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(Vidéo) Direct démarrage de campagne de Sonko et Yewwi Askane Wi : Barth débute fort

campagne de Sonko et Yewwi Askane Wi
campagne de Sonko et Yewwi Askane Wi

Conseil des ministres du 13 Juillet 2022 : Macky déroule son ambitieux programme pour séduire les sénégalais

: Macky campagne
: Macky campagne

Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 13 juillet 2022 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, présenté, à nouveau, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la fête de Tabaski.

Le Président de la République a salué le bon déroulement des célébrations sur l’ensemble du territoire national.

Le Chef de l’Etat a, en outre, félicité le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Elevage et des productions animales, les éleveurs et les opérateurs économiques du sous-secteur, qui ont permis, ensemble, un approvisionnement adéquat du marché national en moutons.

Le Président de la République réitère ses orientations au Ministre de l’Elevage, afin d’accélérer l’atteinte, à l’horizon 2025, de l’objectif d’autosuffisance du Sénégal en moutons, à travers le renforcement conséquent de l’accompagnement de l’Etat par des mécanismes innovants, rapides et efficaces.

Revenant sur le processus électoral relatif aux élections législatives du 31 juillet 2022, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la bonne organisation du scrutin dans toutes les circonscriptions électorales du pays.

Sur la question de la modernisation des infrastructures aéroportuaires et la stratégie hub aérien, le Chef de l’Etat a rappelé la priorité qu’il accorde à la mise en œuvre optimale du Programme de Reconstruction des Aéroports du Sénégal (PRAS).

Le Président de la République s’est félicité de l’état d’avancement satisfaisant des travaux concernant les aéroports du Cap Skirring, de Ourossogui/Matam, de Kolda (qui vient de démarrer) tout en informant de l’inauguration de l’Aéroport international de Saint Louis, qui aura lieu, sous sa présidence, le jeudi 14 juillet 2022.  

Le Chef de l’Etat demande, dans cette dynamique, au Ministre du Tourisme et des Transports aériens de poursuivre le suivi permanent des travaux programmés, en vue d’asseoir, dans les meilleures conditions, le renouveau des transports aériens avec, d’une part, des ressources humaines de qualité et, d’autre part, des infrastructures et équipements de dernière génération.

Abordant le développement territorial durable de Saint-Louis, le Président de la République a également informé le Conseil, qu’il procédera, aux lancements des travaux de l’hôpital de 400 lits, des travaux de construction de 500 logements dans le cadre du projet de résilience et de relogement des sinistrés de Guet Ndar et à

l’inauguration des travaux de la digue de protection de Saint-Louis, dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière dans cette ville particulièrement touchée par les effets des changements climatiques

Le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de préserver et de réhabiliter le patrimoine culturel et historique de Saint-Louis, dont le potentiel touristique de la zone polarisée, doit être davantage valorisé avec la fonctionnalité d’un aéroport de classe internationale et l’amélioration des dessertes maritime, fluviale et routière par la réalisation, à terme, de l’autoroute Dakar – Tivaouane Saint – Louis.

Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué les points suivants :

1. la bonne organisation des examens du Baccalauréat, du BFEM et des différents concours sur l’ensemble du territoire national, en demandant aux Ministres en charge de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la formation professionnelle de prendre toutes les dispositions à cette fin.

2. le suivi territorial de la campagne agricole, en invitant le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural à accentuer la finalisation du processus de distribution des intrants et matériels agricoles aux producteurs.

3. l’accélération de la mise en œuvre du programme de modernisation et de gestion des marchés, suite aux incendies relevés ces derniers jours au niveau des marchés de Thiès et de Ourossogui, en invitant le Gouvernement à apporter le soutien adéquat aux commerçants sinistrés.

4. la poursuite des actions préventives de lutte contre les inondations sur l’étendue du territoire national, en indiquant au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Président du Comité national de lutte contre les inondations, de veiller à l’exécution effective des actions prioritaires programmées.

5. la sécurisation durable de l’approvisionnement du Sénégal en hydrocarbures, vu les évolutions du contexte international actuel.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats, en félicitant le Ministre des Finances et du Budget, la Banque mondiale et les services de l’Etat impliqués, pour le succès du Sommet IDA 20 pour l’Afrique, organisé le 07 juillet 2022 à Dakar.

                                AU TITRE DES COMMUNICATIONS

-Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le suivi des directives et instructions présidentielles.

-Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les réformes et la carte sanitaires.

-Le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires a rendu compte de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil et du processus de revalorisation des missions et de la fonction de délégué de quartier.

-Le Ministre de la Culture et de la Communication a fait une communication sur l’état d’avancement des travaux de construction du Mémorial du Bateau Le Joola,

-Le Ministre auprès du Président de la République chargé du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur l’état d’avancement du projet phare « Aviculture ».

Les nominations du Conseil des ministres du 13 Juillet 2022

Conseil des ministres
Conseil des ministres

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

– Monsieur Cheikh SENE, Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, spécialiste en Sciences des matériaux et Energie solaire, est nommé Directeur de l’Enseignement supérieur privé, en remplacement de Monsieur Senghane MBODJI, appelé à d’autres fonctions.

– Monsieur Moussa Hamady SARR, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, précédemment Coordonnateur adjoint de l’Université virtuelle du Sénégal, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales (CROUS) de Diamniadio.

– Madame Adjaratou Bousso DIAGNE, Professeur en Sciences économiques et sociales, est nommée Inspecteur technique au Ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

Un membre de Bes Du Ñakk refuse de suivre Serigne Mansour Sy Djamil

Serigne Mansour Sy Djamil
Serigne Mansour Sy Djamil

Bes du Ñakk a officiellement tourné le dos à la coalition Yewwi Askan Wi. Mieux, les camarades de Serigne Mansour Sy Djamil appellent à ne pas voter pour la coalition Yewwi lors des élections législatives qui se tiendront le 31 juillet 2022. Malheureusement, cet appel n’a pas été entendu par tous les membres de ce parti. L’un d’entre eux à refuser de suivre le marabout-politicien.

« Bonjour à tous , suite à la décision du parti de quitter la coalition Yewwi  !!! Je vous annonce solennellement et en toute responsabilité personnelle  mon désaccord avec une telle décision malgré tous les motifs évoqués et aujourd’hui le seul objectif est de contraindre BBY à une cohabitation au soir du 31 juillet 2022 . À mon avis c’est ni le moment de quitter la coalition en pleine campagne électorale où nous sommes déjà membres des comités électoraux considérant que le directoire n’a pas consulté la base pour une telle décision, moi Ciré Ndiaye coordonnateur communal, je reste dans la coalition Yewwi Askan wi  et continue de battre campagne pour la victoire de Yewwi », a écrit Ciré Ndiaye, membre de Bes du Ñakk.

Révélation : Queen Biz amoureuse folle d’un opposant…se lance en politique

Queen Biz
Queen Biz

Queen Biz est une star en chanson mais aussi une grande mordue des hommes politiques. Quand vous êtes un homme politique, jeune et beau, alors elle court derrière vous pour vous…croquer. Ce fut le cas avec Karim Wade qu’elle a aimé et adoré sans jamais recevoir un retour positif. Aujourd’hui elle jette son dévolu sur un autre homme politique célèbre. Et pour mieux l’appâter, elle crée son Mouvement des jeunes pour la rupture (MJR)…Elle attend le dernier moment pour lancer son soutien à ce politicien sur lequel elle fantasme.

queen

Queen Biz, de son vrai nom Coumba Diallo, vient de lancer officiellement son mouvement politique. Il s’agit du Mouvement des jeunes pour la rupture (MJR), une structure qui, selon sa créatrice, va participer à toutes les prochaines échéances électorales. Comment Queen Biz dont la totalité des albums vendus dans toute sa carrière n’atteint même pas la moitié du nombre de parrains requis, peut-elle brigue le suffrage des Sénégalais ? Selon une source proche de la chanteuse, elle le fait pour les beaux yeux du « politicien dragueur »…

En tout cas, on peut se poser la question pour savoir pourquoi Queen Biz a ce faible pour les hommes politiques célèbres. Selon certaines indiscrétions, elle entretiendrait une idylle avec l’homme politique en question et voudrait par ses actions politiques se positionner comme la « femme » de ce leader adulé. Et, puisque notre homme politique adore « tomber » si facilement dans les filets que lui tendent les bonnes nanas, ils doivent vivre la belle vie en ce moment.

queenPour combien de temps va durer leur histoire d’amour ? Queen Biz aimerait que leur idylle dure. C’est pourquoi, elle a lancé le MJR pour se lancer dans ce terrain glissant de la politique. La fin doit bien justifier les moyens, selon elle. Elle peut tirer profit de son histoire d’amour avec l’homme politique en question. Elle avait craqué pour Karim Wade, parce qu’elle escomptait tirer profit de la situation. Même si, elle avait fini par être déçue. Actuellement, elle mise sur une histoire d’amour avec cet homme politique pour lequel, elle s’est attachée, afin de réaliser certains de ses « rêves ».

La désillusion peut demeurer grande pour elle. Mais Queen Biz préfère courir le risque. Le jeu en vaut la chandelle pour elle. Surtout si elle peut tirer les gains qu’elle escompte. Tout reste à savoir le poids politique qu’aura le MJR qu’elle a créé. Queen Biz peut-elle réellement entraîner dans son aventure des jeunes qui seront prêts à la suivre partout ? Qui seront prêts à courir, à se rassembler derrière elle, dès qu’elle aura claqué des mains.

