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Thierno Alassane Sall veut le Sénégal, la clinique de l’Afrique de l’ouest…

Lors d’un échange avec les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Thierno Alassane Sall, candidat de la République des Valeurs, a souligné son ambition de revisiter l’éducation au Sénégal. M. Sall, ex-ministre des énergies, a présenté son programme éducatif en mettant l’accent sur l’importance stratégique de l’enseignement pour le pays. « Je veux faire du Sénégal l’université de l’Afrique de l’ouest, pour que notre nation devienne un hub du savoir », a-t-il affirmé.

Face à la jeunesse sénégalaise qui « en a marre des promesses », le candidat a mis en avant la nécessité d’actions concrètes plutôt que de simples déclarations d’intention. « Je serai aux côtés de cette jeunesse pour l’accompagner », a-t-il assuré aux étudiants, insistant sur la possibilité d’un « autre Sénégal » axé sur une « République des valeurs ».

Aliou Mamadou Dia promet le développement de Ziguinchor et la paix en Casamance

Le candidat Aliou Mamadou Dia place la question de l’enclavement de Ziguinchor au cœur de son programme en vue des présidentielles du Sénégal. À la tête du Parti de l’unité et du rassemblement, il a affirmé son intention de renforcer la navigabilité entre cette localité et d’autres régions, et même avec la Guinée-Bissau. Dia pointe du doigt l’arrêt des rotations du bateau Aline Sitoë Diatta et promet de stimuler l’économie par le transport maritime sécurisé.

Les infrastructures de transport font partie des priorités de Dia qui envisage l’implantation du train à Ziguinchor, une première historique. Il envisage la création de lignes de Train à grande vitesse pour relier diverses localités sénégalaises. L’agriculture et le tourisme sont également des secteurs clés dans son projet de faire de la Casamance le grenier du pays.

Conscient du taux de pauvreté élevé, le candidat vise une économie vibrante, axée sur le secteur primaire et les industries agroalimentaires. Il s’aligne également sur l’ambition de l’Agenda 2030 de l’ONU pour éradiquer la pauvreté. Par ailleurs, il promet une intervention résolue pour instaurer une paix durable en Casamance et appelle à l’engagement civique.

Ziguinchor capitale du Sénégal: « Comment je peux prendre une décision aussi grave… »

La sortie de Diomaye Faye où il parlait de Ziguinchor comme capitale du Sénégal avait suscité beaucoup de polémique. Le candidat à l’élection présidentielle apporte des clarifications.

« Les potentialités de la région de Ziguinchor auraient pu faire de cette région la capitale économique et culturelle du Sénégal ». Tels étaient en réalité mes propos, affirme Diomaye, qui dit regretter le fait que beaucoup ont crié au scandale pensant qu’il voulait changer la capitale du Sénégal.

Élection présidentielle au Sénégal : Gakou promet un soutien financier aux transporteurs

El Hadji Malick Gakou, candidat de la coalition Gakou 2024 à l’élection présidentielle du Sénégal prévue pour le 24 mars 2024, a exprimé sa volonté de répondre aux problématiques du secteur des transports. Conscient des difficultés d’accès au crédit que rencontrent les transporteurs et chauffeurs, il propose un plan pour faciliter ce processus.

Gakou envisage une réforme financière destinée à permettre l’acquisition de véhicules neufs, affirmant ainsi son objectif d’améliorer la qualité des transports dans le pays. Il souligne l’importance de cette initiative pour la sécurité et le confort des citoyens sénégalais.

Parallèlement, il promet la création d’un fonds de solidarité de 100 milliards pour soutenir les familles en difficulté et un fonds de pension pour garantir une retraite sereine aux travailleurs du transport. Ces engagements visent à fournir une protection sociale renforcée à un secteur clé de l’économie.

Allègement fiscal de la presse : Bassirou Diomaye Faye s’oppose et propose une solution…

Bassirou Diomaye Faye est contre l’amnistie fiscale pour la presse Sénégalaise. Une décision du président Macky Sall, lundi dernier, quand il recevait une délégation du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). Pour le candidat de la coalition Diomaye Président, cette mesure est une fausse solution face à un vrai problème. Il pense que les patrons de presse ne doivent pas opter pour la facilité.

« L’éponge fiscale accordée à la presse est une fausse solution aux problèmes car cela encourage les mêmes méthodes. Les patrons de presse ne doivent pas opter pour la faciliter. Une infraction reste une infraction…On ne peut pas continuer à éponger la dette fiscale de la presse. C’est un encouragement de la fraude fiscale. Et la fraude fiscale est une infraction réprimée dans tous les pays sérieux. De ce fait, il faut voir des canaux pérennes qui sont légaux « , a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Le candidat de la coalition Diomaye Président propose une revalorisation du secteur de la presse et prend la défense des jeunes reporters. « Le problème des patrons de presse ne sont pas le problème des reporters…Il faut avoir une approche holistique, prendre la presse d’une manière globale pour régler tout le problème…Il faut rendre à la presse dans tous ces segments surtout aux jeunes journalistes la dignité de la fonction de journaliste« , a-t-il plaidé.

Pour mémoire, le site d’information senego.com, employant près de 30 collaborateurs, a tenu à préciser qu’il n’avait contracté aucun prêt et ne faisait donc pas partie des bénéficiaires de cette mesure gouvernementale. Malgré cela, et même en tenant compte de l’aide accordée au secteur de la presse, senego.com tient à informer qu’il a été pénalisé pour des raisons que nous ignorons. Toutefois, l’équipe de Senego.com réaffirme son engagement à continuer son travail journalistique avec le plus grand sérieux.

Nécrologie : La communauté Mouride frappée par un deuil (Photo)

La communauté musulmane, particulièrement Mouride, est frappée par un deuil. En effet, Sokhna Dior Ndiaye, mère de Serigne Aidara Mbacké est rappelée à Dieu.

L’annonce a été faite, ce mardi 19 mars 2024, par Xudaamu Rahmane.

La rédaction de Sanslimite présente ses sincères condoléances à toute la famille éplorée et prie pour le repos éternel de son âme.

Monnaie locale : L’analyse de Ndongo Samba Sylla sur la proposition de Diomaye

Bassirou Diomaye Faye a proposé dans son programme la mise en place d’une monnaie locale en lieu et place du Franc CFA. Une proposition qui a fait couler beaucoup d’encre. Dans un texte publié sur SenePlus, Ndongo Samba Sylla, économiste, a fait une analyse approfondie de cette proposition d’une monnaie locale, avec des explications détaillées. Un texte qui permettra certainement aux sceptiques d’être fixés ou non sur la mise en place possible d’une monnaie locale. Voici, in-extenso, sa publication.

« Courte foire aux questions
Depuis que le candidat à la présidentielle Bassirou Diomaye Faye a évoqué l’idée d’une monnaie nationale, les réactions catastrophistes et démagogiques, typiques de l’esprit françafricain, n’ont cessé de pleuvoir. Beaucoup d’experts autoproclamés et de « gens d’expérience » ont dit des choses – qu’ils ne maîtrisaient pas ou de nature biaisée – dans le seul but de défendre le statu quo économique et monétaire. De mon point de vue, cette proposition courageuse et lucide est salutaire pour le Sénégal compte tenu de son nouveau statut de pays exportateur d’hydrocarbures, du bilan désastreux de la zone franc et de la chimère qu’est le projet de monnaie unique CEDEAO. Nonobstant la tentative de sabotage des présidents Emmanuel Macron et Alassane Ouattara, ce dernier projet revient à dire : voulez-vous du naira comme monnaie unique régionale ? Il ne s’agit pas pour moi de réitérer mon plaidoyer pour une monnaie nationale sénégalaise mais plutôt de répondre à des questions que la plupart de nos compatriotes soucieux de progrès économique pour eux-mêmes et les futures générations ne peuvent manquer de se poser.

Avoir une monnaie nationale est-ce quelque chose d’exceptionnel ?
Non, c’est la norme partout à travers le monde. Tous les pays africains disposent de leur propre monnaie nationale, à l’exception des quatorze pays qui utilisent le franc CFA. Soit un total de 40 pays souverains sur 54. Même s’il est nominalement national, le franc comorien fonctionne comme le franc CFA car il est sous le contrôle du Trésor français.
Les unions monétaires rassemblent des États souverains qui partagent une même devise émise par une banque centrale commune. Elles ont connu leur apogée dans la période coloniale. Il n’en existe que quatre aujourd’hui : le bloc CFA en Afrique de l’ouest ; le bloc CFA en Afrique centrale ; l’Union monétaire des Caraïbes Orientales ; la zone euro. La zone euro est la seule union monétaire en activité qui ait vu le jour dans la période « postcoloniale ». D’ailleurs, selon Benjamin Cohen, la zone euro est une anomalie historique : « Jamais auparavant, dans l’histoire moderne, un groupe d’États totalement indépendants n’a volontairement accepté de remplacer les devises nationales existantes par un type de devise nouvellement créé. »
Au total, c’est moins de 7 % de la population mondiale qui vit dans une union monétaire. Le principe « un État, une monnaie » est donc la norme. Les unions monétaires sont l’exception.

