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Sortie de Macky Sall : « C’est catastrophique », déplore Assane Samb

Assane Samb s’est indigné de l’entretien de Macky Sall
Assane Samb s’est indigné de l’entretien de Macky Sall

Le journaliste Assane Samb s’est indigné de l’entretien de Macky Sall, qu’il juge catastrophique. L’analyste politique croit que Macky Sall ne va pas bouger dans la mesure où le Conseil constitutionnel, qui est au-dessus de tout le monde, lui a suggéré de rester jusqu’après l’élection du deuxième tour pour effectuer la passation de service.

« Le président Macky Sall a fait une sortie catastrophique. Il ne va pas partir après le 2 avril, qui coïncide avec la fin de son mandat, puisque le Conseil constitutionnel est clair. Il demande au président d’organiser l’élection du premier tour avant le 2 avril… En même temps, il demande la tenue de l’élection le 31 mars avant de s’aligner sur la date du président Macky Sall le 24 mars. »

Concernant cette décision, le Conseil dit : « au cas où il y a un deuxième tour après le 2 avril, il doit rester pour effectuer la passation de service. »

Assane Samb martèle que « le président de la République ne peut outrepasser cette décision du Conseil constitutionnel. Il doit respecter ces décisions en faisant la part de ce qui lui appartient et de ce qui ne lui appartient pas… »

Selon lui, c’est Macky qui a amené le pays dans cette situation en déréglant le calendrier. De ce fait, il doit se conformer aux décisions du Conseil constitutionnel qui sont en train de rectifier la situation. « Li mi déf, dafaay nourou guéde. Takh Kilifeu dou guéde. »

Concernant son refus de demander pardon, l’analyste politique estime que : « ce mot est trop fort pour qu’un président le prononce. Le faire est un aveu de culpabilité… Autrement dit, il a commis des actes dommageables qui ressemblent à une haute trahison… Cela signifie qu’il a eu une responsabilité dans les événements, y compris les morts, entre autres… », a-t-il explique sur la Tfm.

Scrutin présidentiel : Dakar Dem Dikk suspend ses désertes vers Touba, Tivaouane et Mbour

Dakar Dem Dikk
Dakar Dem Dikk

Alors que de nombreux Sénégalais ont prévu de se rendre à l’intérieur du pays pour exercer leur droit de vote, le dimanche 24 mars, la société nationale de transport public, Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de suspendre ses rotations vers quelques localités. L’information a été donnée à travers une note confirmée par la cellule communication de DDD. 

« Chers clients, Dakar Dem Dikk vous informe que les départs de Dakar vers Touba, Tivaouane et Mbour sont suspendus dans les deux sens, les 22, 23, 24 et 25 mars 2024. Dakar Dem Dikk vous présente ses excuses pour les désagréments occasionnés », lit-on dans ce message.

État de santé de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Les précisions du Directoire de la coalition DIONNE2024

Mahammed Boun Abdallah Dionne
Mahammed Boun Abdallah Dionne

Dans un communiqué parvenu à Seneweb, le Directoire de la coalition DIONNE2024 dément formellement l’information selon laquelle le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne serait gravement malade.

Aussi, le Directoire précise que leur leader « Mahammed Boun Abdallah Dionne est et reste dans la course à la présidentielle du 24 mars 2024. Nous informons les Sénégalais qu’il est bien portant, reçoit des leaders politiques de tous bords pour renforcer sa grande coalition et est en contact permanent avec les membres de son Directoire de campagne ».
Par ailleurs, la coalition DIONNE2024 félicite l’ensemble de ses responsables et compagnons pour leur mobilisation exceptionnelle et salue l’accueil des caravanes par les populations à travers les différentes régions du Sénégal.

Présidentielle : Ndiaye, Ba, Diallo… Les 20 noms de famille les plus répandus dans le fichier électoral

20 noms de famille les plus répandus dans le fichier électoral

Dimanche, les Sénégalais seront aux urnes pour élire le 5e président de la République. Lors de ce scrutin, les « Ndiaye » seront les plus nombreux à voter.
Comme le rapporte le document du logiciel Polex de Globe Soft Sarl rapporté par Ibrahima Fall Cissé, il y aura 440 099 personnes avec le nom de famille « Ndiaye »  appelées à voter. « Sénégal Ndiaye » dit-on, n’est-ce pas ? 
Ensuite, arrivent les Diop, avec 349 067 inscrits dans le fichier électoral, puis les « Ba » (328 042), les « Diallo » (316 156), les « Sow » (274 124) et les « Guéye » (216 903).

Voici le tableau complet des 20 noms de famille les plus fréquents dans le fichier électoral

Vidéo – “Dama Beugone Sonko ak Karim Bok ci elections” : Mamy Samb & Pa Ousmane analysent la sortie de Macky

Vidéo – Pa Assane Seck confirme Anta Babacar « Diomaye dou Sonko, nagnouma méré…Sonko sou démon dialogue kon tay

Vidéo – « Election sou amé 2024 c’est grâce à Sonko sou bokon 70% lay gagner 1er tour » révèle Mansour Cissé

Amadou Ba s’engage pour la désalinisation des terres à Fatick

Lors d’un meeting à Fatick, Amadou Ba, candidat de la Coalition Benno Bokk Yaakaar, a affirmé son engagement envers les agriculteurs de la région en promettant la mise en œuvre d’un programme de désalinisation des terres. Destiné à augmenter les surfaces cultivables, ce programme a pour objectif de contrer les hauts niveaux de salinité des sols qui freinent la productivité agricole dans cette zone.

Face à une foule de militants et responsables politiques locaux, Amadou Ba a également annoncé son intention de construire des usines de transformation pour valoriser les productions agricoles localement. Soutenant les entrepreneurs de Fatick, il a souligné son engagement à favoriser la création d’entreprises et l’emploi des jeunes de la région.