Seulement, l’ambition est si grande chez cet homme politique pour lequel elle craque, que celui-ci pourrait facilement tomber dans le panneau. Surtout que c’est un homme politique qui adore courir derrière les femmes. Quitte à créer un scandale, Queen Biz a créé son mouvement rien que pour les beaux yeux d’un homme politique. Les Sénégalais auront hâte d’entendre le discours qu’elle leur servira pour expliquer le programme de son mouvement.

Queen Biz sur le champ politique. Quel discours, elle pourra servir à la nation pour expliquer son engagement politique ? Elle aura du mal à convaincre les Sénégalais qui auront alors compris que tout ceci est un prétexte pour elle pour entretenir son histoire d’amour avec cet homme politique. Ceci ne fera que les discréditer tous les deux. Mais pour leur plaisir, ils sont prêts à tout…

Queen Biz va perdre le soutien de certains de ses fans qui ne voudront pas de son histoire d’amour avec l’homme politique en question. Quant à ce dernier, quel crédit les Sénégalais continueront à lui donner ? Il est en train lui-même d’éteindre toute sa carrière politique. Avide de pouvoir, il ne peut cependant résister aux charmes des femmes qui tombent sur son chemin. Une faiblesse que ses adversaires vont exploiter à fond pour mieux le défendre. Pour Queen Biz, comme avec Karim Wade, elle risque de s’en mordre encore les doigts quand elle verra qu’elle ne va rien obtenir d’une histoire qui n’aura que terni sa réputation.

La Rédaction de xibaaru

Cour de justice de la CEDEAO : Voici comment Ismaila Madior Fall falsifie le droit (Par Seybani Sougou)

« Jurisprudence Mamadou Tandja contre le Niger du 08 novembre 2010 : la Cour de justice de la CEDEAO n’a point besoin d’ordonner l’exécution immédiate de ses propres décisions qui sont exécutoires à l’égard des Etats dès leur notification »

La plupart des coups d’état constitutionnels récents en Afrique de l’Ouest ont été accomplis grâce à la complicité de constitutionnalistes véreux et corrompus au service exclusif des régimes en place. L’Etat de droit implique le respect de la primauté du droit, l’égalité devant la loi, la sécurité juridique, et le refus de l’arbitraire. Dans une contribution intitulée « Parrainage électoral et liste de candidats aux élections législatives », Ismaëla Madior FALL, qui a succombé aux sirènes du pouvoir et répondu à l’appel du festin, a décidé de troquer ses habits de Constitutionnaliste pour enfiler ceux d’un bouffon au service de la falsification du droit. La rationalité voudrait que l’on s’interroge sur les motivations d’un homme qui a rejoint la « mare aux canards », capable des pires génuflexions au point de perdre son âme, de mettre en péril son parcours universitaire, sa crédibilité, et de vendre sa dignité au plus offrant.

D’emblée, il convient de remettre les choses à l’endroit : de fait, il n’y a aucune équivalence possible entre Ibrahima Fall et Ismaëla Madior Fall. Aussi bien sur le plan académique, déontologique, éthique, qu’au niveau du parcours professionnel et des distinctions, Ibrahima Fall, Ancien Ministre des Affaires Etrangères, Docteur en Droit Public Emérite, Fonctionnaire International reconnu et respecté par tous ses pairs, surclasse Madior FALL. Pour avoir contribué de manière notable à l’élaboration de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le Doyen Ibrahima Fall maitrise parfaitement toutes les subtilités liées aux incidences de la diffusion du droit communautaire en Afrique de l’Ouest. Ce point préliminaire étant clarifié, analysons maintenant le texte soporifique d’Ismaëla Madior Fall, qui interpelle les universitaires, juristes et les professionnels du Droit par ses insuffisances marquées et dont une démonstration juridique bancale, fausse, tronquée, tend à justifier, l’injustifiable.

I) – Article 15-alinéa 4 du traité révisé de la CEDEAO : les arrêts de la Cour de justice ont force obligatoire

Pour tenter de réfuter l’argumentaire imparable d’Ibrahima FALL relatif à l’illégalité internationale du système électoral sénégalais, une illégalité confortée par l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO en date du 28 juin 2021 qui ordonnait de lever tous les obstacles à une libre participation des élections, par la suppression du système de parrainage ; Ismaëla Madior Fall, par une pirouette juridique, dont il est désormais coutumier, évoque l’article 24 du Protocole de 2005 sur la Cour de justice qui dispose que « les États membres désigneront l’autorité nationale compétente pour recevoir et exécuter la décision de la Cour ». Il conclut sur ce point en faisant référence à l’arrêt « Djibril Yipene Bassole & Leone Simeon Martine, c/Burkina Faso, ECW/CCJ/JUD/25/16, du 11 octobre 2016 », et prétend que la Cour estime que c’est contraire à sa vocation de « s’ingérer dans le processus d’exécutions de ses arrêts ».

Pour avoir lu intégralement les termes de l’arrêt précité, il y a lieu de préciser que l’analyse d’Ismaëla Madior est biaisée et totalement mensongère. En effet, dans le point 18 de l’arrêt dont Madior n’a repris qu’un extrait, la Cour de Justice commence, dans son analyse, par rappeler la force obligatoire de ses décisions, pour finir par exposer clairement dans le point 20, les conséquences de « tout refus ou résistance d’un Etat face à une exécution d’une décision de la Cour rendue à son encontre ». Afin que nul n’en ignore, nous retranscrivons, in extenso, l’analyse de la Cour au niveau des points 18, 19 et 20 de l’arrêt « Djibril Yipene Bassole & Leone Simeon Martine, c/Burkina Faso, ECW/CCJ/JUD/25/16, du 11 octobre 2016 ».

IV – Analyse de la Cour de justice de la CEDEAO (point 18)

« Il importe de rappeler qu’en ce qui concerne l’exécution de ses décisions, la Cour est toujours guidée par certaines dispositions légales qui gouvernent sa jurisprudence. Il s’agit notamment de : 1- L’article 15 alinéa 4 du Traité révisé de la CEDEAO qui prévoit que « les arrêts de la Cour de justice ont force obligatoire à l’égard des Etats membres, des Institutions de la Communauté, et des personnes physiques et morales ». 2- L’article 24 du Protocole additionnel du 19 janvier 2005 relatif à la Cour de justice de la CEDEAO prévoit entre autres que « …l’exécution forcée … est régie par les règles de procédure civile en vigueur dans ledit Etat ; que les Etats membres désigneront l’autorité nationale compétente pour recevoir ou exécuter la décision de la Cour et notifieront cette décision à la Cour ».

IV – Analyse de la Cour de justice de la CEDEAO (point 19)

« En vertu de ses dispositions légales, il apparait clairement que l’exécution des arrêts rendus par la Cour de justice est de la compétence exclusive des Etats membres de la Communauté. D’où l’absence d’une formule exécutoire sur lesdites décisions, (voir dans ce sens, l’arrêt Mamadou Tandja contre le Niger en date du 08 novembre 2010, &20 autres) ».

Commentaire du point 19 : dans l’arrêt TANDJAN contre le Niger, la Cour de justice de la CEDEAO a rappelé conformément aux articles 22 du traité révisé et 24 du protocole additionnel à la Cour, que les Etats membres ont l’obligation d’exécuter toutes les décisions de la Cour ; qu’à ce titre, ils doivent prendre toutes les dispositions pour se conformer à ses décisions ; qu’ainsi la Cour n’a point besoin d’ordonner l’exécution immédiate de ses propres décisions qui sont exécutoires à l’égard des Etats dès leur notification. Faut-il à nouveau traduire en français, les termes de l’arrêt TANDJA du 08 novembre 2010, pour réveiller la mémoire défaillante d’Ismaëla Madior Fall ?

IV – Analyse de la Cour de justice de la CEDEAO (point 20)

« Tout refus ou résistance d’un Etat face à une exécution d’une décision de la Cour rendue à son encontre dans le cadre d’une violation des droits de l’homme, constitue un manquement à une obligation découlant du Traité et d’autres normes régissant la CEDEAO et l’expose à des sanctions judiciaires et politiques telles que prévues par les articles 5 à 21 de l’acte additionnel A/SA en date du 13 février 2012 portant régime des sanctions à l’encontre des Etats membres de ladite Communauté ».

La lecture complète et l’analyse approfondie des points 18, 19 et 20 permettent de constater à quel point Ismaëla Madior Fall est foncièrement malhonnête, puisqu’il a soigneusement et volontairement éludé la portée exécutoire des décisions de la Cour (point 18)et les sanctions encourues en cas de non-exécution d’une décision de la Cour (point 20) pour manipuler l’opinion et faire dire à la Cour de Justice de la CEDEAO ce qu’elle n’a jamais dit. La Cour de justice de la CEDEAO est formelle :

« Tout refus ou résistance d’un Etat face à une exécution d’une décision de la Cour rendue à son encontre, constitue un manquement à une obligation découlant du Traité et l’expose à des sanctions judiciaires et politiques telles que prévues par les articles 5 à 21 de l’acte additionnel A/SA en date du 13 février 2012».C’est clair, net et précis. Cette analyse ne peut faire l’objet d’aucune falsification.

Aux termes de l’article 15- 4 du traité révisé de la CEDEAO, l’exécution des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO n’est pas une faculté pour les Etats, mais une obligation. Les arrêts de la Cour de Justice ont force obligatoire à l’égard des Etats Membres, des Institutions de la Communauté, et des personnes physiques et morales et ne sont susceptibles d’aucun appel. Par ailleurs, l’article 62 du règlement intérieur des procédures de la Cour de justice de la Communauté dispose que « l’arrêt de la Cour a force obligatoire à compter de son prononcé ». L’autorité de la chose jugée, le principe de primauté et de l’effet direct font que l’exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 sur le parrainage, ne peut faire l’objet d’aucune entrave au niveau national. L’effet direct ou le principe de l’applicabilité directe est défini comme « l’aptitude d’une règle de droit à conférer par elle-même aux particuliers, des droits dont ils puissent se prévaloir devant les autorités juridictionnelles de l’Etat où cette règle est en vigueur ». C’est le droit pour tout justiciable de demander à un juge national de lui appliquer le droit communautaire, avec l’obligation pour ce dernier « de faire usage de ce droit quelle que soit la législation du pays dont il relève ». Pour la Cour de justice, la désignation par les états membres de l’autorité nationale compétente pour recevoir et exécuter ses décisions est une formalité administrative qui n’a aucune conséquence sur l’effet direct de ses décisions qui sont exécutoires, dès la notification.