Une monnaie nationale est-elle une démarche aux antipodes du panafricanisme ?
Non. La monnaie étant la créature et l’instrument d’un État, une cohérence s’impose : soit elle est nationale, soit elle est fédérale. La vraie « balkanisation » n’est pas dans la pluralité monétaire, qui est rationnelle tant que la politique économique demeure au niveau national, mais dans l’absence de coordination en matière diplomatique, militaire, industrielle, de vente des matières premières, etc.
Ceux qui pensent que battre monnaie va à l’encontre de l’intégration africaine devraient songer à laisser la politique budgétaire et fiscale de leur pays être décidée par un pays tiers…au nom du « panafricanisme » ! Un État qui n’est pas prêt à se dissoudre dans un ensemble politique plus large, et à renoncer à sa souveraineté fiscale, ne devrait pas se priver de sa monnaie nationale.
En attendant d’avoir un État fédéral régional ou continental, il est possible d’avoir un système de monnaies nationales solidaires, comme l’ont défendu Samir Amin, Joseph Tchundjang Pouemi et Mamadou Diarra.

Pourquoi battre monnaie est-il associé à la souveraineté politique ?
Citons feu l’économiste britannique Wynne Godley qui écrivait en 1992 :
« Le pouvoir d’émettre sa propre monnaie, de faire des tirages sur sa propre banque centrale, est l’élément principal qui définit l’indépendance nationale. Si un pays abandonne ou perd ce pouvoir, il acquiert le statut de collectivité locale ou de colonie. » Wynne Godley, Maastricht and All That, London Review of Books, 1992
La monnaie doit-elle être adossée à quelque chose, à l’or par exemple ?
Depuis le début des années 1970, nous vivons dans un monde de monnaies fiduciaires. Les monnaies existantes ne sont adossées à aucun métal. Leur valeur découle de la puissance des États qui les émettent, et notamment de leur capacité à prélever des impôts et taxes dans leur unité de compte. La notion de « viabilité » d’une monnaie ne fait pas grand sens. Ce qui « garantit » la « viabilité » d’une monnaie est ce qui garantit la viabilité d’un État. Tout État qui s’estime viable sur les plans économique et institutionnel devrait être capable de battre monnaie.

Le Franc CFA est-il une monnaie indépendante ?
Non. C’est une monnaie créée par le ministère français des Finances en 1945 et qui est toujours sous son contrôle. Les banques centrales qui émettent le franc CFA n’ont donc jamais eu d’expérience de gestion d’une monnaie indépendante de l’ancien colonisateur et qui évolue en régime de change flexible.
Même si les officiels français parlent de soixante-quatre ans de « coopération monétaire » (1960-2024) à propos du Franc CFA, ils n’ont jamais appris aux deux banques centrales de la zone franc comment fabriquer elles-mêmes leurs billets de banque et leurs pièces de monnaie. Ce qui se comprend. L’impression des signes monétaires de la zone franc constitue pour la Banque de France « près de la moitié de son plan de charges sur l’avenir », selon un de ses cadres.

La France garantit-elle le Franc CFA ?
On entend souvent dire que c’est la France qui « garantit » le franc CFA. C’est une vue de l’esprit. La « garantie » est une promesse de prêt du Trésor français vis-à-vis des deux banques centrales qui émettent les francs CFA. Or, le système franc CFA est paramétré pour que cette « promesse », cette « garantie », ne soit jamais mise à exécution. Résultat, au lieu que le Trésor français prête des devises aux deux banques centrales, c’est le contraire qui a prévalu de 1960 à 1980 et de 1994 à aujourd’hui. Autrement dit, ce sont les pays africains qui mettent à la disposition du Trésor français une partie de leurs devises à des taux avantageux.

Les pays CFA et leurs élites sont-ils si aliénés au point de ne pouvoir jamais envisager leur indépendance vis-à-vis du Trésor français ?
Oui, jusque-là. Les 14 pays qui utilisent le franc CFA ont une population de plus de 200 millions. Leurs dirigeants, leurs financiers et économistes pour la plupart, ont considéré jusque-là qu’ils sont incapables de faire quoi que ce soit sans le Trésor français qui, pourtant, ne leur apporte rien…sinon une discipline collective qui s’est avérée ruineuse sur le plan économique sur le long terme.
Par contraste, notons que les Seychelles avec 100 mille habitants ont une monnaie nationale qui évolue en régime de change flexible. Leurs taux d’intérêt directeurs sont parmi les plus faibles au monde malgré les nombreux chocs que subit le pays. De 1976 à 2022, les Seychelles n’ont eu une balance commerciale excédentaire qu’une seule fois : en 2003 ! Une expérience à méditer pour ceux qui disent que le Sénégal ne peut pas avoir de monnaie nationale tant qu’il n’aura pas de surplus commerciaux ! En 1960, les Seychelles avaient un revenu réel par habitant trois fois supérieur à celui du Sénégal. En 2022, l’écart est passé de trois à dix.

Le Franc CFA est-il compatible avec la souveraineté nationale ?
Non. La preuve est que le système franc CFA peut être utilisé par la France et ses alliés africains pour asphyxier financièrement les gouvernements dissidents, en leur privant l’accès à leurs comptes auprès de la banque centrale et au marché financier régional. En 2011, la Côte d’Ivoire, sous Laurent Gbagbo, a été victime de ces mesures illégales tout comme le Mali, sous Assimi Goïta, en 2022 et le Niger depuis juillet 2023. Ce type de sanction est impossible à mettre en œuvre dans les pays qui disposent de leur monnaie nationale.
Instrument de protection des intérêts français, le franc CFA est donc également un outil de répression contre les dirigeants qui ne se plient pas à la discipline françafricaine.
Le Franc CFA a-t-il facilité le commerce entre ses pays membres ?
La réponse est non. Entre 1995 et 2021, les échanges au sein la CEMAC sont de l’ordre de 1,5 % du commerce extérieur des pays membres malgré le partage d’une même monnaie depuis 1945. Le commerce intra-zone est plus élevé en zone UEMOA (13,6% sur la même période), du fait notamment des spécialisations économiques différentes et de la dépendance des pays enclavés vis-à-vis des pays côtiers.

Le Franc CFA est-il surévalué ?
Oui. Le franc CFA est né surévalué, c’est-à-dire sa valeur externe ne se justifie pas au regard des caractéristiques économiques des pays qui l’utilisent. Cette surévaluation est chronique. Dans le tome 3 de son histoire de l’UMOA, page 47, la BCEAO note que le franc CFA a été surévalué dans tous les pays membres selon des proportions variables entre la fin des années 1960 et 1994. Ce qui, selon son propre constat, a « fortement entamé la compétitivité de la zone dans la mesure où les coûts de production restaient élevés ».
Une monnaie surévaluée agit comme une subvention pour les importations et comme une taxe sur les exportations. Ali Zafar, ancien économiste de la Banque Mondiale, dans un récent ouvrage, montre que le franc CFA demeure encore largement surévalué. Utiliser le franc CFA, selon lui, c’est comme courir un marathon avec un frigo sur le dos.
Les déficits commerciaux chroniques des pays de l’UEMOA ont donc partie liée avec le système CFA qui pénalise leur compétitivité et les prive de financements, tout ceci au nom de la défense de la parité vis-à-vis de l’euro.