Ce discours a été l’occasion pour Ba de rendre hommage au Président Macky Sall, natif de Fatick, en saluant sa contribution au Sénégal.« Je vous demande de vous joindre à moi pour dire merci au Président Macky Sall », a-t-il exprimé, interprétant la mobilisation des militants comme un présage de victoire.

Mame Boye Diao mise sur la jeunesse et l’égalité des chances au Sénégal

La jeunesse sénégalaise et la condition féminine sont au cœur du projet de Mame Boye Diao, candidat à une échéance électorale majeure. Conscient de leur rôle clé dans le progrès du pays, il a élaboré des propositions concrètes pour dynamiser ces segments de la population dans son programme.

Qualifiant la jeunesse «d’alpha et l’oméga» du développement, il vise à améliorer ses conditions de vie en créant un fonds d’investissement spécifique. Le programme scolaire intégrera l’entrepreneuriat et des stages obligatoires en entreprise. Pour encourager l’agriculture, chaque village se verrait attribuer une parcelle pour la pratique agricole. Des initiatives susceptibles de générer 300 000 emplois, sans oublier un engagement dans l’industrie minière pour le transfert de compétences.

Les femmes ne sont pas en reste, avec la promesse de l’égalité des chances et d’opportunités économiques. Une banque dédiée, l’inclusion financière et l’autonomisation financière sont au programme, ainsi qu’une adaptation des services financiers pour répondre à leurs besoins spécifiques. La parité, selon Mame Boye Diao, sera une réalité stricte sous son administration, tant au gouvernement que dans d’autres institutions.

Porteur d’une vision progressiste, Mame Boye Diao s’engage à promouvoir une égalité des chances pour tous les citoyens, dans l’espoir de gagner la confiance des électeurs sénégalais pour les prochaines élections.

Photo: La série «Bété Bété» de Sen Tv jugée offensante par le CNRA

La diffusion de la série télévisée «Bété Bété» par Sen Tv suscite la controverse. Soulevant de multiples plaintes, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a pris position via un communiqué ce mardi. Selon Babacar Diagne, à la tête de l’organisme, l’émission est accusée de présenter des éléments jugés offensants pour certains segments de la société sénégalaise.

Après avoir examiné le contenu de la série, le Cnra affirme avoir identifié des séquences contenant des propos, des comportements et des images potentiellement injurieux ou déshonorants envers une partie de la communauté. Cette situation, d’après le Cnra, va à l’encontre des obligations détaillées dans le cahier des charges des services de télévision privée commerciale, et enfreint notamment l’article 12 qui impose l’interdiction de promouvoir l’intolérance, la stigmatisation, l’exclusion ou la marginalisation.

Prônant l’unité nationale et le respect mutuel entre religions, confréries et communautés, le régulateur a statué sur la nécessité d’une réaction immédiate de la part de Sen Tv. Il lui est demandé de rectifier le tir en cessant toute diffusion de contenu néfaste ou irrespectueux. En conséquence, la Directrice générale de la chaîne, Madame Pauline Thiam, a reçu un courrier l’incitant à adapter les programmes de la série «Bété Bété» afin de respecter les directives établies par le CNRA.

Amadou Ba s’engage pour le secteur privé et le tourisme en vue de la présidentielle 2024

En perspective de l’élection présidentielle de 2024, le candidat sénégalais Amadou Ba, représentant la coalition Benno Bokk Yaakaar, s’est lancé dans une tournée auprès du secteur privé, de la pêche et du tourisme. Au cœur de cette initiative, une promesse de régler les dettes existantes et de soutenir les opérateurs privés a été mise en avant, témoignant d’une volonté de favoriser les acteurs nationaux dans les futurs appels d’offres publics.

Pointant l’enjeu environnemental, Ba a réitéré son engagement dans la lutte contre l’érosion côtière et a fait appel aux acteurs du tourisme pour répondre aux standards requis. Concernant la pêche, il a émis des propositions pour la modernisation et la sécurisation du secteur par des garanties et des assurances pour les équipements et les pêcheurs eux-mêmes.

L’enjeu de l’unité a également été souligné par Ba qui a encouragé l’alliance de Benno Bokk Yaakaar à rester soudée en vue d’une ‘victoire éclatante’ au scrutin du 24 mars 2024.

G. Sagna: « Diomaye est tellement favori que les hommes du système sont obligés de faire dans la manipulation »

Guy Marius Sagna estime que le candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est le favori de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Selon Guy Marius Sagna, Bassirou Diomaye Faye est tellement favori que les hommes du système sont obligés de faire dans la manipulation des sentiments ethniques, religieux ou confrériques.

« Ne nous trompons surtout pas. Tous les étudiants de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane, par exemple, sont victimes de 5 mois d’arriérés de bourse. Ces arriérés de bourse touchent tous les étudiants sans distinction ethnique, religieuse ou confrérique », rappelle M. Sagna.

Pour Guy Marius Sagna, il n’y a pas de problème ethnique, religieux ou confrérique. Et ce qu’il y a ce sont des oppresseurs qui cherchent à diviser artificiellement sur des bases ethniques, religieuses ou confrériques les populations pour éviter le changement de système.

« Il faut sanctionner les délinquants qui menacent la cohésion nationale et qui pour leurs intérêts politiciens jouent avec la paix des ethnies », demande-t-il.

Sonko :«Dimanche à 20h, sortez massivement pour célébrer notre victoire »

Ousmane Sonko a été accueilli hier, triomphalement à Louga. Devant une foule immense, le leader de Pastef, certain de la victoire de Bassirou Diomaye Faye le 24 mars, a appelé les militants « à sortir massivement le dimanche prochain à 20 heures pour célébrer la victoire, d’autant plus que Amadou Ba ne peut pas obtenir 25%. »

Ousmane Sonko a été accueilli hier, triomphalement à Louga. Devant une foule immense, le leader de Pastef, certain de la victoire de Bassirou Diomaye Faye le 24 mars, a appelé les militants « à sortir massivement le dimanche prochain à 20 heures pour célébrer la victoire, d’autant plus que Amadou Ba ne peut pas obtenir 25%. »

« Si vous élisez Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, vous aurez choisi le meilleur président de la République depuis l’indépendance du pays. Aucun des candidats n’est égal à lui. Avec tous les sacrifices fournis, notre combat politique est le plus difficile depuis Galandou Diouf jusqu’à maintenant », a déclaré Ousmane Sonko.

