapporte le journal du groupe Avenir communication. La même source ajoute qu’«à l’issue de ces discussions avec les différents acteurs, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral : la durée du premier tour et celle du second tour, si éventuellement celui-ci a lieu».

« Le Report de l’Élection Présidentielle au Sénégal : Vers une Démocratie Renforcée »

Sonko et Macky
Sonko et Macky

Le Report de l’Élection Présidentielle au Sénégal : Une Décision Cruciale pour la Stabilité et la Démocratie*

Le Sénégal a récemment annoncé le report de son élection présidentielle, une décision qui a suscité un débat animé dans le pays et au-delà. Alors que certains expriment des préoccupations quant à l’impact sur le processus démocratique, d’autres saluent cette décision comme une étape nécessaire pour assurer des élections libres et équitables.

L’une des principales raisons avancées pour ce report est la nécessité de garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral. En effet, des préoccupations ont été soulevées quant à la préparation technique des élections, y compris la distribution des cartes d’électeur et la formation des agents électoraux. En reportant l’élection, les autorités électorales espèrent avoir suffisamment de temps pour remédier à ces problèmes et garantir un processus électoral transparent et crédible.

De plus, le report de l’élection offre l’opportunité de mieux préparer les conditions de sécurité. Dans un contexte où la stabilité politique est cruciale, il est essentiel de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter toute perturbation majeure pendant le processus électoral. Ce délai supplémentaire permettra aux autorités de renforcer les mesures de sécurité et de garantir que les citoyens peuvent exercer leur droit de vote sans crainte de violence ou d’intimidation.

Sur le plan politique, le report de l’élection offre également aux différents partis politiques et candidats plus de temps pour présenter leurs programmes et mobiliser les électeurs. Cela pourrait contribuer à un débat plus approfondi sur les enjeux nationaux et à une participation accrue des citoyens dans le processus démocratique.

Cependant, certains critiques craignent que ce report ne soit utilisé comme un moyen de prolonger le mandat du gouvernement en place ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat spécifique. Il est donc crucial que les autorités électorales garantissent la transparence et l’impartialité tout au long du processus, en veillant à ce que toutes les parties prenantes aient un accès égal aux ressources et aux médias pour faire campagne.

En conclusion, bien que le report de l’élection présidentielle puisse susciter des inquiétudes, il représente également une opportunité de renforcer la démocratie et la stabilité au Sénégal. En prenant les mesures nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, inclusif et sécurisé, le pays peut s’assurer que les résultats des élections reflètent véritablement la volonté du peuple sénégalais.

Par Papi Ndiaye consultant politique & Pdg MBI ( Manou business International) via Sanslimitesn.com

Présidentielle 2024 : La coalition Diomaye Président exige la libération de son candidat

Les soutiens de Bassirou Diomaye Faye, candidat d’opposition incarcéré à la présidentielle reportée au Sénégal, ont exigé sa « libération sans délai » au nom « de l’égalité de traitement », indique un communiqué transmis dimanche à Seneweb.

« Tous les candidats doivent être soumis au principe constitutionnel de l’égalité de traitement. C’est pourquoi la libération sans délai du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye est une exigence populaire et respectueuse de la Constitution », indique le communiqué de Diomaye Président, la coalition qui le soutient.
Elle souligne également « la nécessité de libérer urgemment le président Ousmane Sonko, leader de l’opposition ».
M. Sonko est écroué depuis juillet 2023 pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État.
Bassirou Diomaye Faye est lui en détention préventive depuis avril 2023. Le fait qu’il n’ait pas encore été jugé et condamné est apparemment la raison pour laquelle sa candidature avait été retenue par le Conseil constitutionnel.
Fin janvier, l’Union européenne avait jugé « très important que les candidats qui ont été retenus par le Conseil constitutionnel puissent faire campagne en toute égalité » avec leurs adversaires.
Plusieurs dizaines d’opposants ont été libérés ces derniers jours, un geste d’apaisement du régime du président Macky Sall qui ne reconnaît pas l’existence de prisonniers politiques au Sénégal.
« Tout en se félicitant de la libération des détenus politiques », la coalition Diomaye Président « demande que tous les prisonniers politiques encore injustement incarcérés soient immédiatement libérés ».
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) s’est félicitée dans un communiqué de la libération de ces personnes « injustement » détenues, pour certaines depuis plus de deux ans.
« Selon des sources concordantes, 664 détenus auraient recouvré la liberté et rejoint leur famille » entre jeudi et vendredi, selon la Raddho.
« Cette vague de libérations ne doit pas nous faire oublier que la plupart des personnes qui ont retrouvé aujourd’hui la liberté avaient été arbitrairement arrêtées et illégalement détenues dans des conditions extrêmement inhumaines », affirme le communiqué.
L’ONG juge « impératif, dans un pays dont la Constitution proclame que la personne humaine est +sacrée+ et +inviolable+ et que +l’État a l’obligation de la respecter et de la protéger+, que les conditions d’arrestation et de détention des personnes soient respectueuses de la dignité humaine ».
Le Sénégal est entré en crise début février à la suite du report de la présidentielle, initialement prévue le 25 février, au 15 décembre.
Cet ajournement a été invalidé jeudi par le Conseil constitutionnel qui a exigé que le scrutin se tienne « dans les meilleurs délais », une décision que s’est engagé à respecter le président Macky Sall, dont le mandat de cinq ans expire le 2 avril.