Le Franc CFA a-t-il favorisé l’attractivité économique des pays qui l’utilisent ?
Non. Jusqu’en 2018, le Ghana, dont la monnaie, le cedi, est réputée moins stable que le franc CFA, a enregistré un stock d’investissements directs étrangers (IDE) entrants supérieur à celui de tous les pays de l’UEMOA réunis. En Afrique centrale, en termes de stock d’IDE entrants, le Congo est le seul pays de la zone franc plus « attractif » que la République démocratique du Congo dont la monnaie est dollarisée.
Toutefois, les pays CFA font souvent face à des taux d’intérêt moins élevés sur les marchés financiers internationaux comparés à la plupart de leurs homologues. Cet avantage apparent pose problème : pourquoi ces pays qui se sont surendettés dans les années 1980 au point de forcer en 1994 une dévaluation – évitable si la France avait activé sa « garantie » – sont si prompts à se réendetter en monnaie étrangère ? En fait, dans le cas de l’UEMOA, tous les pays membres sauf la Côte d’Ivoire, pour certaines années, ont des balances commerciales et des balances courantes déficitaires : ils perdent des devises. Cette situation ne peut durablement coexister avec un régime de parité fixe immuable qu’à la condition de mettre le frein sur le crédit intérieur et de renforcer la dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur (s’endetter en monnaie étrangère et attirer vaille que vaille l’investissement direct étranger).

Les deux blocs franc CFA sont-ils des « zones monétaires optimales » ?
La littérature sur les « zones monétaires optimales » s’intéresse aux conditions idéales qui font de l’unification monétaire une alternative plus avantageuse au plan microéconomique (réduction des coûts de transaction) que l’usage de monnaies nationales. Aucune étude ne montre que les deux blocs CFA répondent chacun à la définition d’une zone monétaire optimale. Comme l’expliquent les économistes Christina Laskaridis et Jan Toporowski, « la plupart des auteurs qui [ont étudié cette question] concluent que la zone franc ne peut être évaluée en termes de zone monétaire optimale […] Les raisons de la création et de la pérennité de la zone franc s’expliquent plus adéquatement par des motifs politiques que par des motifs économiques ».
Autrement dit, l’UEMOA et la CEMAC n’ont pas de justification économique. C’est la politique (la « Françafrique) qui explique leur survivance.
Rappelons que la zone franc (en réalité « zone du franc français ») a été créée pour permettre à la France de s’ajuster dans un monde dominé par le « privilège exorbitant » du dollar américain.
Le paradoxe, et ce n’est pas l’un des moindres : bien que les pays de l’UEMOA fassent déjà partie d’une zone monétaire, ils ont jusque-là échoué à remplir collectivement les critères pour faire partie de la zone monétaire entrevue par la CEDEAO !

Le Franc CFA a-t-il permis une « stabilité monétaire » ?
Oui. C’est là l’argument majeur des partisans du franc CFA qui auraient connu une dépréciation de sa valeur externe et interne plus limitée que la plupart des pays africains. Ceci est une conséquence de l’arrimage à l’euro. L’escudo cap-verdien arrimé à l’euro a donné des résultats similaires sur ce point précis. Les pays CFA n’ont donc aucun mérite pour cela. Le Franc CFA, c’est de l’euro déguisé. C’est pourquoi il est logiquement « prisé » des pays voisins. Il est même ridicule de se vanter de cet état de fait. Selon les données de la Banque mondiale, entre 1996 et 2019, le Sénégal a eu un en moyenne annuelle un taux d’inflation (mesuré par l’indice des prix à la consommation) de 1,3%, le même que la France. À l’échelle mondiale, le Sénégal n’a été « devancé » que par le Japon, pays dans une situation de léthargie économique depuis les années 1990. La plupart des pays dynamiques comme la Chine, la Corée du Sud, la Malaisie, le Brésil, etc. ont connu des taux d’inflation supérieurs à celui du Sénégal. Qui peut croire que cette « exception sénégalaise » est due à une quelconque maîtrise économique ? Un ami économiste espagnol a l’habitude de dire que les pays CFA utilisent l’euro mais sans être invités à la table au niveau de la Banque centrale européenne.
Peter Doyle, ancien économiste du FMI, a donné l’exemple de l’Eswatini (ex-Swaziland) qui a un taux de change fixe avec la monnaie sudafricaine. Dans les années 1960, l’Eswatini avait environ le même niveau de revenu réel par habitant que le trio Niger, Burkina Faso et Mali. 50 ans plus tard, l’Eswatini, avec des taux d’inflation comparativement plus élevés, a enregistré un niveau de réel par habitant cinq fois supérieur.

Le Franc CFA a-t-il favorisé le développement économique ?
Non. La Côte d’Ivoire est le pays le plus grand par la taille économique dans la zone franc. Selon les indicateurs de la Banque mondiale, son meilleur niveau de PIB réel par habitant remonte à 1978, niveau qui n’a toujours pas été « rattrapé ». Les sept autres pays de l’UEMOA sont classés parmi les Pays les Moins Avancés (PMA), catégorie créée dans les années 1970. Le Sénégal a rejoint cette catégorie en 2000 et n’en est toujours pas sorti. En effet, c’est en 2014 que le Sénégal a retrouvé son meilleur niveau de PIB réel par habitant qui date de 1961. Quant au Niger, son PIB réel par habitant de 2022 est inférieur de 37% à son meilleur niveau qui date de 1965 ! La Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise a obtenu son meilleur niveau de PIB réel par habitant en 1997, année de son entrée dans l’UEMOA. Depuis lors, son appauvrissement a été le prix à payer pour mettre fin à son record impressionnant d’instabilité macroéconomique et politique !
En Afrique centrale, le Gabon a actuellement un niveau de PIB réel par habitant inférieur de presque de moitié à son meilleur niveau qui date de 1976. Le Cameroun n’a pas encore « retrouvé » son meilleur niveau de PIB réel par habitant qui remonte à 1986. La Guinée équatoriale, petit pays pétrolier, qui a connu des taux de croissance économique monstrueux à la fin des années 1990 jusqu’au milieu des années 2000 a vu son revenu réel par habitant diminuer de 59 % entre 2008 et 2018, alors que le pays n’est pas en guerre ou sous sanction…mais, par contre, utilise une monnaie arrimée à l’euro : le franc CFA.

Y a-t-il des pays pétroliers qui ont fixé leur monnaie à l’euro ?
Le FMI publie chaque année la classification des régimes de change et des cadres de politique monétaire à travers le monde. On constate que les seuls pays pétroliers et gaziers au monde à avoir fixé leur monnaie uniquement à l’euro sont les pays CFA. Ce « choix » qui défie le bon sens économique et qui est contraire aux intérêts de ces pays s’explique par des raisons politiques – la France a toujours voulu avoir un contrôle sur ses ex-colonies et avoir la possibilité d’acheter leurs ressources dans sa monnaie dans un monde dominé par le dollar américain. La conséquence, notamment pour les pays pétroliers en Afrique centrale, est la création de rentes pour le secteur financier français : ces pays sont dans l’obligation de convertir en euro la moitié de leurs réserves officielles de change et de les déposer auprès du Trésor français…alors que l’essentiel de leur commerce extérieur est libellé en dollar.
L’erreur qui est souvent commise est de considérer uniquement la destination géographique des échanges extérieurs et d’ignorer la monnaie dans laquelle ils sont facturés. Dans le cas du Sénégal et de ses homologues de l’UEMOA, la zone euro n’est pas la première destination à l’exportation mais la principale source d’approvisionnement. Ce qui s’explique : l’arrimage à l’euro fonctionne comme une « préférence commerciale » pour les produits européens et empêche le taux de change de jouer son rôle d’amortisseur des chocs.
Dans tous les cas, plus de 75 % du commerce extérieur de ses pays se passe dans des devises autres que l’euro et cette tendance va s’accentuer avec l’exploitation d’hydrocarbures dans des pays comme le Sénégal et le Niger.
La parité fixe à l’euro est un legs colonial. C’est la contrepartie de l’inexistante « garantie » française, soit un moyen pour Paris de continuer à avoir son mot à dire dans les affaires économiques, monétaires et politiques de ses anciennes colonies.

Est-il possible de se développer avec le Franc CFA ?
Jusque-là, la réponse est négative. Sur le long terme, la plupart des pays CFA ont soit décliné ou stagné sur le plan économique. La surévaluation du franc CFA, la rigidité de la parité fixe, les saignées financières que subissent ces pays et l’absence de financements adéquats sont autant de handicaps à déplorer. Un exemple édifiant est le suivant : au Sénégal, le secteur primaire – agriculture, élevage, pêche – qui occupe une proportion significative de la population active ne reçoit annuellement au titre des crédits bancaires de plus d’un an que 24-25 milliards de francs CFA. Oui, 24 et 25 milliards francs CFA. À titre de comparaison, les prêts que la BCEAO accorde à son personnel (plus de 3000 personnes) ont baissé en 2022 pour atteindre un peu moins de 43 milliards de francs CFA.