Le maire de Ziguinchor, chef de l’opposition, a ajouté : « Avec tous ces sacrifices, tout le monde sait très bien que dimanche prochain, à cette heure-ci, nous jubilerons pour manifester notre victoire. »

C’est la raison pour laquelle, dit-il, « la première consigne que je vous donne : N’attendez pas, « dimanche à 20 heures, sortez massivement pour célébrer notre victoire. Nous allons remporter ces élections, puisque vous savez très bien ce qui se passe dans ce pays : Amadou Ba ne peut pas obtenir 25%. »

Caravane à Bambéy : Déthié Fall réussit une forte mobilisation (Vidéo)

Chers habitants de Tivaouane et Bambey

Tivaouane, la ville sainte.

Le département de Tivaouane, l’une des identités de notre pays, regorge d’énormes atouts et potentiels pour non seulement notre développement économique à travers l’agriculture et l’exploitation minière, mais aussi pour notre diplomatie et notre stabilité.

À Tivaouane, nous trouvons d’importants leviers sociaux très utiles pour la stabilité et la cohésion nationales.

Tivaouane est aussi identifié à travers son potentiel maraîcher et ses minerais.

Des problématiques que nous avons largement abordées dans notre programme d’un Sénégal Bon à Vivre et Beau à Voir.

Les difficultés qui plombent les activités de maraîchage nous les connaissons et les avons clairement identifiées : difficultés d’accès à la terre, disponibilité de l’eau, équipements et installations de qualité, stockage et acheminement vers les consommateurs.

Je prends l’engagement que si vous me faites confiance au soir du 24 mars 2024, d’engager des programmes spéciaux pour la zone des niayes et d’accompagner les compatriotes qui sont dans le maraîchage.
Le maraîchage, au-delà de son aspect économique, a également une forte dimension de santé publique à travers la nutrition.

Pour l’aspect des exploitations minières, je m’engage en tant que Chef de l’État à être garant des conditions de travail des travailleurs et au respect, par les exploitants, des exigences environnementales et sociales, et de leur devoir de responsabilité sociétale des entreprises.

Bambey.

Populations de Bambey,

Après Tivaouane et Pire avec des accueils magnifiques que les populations ont réservé à la Coalition DéthiéFALL2024, nous voici à Bambey, à 01H du matin, accueillis grande pompe.

Cette grande mobilisation à Bambey est une preuve vivante que le Sénégal est en train de vibrer au rythme du changement. Le Sénégal aspire au changement.

Habitants de Bambey,

Bambey est une ville d’histoires, de sciences, et d’agriculture.

Bambey c’est aussi l’identité d’une grande université. Je rends un hommage appuyé aux étudiants et à l’ensemble du personnel universitaire du pays.

Dans notre programme d’un Sénégal bon à vivre et beau à voir, nous avons abordé, dans une approche smart, la question de l’enseignement supérieur et des universités au Sénégal tant sur l’aspect pédagogique que social.

Il faut que les logements universitaires soient de qualité et surtout en nombre.

Les étudiants doivent être mis dans d’excellentes conditions d’études afin que nous ayons, à leur sortie, d’excellents diplômés capables de rivaliser avec les diplômés des plus grandes universités du monde.

Il est anormal que nous continuons à enregistrer des contestations liées au paiement des bourses et à la qualité de la restauration.

Il faut que l’hygiène alimentaire soit une vertu dans les restaurants universitaires et que les principes de HACCP soient intégrés. En plus du certificat de salubrité, les restaurants devront aussi avoir un certificat de conformité à la norme ISO 22000.

Nos universités doivent également être équipées en installations pédagogiques de qualité et de pointe afin que nos étudiants disposent des meilleurs outils expérimentaux et nos professeurs des meilleurs instruments pour distiller le savoir et la connaissance.

Bambey c’est aussi l’agriculture.
Nous sommes convaincus que le développement de notre pays passera par l’agriculture, seule voie pour une souveraineté retrouvée.

C’est pourquoi, nous accordons une grande importance à l’ISFAR. Je prends l’engagement d’accompagner cet établissement sur les plans technique et organisationnel afin qu’il joue pleinement son rôle dans le projet de souveraineté alimentaire.

L’ISRA doit être accompagné de sorte à disposer des meilleures technologies et des meilleurs équipements pour mener des recherches et de l’expérimentation, et assurer son rôle d’accompagnement technique.

Je prends l’engagement de développer la recherche agricole, avec la contribution de nos ingénieurs et techniciens de qualité, afin d’être dans la dynamique d’une agriculture durable, compétitive et souveraine.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 20 Mars 2024