II) – Article 96 de la Constitution sénégalaise : la souveraineté nationale s’efface devant l’impératif de l’unité africaine

Lorsque Ismaëla Madior Fall agite la souveraineté nationale pour faire obstacle à l’exécution d’une décision de justice communautaire, il méconnait le dernier alinéa de l’article 96 de la Constitution qui dispose que « la République du Sénégal peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant un abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine ».

Le Préambule du traité révisé de la CEDEAO du 24 juillet 1993 proclame que l’intégration peut requérir « la mise en commun partielle et progressive de souveraineté nationale au profit de la Communauté ». Pour rappel, la 46ème session ordinaire de la Communauté, qui s’est tenue à Abuja (Nigeria), le 15 décembre 2014 avait recommandé aux Etats membres de l’espace communautaire l’instauration de la carte d’identité biométrique CEDEAO. Tout le monde se souvient que le régime de Macky Sall s’est empressé de mettre en avant cette simple recommandation, pour neutraliser le vote de centaines de milliers d’électeurs sénégalais lors des élections législatives du 30 juillet 2017. En 2016, la CEDEAO n’a pas contraint militairement l’Etat du Sénégal à respecter sa recommandation de mise en circulation de titres biométriques CEDEAO. On ne peut pas d’une part, se prévaloir d’une recommandation de la CEDEAO pour confectionner des« titres biométriques », et d’autre part, invoquer une souveraineté nationale pour ne pas appliquer une décision rendue par la Cour de Justice de la CEDEAO revêtue de l’autorité de la chose jugée. On voit bien jusqu’où, la mauvaise foi flagrante de Madior FALL peut aller.

Avec l’article 96 de la Constitution, la souveraineté nationale s’efface devant l’impératif de l’unité africaine. L’effacement de la souveraineté nationale au profit de l’idéal de l’unité africaine est conforté par une jurisprudence inédite du Conseil Constitutionnel qui a consacré la primauté du droit harmonisé des affaires (OHADA) sur le droit interne (cf. la décision du Conseil Constitutionnel n°3-C-93 du 16 décembre 1993). Le traité OHADA connu sous le nom de traité de Port Louis du 17 octobre 1993 relatif à l’harmonisation du droit des affaires a institué une Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), une juridiction supranationale dont les décisions ont l’autorité de la chose jugée et la force exécutoire sur le territoire des Etats membres. Saisi d’une requête du Président Abdou Diouf, en date du 29 novembre 1993 pour statuer sur la conformité à la Constitution, des articles 14 à 16 du Traité de Port Louis, le Conseil Constitutionnel a souligné qu’un « engagement international » par lequel le Sénégal consentirait à abandonner sa souveraineté pour la réalisation de l’unité africaine serait parfaitement conforme à la Constitution.C’est inédit et le Conseil Constitutionnel l’a écrit : « Un abandon total de souveraineté au profit de l’unité africaine est conforme à la Constitution ». Qui dit mieux ?

Conclusion :

Ismaëla Madior Fall a beau cumuler les titres pompeux « d’Agrégé de droit », de Professeur titulaire de droit public et de science politique de classe exceptionnelle, et que sais-je encore ; sa trajectoire oblique doit conduire les sénégalais à faire preuve d’une extrême prudence et à émettre des doutes et de sérieuses réserves quant à ses affirmations trop souvent bancales, partielles, dénuées de toute crédibilité et d’une assise scientifique, à l’opposé de la rigueur qu’exige la science juridique. L’homme aux mille visages travestit le Droit de la pire des manières : la falsification.

En 2016, Ismaëla Madior Fall, a été l’auteur d’une formule célèbre qui a fortement choqué les étudiants en Sciences Juridiques et ébranlé le monde du Droit, déclarant avec audace« qu’un avis du Conseil Constitutionnel équivaut à une décision », obligeant le Professeur Serigne Diop à lui rappeler ses cours de droit (distinction entre avis et décision). Depuis son adhésion au parti présidentiel (APR), Ismaela Madior Fall a perdu l’autonomie intellectuelle, la liberté et l’esprit critique qui sont la marque de tout universitaire.

Celui qui a réitéré publiquement, à trois (3) reprises que l’alinéa 2 de l’article 27 de la Constitution empêche formellement et définitivement Macky Sall de présenter une 3ème candidature aux élections présidentielles de 2024 se calfeutre désormais comme un lâche et n’ose plus se prononcer sur le sujet, par peur de représailles, usant de faux fuyants pour se débiner. Lorsqu’un universitaire est taraudé par la crainte et n’est plus en capacité d’exprimer librement ses opinions, c’est la faillite de la pensée. Pour avoir avalisé les pires réformes « déconsolidantes », et les ignobles forfaitures de Macky Sall, Ismaëla Madior Fall a participé comme jamais à la déconstruction de l’Etat de droit au Sénégal et ne mérite plus de porter le « titre d’universitaire ».Ce sont des gens comme lui qui participent à créer le chaos juridique en Afrique.

En 2022, un constitutionnaliste digne de ce nom doit cerner les enjeux liés à la diffusion et l’application du droit communautaire, dans un contexte d’intégration régionale qui élève la protection des droits et libertés à un palier supranational. Il ne fait l’ombre d’un doute : le bouffon au service de la falsification du droit est une honte pour le monde universitaire.

« Ismaïla Madior Fall aux confins du flou artistique : Y a-t-il encore une frontière entre la science de la politique ? »

Ismaïla Madior Fall
Ismaïla Madior Fall

Après le bac, j’ai voulu faire droit, mais le destin en a décidé autrement. Aujourd’hui encore je me demande ce que je serais devenu si j’avais fait le droit. J’ai tout fait pour avoir une réorientation, j’en ai même parlé au chef du département de philosophie de l’époque, et il m’a dit : « pourquoi ne voulez-vous pas faire philo ? ».

Bien sûr, j’adore la philo, mais le droit c’est aussi de la philo ou en tout cas un de ses enfants. Les questions juridiques m’intéressent fortement et il m’arrive de lire des livres traitant de cette matière subtile et passionnante. Tout compte fait, le destin est ne m’a pas été déformable, du moins au regard du jeu de ping-pong auquel nous ont habitué les professionnels du droit.

Car on a toujours dit que la science, en vertu de son objectivité, de sa rigueur démonstrative et de ses méthodes de vérification, était plus crédible, plus apte à mener à des « conclusions concordantes ». Hélas, il semble que les sciences juridiques ne soient pas mieux loties que la philosophie réputé être trop controversée au regard des antagonistes qui rythment son évolution.

La dernière sortie d’Ismaïla Madior Fall (sa réponse au professeur Mary Tew Niane à propos d’une éventuelle 3e candidature de Macky) me conforte dans l’idée que la science n’était nullement à l’abri de l’idéologie, que l’essentiel n’est peut-être pas la possession de la science, mais plutôt la quête de la sagesse. Aujourd’hui nous avons la preuve que la science est effectivement un pouvoir « de bien autant que de mal faire » ; tout dépend de la nature des âmes dans lesquelles elle est incarnée.

Socrate : « Tous ces particuliers mercenaires, que le peuple appelle sophistes et regarde comme ses rivaux, n’enseignent pas d’autres maximes que celles que le peuple lui-même professe dans ses assemblées, et c’est là ce qu’ils appellent sagesse. On dirait un homme qui, après avoir observé les mouvements instinctifs et les appétits d’un animal grand et robuste, par où il faut l’approcher et par où le toucher, 493b quand et pourquoi il s’irrite ou s’apaise, quels cris il a coutume de pousser en chaque occasion, et quel ton de voix l’adoucit ou l’effarouche, après avoir appris tout cela par une longue expérience, l’appellerait sagesse, et l’ayant systématisé en une sorte d’art, se mettrait à l’enseigner, bien qu’il ne sache vraiment ce qui, de ces habitudes et de ces appétits, est beau ou laid, bon ou mauvais, juste ou injuste; se conformant dans l’emploi 493c de ces termes aux instincts du grand animal; appelant bon ce qui le réjouit, et mauvais ce qui l’importune, sans pouvoir légitimer autrement ces qualifications; nommant juste et beau le nécessaire, parce qu’il n’a pas vu et n’est point capable de montrer aux autres combien la nature du nécessaire diffère, en réalité, de celle du bon. Un tel homme, par Zeus ! ne te semblerait-il pas un étrange éducateur ? » Platon, La République

Par respect pour sa science et les services qu’il a rendu à l’enseignement, on ne peut pas considérer IMF comme un mercenaire, (sauf au sens propre du terme quand on l’oppose à loisir qui est une activité libérale) mais le fait de le voir revendiquer le sobriquet de tailleur de haute couture constitutionnelle nous semble être révélateur d’un malaise qu’il cherche à cacher par une ironie mal placée. Etre auteur de la rédaction d’une constitution aussi controversée est certainement source de malaise : soit il n’a pas bien fait son travail, soit l’homme qui lui a demandé ce travail est purement et simplement un monstre des griffe duquel il ne peut plus se libérer. Avouons qu’une telle posture est franchement incommode.