Epilogue….
Bref, rester dans le franc CFA c’est souscrire une assurance sous-développement (d’autant plus qu’on ne connaît pas de pays du Sud qui se soit développé en restant dans une union monétaire non fédéraliste et de surcroît contrôlée par l’ex-puissance coloniale). En sortir n’est pas promesse de développement. Tout dépend du modèle économique, comme les deux plus grands économistes africains à avoir réfléchi sur ces questions, Samir Amin et Joseph Tchundjang Pouemi, n’ont eu de cesse de le dire en leur temps.
Le propos est déjà long. Beaucoup d’autres choses pourraient être dites, notamment sur l’impossibilité d’une politique financière cohérente dans le cadre de la zone franc et la responsabilité du système monétaire et financier vis-à-vis du lancinant problème du chômage. Au fond, qu’est-ce que le chômage ? Si l’on part de l’idée qu’il décrit la situation de personnes désireuses de louer leurs services de travail en échange de la monnaie émise par l’État, on comprend dès lors que quand la masse monétaire est artificiellement restreinte pour défendre une parité fixe…on crée nécessairement du chômage. Comme l’écrit l’économiste américain Randall Wray :
« Il existe de solides arguments éthiques contre l’utilisation de la pauvreté et du chômage comme principaux outils politiques pour atteindre la stabilité des prix et des taux de change – d’autant plus que les coûts de la pauvreté et du chômage ne sont pas répartis de manière égale au sein de la population. Et même si la stabilité des prix et de la monnaie est désirable, il est douteux que l’on puisse le défendre comme un droit humain au même titre que le droit au travail. »
Comme on le dit souvent, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. De la même manière, on ne peut libérer un esclave satisfait de sa servitude sucrée. »

Léna Séne s’explique : « Pourquoi je soutiens Bassirou Diomaye Faye »

A quelques jours de la Présidentielle, Léna Sène a quitté Karim Wade pour rejoindre Bassirou Diomaye Faye. L’ex-directrice de campagne d’Idrissa Seck a fait une publication sur sa page Facebook pour s’expliquer. 

«Chers compatriotes et camarades partageant avec nous  les mêmes convictions et aspirations  pour l’émergence d’une république forte qui se consolide à travers une synergie d’équipe inclusive. Il est aujourd’hui heureux de voir que cette constance qui est la nôtre, est appréciée et partagée sans réserve par différentes coalitions politiques, dont la coalition « Diomaye Président », qui a humblement souhaité s’associer à notre démarche.
Le contexte politique du moment, nous amenant, (après mûre réflexion), à prendre une décision forte qui met en exergue, la préservation de l’intérêt supérieur de notre cher pays, je vous annonce qu’à la faveur d’échanges sur des questions de fond relatives à une gestion plus intègre et républicaine du pays, j’ai été heureuse de réaliser que nos aspirations d’un Sénégal debout et prospère  sont bien prises en compte dans leur offre programmatique, en tout cas une bonne partie de ce qui m’avait motivée à dire « oui » à un autre candidat finalement invalidé.
En conséquence je vous annonce que j’ai répondu favorablement à l’appel de : Bassirou Diomaye Faye et de Ousmane Sonko. Je m’investis désormais avec conviction, (comme toujours), dans « Diomaye President » pour une victoire éclatante au soir du 24 mars 2024 », a-t-elle écrit.

Cadeau fiscal à la presse : Ce que Birahime Seck recommande à Macky Sall

Ce lundi, le président Macky Sall a reçu des acteurs de la presse et a annoncé l’effacement de toutes les dettes fiscales des entreprises de presse pour toute la période antérieure au 31 décembre 2023, comprenant également les redevances dues par les entreprises de presse à l’ARTP.
Cependant, pour Birahime Seck du Forum Civil, il fallait mieux conditionner cette dette à un plan d’investissement pour aider les journalistes et techniciens. « La reconstitution rapide de la dette fiscale de la presse est préoccupante. L’amnistie fiscale encourage l’évasion fiscale. Il serait plus efficace de conditionner cette dette à un plan d’investissement pour sortir les journalistes et les techniciens de la précarité Macky Sall », a-t-il écrit sur le réseau social X.

Thies : Accueil triomphal réservé à Dethié Fall (Vidéo)

Thiès, une ville que j’ai frequenté. Une ville dans laquelle j’ai résidé pendant des années dans le cadre de ma formation d’ingénieur à l’école polytechnique de Thiès.

J’ai toujours de la joie de venir à Thiès. Surtout si cette venue bénéficie d’un si magnifique accueil.

Habitants de Thiès mes profonds remerciements pour cet accueil mémorable, à 19H, à l’heure de Ndogou.

Thiès Kaay, béne deukk gniari gare. Il faut que Thiès redevienne la capitale du rail.

Populations de Thiès ! Mon ambition pour Thiès est de faire de cette ville historique, à travers le chemin de fer, le carrefour du Sénégal.

De Thiès je veux desservir le Sénégal suivant 03 axes :

  • L’axe Thiès – Tambacounda ;
  • L’axe Thiès – Diourbel – Linguère – Ranérou.
  • L’axe Thiès – Saint-Louis.
    À Thiès, nous devons avoir les infrastructures et installations ferroviaires de qualité et de standing comparable aux gares des pays développés.

Dans le processus d’élaboration de notre programme d’un Sénégal bon à vivre et beau à voir, nous avons mené un diagnostic approfondi et précis des différentes villes du pays dont Thiès. Et les constatations sont quasi unanimes : chômage – assainissement – santé – éducation – cadre de vie – éclairage public, etc.

Je prends l’engagement que si vous me faites confiance au soir du 24 mars 2024, d’œuvrer exclusivement à la résolution concrète de vos difficultés.

En collaboration avec les collectivités, j’engagerai des programmes spéciaux destinés à l’éclairage public, à l’assainissement et au cadre de vie.

Je m’engage également à accorder une particulière attention à la mitigation du chômage et du sous-emploi.

L’un des piliers économiques majeur de mon programme est l’industrialisation.

Et pour Thiès, je m’engage à déployer les programmes de restructuration, de sauvetage et de réhabilitation des industries de Thiès.

Cette initiative permettra de redynamiser la ville et ainsi stimuler la création d’emplois de masse pour les jeunes et les femmes.

Mon ambition pour Thiès est grande.

Vidéo – Amadou Ba “drague” Boun Abdallah Dionne et lui demande de rejoindre sa coalition «fi mo gueune fimou..»

Ndioum : Le PDS rejoint officiellement la coalition Diomaye Président (Photos)

Ndioum : Le PDS rejoint officiellement la coalition Diomaye Président
Ndioum : Le PDS rejoint officiellement la coalition Diomaye Président

A quelques jours seulement de la Présidentielle du 24 mars 2024, le Parti démocratique sénégalais (Pds), sous la conduite du candidat-maire Ousmane Sakho, a officiellement rejoint la coalition Diomaye Président.

L’annonce a été faite, ce mardi, par Mary Teuw Niane. » La Coalition Diomaye Président a reçu à Ndioum l’adhésion du PDS sous la conduite de Ousmane Sakho candidat-maire de Ndioum en présence de responsables et d’anciens du PDS de Ndioum » , a annoncé l’ancien Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI).

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Loi d’amnistie : Ngagne Demba Touré est libre (vidéo)

Ngagne Demba Touré est libre
Ngagne Demba Touré est libre

Bonne nouvelle pour Me Ngagne Demba Touré. Le coordonnateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), a été libéré ce mardi. Il fait partie des détenus qui ont bénéfice de la loi d’amnistie.

Me Ngagne Demba Touré a été arrêté le 21 février dernier, après plus de six mois d’exil au Mali. Son retour d’exil a été fêté en grande pompe dans son fief à Grand-Yoff.

Le greffier avait reçu le soutien de ses collègues qui avaient vigoureusement dénoncé son arrestation.

Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Me Ngagne Demba Touré, bénéficient tous de la loi d’amnistie, votée il y a quelques jours à l’Assemblée Nationale…

Le Pur vise un Sénégal prospère d’ici 2034 avec un programme ambitieux

Le Pur, parti politique sénégalais, formule des aspirations élevées pour un Sénégal renouvelé à l’horizon 2034. Leur champion, Aliou Mamadou Dia, met de l’avant un projet baptisé «Nite Ak Naatange», envisageant un pays où prime l’équité et la dignité humaine. Ce plan s’articule autour de quatre piliers fondamentaux, de l’éducation à l’économie, incluant gouvernance et bien-être social.