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la tenue ce dimanche 24 mars 2024 de l’élection présidentielle, en félicitant le Gouvernement, les forces de défense et de sécurité et l’Administration sénégalaise dans son ensemble pour toutes les dispositions prises afin d’assurer une bonne organisation du scrutin au Sénégal et à l’étranger.
Le Chef de l’Etat a également salué le bon déroulement de la campagne électorale dans la paix et le respect de l’Etat de droit afin de conforter le rayonnement de la démocratie sénégalaise et la solidité de nos institutions.
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé aux acteurs politiques et aux citoyens de préserver nos acquis démocratiques en allant voter le 24 mars 2024, dans le calme et la sérénité.
Poursuivant sa communication sur l’accompagnement de l’Etat pour asseoir le développement des entreprises de presse, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle majeur joué par les médias dans la démocratie et la stabilité sociale.
A la faveur de l’audience qu’il a accordé le lundi 18 mars 2024 à la délégation du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller au respect des dispositions du Code de la Presse en renforçant la professionnalisation du secteur ainsi que la modernisation soutenue des entreprises de Presse.
A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, notamment aux Ministres chargés la Communication et des Finances de renforcer les ressources allouées au Fonds d’Appui pour le Développement de la Presse et d’engager sans délais, les voies et moyens d’appliquer un régime fiscal adapté aux entreprises de presse, en plus de l’effacement des dettes fiscales de ces dernières pour la période antérieure au 31 décembre 2023.
Le Président de la République a également souligné l’urgence d’un traitement adéquat des redevances dues à l’ARTP, la nécessité d’actualiser le modèle économique de la TNT et d’assurer la viabilité financière et le développement des activités techniques de Télédiffusion Sénégal (TDS SA).
En outre, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité de veiller au développement des entreprises de presse publiques (RTS, SN APS, SOLEIL) et d’assurer un financement adéquat à travers une redevance encadrée par une réglementation spécifique, en rapport avec la réorganisation du marché de la publicité.
Enfin, le Président de la République a indiqué, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, l’impératif de bâtir avec les acteurs des médias, une Stratégie nationale de Communication (SNC) consensuelle, conforme à la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035.
Abordant la préservation des archives et de la mémoire historique du Sénégal, le Chef de l’Etat a félicité et encouragé le Commission de Coordination de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal pour le travail notable accompli avec la publication de nombreux ouvrages qui doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires.

Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement, d’accorder une attention particulière à la sauvegarde, à l’entretien et à la vulgarisation de notre patrimoine historique, qui contribue à perpétuer nos valeurs et traditions dans le cadre de la consolidation de la Nation.
Revenant sur la Journée mondiale de l’Eau et de la maitrise stratégique du secteur de l’Eau, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette célébration prévue ce 22 mars 2024 pour demander au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
A cet effet, le Président de la République a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux efforts consentis pour améliorer l’accès à l’eau des populations en milieu rural et d’accentuer le déploiement des programmes de branchements sociaux.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable avec le développement des projets de dessalement de l’eau de mer, de même que les projets de transfert d’eau dans plusieurs localités pays.
Au regard de la forte urbanisation et des évolutions démographiques du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de poursuivre avec toutes les parties prenantes, les réflexions stratégiques pour garantir la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau dans le périmètre affermé et en milieu rural, avec le renouvellement des forages et réseaux.
Sur le climat social, le suivi et la gestion des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur l’organisation du marché de la ferraille au Sénégal, en demandant au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de finaliser avec tous les acteurs impliqués, notamment les entreprises et les organisations de ferrailleurs, un cadre réglementaire de régulation de l’exploitation, des importations et exportations du marché de la ferraille au Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
● la situation de la mise en œuvre du 2e Compact du Millennium Challenge Account (MCA) ;
● l’état d’avancement du Programme d’accès universel à l’électricité ;
● le suivi du démarrage des activités du BRT .

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
● le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’implémentation de la comptabilité analytique hospitalière, la digitalisation du « dossier patient unique » (DPU), la convention hospitalo-universitaire et le Plan national de sécuritaire sanitaire mondial ;
● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :
● le projet de décret relatif à l’octroi de la dignité d’Ambassadeur émérite du Sénégal ;
● le projet de décret portant création du système national de gestion des données « APIPNR »
par voie aérienne au Sénégal ;
● le projet de décret relatif au financement de l’éditeur public national de la communication
audiovisuelle (RTS).

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 20 Mars 2024

Macky Sall
Macky Sall

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

● Madame Amy MBACKE, Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevée au rang d’Ambassadeur.
● Monsieur Cheikh Abdou NDIAYE, Secrétaire permanent de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, est élevé au rang d’Ambassadeur.
● Monsieur El Hadj Mamadou Moussa DIA, Conseiller spécial à la Présidence de la République, est élevé au rang d’Ambassadeur.
● Madame Maïmouna KANTE, Professeur de l’Enseignement moyen de 1e classe-2e échelon, précédemment Directeur de la Formation professionnelle et technique, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
● Madame Awa NDIAYE, Professeur de Lettres, est nommée Président de l’Observatoire national de la Parité (ONP), en remplacement de Madame Fatou DIOP.
● Monsieur Léonce NZALLY, Administrateur civil principal, est nommé Directeur du contrôle budgétaire à la Direction générale du Budget du Ministère l’Economie, des Finances et du Plan, en remplacement de Monsieur Bakar Faye, admis à faire valoir ses droits
● Madame Ndeye Yacine Gueye, économiste de l’éducation, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, est nommée Directrice de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

L’épouse du président Amadou BA sonne le rappel des troupes (Photos)

L’épouse du candidat de la grande majorité présidentielle a battu le rappel des troupes alors qu’on aborde la dernière ligne droite de la course vers la Présidentielle du 24 mars 2024. En effet, Aissatou Billy BA a convié, ce mardi au King Fadh Palace, les militants et sympathisants de ses mouvements de soutien à une rencontre d’échanges pour une victoire éclatante du président Amadou BA dès le premier tour. Il s’agit de cinquante mouvements de la région de Dakar qui ont décidé de se mobiliser à cet effet. Et dès les premières heures de l’après midi, les différents responsables et militants ont pris d’assaut les lieux. Une forte mobilisation qui traduit leur détermination à jouer un rôle déterminant dans la marche irréversible du président Amadou BA vers le Palais de la République. Aussi, le mot d’ordre du président Amadou BA a été réitéré. Le dimanche 24 mars 2024, promettent ces soutiens, il s’agira d’appliquer à la lettre sa consigne de « kheude voter, ndogou jubiler ».