Ismaïla Madior Fall rédacteur d’une Constitution qui voulait consolider l’ancienne instille subrepticement dans les consciences l’idée d’une possible interprétation de la loi constitutionnelle par le Président et lui seul. Ce pays connaîtra-t-il un jour le progrès avec des universitaires aussi versatiles ? De réformes dé-consolidantes, on en est arrivé à une Constitution suspendue au bon vouloir du Président.

Non vous ne répondez pas à Mary Tew Niane, vous vous servez de son texte pour instiller le doute et la confusion dans la conscience des Sénégalais. Le style de ce texte, sa rédaction qui viole les normes d’une pensée discursive semblent montrer que vous êtes venu en sapeur-pompier. Un professeur d’université qui dit que les phénomènes politiques, la perte du pouvoir ne sont jamais monocausales (ce qui est exact) et qui s’empressent de dire que Wade n’a pas perdu le pouvoir à cause de son Wax-Waxeet, mais pour d’autres raisons (qu’il n’a pas daigné donner, même à tire d’hypothèses).

Et puis IMF évoque l’idée saugrenue d’une dévolution monarchique du pouvoir (plus grand mensonge du Sénégal indépendant) que personne n’a jamais démontrée pour fermer cette fenêtre et revenir à l’obsession du 3e mandat ! IMF nous apprend qu’il y a des pays africains et non africains où il n’y a pas de limitation de mandat comme si nous ne le savions pas en 2012 ! Il faut protéger nos enfants et ce, non seulement contre les insulteurs des réseaux sociaux qu’il dénonce dans son texte, mais aussi et surtout contre les scientifiques qui foulent aux pieds les principes éthiques, y compris de l’éthique scientifique. Car l’éthique scientifique exige au moins une dose d’objectivité dans l’analyse des faits. Un scientifique est libre de faire de la politique ou même de devenir un adepte d’une secte, mais il doit se garder de faire dire à la science des absurdités. Or utiliser son statut de scientifique pour cautionner une forfaiture politique, c’est violer l’éthique scientifique.

Ce pays court un grand risque : 13 morts dans les évènements contre le 3e mandat de Wade, 14 morts dans l’affaire Sweet beauté, trois morts dans l’affaire des listes invalides. La démocratie sénégalaise serait-elle devenue une machine qui dévore ses enfants les plus jeunes pour remplir la besace des adultes? Tout ça pour le caprice de l’irresponsabilité des élites. La logique du pouvoir est un poison pour l’esprit libre de l’intellectuel. Voilà pourquoi je continue à penser que celui qui sauvera le Sénégal du précipice sera un homme affranchi en amont et en aval des appareils politiques.

Alassane K. KITANE

Kaolack/Législatives : « Yewwi est aux abois », la réplique de Bby aux attaques contre sa tête de liste

Kaolack/Législatives
Kaolack/Législatives

La réponse du comité électoral de la coalition Benno Bok Yakaar au niveau du département de Kaolack n’a pas tardé après les attaques essuyées par sa tête de liste en l’occurrence Pape Mademba Bitéye. En effet, lors d’un face à face avec la presse, la tête de file de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu, le Professeur Abdou Aziz Mbodji, a accusé ce dernier d’être  » un faux candidat  » qui ne siégera point à l’hémicycle.;

Dans leur sortie, le Benno Bokk Yakaar rappelle que son candidat est un soldat qui reçoit des ordres du président de la République Macky Sall et que rien ne saurait le divertir dans cette lancée et cette dynamique de victoire certaine au soir du 31 juillet lors des élections législatives.

 » Nous n’avons le temps des diatribes et des accusations fallacieuses d’une opposition aux abois et quasi certaine de sa débâcle électorale. Le Benno Bok Yakaar est en mission pour redonner une majorité confortable au président Macky Sall pour lui permettre de mener à terme les programmes établis dans le Pse  » avance-t-il comme argument.

Pour les partisans de la liste marron-beige, les candidats à la législature sont attendus sur des programmes concrets, des exemples de propositions de loi qui iront dans le sens de solidifier l’état de droit, d’améliorer le plein épanouissement des Sénégalais dans tous les domaines de la vie socio-économique.

 » Le candidat de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu est un universitaire de surcroît un homme qui enseigne le droit mais il est toujours dans des débats de personne, des attaques en dessous de la ceinture jamais dans la prospective et la force de proposition  » attaque frontalement le comité électoral de la coalition Benno Bok Yakaar.

Rappelons que pour ce mercredi, la coalition Benno Bok Yakaar va effectuer des visites de proximité dans les foyers religieux de la commune de Kaolack notamment à Médina Baye, Léona Niassene, Kanene et Touba Ndorong.

Aïda Mbodj (Yaw) : «Je demande aux autorités étatiques de ne pas jouer avec cette affaire dite Force spéciale»

Aïda Mbodj (Yaw)
Aïda Mbodj (Yaw)

L’évasion de Pape Mamadou Seck, originaire de Diourbel, fait aussi l’actualité. Hier, dans son fief de Bambey, Aïda Mbodj a exigé la lumière sur cette affaire dite  »Force spéciale et met l’Etat en garde. 
Selon la Rfm, c’était à l’occasion de la caravane d’ouverture de campagne dans ce département. «La  »Force spéciale » ? Ce sont des histoires qu’on crée. Ce que je voudrais recommander aux autorités, c’est de ne pas jouer avec ces choses, parce que c’est trop sérieux. Il faut qu’il donne la bonne information», a-t-elle déclaré. Membre de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), Aïda Mbodj d’avancer : «Malheureusement, je me suis déconnectée de Dakar depuis ce matin (hier mardi). Mais apparemment, il y a des gens qui insinuent certaines choses et ils gagnerait à éclairer cette histoire.»Le détenu Pape Mamadou Seck reste introuvable depuis trois jours, après son évasion du pavillon spécial. Actuellement, les recherches se poursuivent pour mettre la main sur ce présumé membre de la « Force spéciale ».Placé sous mandat, il a été transféré, sur avis médical, à la maison d’arrêt et de correction (Mac) du Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec depuis le 1er juillet, pour le traitement d’une pathologie sévère. Et selon la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap), il en aurait profité pour prendre la poudre d’escampette. 

Contrats de pêche : Guy Marius Sagna promet une renégociation si YAW obtient la majorité

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

La campagne bat son plein à Ziguinchor. Ce 13 juillet, les deux candidats de la coalition Yewwi Askan Wi ont fait le tour des marchés et des quais pour discuter avec les travailleurs du secteur de la pêche. Au sortir de ces échanges, Guy Marius Sagna et Oulimata Sidibé ont pu déceler les problèmes que les pêcheurs, mareyeurs et femmes transformatrices rencontrent. Il s’agit notamment, selon ces eux, de la rareté du poisson et « des installations pas suffisamment adaptées pour leur travail dans le quai de pêche et des tracasseries des services locaux de l’État ». En réponse à ces plaintes, les candidats de Yewwi dans la région sud ont « pris l’engagement de renégocier les contrats de pêche si la coalition Yewwi Askan Wi obtient la majorité à l’Assemblée Nationale ». D’après GMS, « il est en effet inacceptable que les pêcheurs sénégalais soient emprisonnés quand ils ne sont pas tués en Gambie, en Guinée Bissau ou en Mauritanie parce que dans leur propre pays, les bateaux de l’Union européenne, chinois…pompent les ressources halieutiques et leur causent des accidents en haute mer. Le scandale des poissons transformés en bonbons pour chiens ou chats alors que des Sénégalais ne voient même plus le « kecax » doit cesser. L’assemblée nationale du Sénégal doit aussi être un lieu où l’on ne condamne pas les pêcheurs sénégalais à être des passeurs pour Barça ou pour Barsax. Les produits halieutiques du Sénégal doivent prioritairement et principalement servir les intérêts des Sénégalais et non ceux des bateaux impérialistes ».Ainsi, le leader du mouvement Frapp France Dégage appelle les populations à voter pour  « des députés du peuple, des députés qui représentent les populations et non des députés d’un homme ou d’un parti plus soucieux de 3e candidature, de sukkëru kor et d’autres privilèges indécents et insultants ».

Le pouvoir entre d’autres mains : le Sénégal est-il prêt à choisir un Président entrepreneur hors du système?