Prônant un développement global du capital humain, le Pur préconise des réformes éducatives marquantes. Elles vont de l’intégration des daaras, écoles coraniques, à l’universalisation de l’instruction numérique, en passant par la valorisation des langues autochtones et des installations universitaires régionales. L’accent est aussi mis sur l’amélioration des conditions étudiantes et la promotion active de l’emploi, particulièrement auprès de la jeunesse et des femmes.

Un volet économique ne manque pas à l’appel, promettant une économie nationale compétitive et inclusive. Pour cela, le Pur envisage la réforme du Code des investissements et une mise à profit accrue du Génie militaire. Parallèlement, une révision substantielle du Code du travail est à l’ordre du jour. En matière de gouvernance, des propositions de refondation de la justice sont à l’étude, de même que la restructuration des institutions et la rationalisation des dépenses gouvernementales.

Quant au pilier du bien-être social, Aliou Mamadou Dia s’engage à universaliser l’assurance qualité sanitaire et à concevoir un système bienveillant de sécurité sociale adapté aux spécificités du secteur informel et agricole. Il prévoit également la création d’un fonds dédié aux allocations familiales, signe tangible d’une volonté d’inclusion et de protection des citoyens les plus vulnérables.

Amadou Ba ou Diomaye Faye ? Karim Wade file la patate chaude à son père

Son candidat, Karim Wade, écarté de la course à la Présidentielle du 24 mars, le Parti démocratique sénégalais (PDS) se prononce aujourd’hui sur la ligne à suivre. D’après LeQuotidien, Wade-fils demande aux libéraux d’être à l’écoute de son père, Me Abdoulaye Wade pour le candidat à soutenir.

Déjà, souffle le journal, deux profils se dégagent parmi les 19 candidats en lice : Certains votent Amadou Ba. D’autres, qui écartent toute alliance avec le candidat du pouvoir, préfèrent Bassirou Diomaye Faye.

Par contre, poursuit la source, les anti-Pastef récusent ce choix du fait de la présence de Aminata Touré dans ledit camp.

Amadou Bâ à Nioro : « Nous ne tâtonnons pas, nous savons où nous voulons aller… »

Après les étapes de Saint-Louis, Podor, Matam, Kolda, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar est arrivé dans le Saloum, à Nioro ce lundi avant de rallier Kaffrine. De Diaroumé à Nioro, Amadou Bâ découvre que les populations « ont fait le choix de la paix, du travail et de la stabilité».

La preuve, dira Amadou Bâ, «nous ne tâtonnons pas, nous savons où nous voulons aller et comment y aller. Tous nos projets sont solidement montés, quantifiés avec des indicateurs de performance à la clé». Ce qui n’est pas, selon lui, le cas de certains candidats qui sillonnent actuellement le pays : «beaucoup de politiques se jouent de vous puisque n’ayant aucune maîtrise de ce qu’ils avancent».

Abordant la question de la souveraineté alimentaire, Amadou Bâ a indiqué qu’il est possible d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à travers, l’agriculture, la pêche, l’élevage et la réhabilitation des vastes surfaces cultivables. Sur ce, il dit : «Nioro doit être un pôle de développement car c’est le cœur et le centre du pays avec d’innombrables potentialités. Il va falloir mettre en place des mécanismes, dans le cadre de l’intégration avec la Gambie, pour mettre en valeurs les atouts de cette partie du pays comme le tourisme et l’agriculture».

Après Nioro, le cortège du candidat de la coalition Bby à fait cap sur Kaolack.

Réunification famille libérale : « Le soutien de Karim Wade à Idrissa Seck… »

Stéphane Sacagne Mao Ndione, Responsable politique dans la Commune de Fandène à Thiès, Secrétaire politique national de la Pépinière des cadres libéraux du Parti Réew mi, dans une contribution, « Logique d’alliance, Pacte de la survie politique », positionne Idrissa Seck pour la réunification de la famille libérale.

Stephane Sacagne Mao Ndione met en avant la nécessité d’une réunification de la famille libérale et d’une résistance contre le populisme, tout en soulignant le rôle crucial d’Idrissa Seck et de Karim Wade dans ce processus.

La réunification de la famille libérale
Ce membre de la Coalition Idy2024 a souligné l’importance de réunir la famille libérale dispersée entre le pouvoir et l’opposition. La rencontre récente des anciens lieutenants de Wade pour discuter de l’avenir du libéralisme est présentée comme un premier pas vers cette réunification.

Le rôle d’Idrissa Seck
Idrissa Seck est présenté comme le candidat idéal pour incarner cette réunification de la famille libérale en vue des élections présidentielles à venir.

L’alliance entre le PDS et Rewmi
Le soutien du PDS au parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, est envisagé comme une étape vers la refondation de la famille libérale.

L’importance de Karim Wade et du PDS
Bien que Karim Wade ne soit pas directement candidat à l’élection présidentielle, son expérience en matière de gouvernance et son influence relationnelle sont considérées comme des atouts précieux pour le pays. De plus, le PDS a réussi à maintenir sa dynamique électorale malgré l’invalidation de la candidature de Karim Wade, ce qui témoigne de sa résilience et de sa solidité.

La résilience du PDS
Le PDS a su faire preuve d’élégance et de résilience dans la bataille politique, en contestant l’invalidation de la candidature de Karim Wade de manière légale plutôt que par des manifestations ou des actes de violence. Cette attitude est présentée comme un exemple de maturité politique et de respect des règles démocratiques.

La montée du populisme
Le juriste-formateur en relations internationales souligne la montée en puissance du populisme au Sénégal, caractérisé par des discours belliqueux et la propagation de la haine. Dans ce contexte, le retour du PDS aux affaires est présenté comme un contrepoids nécessaire pour préserver la stabilité politique et sociale du pays.

SITUATION DIFFICILE DES ACTEURS DE LA PÊCHE: Mame Boye Diao prône la restauration de l’espoir chez les femmes et les jeunes

Ces temps derniers, faudrait-il le rappeler, le fléau de l’émigration s’est exacerbé dans notre pays au point de susciter des interrogations qui ne souffrent d’aucune illégitimité. Comment se fait-il qu’en un si laps de temps des jeunes réputés espoirs de la nation soient contraints de quitter leur pays à un rythme effréné comme s’ils fuyaient la peste ou une guerre ? Au delà de la clameur populaire qui veut qu’on s’indigne et qu’on compatisse, singulièrement chez certains politiques prompts à faire de la récupération politicienne, des axes de réflexion et des mesures volontaristes s’imposent à tout citoyen plus particulièrement aux candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain. Ayant une claire conscience des enjeux de l’heure dans le domaine de la pêche et soucieux du sort peu enviable de ses concitoyens acteurs de la pêche Mame Boye Diao, le candidat de la coalition Diao 2024, n’est pas allé à la rencontre des actrices de la pêche pour prêcher dans le désert. Bien au contraire. Il a dégagé des pistes de réflexion susceptibles de renverser la tendance actuelle qui ne les a que trop réduits à leur plus simple expression:
« Quand on parle de la pêche, l’on a, souvent tendance à penser que ça se limite à la pêche industrielle. La pêche, c’est aussi la conservation du poisson dévolue à nos braves femmes. Or la plus part d’elles peinent à le faire dans les règles de l’art, selon les normes d’hygiène les plus élémentaires, faute d’avoir du matériel de conservation adéquate. La pêche est caractérisée par toute une chaîne qui va de la pêche à la transformation. Accompagner les femmes transformatrices de telle sorte qu’elles s’affranchissent d’une assistance dégradante et pesante balise la voie de la création d’emplois décents ». Gonflé à par les signes de reconnaissance des actrices dans son message, Diao plaide pour une réelle souveraineté maritime
« La mer et ses ressources appartiennent au Sénégal. La sauvegarde de la souveraineté maritime implique que la préférence nationale soit de mise aussi pour tous les aspects de la pêche ». Afin que les que les jeunes ne soient plus exposés aux conséquences désastreuses de l’émigration clandestine le candidat Diao met en exergue sa force de proposition en ces termes.