Analyse des offres programmatiques des candidats à la présidentielle du 24 mars 2024 : Mame Boye Diao et Khalifa Sall font les meilleures offres

A la lecture des différents programmes et la partie consacrée aux enjeux de la future production du pétrole et du gaz, la tendance qui se dégage c’est que peu de candidats y ont fait des développements clairs et précis, exceptés Khalifa Sall et Mame Boye Diao.
Ces deux candidats ont fait un travail visible de recherches mais aussi et surtout de propositions concrètes sur l’utilisation de ces nouvelles ressources, principal enjeu de cette élection présidentielle.
Si les compatriotes sénégalais se préoccupent réellement de la bonne maitrise et de la gestion des importantes réserves de pétrole et de gaz qui devraient être exploitées sous peu de temps, ils devraient prêter attention aux deux seuls candidats qui sortent du lot dans l’offre programmatique sur la question.
Le reste des autres candidats mentionnent à peine les hydrocarbures ou pour certains ne s’intéressent qu’à la rente qu’on peut en tirer et de la renégociation des contrats. Cela dénote du manque de prise en compte des enjeux que constituent ces ressources nouvelles qui vont façonner à coup sur l’avenir du pays dans les 50 prochaines années. En effet le Sénégal va comptabiliser d’importtantes réserves de gaz et pétrole qui pourraient l’aider à devenir un pays émergent à l’image des pays du Golf comme les Emirats arabes unis, le Qatar, etc.
Mais pour ce faire, il lui faudra avoir un bon leader comme le père de l’unité des Emirats arabes, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan.

A mon humble avis, Mame Boye Diao a fait la meilleure offre qui m’est donnée à lire. Il s’est essayé à donner des estimations des réserves et des revenus sans préciser la part du Sénégal dans le partage de la rente. Mais il a le mérite de cette documentation de base. L’autre point fort du candidat Mame Boye Diao c’est qu’il affiche une très grande ambition qui va au-delà de nos frontières.

En conclusion de cette partie de son programme réservée au pétrole et au gaz, Mame Boye Diao s’est montré plus ambitieux que tous les autres candidats en envisageant un approvisionnement énergétique au Sénégal et dans l’espace l’Uemoa. Il parle dans son programme d’une autonomie stratégique à travers des actions prioritaires. Il a proposé une série de mesure.

La seconde offre programmatique qui a séduit c’est celle de Khalifa Sall. Dans sa présentation, il est revenu sur le dispositif légal partant de l’article 25 de la Constitution de 2016 attribuant les Ressources Naturelles au Peuple, au nouveau Code pétrolier de 2019, aux lois sur le contenu local et sur la répartition des ressources financières tirées sur la commercialisation du pétrole et du gaz. Malgré cet effort de cadrage, les équipes du candidat Khalifa Sall n’ont pas intégré le code pétrolier de 1998 qui régit encore les contrats de découverte de Sangomar, Cayar et Saint Louis, en offshore profond. Abordant le dispositif contractuel, Khalifa Sall n’a pas eu la bonne approche pour camper le décor du partage de production, en reprenant le cadrage des parts de Petrosen variant, selon le modèle du contrat d’Association, entre la société nationale et les compagnies. Il faut juste préciser que la fourchette de 10 à 20 % ne concerne que la part de Petrosen dans les revenus du Contractant qui partage à son tour avec l’Etat du Sénégal du profit Oil. Khalifa Sall a aussi mentionné la clé de répartition des revenus tels que prévu par la loi sans commentaire.
Pour le reste des candidats dont j’ai lu les programmes, aucun n’a pas donné au pétrole et au gaz la place stratégique qu’il faut. C’est plutôt des évocations, éparses au fil des lignes et paragraphes où on retrouve des points relatifs aux hydrocarbures.

Mbaye Sarr DIAKHATE, journaliste spécialiste Oil § Gaz

Le témoignage fort de Elimane Pouye, Inspecteur principal des Impôts, sur Bassirou Diomaye

L’Inspecteur des Impôts et Domaines, Elimane Pouye, a fait un témoignage fort à l’endroit de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle du 24 mars 2024.

Voici le témoignage !

« Pour notre part, sans jeter l’anathème sur personne, nous attestons, devant Dieu et les hommes, urbi et orbi, que Bassirou Diomaye Diakhar Faye est l’un des plus honnêtes sénégalais. Pendant les sept premières années de sa carrière (2007 à 2014), il a été inspecteur-vérificateur, chargé du contrôle fiscal des secteurs et des entreprises les plus importants du Sénégal. Non seulement, il a accompli sa mission avec la plus grande fermeté et rigueur professionnelle, mais il n’a jamais été pris en défaut pour des faits de corruption, de concussion ou de collusion. La position de travail est tentante (corruptogène) et les occasions pour des arrangements rémunérés étaient permanentes.

Pendant les sept dernières années de sa carrière (2014 à 2013), en sa qualité de chef du Bureau du Contentieux de la Direction de la Législation chargé d’une part de valider les demandes de remboursement et de restitution d’impôts formulées par les contribuables et, d’autre part, de préparer les dossiers d’arbitrage du contentieux fiscal tant au niveau administratif que juridictionnel, il n’a ménagé aucun effort pour défendre les intérêts de l’Etat ni cédé aux sirènes quotidiennes de la corruption.

Dans les deux situations, il était dans une situation fragile, celui du jeune fonctionnaire en quête de réalisation sociale , ensuite celui de l’opposant devant pour faire fonctionner un appareil politique. En 2016, alors que la procédure de radiation de Sonko avait été lancée, BDDF devait être la seconde victime expiatoire. L’Etat avait demandé que l’on remonte toutes les procédures fiscales dans lesquelles il avait été impliqué. Informé, il ria à gorge déployée. Depuis lors, les résultats des enquêtes d’Etat sont attendus.

L’histoire jamais racontée de Dr Abdourahmane Diouf et Ousmane Sonko

Revenant sur la grosse tension qui existait entre Aar Sénégal et Yewwi Askan Wi lors des législatives passées, le leader de Awalé, Dr Abdourahmane Diouf, invité de l’émission Iftaar de ITV, a raconté une anecdote au sujet de Ousmane Sonko.

« Je vais vous donner une anecdote. En pleine tension entre Aar Sénégal et Yewwi, Ousmane Sonko m’a appelé alors que j’étais en réunion avec les responsables de Aar Sénégal. Je lui ai proposé de lui mettre en haut parleur pour qu’il puisse passer ses salutations à Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum,… Ce qu’il a accepté » , a révélé Dr Abdourahmane Diouf.