Président entrepreneur
Président entrepreneur

De son indépendance en avril 1960 à nos jours , le Sénégal a toujours été sous la dominance des politiciens, formés par les colons ou naviguant sous le néocolonialisme, sans aucune vision ou sursaut patriotique, pour ne pas dire nationaliste. Pourtant depuis presque une décennie, Bougane Guèye Dany, un jeune milliardaire sénégalais, parti de rien, porte en lui une vision qui dérange, parce que voulant ranger ces dinosaures politiques aux oubliettes pour un essor du continent. Le Sénégal est-il prêt à élire un entrepreneur comme président ?
De l’indépendance du Sénégal à nos jours, les acteurs politiques sous dominance coloniale, ou toujours inféodé à la politique des anciens colons, ont fait du pouvoir étatique une mamelle nourricière. Malgré le choix porté sur eux par les Sénégalais, ils ne portent en eux qu’aucune vision. Même l’assemblée nationale n’est jusqu’à nos jours qu’un regroupement d’applaudisseurs du parti au pouvoir.
Le comportement de ces politiciens, de ces hommes qui ont toujours contribué à des compromissions pour avoir le pouvoir , qui se sont toujours joués des intérêts du peuple, qui ont toujours fait rêver les sénégalais à travers leurs discours de campagne qui aujourd’hui n’engagent que ceux qui y croient, a fini par révolter les jeunes, non seulement au Sénégal, mais petit-à-petit à travers tout le content.
Hauts cadres ou Self-made-man, ils portent aujourd’hui une nouvelle vision basée sur la foi en soi. Pour parler de Self-made-man, Bougane Guèye Dany, un milliardaire parti de rien en est un parfait exemple. Comme dit dans un portrait dressé par d’autres confrères, originaire de Saint-Louis (nord du Sénégal), l’homme devenu un self made man, est de la trempe des hommes d’affaires à succès. Car après un passage dans plusieurs organes de presse, il a forgé son destin dans la transpiration et l’intelligence et monte sur le podium des jeunes leaders les plus influents et écoutes du monde médiatique.
Dans ce parcours chaotique, on peut citer ce passage « Licencié par le groupe de presse Wal Fadjri en raison de son activité syndicale en 2002, Bougane Guèye lance son agence quelques mois après, avec 1 500 euros de capital. Huit ans plus tard, son groupe réalise un chiffre d’affaires d’environ 9 millions d’euros et emploie 162 personnes. D’abord actif dans le domaine du conseil en communication, l’ancien journaliste n’a cessé de développer de nouvelles activités. Il possède aujourd’hui une myriade de sociétés allant de la production d’études qualitatives à la gestion de panneaux publicitaires, en passant par l’édition de magazines ou la radio Zik FM. »

Lancé dans la politique, il voit nos gouvernants comme des dinosaures, vestiges de l’emprise des Occidentaux sur les affaires du continent. Lui incarne une rupture, une réussite 100 % africaine. Il n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur la fibre nationaliste pour inviter les entreprises sénégalaises à lui faire confiance.
C’est ainsi qu’en 2018, il a lancé le mouvement citoyen « Gueum sa Bopp », où il anime l’esprit « self made man » dans un pays à majorité composé de jeunes. Il sillonne le pays à la rencontre des populations pour s’enquérir des problèmes que vivent ces dernières au quotidien, retrace un autre confrère. Bougane Gueye Dany avait déclaré sa candidature aux élections présidentielles de février 2019. Un pari audacieux qui illustre le courage de ce jeune leader descendu dans l’arène politique. Une candidature appréciée à sa juste valeur.
Mais depuis lors le pouvoir de Macky Sall tente de le liquider, trouvant toujours des trucs et astuces pour déclaration sa candidature ou ses listes non conformes aux règles en vigueur. Jetant la balle dans le camp des Sénégalais, même illégitimement éliminés, lui et sa Grande Coalition des législatives, ils vont battre campagne pour assurer à l’opposition une majorité à l’assemblée, afin de barrer la route à une troisième candidature de Macky Sall, un homme arrivé à son dernier mandat.
Une volonté qui cache un réchauffement pour la prochaine présidentielle qui s’annonce en 2024. D’où cette question qui revient : le Sénégal est-il prêt à élire un président entrepreneur hors du système ?

DAROU MOUKHTY / Le père de Pape Mamadou Seck, le moral au ras des pâquerettes : « S’il est mort, qu’on m’amène son corps et je vais l’inhumer! »

père de Pape Mamadou Seck
père de Pape Mamadou Seck

Un père visiblement désemparé de ne pouvoir retrouver là et maintenant  son fils réputé appartenir à la force spéciale de Yewwi Askan Wi est allé puiser jusque dans ses réserves pour demander de l’aide. Pour lui, Pape Mamadou Seck ne saurait être coupable de ce qu’il est accusé.

« Nous sommes très inquiets. Depuis que mon fils a été placé en garde à vue, ni sa mère ni moi n’avons été en mesure de le voir ou de lui parler. Nous avons vécu un calvaire inouï jusqu’à ce que j’apprenne qu’il a été transféré au niveau du pavillon spécial Le Dantec. Il doit faire là-bas entre 3 et 4 jours. À la veille de la Tabaski, on nous dit, via les réseaux sociaux, que Pape Modou est mort. Quelques heures plus tard, on nous annonce qu’il s’est évadé. On ne sait pas s’il est allé se jeter dans la mer ou se donner la mort par pendaison. Pape Modou Seck n’est pas un homme violent. Même pour son mouton, c’est moi qui l’égorge en son nom. Il n’ose même pas égorger un coq. Les témoignages de ses amis sont unanimes à dire que c’est un homme correct, discret et timide… »

Pape Moussa Seck, la mort dans l’âme, doute désormais, que son fils soit encore en vie. « Nous ne savons rien de Pape Modou Seck. Il n’y a que ces gens qui le détenaient qui sont en mesure de dire ce qui s’est réellement passé. Pape Modou Seck n’a jamais été faire de dialyse. S’il n’est pas mort qu’on le libère. S’il est mort, je me contenterai de l’inhumer. »

À l’état actuel des choses, le père de Pape Mamadou  Seck souhaite qu’on l’édifie pour de bon. « Les enquêteurs sont venus fouiller chez lui et ils n’ont trouvé aucune arme. » Il poursuit : « Je veux que cette affaire soit tirée au clair. S’il est coupable, qu’on le juge. S’il n’est coupable de rien, qu’on le laisse retrouver sa famille, ses enfants, son épouse. Celle-ci m’a dit tenir de son mari qu’il n’est mêlé en rien dans cette affaire… »

(Vidéo) Sortie de Adji Sarr sur le Chocolat Menthe de Sonko : Bah Diakhaté fait de terribles révélations

Bah Diakhaté
Bah Diakhaté

Les révélations de Ndeye Gueye et Jimbori sur le problème de Sidy Diop et Omaro, trahison soubatel(Vidéo)

Les révélations de Ndeye Gueye et Jimbori sur le problème de Sidy Diop et Omaro, trahison soubatel(Vidéo)

Les confidences étonnantes Youssou dieng sur l’évolution Musicale de Wally Seck

Les confidences étonnantes Youssou dieng sur l’évolution Musicale de Wally Seck

«Force spéciale» – Le père de Mamadou Seck sort du silence : « Ce que mon fils m’a confié »

Faisant partie des supposés membres de la «Force spéciale» placés sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet, Pape Mamadou Seck s’est évadé du pavillon spécial de l’hôpital Artistique Le Dantec. Son père, Pape Moussa Seck, se dit «inquiet» de la situation de son fils. «Depuis qu’il a été placé en garde à vue, on ne peut plus le voir», a t-il fait savoir sur les ondes de iRadio.

Poursuivant, le père de Mamadou Seck de déclarer que : «On n’avait plus de ses nouvelles jusqu’à ce qu’on apprenne dans la presse qu’il a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. Je pense qu’il y est resté trois ou quatre jours. C’est le samedi 9 juillet que j’ai appris sur les réseaux sociaux que Pape Modou est décédé. On l’a pleuré. Par la suite, vers 17 heures du soir, l’hôpital nous apprend qu’il est vivant et bien portant»
L’inquiétude a alors laissé la place au soulagement. Mais ce sera pour une courte durée. Car, le dimanche, jour de la Tabaski, l’information est sur toutes les bouches : Pape Mamadou Seck s’est évadé du pavillon spécial de Le Dantec.

«On ne sait pas s’il est rentré dans la mer ou est parti dans la brousse se prendre, souffle le père du fugitif. Ce qu’on veut c’est que les gens sachent que tout ce qu’on dit sur Pape Modou est faux».

Pape Moussa Seck ne peut pas croire que son enfant puisse participer à un complot pour mettre le feu au Sénégal. A preuve : «C’est moi-même qui lui ai égorgé son mouton. Il m’a dit : Papa, je suis incapable de tuer un poulet. Je me demande comment un individu pareil peut faire partie d’une association de malfaiteurs qui a l’ambition de détruire le pays ou d’incendier le pays. Cela me surprendrait. Tout le monde à Darou Mousty (village natal du mis en cause, Ndlr) ne dit que du bien de lui, ses amis et proches. Et ce que tout le monde dit est vrai».

Pape Moussa Seck plaide pour la libération de son fils. «Une fois qu’il sera libéré, j’irai le chercher. Si je le retrouve dans la rue, mort, je saurai que la justice ne le poursuit plus et je vais l’enterrer. S’il est malade, qu’on me le ramène, je ferai le nécessaire avant de le remettre entre les mains de la justice».

Pour conclure, le père de Pape Mamadou Seck rapporte que son fils lui a confié qu’il n’existe «aucune preuve tangible contre lui». «Il se peut qu’il soit malade au point de perdre la tête, conjecture Pape Moussa Seck. Quoi qu’il en soit, il faut que toute la lumière soit faite pour pouvoir décider de la suite à donner à cette affaire».

Yewwi Askan Wi : Serigne Mansour SY Diamil claque la porte

Serigne Mansour SY Diamil et ses camarades de parti ne sont plus membres de la coalition Yéwi Askan Wi. Dans le communiqué ci-dessous, ils indiquent avoir pris la décision après une réunion du Directoire National de Bes Du Ñakk.

L’An Deux Mil Vingt-Deux et le Onze Juillet, le Directoire National de Bes Du Ñakk s’est réuni en son siège pour se prononcer sur la situation politique à la veille des élections législatives dont la campagne vient de démarrer le 10 juillet 2022.
CONSIDERANT

a) L’élimination des militants de Bes Du Ñakk dans la confection des listes départementales de la coalition Yéwi Askan Wi (YAW) ;
b) La disqualification de la liste nationale du fait de l’amateurisme des personnes chargées de l’établissement des listes des candidats de la coalition YAW ;
c) La non-prise en compte du poids électoral de Bes Du Ñakk dans l’établissement des listes départementales dans des localités où Bes Du Ñakk serait suffisamment représentatif pour mériter d’y figurer notamment : Dakar, Pikine, Rufisque, Dagana, Louga, Kébémer, Nouakchott, et l’Afrique du Nord ;
d) Les prises de décisions unilatérales au sein de YAW par un groupuscule de leaders parmi la trentaine que compte la Coalition YAW.