Invalidation du report de la présidentielle : l’Assemblée nationale « prend acte »

L’Assemblée nationale a déclaré, dimanche, prendre acte de la décision d’annulation du report de l’élection présidentielle annoncée jeudi par le Conseil constitutionnelle tout en estimant qu’elle ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’Institution parlementaire’’.
‘’L’Assemblée nationale du Sénégal prend acte de cette décision du Conseil constitutionnel, quand bien même elle porte le signe d’un revirement jurisprudentiel quant au contrôle de constitutionnalité d’une loi constitutionnelle’, indique l’institution parlementaire dans un communiqué.
Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.
La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.
Cette décision du Conseil constitutionnel ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’institution parlementaire, souligne l’Assemblée nationale non sans réaffirmer son ‘’attachement aux valeurs de démocratie et plus particulièrement à la séparation des pouvoirs’’.
Elle explique que la proposition de loi, à l’initiative d’un groupe parlementaire de l’opposition, avait pour but de donner du temps aux autorités compétentes pour corriger, par le dialogue, les nombreux dysfonctionnements constatés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel.

Daouda Gueye, le fils du khalife de la mosquée de la divinité mobilise Ouakam pour Amadou Ba

Daouda Gueye, fils du khalife de la mosquée de la Divinité, a brillamment réussi le défi de mobilisation en faveur de son ami Amadou Ba. En tant que fils du patriarche de Ouakam, il a apporté son soutien et sa bénédiction au candidat de Benno Bokk Yakaar pour cette élection présidentielle. Son engagement et son influence ont joué un rôle crucial dans la campagne électorale, contribuant ainsi à renforcer le soutien en faveur d’Amadou Ba auprès de la communauté.

3e mandat pour Macky Sall : Les grosses craintes de l’écrivain sénégalais, Felwine Sarr

Le Président Macky Sall a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et promet d’organiser les élections dans les meilleurs délais. Mais le chef de l’État ne risque-t-il pas de jouer sa dernière carte en se présentant lui-même à la place d’Amadou Ba pour maximiser les chances de son parti ?

Interrogé par le média Jeune Afrique, l’écrivain et philosophe sénégalais Felwine Sarr a abordé cette question. Selon lui, Macky Sall pourrait invoquer la stabilité du pays pour justifier sa candidature. Cependant, les Sénégalais semblent avoir anticipé cette éventualité et ont fermement réagi.

« Le président Macky Sall a certes assuré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, mais en précisant que la Constitution lui en donne le droit. Ce qui n’est pas le cas. La Constitution sénégalaise est claire sur ce point. Il a justifié son renoncement par la volonté de respecter non pas la Constitution, mais la parole donnée. En entendant cela, on ne pouvait s’empêcher de penser qu’il se réservait le droit, un jour, dans des circonstances qualifiées d’exceptionnelles, de représenter sa candidature et de se poser en garant de la stabilité dans un Sénégal en plein chaos. C’est pour cette raison que, malgré les répressions et les violences policières, les Sénégalais ont décidé de ne pas braver les interdictions de manifester, d’attendre patiemment le jour du vote, pour ne pas lui permettre de justifier un état d’exception », a-t-il déclaré.

Cependant, même si Macky ne se présente pas, Felwine Sarr pense que le chef de l’État pourrait tenter de remplacer Amadou Ba. « Il apparaît que la candidature d’Amadou Ba n’a pas réussi à faire l’unanimité dans son camp, c’est évident ; l’union sacrée autour de lui semble difficile à réaliser. Les siens l’ont fragilisé, le comble étant cette accusation de corruption du PDS, non étayée, mais que les députés de Benno Bokk Yakaar ont votée alors que le Premier ministre est nommément cité. De toute évidence, ils souhaitent le remplacer par un candidat qui, selon eux, leur offrirait davantage de chances de l’emporter », a affirmé Felwine Sarr sur Jeune Afrique.

[Document] Accusation de corruption contre le C.C : La commission d’enquête parlementaire officiellement enterrée

Après un accouchement douloureux dans la polémique, la commission d’enquête parlementaire -devant lever le voile sur les soupçons de corruption contre deux juges du Conseil Constitutionnel-, est officiellement déclarée mort-née. L’acte de décès vient d’être publié par l’Assemblée nationale, dans un communiqué signé par Abdou Mbow, président dudit comité composé de parlementaires.    
Adopté le 31 janvier dernier par les députés (120 voix contre 24) sur la base d’une résolution (n 01/2024) proposé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dont le candidat Karim Wade a été recalé pour double nationalité, la commission n’avait, jusque-là, pas encore entamé ses travaux.  
 Elle avait la charge de faire la lumière sur les accusations de « corruption et de collusion avec certains hommes politiques (notamment Amadou Ba, candidat de Benno) » que Wade-fils et Cie ont porté contre deux juges du conseil Constitutionnel (Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye).    
Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice qui a saisi « le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire », « il est mis fin, à compter de ce jour (samedi 17 février 2024, NDLR), aux travaux de la commission d’enquête parlementaire », précise le parlement.    
La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire est d’ailleurs le principal prétexte évoqué par le président de la République, Macky Sall pour justifier sa décision de reporter par décret l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé ‘’illégal’’ dans son arrêt rendu, jeudi dernier, par lequel les 7 sages ont demandé au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.