« Dès qu’il a raccroché, j’ai dit à mes alliés que certes il y a un conflit, mais je voudrais que vous sachiez que Ousmane Sonko, c’est mon jeune frère. Au delà de la politique, on parle au téléphone, malgré la situation tendue » , a-t-il ajouté.

Supposés bureaux de vote fictifs, modification du fichier électoral : La DGE parle « affirmations erronées »

A travers un document intitulé « Précisions et éclairages sur une prétendue analyse de la carte électorale », la Direction de la formation et de la communication (Dfc) de la Direction générale des élections (Dge) s’est insurgée contre les « affirmations erronées sur le processus électoral ». Sur la supposée « existence de 826 bureaux de vote fictifs, 1856 bureaux non localisables et 1998 abris provisoires », le Directeur de la formation et de la Communication, Biram Sène a précisé que de tels procédés sont impossibles à réaliser dans le système électoral actuel, souligne la note. En effet, soutient la Dge, la carte électorale constituée des lieux et bureaux de vote mise à la disposition de la Commission de Recensement des Votes et des candidats ne peut faire l’objet de modification encore moins d’ajout de bureaux.

Elle rappelle que l’existence d’abris provisoires est donc justifiée par le déficit d’infrastructures publiques (école et autres édifices) dans certaines circonscriptions. Toutefois, poursuit-elle, ils ont toujours existé dans notre système et ils sont connus d’avance puisque identifiés comme tels dans la carte électorale publiée. En ce qui concerne la délocalisation de bureaux de vote, la Dge précise qu’elle est demandée par le Comité électoral composé du Préfet ou du Sous-préfet compétent, du Maire de la commune et des représentants des partis politiques légalement constitués.
À ceux qui parlent de « gerrymandering », la Dge rappelle que ce concept est défini comme étant un découpage d’un territoire en circonscriptions électorales dans un but partisan. Dans le cas de « l’analyse » de la carte électorale, soutient-elle, cette notion est inappropriée et inadaptée.
Sur l’information concernant la modification du Code électoral, Biram Sène a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une modification unilatérale, mais plutôt du vote d’une nouvelle loi électorale résultant de la prise en compte des différents points de consensus obtenus par la Commission politique du Dialogue national.
Selon lui, parler d’une révision de neuf jours ayant abouti à l’exclusion de 2.037.176 électeurs pour la présidentielle de 2024 constitue une simple affabulation dont le seul but est la désinformation. Il rappelle que les trois dernières révisions exceptionnelles des listes électorales organisées en 2021, 2022 et 2023 ont toutes dépassé cette durée. Elles ont respectivement duré 45, 21 et 30 jours.
À la fin de chaque révision, un accroissement du fichier général des électeurs a été noté. Ainsi, le fichier général est passé à 6.613.962 électeurs après la révision pour les élections territoriales, à 7.036.466 électeurs après la révision pour les élections législatives et à 7.371.890 électeurs après la révision pour l’élection présidentielle. Ledit fichier est remis à tous les candidats pour le contrôle effectif des électeurs.
M. Sène a par ailleurs démenti l’information selon laquelle la Carte électorale n’a pas été publiée. En effet, rappelle-t-il, elle a été publiée le jeudi 25 janvier 2024, c’est-à-dire 30 jours avant le scrutin, conformément aux dispositions de l’article L.11 7e tiret. À propos de la modification de ladite carte, la Dge précise que cette opération est encadrée par l’article L.66 du Code électoral et s’effectue concomitamment à la révision exceptionnelle des listes électorales. Selon elle, parler de la volonté discrétionnaire dans le cas d’espèce est une simple vue de l’esprit, parce que non fondée. 

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Campagne présidentielle 2024: Mame Boye Diao déplore l’état de déliquescence du foirail de Diamaguène Sicap Mbao et propose des solutions

Mame Boye Diao
Mame Boye Diao

Pour son 10e jour de campagne électorale dans le cadre de la présidentielle du 24 février prochain, El Hadji Mamadou Diao, le candidat de la coalition Diao 2024, a fait un tour au foirail de Diamaguène Sicap Mbao.

Face aux nombreux éleveurs venus lui exposer leurs préoccupations majeures, Mame Boye Diao s’est exprimé, pour s’insurger : « Plusieurs années après son érection, le foirail de Diamaguene Sicap Mbao peine à avoir une image reluisante, qui devrait refléter l’importance du secteur de l’élevage dans l’économie sénégalaise. La situation est encore plus déplorable en période d’hivernage. Cet état de fait est une atteinte à la dignité humaine« .

Pour que l’élevage puisse jouer pleinement son double rôle de création de richesses et d’emplois, le candidat de la coalition propose la mise en place d’une ligne de crédit destinée à booster le secteur de l’élevage. Qui dit élevage, dit production laitière.

De ce point de vue, Mame Boye Diao a bien des idées susceptibles de renverser la tendance: « La modernisation de la filière laitière à laquelle l’état doit s’atteler, pourrait non seulement changer la balance commerciale en matière d’importation de lait, mais elle pourrait être une panacée contre le fléau effroyable de l’émigration clandestine, avec ses conséquences désastreuses« , se désole-t-il, non sans préconiser la construction de ranches comme celui de Dolli, pour le rayonnement du secteur de l’élevage.

Présidentielle 2024 : L’énorme travail de terrain abattu par la coalition « Dionne 2024 »

Dionne 2024
Dionne 2024

La coalition « Dionne 2024 » qui n’a pas encore une longue existence, fait un énorme travail de terrain. Les délégués régionaux, départementaux, dans les communes et autres simples militants et sympathisants de Mahammed Boun Abdallah Dionne se sont déployés dans tout le territoire national. 