Le Directoire National de Bes Du Ñakk, à l’unanimité de ses militants présents ce onze juillet 2022, compte tenu de cette situation qui relève que d’une injustice gratuite à l’endroit de ses militants, situation condamnée par de nombreux sénégalais, a décidé des résolutions suivantes :

  1. Démissionner de la coalition Yéwi Askan Wi ;
  2. Ne pas voter YAW : le parti Bes Du Ñakk invite ses militants, ses électeurs, et tous les citoyens épris de transparence et de démocratie d’en faire autant ;
  3. Continuer la réflexion pour choisir l’alliance la plus adéquate pour déjouer la tentative de mise à mort politique du parti Bes Du Ñakk et lui permettre de jouer pleinement le rôle que le peuple sénégalais attend de lui.

(03 photos) – Tabaski : Après la Awo, Cheikhou Kouyaté change de tenue et pose avec sa niarel

Qui demandait après la deuxième femme de Cheikhou Kouyaté? Et bien, Kawtef a fouillé sur les réseaux sociaux pour trouver la niarel kharitou international bi.

Figurez-vous que le lion a équilibré les choses. Après avoir passé des moments inoubliables avec Zahra, Cheikhou Kouyaté a changé de tenue pour retrouver Mouna. Sur ces photos, le couple est top.

Mandat d’arrêt : pourquoi Amy Dia de Pastef a été arrêtée

Dans son réquisitoire introductif, dans le cadre de l’affaire de la «Force spéciale», le procureur de la République avait requis le mandat de dépôt contre les membres de la bande arrêtés, ainsi que le mandat d’arrêt pour huit autres personnes qui seraient liées au dossier.

Le juge du deuxième cabinet, chargé du dossier, avait suivi le chef du parquet. Il avait placé sous mandat de dépôt dix membres de la «Force spéciale», dont Pape Mamadou Seck, qui s’est évadé du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, et émis huit mandats d’arrêt.

Hier, mardi, l’une des huit personnes visées par les mandats d’arrêt est tombée. Il s’agit de Amy Dia dite Nadine. Cette dernière est une militante de Pastef. Elle est la coordinatrice adjointe du parti à Sahm Notaire.

Libération, qui rapporte son arrestation dans son édition du jour, précise que Nadine a été cueillie chez elle et conduite au commissariat central. Le journal ajoute qu’elle sera présentée ce mercredi au magistrat.

Les autres personnes visées par les mandats d’arrêt sont Aliou dit Dounkhaf, Ousmane Diouf, Yaya Cissé, Khadim Ndiaye, Babacar Ba, Ousseynou Seck alias Akhenaton et Max Killuminati. Ces deux derniers sont localisés en Europe.

Affaire Sidy Diop-Omaro : Dj Boubs donne son avis (vidéo)

Dj Boubs

Depuis hier, l’histoire qui oppose Omaro à Sidy Diop est le sujet de discussion sur les réseaux sociaux.

Dj Boubs, un monument du show biz sénégalais, parti assister au concert de Wally Seck à Kaolack, s’est prononcé sur l’affaire et propose des solutions pour éviter les problèmes entre les artistes et leurs grands frères.

Relation avec Barthélémy Dias, Khalifa Sall brise enfin le silence : «Vous savez très bien que j’étais…»

Barthélémy Dias, Khalifa Sall
Barthélémy Dias, Khalifa Sall

Le président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, Khalifa Sall, a mis fin à la polémique sur sa relation avec Barthélémy Dias.

« C’est encore aujourd’hui, plus qu’hier, un compagnonnage sincère et réel. Je m’identifie d’ailleurs dans Barthélémy Dias », a d’abord lancé l’ancien maire de Dakar repris par Bes Bi.

Khalifa Sall poursuit : « Vous savez très bien que j’étais plus turbulent que lui. Et vous savez pertinemment que Barthélémy ne fera pas ce que j’ai fait. Il faut savoir grandir », dit-il. Avant d’ajouter : «C’est son heure. S’il frappe, je l’applaudis, s’il se bagarre je l’applaudis. Parce que quand on le provoque, personne ne dit rien, on l’accuse de tous les noms. On lui a fait subir tellement de misères, mais il est resté debout, digne.»

Khalifa Sall considère que Ousmane Sonko subit le même martyre que Barthélémy Dias. «Nous allons les soutenir pour l’intérêt du peuple et non pour leurs propres intérêts», promet le leader de Yewwi Askan Wi

(Vidéo) Abdou Karim Gueye : Où est Pape Mamadou Seck?

Abdou Karim Gueye
Abdou Karim Gueye

(Photos): Marichou ne lâche rien, sa robe noire éteint la concurrence 

Marichou
Marichou

A l’occasion de la fête de Tabaski, l’actrice Marichou se régale à côté de son prince charmant Billy.

Devenue Mme Séne, elle s’affiche toute radieuse dans sa 3e tenue bien taillée à la poitrine et aux hanches. Sa coiffure simple et son make up soft laissent apparaître une vraie femme sénégalaise. Elle remporte le trophée du meilleur sagnsé.

Look at this!!!

Le maire de Yewwi de Keur Massar Sud pris en « flagrant délit d’arrogance » financière (Vidéo)

maire de Yewwi de Keur Massar Sud
maire de Yewwi de Keur Massar Sud

Hommage à Ibrahima Kane (Par Papa Ibrahima Diassé)

Hommage à Ibrahima Kane
Hommage à Ibrahima Kane

Je retiens de notre cheminement, qu’il est un travailleur intelligent et acharné, un homme discret et courtois, qui de surcroît est un manager pragmatique.

Il sait bien faire la part des choses entre le travail et ce qui ne l’est pas.

Sa formation rigoureuse l’a formaté à tel enseigne qu’il est constamment concentré sur l’essentiel.

Devant les épreuves, Ibrahima Kane fait montre de courage et de fermeté sans jamais  être indélicat.

C’est un grand patriote doux et sincère mais très exigeant dans le travail tant il est  vrai qu’on ne peut pas être à une certaine station, si on n’ a pas cette qualité majeure.

Il aura inscrit son empreinte dans la marche de la compagnie Air Sénégal en insufflant durant son passage, les valeurs de travail, le culte de l’excellence et l’obligation de résultat.

À coup sûr, il restera dans les annales du pavillon national.

Je lui souhaite bon vent.

(Vidéo) Sidy Diop quitte Soubatel ,sortie de Omaro : Voici la réaction de Boucher et 6mille problème

Boucher et 6mille problème
Boucher et 6mille problème

Ngouda Mboup à Ismaila Madior Fall : « Macky Sall est inéligible pour 2024 »

Ngouda Mboup à Ismaila Madior Fall
Ngouda Mboup à Ismaila Madior Fall

Le débat sur une probable troisième candidature du président Macky Sall continue d’être alimenté par des universitaires. Après la réponse du professeur Ismaila Madior Fall au professeur Mary Teuw Niane, c’est au tour de l’enseignant-chercheur Ngouda Mboup de prendre la balle au rebond. 
Dans un post sur sa page Facebook, le constitutionnaliste est formel : « Macky Sall est inéligible pour 2024. Macky Sall a épuisé ses deux cartouches. » 
Ngouda Mboup justifie sa position par le fait qu' »aucun des 103 articles de la Constitution ne lui permet une 3e candidature ». Et comme pour faire un rappel, l’universitaire  affirme que « la Constitution n’est pas un sujet spécifique aux constitutionnalistes, ni un simple objet de colloque, encore moins un sujet spécifique aux professeurs de droit. C’est l’œuvre d’un peuple et donc une affaire de citoyenneté ». 
Invoquant l’article 101 de la Constitution, Ngouda Mboup soutient que « la haute trahison est une trahison contre le peuple et les institutions ».
Selon lui, « les Sénégalais ont besoin de leur Constitution comme ils ont besoin de pain ». Raison pour laquelle ils « ne vont pas accepter ce jeu dangereux avec des allumettes ».

(Vidéo) Pendo raconte son histoire drôle avec Diaga la mère de Wally Seck «Damako nakh bamou diokhma maa. »

Pendo
Pendo

Urgent – Incroyable prouesse du maire de Malicounda Maguette Sene décroche Demba Faye : tête de liste de YEWWI ASKAN WI à Mbour pour les locales

Maguette Sene
Maguette Sene

Je salue la grandeur d’esprit et le courage politique de Monsieur Demba Faye, tête de liste de la Coalition Yewwi Askan Wi aux élections municipales à Malicounda, qui a décidé de rejoindre Benno Bokk Yakaar.

Cette décision traduit notre convergence de vues et son adhésion franche et sans réserve au projet politique du Président Macky SALL.

Nos sincères remerciements à l’honorable Député Omar SY et Mr Cheikh Issa SALL, Maire de Mbour, pour avoir facilité ce rapprochement entre frères de même terroir à se retrouver autour de l’essentiel.

Electricité coupée au King Fahd…Révélations sur les vraies ambitions du coupable

King Fahd
King Fahd

Chaque jour des éléments nouveaux viennent s’ajouter à cette histoire de coupure d’électricité au King Fahd Palace (KFP) ou Macky Sall a piqué une grosse colère. Certains faits nouveaux nous dirigent tout droit vers les ambitions réelles du coupable. Voulant sacrifier le DG de SENELEC qui n’avait rien à voir avec cette coupure qui a montré la carence de la direction du Palace hôtel de 5 étoiles, le PDG du King Fahd Palace, Racine Sy montre ses vraies ambitions…

Mamadou Racine Sy, le PDG du King Fahd Palace  est un homme plein d’ambitions. Et, il est prêt à tout pour les réaliser. Il n’aime pas les obstacles sur son chemin. C’est un secret de polichinelle. Il clame à qui veut l’entendre qu’il a des ambitions pour le fauteuil de Président de la République du Sénégal. Mamadou Racine Sy veut la place du Président Macky Sall dès 2024. Il fait tout pour parvenir à ses fins, à cet effet.