« Nombreux les jeunes qui font des efforts pour disposer de pirogues mais leur instinct de survie par la pêche est souvent plombé par l’obtention de moteurs indispensables au fonctionnement efficient des pirogues. Les espoirs de sortir de la précarité annihilés, le seul exutoire, pour eux, est d’adopter des postures et réflexes suicidaires de tenter une aventure risquée, dangereuse et funeste. D’où li
l’mperieuse nécessité de restaurer l’espoir perdu chez les jeunes qui constituent la relève des acteurs de la pêche. La plate forme gaz et pétrole fait que les pêcheurs ont fini d’être gagnés par la hantise des accidents. Cet état de fait nécessite la mise en place de stratégies et autres techniques à même de favoriser la reproduction des poissons. Ce qui permettra de booster l’économie de la pêche par l’accompagnement des femmes actrices par une dotation conséquente en matériel de congélation et des financements aux fins d’automatisation des femmes transformatrices »

Lors des passages de sa caravane dans les artères de la proche banlieue dakaroise comme la Médina et Niary Tally pour ne citer que ces deux localités, Mame Boye Diao a eu droit à des postures d’adhésion sincère et spontanée à la cause politique dont il est porteur.

Appel au soutien pour la Présidentielle ? La réponse ferme du camp de Karim Wade à Amadou Ba

Amadou Ba
Amadou Ba

Sur les ondes de la RFM, Magatte Sy, Secrétaire national aux élections du Parti démocratique sénégalais (PDS), qui a annoncé que ledit parti va afficher sa position ce mercredi, en a profité pour répondre à l’appel au soutien de Amadou Ba.

Selon le Mandataire de Karim Wade, le choix du PDS sera connu au plus tard avant mercredi. « Ce n’est pas parce que l’élection va être organisée que certains considèrent que c’est perdue. Non non, ce n’est jamais perdue parce que l’histoire retiendra. D’abord, nous avons eu un comportement de légalistes dans l’esprit et la philosophie du parti c’est-à-dire nous avons usé de toutes les voies légales pour porter notre combat » a-t-il déclaré.

« Pour l’élection de dimanche prochain, le parti se prononcera d’ici demain. Au plus tard mercredi, vous saurez ce que le parti va faire », a ajouté  Magatte Sy.  « D’une manière ou d’une autre, nous participerons à cette élection », annonce Magatte Sy, qui exclut tout soutien au candidat de BBY, Amadou Ba

« Vous me parlez du candidat de Benno Bokk Yaakaar comme vous dites, qui dit qu’il nous appelle à quoi ? C’est insensé. Le candidat de Benno qui nous appelle à le soutenir, non; ce n’est pas sérieux du tout. Nous avons autre chose à faire plutôt que de nous attarder sur ces enfantillages », a-t-il déclaré sur Rfm

« ça n’existe pas et n’a jamais existé » : Opinionway dément le sondage sur la Présidentielle

A quelques jours de la Présidentielle du 24 mars 2024, un sondage supposé provenir de OpinionWay a été publié sur les réseaux sociaux. Seulement, ce sondage placé le candidat de Benno Amadou Ba à la tête du classement avec 59 %.

Cependant, contacté par SeytouSen2024, Bruno Jeanbart, vice-président de l’Institut de sondage affirme que ce sondage nie l’existence de ce sondage. « Cette affiche prétend reprendre les résultats d’un sondage réalisé par l’entreprise française de sondages politiques OpinionWay. Contacté par l’Alliance SaytuSEN2024, Bruno Jeanbart, vice-président de l’Institut de sondage affirme que ce sondage « n’existe pas et n’a jamais été réalisé par OpinionWay » , lit-on dans un post publie sur X.

« Quand il s’agit de tricher… » : La pique de El Malick Ndiaye envers Amadou Ba et Cie

El Malick Seck de Pastef
El Malick Seck de Pastef

Contacté par SaytouSEN2024 suite au sondage classant le candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba à la tête de la Présidentielle du 24 mars 2024 avec 59%, le vice-Président de l’Institut, Bruno Jeanbart, révèle que ce sondage « n’existe pas et n’a jamais été réalisé par OpinionWay » .

Ce qui a fait réagir le Secrétaire national à la communication de Pastef El Malick Ndiaye. « Décidément, ils caracolent toujours en tête quand il s’agit de tricherie, de falsification et de mensonge. Ils savent pertinemment qu’ils ne pourront pas atteindre la barre des 25% » , a déclaré l’opposant.

« Monsieur le candidat de la continuité, n’oubliez pas de faire votre déclaration de patrimoine avant le 25 Mars 2024! » , a demandé El Malick Ndiaye.

Présidentielle : Macky Sall n’ira pas à Kaffrine et n’a pas signé de décret abrogeant la dissolution de PASTEF

Macky Sall
Macky Sall

Le Président de la République, Macky Sall, n’ira pas à Kaffrine ce lundi 18 mars pour se joindre à la caravane du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, comme initialement annoncé. Des sources concordantes parlent de fake news. “Si le Candidat Diomaye Faye est sous la tutelle de Sonko, il n’en est pas de même pour Amadou Ba qui a les coudées franches après que le Président lui a renouvelé son soutien et demandé aux responsables du Parti et de la coalition de descendre sur le terrain pour lui assurer la victoire. Une présidentielle étant une rencontre entre un homme et un Peuple,  le Président Sall a préféré laisser les coudées franches à Amadou Ba pour qu’il puisse parler directement au peuple”, explique l’un de nos interlocuteurs.

“L’agenda du Président n’a jamais été aussi chargé et  il ne cesse de rappeler notamment dans le communiqué du conseil des ministres que le principe de la continuité de l’Etat doit être respecté malgré la campagne”, nous glisse une autre source.

Autre fake news, celle annonçant que le chef de l’État a signé un décret abrogeant la dissolution de PASTEF.

À ce propos, certains proches du président dénoncent “une épidémie de fake news”. Cela tombe bien, le chef de l’État rencontre les patrons de presse, ce lundi. Ce qui promet des discussions rythmées.

Affaire « Force spéciale » : Pape Mamadou Seck et les siens libérés

Tout est bien qui finit bien pour les membres de la « Force spéciale ». Pape Mamadou Seck et ses camarades ont tous été libérés, à la suite de la loi d’amnistie, déclare Me Moussa Sarr à Seneweb. « Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie », précise leur avocat.

Pour rappel, dix membres de la présumée « Force spéciale » ont été placés sous mandat de dépôt au mois de juin 2022 par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck.
Pape Mamadou Seck et ses amis étaient poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.

Vidéo – La “soeur“ de Diomaye demol!t Lat Diop “Diomaye goor leu..Taaw bimou toudé Sonko amna 14 ans

« Je veux que les Sénégalais donnent une chance à mon papa », Le fils de Idrissa Seck

Abdoulaye Seck
Abdoulaye Seck

Le fils de Idrissa Seck s’engage aux côtés de son père pour la Présidentielle. Abdoulaye Seck demande aux Sénégalais de donner une chance à son papa  pour le scrutin du 24 mars.  

Abdoulaye Seck, fils aîné du leader de Rewmi, a choisi d’accompagner son père dans ses déplacements politiques depuis 2019.  Son choix, dit-il à  L’Obs, est motivé par l’amour d’un fils envers son père. Il trouve que c’est son devoir d’être à ses côtés, de l’aider dans ses tâches.

Aujourd’hui son  plus grand souhait est que son papa devienne le 5e Président du Sénégal :

« Je veux vraiment que les Sénégalais lui donnent une chance, qu’ils puissent voir quel homme il est vraiment. C’est mon plus grand souhait », a déclaré Abdoulaye Seck.

Mais Seck-fils s’empresse de préciser qu’il n’est pas dans la politique, même s’il a quelques notions de gestion qui lui permettent d’être aux  côtés de son père et de l’aider éventuellement dans tous ses déplacements politiques.

Après son revers à la Cour suprême : La nouvelle décision de Karim Wade

Karim Wade
Karim Wade

Après moult tentatives pour la reprise du processus électoral, la coalition Karim2024  a abattu sa dernière carte, avec le revers qu’elle a subi à la Cour suprême. 

Aujourd’hui, Karim Wade a pris une décision. Sur un post sur les réseaux, il  a remercié « tous les militantes et militants, les sympathisants du PDS, les membres de la coalition K24 et ses alliés pour leur soutien indéfectible à ses côtés ». 
Il les invite, par ailleurs,  à rester mobilisés pour la suite du combat qui sera déterminée en rapport avec le secrétaire général national, Maître Abdoulaye Wade.

Anta Babacar Ngom à Kaolack : « Créer 5 millions d’emplois à l’horizon 2029 »

Anta Babacar Ngom à Kaolack
Anta Babacar Ngom à Kaolack

La candidate de l’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, était à Kaolack en fin de soirée du dimanche 17 mars 2024. Sa caravane est partie de l’esplanade de Niari Tally pour se terminer au quartier des Parcelles-Assainies.