Jour et nuit, les représentants de la coalition « Dionne 2024 » envahissent le terrain avec des porte-à-porte, des proximités, sur les routes nationales, dans les quartiers, dans les maisons, dans les coins les plus reculés du pays. 
Des voitures brandées à l’image du candidat de l’expérience Mahammed Boun Abdallah Dionne qui suscite beaucoup d’espoir des Sénégalais, sont visibles partout. Des jeunes volontaires, des hommes et des femmes sont sur le terrain pour expliquer et partager le programme de leur candidat. 

Les sénégalais sont de plus en plus attentifs et excités de se plonger dans le programme pour « un Sénégal juste ».
Le travail de terrain de la coalition « Dionne 2024 » est remarquable et cela a été salué même par les candidats adverses. 
Malgré le temps court, les hommes et les femmes de Boun Abdallah Dionne ont su mobiliser, regrouper et convaincre un nombre incalculable de citoyens qui désormais, n’attendent plus que dimanche pour aller voter pour un candidat juste et expérimenté. 

Pendant certains se jettent des pierres, détruisent les biens d’autrui ou s’envoient des mots ou s’entre-accusent, la coalition « Dionne 2024 » a adopté la stratégie du silence dans le travail. Interrogé, un des responsables indique « nous avons préféré travailler dans le silence pour convaincre le maximum de Sénégalais. Nous avons choisi de descendre sur le terrain, se rapprocher des citoyens et de leurs expliquer le programme très ambitieux de notre candidat. Le résultat de chaque travail sera connu le dimanche 24 mars 2024 ».
Une coalition qui a beaucoup de chance à suivre…

Transparence du scrutin du 24 mars : Les engagements du ministre de l’Intérieur

Lors de sa visite dans les commissariats de Dakar ce mardi, le ministre de l’Intérieur a adressé des garanties quant au bon déroulement du scrutin prévu dimanche prochain.

« Suite à ma récente nomination par le président de la République en tant que ministre de l’Intérieur, dans un contexte particulier, j’ai formulé la demande d’organiser ce programme de visites en collaboration avec le directeur général de la police, Seydou Bocar Yague. Nous achevons cette visite avec celle du commissariat de banlieue, qui incarne ce que doit être une police de proximité, chargée de veiller à la sécurité de nos citoyens », a expliqué le ministre actuel de l’Intérieur.

En partageant ses observations sur le fonctionnement du processus électoral, il a souligné que «Malgré le climat électoral, j’ai choisi de débuter mes activités en visitant les services de sécurité, car sans sécurité, il est impossible d’assurer des élections justes. La sécurité est fondamentale, comme le président nous l’a rappelé en nous nommant. Notre objectif est de mener le processus électoral dans le calme, la sérénité et avec la plus grande transparence. Nous mettons tout en œuvre pour atteindre cet objectif. J’en appelle à la tranquillité de tous et demande à chacun de faire de son mieux dans l’accomplissement de ses responsabilités.»

Propos polémiques de Me Bocar Thiam : La communauté « wolof » réclame des excuses publiques

Me Bocar Thiam
Me Bocar Thiam

À la suite du discours empreint de menaces, d’avertissements et d’attaques à l’encontre de la communauté Wolof de Ourossogui, composée de commerçants et d’acteurs du secteur informel par Me Moussa Bocar Thiam, une réponse rapide des intéressés s’est manifestée.

Lors d’une conférence de presse tenue hier au marché de la ville, les commerçants ont demandé au ministre de la Communication, Me Bocar Thiam, de présenter des excuses publiques à la communauté Wolof qu’il avait menacée de représailles en cas de vote pour un candidat de l’opposition.

Il est à rappeler qu’au cours d’une caravane organisée dans la ville, le ministre avait déclaré que les membres de cette communauté, les « Wolofs », ne pouvaient pas venir à Ourossogui pour y travailler et y gagner leur vie, pour ensuite voter contre le candidat du pouvoir, Amadou Bâ. Allant plus loin, il avait laissé entendre qu’il était au courant de tout ce qui se passait dans la ville et qu’il connaissait chacun et chacune. Il avait affirmé qu’après l’élection présidentielle, tout serait révélé.

Lors de leur conférence de presse, les commerçants « Wolofs » exerçant dans cette localité ont vivement critiqué les déclarations du maire, affirmant que celui-ci les avait courtisés lors de son premier mandat en 2014.

Anta Babacar Ngom à Diomaye : « Le Sénégal ne va pas accepter un Président par procuration »

Anta Babacar Ngom à Diomaye
Anta Babacar Ngom à Diomaye

La présidente du mouvement ARC s’oppose à la sortie du Sénégal de la zone Francs Cfa. En tournée à Richard Toll, ce mardi, Anta Babacar Ngom fustige ce qu’elle qualifie d’incompétence de Bassirou Diomaye Faye, candidat de la « coalition Diomaye Président » qui en a fait la proposition. Selon elle, le Sénégal ne va pas accepter un président par procuration.« J’ai peur pour mon pays. Quand j’entends des candidats dire qu’ils vont changer notre monnaie de francs cfa. Je me suis dit que Bassirou Diomaye Faye qui avance ces propos est tout sauf compétent. Il n’a pas assez de bagages intellectuels. C’est pourquoi il a tenu ces propos. Sachant qu’on ne peut pas changer cette monnaie. Il faut qu’il soit patient. On n’est pas dans une course. Nous n’avons peur de personne…Il faut prendre des engagements qu’il faut respecter surtout en tant de campagne électorale…« , a déclaré Anta Babacar Ngom.

Dans ses propos, le président du mouvement Arc n’a pas mâché ses mots concernant le choix de Diomaye comme représentant de Ousmane Sonko, soulignant les doutes quant à sa capacité à incarner les valeurs de la nouvelle génération. « On nous dit Ousmane c’est Diomaye, Diomaye c’est Ousmane. Je me demande qui est Ousmane à la fin et qui est Bassirou. Et ils veulent qu’on leur donne le pays. Je suis perturbée. Ce qui est sûr et certains c’est que Anta Babacar c’est Anta Babacar. Nous n’acceptons jamais un président par procuration. Il n’y a pas deux choix ou trois. Le seul choix demeure Anta Babacar Ngom« , a-t-elle souligné.