And Liggey Podor Ak Racine s’est transformé maintenant en And Liggey Sénégal Ak Racine (ALSAR). Ce qui était au début une ambition locale s’est transformée en ambition nationale. Mamadou Racine Sy s’est senti si pousser des ailes qu’il ne se contente plus du fauteuil de maire de Podor mais veut celui de Président de la République du Sénégal. Selon plusieurs sources, il recevrait le soutien du Groupe Boloré qui a soutenu la candidature de Eric Zemmour lors de l’élection présidentielle française qui vient de se dérouler.

king

Racine Sy n’est pas n’importe qui dans le bataillon des PDG au Sénégal. Il est un touche à tout : Pca de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), Pca de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt), Président SPIHS (Syndicat Patronal de l’industrie Hôtelière du Sénégal), Président Directeur Général du King Fahd Palace et Président du conseil d’administration du Groupe Bolloré Africa Logistics. Et cette dernière fonction le place comme un élément central de cette force française en Afrique qui rafle tous les contrats portuaires dans les pays d’Afrique

Tout le monde sait que le PDG du King Fakd Palace, Mamadou Racine Sy est le pion de Bolloré dont il est le Président du groupe au Sénégal. Et le Sénégal est un dispositif essentiel de Bolloré pour son implantation définitive en Afrique. L’on sait que Bolloré s’implique de plus en plus dans les élections présidentielles en Afrique. Son nom est même cité dans des intrigues. Bolloré veut contrôler l’essentiel des infrastructures routières, portuaires et ferroviaires en Afrique.

king

Au Sénégal, il peut miser sur Mamadou Racine Sy. Même si ce dernier vient de démontrer un avant-goût amer sur les méthodes qu’il compte utiliser pour parvenir à ses ambitions, avec l’incident qui vient de se produire au King Fahd Palace. N’eut été la vigilance dont ont fait preuve certaines autorités, tous les torts de cet incident allaient tomber sur la tête du pauvre Directeur général de SENELEC. Pour la matérialisation de certains intérêts vachement égoïstes, on était prêt à le conduire à l’autel du sacrifice…

Le coup du King Fajd Palace a foiré. Mais, il faudra s’attendre à ce que plusieurs autres intrigues du genre soient encore montées au Sénégal d’ici 2024. Mamadou Racine Sy s’est taillé une certaine réputation. Il se susurre que dans le privé, il vanterait partout où il se présente pour exercer du lobbysme que parfois, même le Président de la République, il ne le prend pas au téléphone si l’envie lui en chante. C’est dire qu’il cherche toujours à épater tout le monde partout où il passe.

Le Président de la République Macky Sall a déjà ouvert les yeux, mais doit le faire grandement encore. Il y en a toujours qui se réclament ses amis, déclarent œuvrer pour sa réussite mais qui en sont là à comploter sur son dos. Il n’y a pas que Ousmane Sonko et compagnie qui se sont déclarés ouvertement, qui le combattent, d’autres adversaires plus pernicieux sont là, et se dressent sur son chemin.

Le réveil risque cependant d’être brutal pour certains. Car, ils se sont déjà démasqués à travers certains incidents. Des incidents pleins d’enseignements. Surtout qu’on a cherché simplement à humilier Macky Sall devant le monde entier en orchestrant une panne d’électricité au milieu d’une conférence internationale au King Fahd Palace à laquelle des bailleurs avaient été conviés pour organiser des levées de fonds au profit de l’Afrique.

|Affaire de la « Force Spéciale »| : La vérité, rien que la vérité ! (Par Aliou Sané)*

Aliou Sané
Aliou Sané

En mars 2015, quand Fadel Barro, Fou Malade et moi avions été arrêtés et emprisonnés à Kinshasa par le régime d’alors de Joseph Kabila, le quotidien pro gouvernemental « L’AVENIR » avait barré sa UNE d’un titre digne d’un épisode de la série « 24H chrono » : « DES TERRORISTES À KINSHASA : Deux commandos Burkinabè et Sénégalais dans les filets de la PNC ». Pour rappel, nous étions invités par des sœurs et frères Congolais, au lancement du mouvement citoyen FILIMBI (siflet en Swahili).

Dans l’article du quotidien L’AVENIR, il est soutenu de façon éhontée que les services des renseignements ainsi que la police nationale congolaise avaient mis la main sur une trentaine de personnes dont des terroristes d’origine sénégalaise, dotés d’armes (Kalashnikovs) et chargés d’une mission d’embraser les institutions de la République ! Évidemment, un récit cousu de fil blanc savamment préparé par le régime Kabila, et diffusé par une presse à la solde du pouvoir.

Fadel, Malal et moi même étions aux yeux d’une large frange de l’opinion Congolaises, des ennemis de la nation qu’il fallait sanctionner très sévèrement. Et il fallait tuer ce FILIMBI dans l’œuf, traquer, arrêter et jeter en prison tous ses initiateurs Congolais!

Il est clair qu’aujourd’hui, l’un des plus grands défis de tous ceux qui luttent pour la démocratie dans le monde, est d’éviter que certains gouvernements, n’utilisent de façon inappropriée, le prétexte de lutte contre le terrorisme, pour installer la peur, et se débarrasser de militants de la société civile ou d’adversaires politiques.

Dans l’affaire dite de la « Force spéciale » (ayant conduit selon la presse, à plusieurs arrestations au Sénégal) qui fait actuellement les choux gras de la presse nationale, nous ne préjugeons de rien. Mais il faudra beaucoup plus qu’un article du journal L’OBSERVATEUR pour éclairer l’opinion publique sur ce dossier. Cette question est plus sérieuse que celà. L’on nous parle déjà d’un certain François Mancabou en réanimation après plusieurs jours de garde à vue au commissariat central de Dakar, et d’un autre individu nommé Pape Mamadou Seck qui se serait évadé du pavillon spécial.

Il est vrai que dans un contexte sous régional où des pays voisins vivent les affres du terrorisme, la lutte contre le terrorisme requiert chez nous, la contribution de tout citoyen soucieux de la paix et la stabilité du pays. Mais encore faudrait-il que ces citoyens soient édifiés par qui de droit, et avec des éléments crédibles

La VÉRITÉ, rien que la… VÉRITÉ!

* Coordonnateur de Y’en a marre

Evasion Papa Mamadou Seck : « Personne n’y croit … », (Guy Marius Sagna)

Evasion Papa Mamadou Seck
Evasion Papa Mamadou Seck

L’administration pénitentiaire annonce avoir lancé un avis de recherche et d’arrestation contre un détenu du nom de Pape Mamadou Seck, qui s’est évadé du Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec dans la nuit de vendredi à samedi. Mais, selon le secrétaire administratif du Frapp, Guy Marius Sagna, personne n’y croit.

« Cela fait 10 ans que nous disons au président Macky Sall de faire attention à ne pas se retrouver dans la situation dont parlait Friedrich Nietzsche : »Ce n’est pas ton mensonge qui me bouleverse mais de ne plus pouvoir te croire » : c’est ce que disait Nietzsche », rappelle Guy Marius Sagna.

Selon l’activiste, tout ce que dit le régime du président Macky Sall sonne comme un mensonge. Même les vérités du régime de Macky Sall sonnent comme des mensonges.

A l’en croire, il y a une grave crise de confiance, une grave rupture de confiance entre le peuple sénégalais et le président Macky Sall.

Guy Marius s’affiche avec Mame Gor Djazaka et envoie un message émouvant (Photo)

Guy Marius
Guy Marius

Le combat que mène le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) n’a visiblement pas de limite. Guy Marius Sagna a apporté son soutien au chanteur proche du pouvoir Mame Gor Djazaka.

Voici l’intégralité de sa publication

« Regardez bien cette photo.
Le plus important sur cette photo n’est pas celui qui a porté un vêtement sur lequel il est écrit « FRAPP, pour la souveraineté monétaire FRANCE DÉGAGE » .

Sur cette photo il y a une délégation de la section FRAPP de Rufisque qui était allée rendre visite aux habitants de la cité Diazaka de Rufisque le 14 juin dernier. À cette occasion, le FRAPP a exprimé sa solidarité aux habitants victimes des impacts environnementaux de l’usine BISA béton.

Sur cette photo il y a aussi un homme (le deuxième à partir de la droite ou le dernier à partir de la gauche) très connu pour ses « critiques » contre Ousmane Sonko et moi. À travers notre section de Rufisque, nous avons exprimé notre solidarité à cet homme et à tous les autres habitants de la cité Diazaka de Rufisque.

Voilà la bonne nouvelle que nous semons depuis des années dans notre Sénégal.

Peu importe votre bord politique, votre religion, votre confrérie, votre ethnie, votre sexe…même si vous nous insultez, vous nous gasez, vous nous emprisonnez, vous nous torturez, vous nous tuez…vos intérêts seront défendus et protégés.

Vous conviendrez avec nous que de pareils révolutionnaires ne peuvent être ni régionalistes, ni ethnicistes, ni dans le deux poids deux mesures.

Voilà l’esprit et la posture que je veux amener à l’assemblée nationale. Ne pas être le député d’un homme, d’un groupe, d’une ethnie, d’une religion, d’une confrèrie, d’un parti politique… Même pas le député de GMS.