Devant une foule de partisans, la cheffe de file de l’ARC a mis en exergue le développement de la région de Kaolack.
Selon Anta Babacar Ngom, il est inconcevable que Kaolack  soit laissée en rade sans développement de ses nombreuses potentialités. 
Évoquant le rendez-vous électoral de dimanche prochain, elle souligne que « le 24 mars, c’est une date butoir. Tous les problèmes doivent s’arrêter à ce moment. À l’exemple du phénomène de la corruption  qui gangrène le Sénégal, mais aussi de ne plus laisser les politiciens nous manipuler. Il y a parmi eux certains qui se promènent avec des mallettes pleines d’argent qu’ils distribuent à tort et à travers. Il s’agit de l’argent  du contribuable ; ça vous appartient »,  dénonce la seule femme en lice pour l’élection présidentielle.

Elle a aussi fait un clin d’œil aux jeunes et aux femmes laissés en rade par les régimes qui se sont succédé au Sénégal, leur promettant 5 millions d’emplois à l’horizon 2029.

Présidentielle : Macky Sall n’ira pas à Kaffrine et n’a pas signé de décret abrogeant la dissolution de PASTEF

Macky Sall
Macky Sall

Le Président de la République, Macky Sall, n’ira pas à Kaffrine ce lundi 18 mars pour se joindre à la caravane du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, comme initialement annoncé. Des sources concordantes parlent de fake news. “Si le Candidat Diomaye Faye est sous la tutelle de Sonko, il n’en est pas de même pour Amadou Ba qui a les coudées franches après que le Président lui a renouvelé son soutien et demandé aux responsables du Parti et de la coalition de descendre sur le terrain pour lui assurer la victoire. Une présidentielle étant une rencontre entre un homme et un Peuple,  le Président Sall a préféré laisser les coudées franches à Amadou Ba pour qu’il puisse parler directement au peuple”, explique l’un de nos interlocuteurs.

“L’agenda du Président n’a jamais été aussi chargé et  il ne cesse de rappeler notamment dans le communiqué du conseil des ministres que le principe de la continuité de l’Etat doit être respecté malgré la campagne”, nous glisse une autre source.

Autre fake news, celle annonçant que le chef de l’État a signé un décret abrogeant la dissolution de PASTEF.

À ce propos, certains proches du président dénoncent “une épidémie de fake news”. Cela tombe bien, le chef de l’État rencontre les patrons de presse, ce lundi. Ce qui promet des discussions rythmées.

Présidentielle 2024 : Abdoul Aziz Diop donne cinq raisons de voter pour Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

Dissident de la coalition Benno Bokk Yakaar, Mahammed Boun Abdallah Dionne a décidé de briguer la magistrature suprême. Dans la coalition Dionne2024, on note plusieurs personnalités politiques du régime actuel parmi lesquelles Abdou Aziz Diop. Dans cette rubrique réservée aux militants, l’ancien conseiller spécial de Macky Sall donne cinq raisons de faire de l’ancien premier ministre le président du Sénégal.

Les cinq raisons de voter et de faire voter pour le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne sont – ce qui est rare dans une élection présidentielle – toutes objectives. Cela s’explique par le fait que la pensée du candidat est au cœur de chacune des cinq raisons présentées ici. 

 1. SOUVERAINETÉ NATIONALE

Pour le candidat de DIONNE 2024, la souveraineté nationale ne se négocie pas dès lors que « l’indépendance ne s’accommode d’aucune dépendance, ancienne ou nouvelle, ni politique, ni économique, ni financière, ni culturelle, ni sociale.» 

2. INTÉRÊT GÉNÉRAL ET CONSENSUS

Mahammed Boun Abdallah DIONNE considère que l’intérêt général et le consensus sont les deux principaux facteurs de développement d’un pays. Aussi écrit-il que « les liens multiformes entre l’intérêt général et consensus national sont des accélérateurs de compétitivité et de développement d’un pays.» 

3. REDISTRIBUTION DU REVENU PUBLIC

Cela se passe de commentaire, «la politique de redistribution des revenus apparaît, dans les pays en développement, comme essentielle avec comme objectif l’organisation du partage et de la solidarité vis-à-vis des populations pauvres grâce à un système transparent de transfert de revenus ». 

4. MANNES PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE

Pour l’ancien premier ministre du Sénégal, « l’exploitation saine des ressources naturelles dont le pétrole et le gaz demeure un défi majeur et constitue une condition de la paix et de la stabilité sociale, mais également une opportunité de développement socio-économique ». 

5. JEUNESSE SÉNÉGALAISE ET AFRICAINE

L’ancien Directeur du Bureau Afrique de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) soutient que c’est « en la capacitant et en l’activant que la jeunesse d’Afrique formera, grâce aux États et au secteur privé africain, le premier avantage concurrentiel du continent et non plus une menace sécuritaire qui hypothèque la réalisation de notre ambition d’être leader, ensemble. »

[Présidentiables 11/19] Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le fidèle de Macky Sall qui rêve de lui succéder…

Boun Abdallah Dionne
Boun Abdallah Dionne

Il aimait à se surnommer le “Baye Fall” de Macky Sall. Celui qui détient le record de longévité au poste de Premier ministre sous la présidence de l’actuel chef de l’État, se rêve en successeur idéal.

Il était l’un des plus fidèles collaborateurs de l’actuel président de la République, Macky Sall.  Beaucoup pensaient que Macky Sall allait le désigner comme candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar. Le choix porté sur Amadou Bâ l’ a poussé à s’éloigner de son ami. Il a déposé sa candidature qui a été validée. Il part à la conquête de la magistrature suprême avec d’autres partis. Cet homme de confiance porte le nom de Mahammed Boun Abdallah Dionne.  Il a vu le jour le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick au centre du Sénégal.   

Cet ancien premier Ministre est réputé pour son pragmatisme. C’est lorsqu’il était premier Ministre que beaucoup de projets du Président de la République, Macky Sall sont mis en œuvre. 

Grand intellectuel et technocrate, Mahammed Boun Abdallah Dionne a effectué de brillantes études en informatiques sanctionnées par plusieurs parchemins. Il est, en effet, titulaire du Diplôme d’Ingénieur de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE) du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) à Paris en 1983 et d’un Master à finalité Recherche (DEA) en sciences économiques, mention Economie internationale et Globalisation, à l’Université Pierre-Mendès France (UPMF) de Grenoble. 

Après de longues années d’études, Mahammed Boun Abdallah Dionne débute sa carrière professionnelle dans le secteur privé, en 1983, comme Ingénieur à la compagnie IBM France, avant de rejoindre, en 1986, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) comme Fondé de Pouvoirs, puis Sous-Directeur et Directeur. 

 De 1990 à 1992, il exerce les fonctions de Chef de Division au Secrétariat général de la Commission bancaire de l’UMOA à Abidjan, avant de retourner au siège de la Bceao comme Chef de service. 

En 1997, il est détaché par la Bceao auprès du Gouvernement du Sénégal en tant que Directeur national de l’Industrie au ministère chargé de l’Industrie. 

Toujours dans le cadre du détachement auprès du Gouvernement du Sénégal, il est nommé Ministre-Conseiller, Chef du Bureau économique du Sénégal à Paris. 

De 2005 à 2008, il occupe les fonctions de Directeur de cabinet du président Macky Sall. Le 06 juillet 2014, Macky Sall mit fin aux fonctions de Aminata Touré. Mahammed Dionne devient Premier ministre du Sénégal. 

Plusieurs distinctions

En tant que chef du gouvernement, il réussit avec ses collaborateurs à mettre en œuvre le Premier Plan Sénégal émergent (Pse) qui est désormais la matrice des politiques publiques du pays. 

Cette nouvelle vision du développement a permis la réalisation de performances remarquables dans les secteurs de l’éducation et de la formation, de la santé et de la protection sociale, de l’accès aux services sociaux de base et de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales. 

A la présidentielle de mars 2019, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne dirige le programme du président sortant et candidat Macky Sall. Grâce à leur travail acharné sur tout le territoire national, il sera réélu comme président de la République du Sénégal.  

En mai 2019, la fonction de Premier ministre est supprimée, mais Mahammed Boun Abdallah Dionne continue d’assurer les activités de coordination du Gouvernement, en qualité de Ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal jusqu’au 28 octobre 2020, date à laquelle il quitte le Gouvernement. 

Le natif de Gossas a reçu plusieurs distinctions, dont celles du Grand-Croix, de l’Ordre national du mérite de la République du Sénégal, Officier de l’Ordre national du Lion de la République du Sénégal, Grand Officier de l’Ordre de la Couronne de chêne du Grand-Duché de Luxembourg, Commandeur de l’Organisation Internationale de la Protection civile (OIPC-ICDO Genève). 