Macky Sall lâche une bombe : « le 2 avril je m’en vais » même si mon successeur n’est pas élu dès le 24 mars

Macky Sall
Macky Sall

Le président Macky Sall a officiellement annoncé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, lors d’une interview avec la BBC ce 20 mars. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’incertitude plane sur la tenue de l’élection d’un président avant cette date du 2 avril. Selon ses propos : “Dès le 24 mars si un nouveau président est élu nous aurons la chance que je lui passe le témoin. Et ben si il n’est pas élu dès le 24, moi, le 2 avril je m’en vais, Car les 2 avril c’est le terme et je n’entends pas rester un jour de plus comme je l’ai déjà dit.”

Dans le cas où aucun successeur n’est élu à la date prévue, le Conseil constitutionnel devra prendre acte de la vacance du pouvoir et désigner le président de l’Assemblée nationale comme suppléant, le temps d’organiser un second tour. Le président Macky Sall souligne ainsi l’inéluctabilité de son départ : indépendamment du processus électoral, il quittera ses fonctions à la date annoncée.

Et pourtant, le cadre légal de cette transition a été précisé dans une décision par le Conseil constitutionnel, indiquant que si le premier tour de l’élection présidentielle se déroulait avant le 2 avril, le président de la République resterait en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, en invoquant l’article 36 de la Constitution Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel avait également indiqué que si le premier tour de l’élection présidentielle ne se tenait pas avant le 2 avril, le président de la République devrait quitter ses fonctions le 2 avril. Dans ce cas, le Conseil constitutionnel constaterait la vacance du pouvoir et demanderait au président de l’Assemblée nationale de prêter serment afin de poursuivre le processus électoral déjà en cours.

Compte tenu de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution, qui stipule : « Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur », si Macky Sall quittait le pouvoir sans emprunter une voie légale telle que la démission, cela constituerait une violation de la Constitution, mais cette démission doit avoir lieu avant le 2 avril à minuit.

Vidéo – Abdourahmane Diouf dévoile « Li Takh Ma And Ak Diomaye Faye Moy.. »

Vidéo – Mamy Samb décortique la sortie Diomaye « nit bou simple naturel soko xolé xam nit kou intelligent..”

Polémique sur la communication de Diomaye: Pa Ousmane « guissagouma kou woon ni moko eup xam xam » (Vidéo)

Vidéo – Le PDS choisit Amadou Ba et égratigne Diomaye Faye “amoul experience..liniou Abdoulaye Wade wax..

Macky Sall : « Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute »

Le président Macky Sall ne fera aucune excuse au peuple sénégalais, à l’issue de son dernier mandat à la tête du Sénégal. Selon lui, il n’a commis aucune faute durant son magistère. Tout ce qui a été fait l’a été dans les règles des lois et de la Constitution. 
« Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute. Je parle en tant que président de la République. Je suis responsable de ce pays jusqu’au 2 avril. Toutes les actions qui ont été posées l’ont été dans le cadre des lois et du règlement. Aucune institution juridique ou judiciaire du Sénégal n’a remis en cause ou mis en doute la sincérité des actions qui ont été posées », a déclaré Macky Sall dans un entretien accordé à la BBC. 
« Le débat est mal posé », a-t-il répondu lorsque son interlocuteur a réessayé de situer les responsabilités lors des événements qui ont causé la crise politique sénégalaise. « Ce n’est pas une question de pardon ou de ne pas pardonner. Il faut voir ce qui s’est passé. À partir du moment où le Parlement (Assemblée nationale), qui est la deuxième institution du pays et qui est le seul à voter les lois, prend l’initiative de voter une loi, à partir de ce moment, le président, qui est le chef de l’Exécutif, doit tenir compte de fait et c’est ce qui a été fait. Donc, il n’y a pas à demander pardon ou à poser la question sous ces termes. Et tout ce qui a été fait l’a été dans le respect strict de la Constitution du Sénégal, avec laquelle je me promène tout le temps », ajoute Macky Sall, en sortant de sa poche un exemplaire de la Constitution. 

Avec Seneweb

Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom critique Amadou Ba…

La présidente du mouvement ARC critique sévèrement le bilan de Amadou Ba en tant que Premier ministre. Lors de son discours enflammé à Richard Toll, ce mardi, Anta Babacar Ngom ne laisse pas d’un iota le candidat de Benno Bokk Yakkar à la présidentielle du 24 mars 2024.

Anta Babacar Ngom affirme ainsi que Amadou Ba n’a rien fait de significatif pour le développement du pays.

Elle a souligné le manque de confiance de son propre président de parti en lui, remettant ainsi en question sa capacité à diriger le Sénégal.

Les déclarations sans équivoque d’Anta Babacar marquent un tournant dans la campagne présidentielle, révélant les véritables enjeux et différences entre les candidats. Les électeurs sont désormais confrontés à des choix cruciaux, guidés par les visions et les actions des candidats en lice pour l’avenir du Sénégal.

Thierno Alassane Sall veut le Sénégal, la clinique de l’Afrique de l’ouest…

Lors d’un échange avec les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Thierno Alassane Sall, candidat de la République des Valeurs, a souligné son ambition de revisiter l’éducation au Sénégal. M. Sall, ex-ministre des énergies, a présenté son programme éducatif en mettant l’accent sur l’importance stratégique de l’enseignement pour le pays. « Je veux faire du Sénégal l’université de l’Afrique de l’ouest, pour que notre nation devienne un hub du savoir », a-t-il affirmé.

Face à la jeunesse sénégalaise qui « en a marre des promesses », le candidat a mis en avant la nécessité d’actions concrètes plutôt que de simples déclarations d’intention. « Je serai aux côtés de cette jeunesse pour l’accompagner », a-t-il assuré aux étudiants, insistant sur la possibilité d’un « autre Sénégal » axé sur une « République des valeurs ».