Non au néocolonialisme !
Non à la 3e candidature illégale et illégitime !

REFUSONS !
RÉSISTONS !
LUTTONS !

ORGANIZE, DON’T AGONIZE!
RÉSISTANCE !

GMS, »

Pourquoi le Sénégal et la Mauritanie sont les premiers à combler le déficit d’approvisionnement en gaz naturel créé par la Russie (Par NJ Ayuk)

gaz naturel
gaz naturel

La Mauritanie et Sénégal ont jeté les bases nécessaires, BP, Kosmos et leurs sous-traitants, pour établir un complexe de production offshore, avec des puits de développement reliés à un navire flottant de production.

Lorsque le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé au Sénégal le 22 mai 2022, il a clairement indiqué que son pays considérait l’énergie – et le gaz naturel en particulier – comme un élément important des futures relations entre l’Europe et l’Afrique.

Après une rencontre avec le président sénégalais Macky Sall, M. Scholz a annoncé que son gouvernement était prêt à poursuivre le travail avec l’État ouest-africain et qu’il discutait déjà avec Dakar de projets de développement gazier et de GNL. « C’est une question qui mérite d’être poursuivie de manière intensive« , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président Sall.

Le chancelier n’a pas donné de détails, mais il est facile de comprendre pourquoi le gaz du Sénégal a attiré son attention.

D’une manière générale, Scholz s’intéresse au Sénégal parce que l’Union européenne s’intéresse à toutes les possibilités d’obtenir plus de gaz en ce moment.

En effet, les dirigeants européens ont beaucoup réfléchi aux questions liées à l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie fin février. La raison de cette préoccupation est évidente : maintenant que Moscou s’est montré prêt à piétiner les frontières internationalement reconnues, Bruxelles s’efforce enfin d’aider l’Union européenne à se libérer de sa dépendance à l’égard du gaz russe. Ses efforts doivent, par la force des choses, passer par la recherche d’autres fournisseurs. Comme l’a noté l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la Russie a fourni pas moins de 155 milliards de mètres cubes (mmc) de gaz à l’Union en 2021. Cela équivaut à 45 % de toutes les importations et à 40 % de toute la consommation, et c’est tout simplement trop pour être remplacé ou abandonné en une seule fois. L’UE doit donc trouver d’autres vendeurs – et une combinaison d’entre eux, car aucun autre exportateur de gaz n’est assez important pour remplacer la Russie.

Il se trouve que le Sénégal est l’un des fournisseurs potentiels envisagés pour faire partie de cette nouvelle constellation de fournisseurs de gaz à l’Europe. Il possède suffisamment de gaz pour mériter cette considération, puisque plus de 1,13 trillion de mètres cubes (tcm) de réserves prouvées ont été découvertes dans sa zone offshore entre 2014 et 2017.

Mais dans un sens plus spécifique, Scholz s’intéresse au Sénégal parce qu’il est, avec la Mauritanie, très près de commencer les exportations de gaz vers l’Europe. Le Sénégal n’est pas seulement ouvert aux affaires d’une manière générale. Il est ouvert aux affaires dans un sens réel, en ce sens qu’il a déjà jeté les bases du développement de ses gisements offshore, de la transformation d’une partie de ce qu’il extrait de ces gisements en gaz naturel liquéfié (GNL), puis de l’exportation de ce GNL vers l’Europe. Elle a pris tellement de mesures dans ce sens, en fait, que la production devrait commencer l’année prochaine.

Pas dans cinq ans. Pas dans une décennie. L’année prochaine.

Car c’est à cette date que le Sénégal et la Mauritanie doivent mettre en service le Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), un grand champ gazier offshore transfrontalier : 2023. Le troisième trimestre de 2023, pour être plus précis.

Le démarrage de GTA en 2023 et les échéances de l’UE

C’est un excellent timing pour le marché européen de l’énergie, étant donné que Bruxelles parle depuis mars de réduire de deux tiers, la quantité de gaz russe que l’UE achète d’ici la fin de l’année.

Comme je l’ai déjà noté, le Sénégal et la Mauritanie ne combleront pas à eux seuls, le vide laissé par la Russie. Le bloc GTA est certes important, avec des réserves d’environ 425 milliards de m3. C’est assez pour permettre la production d’environ 2,5 millions de tonnes de GNL par an dans la première phase, et peut-être plus tard de 5 millions de tonnes par an si BP, l’opérateur du bloc, et son partenaire américain Kosmos Energy, décident de doubler la capacité de leur infrastructure flottante de GNL (FLNG).

Cela peut sembler peu, comparé aux énormes volumes de gaz envoyés par la Russie. Après exportation vers l’Europe et regazéification, les 2,5 millions de tonnes de GNL que le Sénégal et la Mauritanie peuvent fournir à partir de la première phase de la GTA, équivaudraient à environ 3,69 milliards de m3 de gaz naturel, tandis que la production de 5 millions de tonnes de la deuxième phase représenterait environ 7,37 milliards de m3. Cela ne représente que 2,4 % et 4,8 %, respectivement, des livraisons russes à l’UE en 2021.

Mais ces volumes ouest-africains arriveront en Europe en plus des volumes supplémentaires que les États membres de l’UE ont obtenus auprès des fournisseurs existants. (Rappelez-vous, par exemple, que l’Italie a été occupée à prendre des dispositions pour acheter davantage de gaz auprès d’autres fournisseurs tels que l’Égypte, l’Algérie et l’Azerbaïdjan). Ils ne seront donc pas une simple goutte d’eau dans un seau qui se vide par manque d’alternative. Ils feront partie d’un nouveau système plus large et plus diversifié pour remplir le seau – et en tant que tels, ils feront la différence.

Une simple question de timing ?

Mais s’agit-il uniquement d’une question de timing heureux ? Le Sénégal et la Mauritanie ont-ils simplement la chance d’être au bon endroit au bon moment ? Vont-ils bénéficier d’un avantage simplement parce qu’il se trouve qu’ils ont commencé leur production du bon côté des délais que l’UE s’est imposés ?

D’un côté, non, bien sûr que non. En réalité, BP et Kosmos auraient probablement préféré commencer la production plus tôt, mais ils ont dû revoir leur calendrier de travail de la première phase en 2020 en raison des retards dus à la pandémie de COVID-19. S’ils avaient pu mettre GTA en ligne plus tôt, ils seraient peut-être déjà en mesure d’exporter du GNL en Europe, où la demande et les prix sont élevés.

D’autre part, ce n’est pas une simple question de chance. Les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont travaillé dur pour faire en sorte que le projet GTA puisse aboutir. Le Sénégal, comme le décrit la Chambre africaine de l’énergie dans son rapport « Petroleum Laws – Benchmarking Report for Senegal and Mauritania », qui sera bientôt publié, a mis un point d’honneur à actualiser son code pétrolier de 1998, afin de tenir compte de la découverte de GTA et d’autres grands gisements offshores.

L’essentiel de ce processus s’est déroulé entre 2012 et 2019, même si le régime juridique régissant le contenu local a fait l’objet de quelques mises à jour en 2021. La Mauritanie, quant à elle, s’est fixé pour objectif de rester aussi ouverte que possible aux investissements étrangers et de coopérer étroitement avec les institutions financières internationales (IFI) telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Le pays est engagé dans un processus de réforme continu et, est prêt à collaborer avec le reste du monde pour tirer le meilleur parti de ses ressources énergétiques.

Ces efforts sont sur le point de porter leurs fruits. La Mauritanie et le Sénégal ont jeté les bases nécessaires à BP, Kosmos et leurs sous-traitants, pour établir un complexe de production offshore, avec des puits de développement reliés à un navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO), ainsi qu’au navire FLNG et aux structures qui le soutiendront. Ce complexe est déjà achevé à plus de 75 %, et d’ici l’année prochaine, il sera presque prêt à commencer à fonctionner.

Et à la même époque, l’année prochaine, j’imagine que l’UE ne sera que trop heureuse, après avoir enduré un autre hiver de questions sur le rôle que la Russie peut et doit jouer dans son bouquet énergétique, d’anticiper l’arrivée de la première cargaison de GNL en provenance du Sénégal et de la Mauritanie.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

SOURCE
African Energy Chamber

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 10 juillet 2022/ — Par NJ Ayuk, président exécutif, Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org)

Wally Seck s’offre une BMW électrique rechargeable au courant (Vidéo)

Wally Seck s’offre une BMW électrique
Wally Seck s’offre une BMW électrique

Nouveau directeur général de Air Sénégal : qui est le commandant Alioune Badara Fall ?

commandant Alioune Badara Fall
commandant Alioune Badara Fall

Le Commandant El Hadj Alioune Badara Fall, est pilote et actuellement conseiller technique au ministère du tourisme et des transports aériens, chargé du pavillon national (Air Sénégal SA). Ce dernier a une expérience aéronautique capitalisant 33 années, à Air Sénégal, Sénégal Airlines, Royal Air Maroc… 
Le commandant Fall était le président national du syndicat des pilotes de ligne sénégalais (SPLS),

Secrétaire général du comité d’entreprise. Il était aussi membre du comité de projet de la création de la compagnie Air Sénégal International et Secrétaire général du collège du personnel. Sur le plan civil, le commandant Fall est membre du conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), où il est rapporteur général commission mines et environnement. Depuis 2017 il est le DG de SASIF (Société Africaine de Sondage, Injections et Forages) qui compte 95 salariés. Il est aussi DG adjoint de PROCHIMAT (Produits Chimiques et Matériaux). Le commandant Fall est surtout connu pour sa capacité à diriger une équipe en inspirant, impliquant et motivant pour partager la même vision. C’est donc un homme du sérail qui prend les commandes de Air Sénégal S.A…