Un diplomate complet

Avant sa carrière gouvernementale, Mahammed Boun Abdallah Dionne a été fonctionnaire de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi), d’abord en qualité de Représentant en Algérie en 2009 et 2010. De janvier 2011 à mars 2014, depuis le siège de l’Onudi à Vienne en Autriche, Mahammed Boun Abdallah Dionne a assuré successivement les fonctions de Coordinateur Senior de la Coopération Sud-Sud, puis de Chef du Programme de l’Onudi pour l’Afrique et les Pays les moins avancés (PMA). En relation avec la Commission de l’Union Africaine et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (Uneca), il a grandement contribué à la mise en œuvre du Programme de développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) et à la préparation du cadre conceptuel ayant abouti à l’adoption de la troisième Décennie du Développement industriel de l’Afrique (IDDA III) par l’Assemblée générale de l’Onu. 

 Il est auteur de plusieurs publications et articles sur les stratégies de développement économique et social. 

L’ancien premier Ministre a refusé de suivre Amadou Ba choisi comme candidat de Benno Bokk Yakaar et décide de déposer sa candidature à la présidentielle de 2024. 

SENEWEB 

Kolda: Le télescopage entre Amadou Ba et le tandem Sonko-Diomaye évité

A une semaine -jour pour jour- du scrutin présidentiel tant attendu (le dimanche 24 mars), les candidats en lice accélèrent le rythme de leur campagne dans cette dernière ligne droite. Dans le Sud où se trouvent présentement les trois potentiels favoris, Amadou Ba, Khalifa Sall et Bassirou Diomaye Faye appuyé par son mentor Ousmane Sonko, des télescopages lourds de danger étaient à craindre ce dimanche.

L’ancien Premier ministre et l’ex maire de Dakar se sont croisés dimanche après-midi et ont échangé des civilités à travers une chaleureuse accolade. Mais le télescopage que tout le monde craignait est celui entre Amadou Ba et ses anciens collègues-adversaires à la Direction des impôts et des domaines, Diomaye Faye et Sonko. Pour éviter que leurs équipes de campagne ne se croisent, la coalition Diomaye Président, qui devait se rendre à Kolda à 18 heures après l’étape de Sédhiou, a changé de programme à la dernière minute et a décidé d’aller à Goudomp avant de revenir à Ziguinchor pour y passer la nuit.

Livrant des explications aux journalistes déroutés par ce changement de dernière minute, l’équipe de communication de la coalition Diomaye Président a évoqué des raisons de sécurité routière. « Les chauffeurs sont en poste depuis 10h et ils n’ont pas beaucoup dormi la veille. À Kolda, c’est une marée humaine qui nous y attendait mais il faut penser au bien-être de l’équipe…sécurité. Sûreté», justifie l’attaché de presse.

De leur côté, Amadou Ba et son équipe n’ont pas passé la nuit à Kolda tel que prévu. L’ancien Premier ministre a préféré écourter son séjour dans le Fouladou pour se rendre à Sédhiou.

Les deux camps rivaux se sont donc évités.

Décès de la mère de Taïb Socé : Adja Soula Faye avait 120 ans

Taïb Socé est en deuil. Le prêcheur du groupe Emedia a perdu sa mère, Adja Soula Faye, dimanche à Keur Madiabel. D’après Bés Bi, la défunte était âgée de 120 ans. Le journal rapporte que l’inhumation a eu lieu le même jour à Keur Madiabel et que les condoléances seront reçues sur place.

Diomaye moy Sonko et Amadou moy Macky : Quel duo sortira vainqueur de cette lutte…

observe avec attention cette bataille entre les deux principaux duos de cette campagne électorale. Ces 17 autres candidats, bien qu’éloignés dans les sondages, restent à l’affût des développements de cette course et espèrent peut-être jouer un rôle de faiseur de roi en cas de second tour.

En fin de compte, cette campagne électorale est marquée par une compétition féroce entre deux duos : Macky-Amadou d’un côté et Sonko-Diomaye de l’autre. Chaque camp met en avant son programme, sa vision et ses soutiens, tout en cherchant à discréditer l’adversaire. La mobilisation des foules, le soutien des artistes et la présence sur le terrain sont autant de stratégies déployées pour rallier les électeurs à leur cause.

Il reste à voir quel duo sortira vainqueur de cette lutte acharnée et quelle sera la réaction des autres candidats face au résultat final. La politique sénégalaise, riche en rebondissements et en surprises, promet une élection présidentielle pleine de suspense jusqu’au bout.

Aly Ngouille Ndiaye s’engage pour la souveraineté alimentaire au Sénégal d’ici 2029

L’ex-ministre de l’Agriculture sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, affirme avec conviction que la sécurité dans ses différentes dimensions reste la priorité des citoyens du Sénégal. Avec un plan ambitieux, il compte notamment rendre le pays autosuffisant en riz et maïs d’ici l’année 2029. Une autosuffisance qui s’étend également à d’autres produits de base tels que l’arachide, blé, huile végétale et lait, avec des objectifs de couverture ambitieux.

Aly Ngouille Ndiaye envisage d’investir massivement dans l’agriculture pour réaliser cette vision. L’augmentation des ressources publiques allouées, le développement de la recherche agronomique et l’amélioration de l’accès aux ressources essentielles comme la terre et l’eau figurent parmi ses propositions. De plus, il prévoit la création de Domaines industriels artisanaux afin de valoriser et transformer les produits locaux, avec un investissement initial de 3 milliards de francs.

Conscient des défis sociaux, il ambitionne également de réduire de moitié la pauvreté en milieu rural au moyen d’une politique sociale robuste. Education de qualité pour tous et développement d’une économie endogène sont au cœur de son programme. Il entend par ailleurs améliorer des initiatives existantes telles que le Pudc, le Puma ou la bourse sociale. La paix et la sécurité intérieure ne sont pas en reste, le candidat se montrant particulièrement vigilant face aux menaces extérieures.

Idrissa Seck: « Avec le PACTE, nous pouvons régler tous les problèmes au Sénégal une fois à la tête de ce pays »

Le leader de Dundu, Mouhamadou Madana Kâne, directeur de campagne de la coalition IDY 2024, a organisé un méga meeting ce dimanche au terrain Acapes des Parcelles Assainies en guise de soutien à son mentor Idrissa Seck.

Cette rencontre riche en couleurs a été l’occasion pour lui et le Président d’IDY 2024 de rencontrer et passer le message du programme PACTE aux militants et sympathisants du mouvement DUNDU, en particulier les femmes qui ont mis sous la table leurs contraintes de temps. Des contraintes devenus « opportunités après avoir écouté les discours mémorables » du candidat et de son directeur de campagne.

Selon des militants sur place, partagés entre responsables et présidents de sections, « la mixture miracle ‘IDY 2024’ est enfin arrivée et est prête à être consommée par les Sénégalais«

Devant le Président Idrissa Seck, le leader du mouvement Dundu a fait part de sa « satisfaction » d’avoir été choisi par l’ancien maire de Thiès pour mener les troupes lors de cette campagne électorale presque inédite. Il lui rappelle que les « militants et sympathisants de la coalition sont capables de prendre en charge les défis de la sensibilisation et de la mobilisation pour une victoire éclatante au premier tour au soir du 24 mars 2024« .

Pour sa part, Idrissa Seck a soutenu qu’ « avec le PACTE, nous pouvons régler tous les problèmes au Sénégal une fois à la tête de ce pays. Nous vous demandons de faire le meilleur choix, le choix de la maturité et de l’expérience pour que nous puissions ensemble, rebâtir une nation dans la paix, la concertation et le travail afin de définir une ligne et de l’exécuter dans les conditions requises dans l’état de droit« .

Non sans annoncer que son programme « PACTE » compte mettre en place « une politique particulière qui permettrait d’avoir une meilleure formalisation des métiers de la vie sociale« .

Il n’a pas manqué de louer « le travail des militants de tout bord dans la coalition, à travers les différentes activités entrepris depuis le début de la campagne« .

(Audio)- Daba Seye chante «Diomaye moy Sonko»

Dans ce contexte de campagne électorale, alors que beaucoup d’artistes sénégalais optent pour le silence afin de ne pas s’impliquer dans les affaires politiques du pays, la chanteuse Daba Seye fait exception.

Elle a publié un single intitulé «Wa Pastef», une superbe chanson où elle exprime son soutien au parti politique d’Ousmane Sonko.

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