Le pouvoir entre d’autres mains : le Sénégal est-il prêt à choisir un Président entrepreneur hors du système?

Président entrepreneur
Président entrepreneur

De son indépendance en avril 1960 à nos jours , le Sénégal a toujours été sous la dominance des politiciens, formés par les colons ou naviguant sous le néocolonialisme, sans aucune vision ou sursaut patriotique, pour ne pas dire nationaliste. Pourtant depuis presque une décennie, Bougane Guèye Dany, un jeune milliardaire sénégalais, parti de rien, porte en lui une vision qui dérange, parce que voulant ranger ces dinosaures politiques aux oubliettes pour un essor du continent. Le Sénégal est-il prêt à élire un entrepreneur comme président ?
De l’indépendance du Sénégal à nos jours, les acteurs politiques sous dominance coloniale, ou toujours inféodé à la politique des anciens colons, ont fait du pouvoir étatique une mamelle nourricière. Malgré le choix porté sur eux par les Sénégalais, ils ne portent en eux qu’aucune vision. Même l’assemblée nationale n’est jusqu’à nos jours qu’un regroupement d’applaudisseurs du parti au pouvoir.
Le comportement de ces politiciens, de ces hommes qui ont toujours contribué à des compromissions pour avoir le pouvoir , qui se sont toujours joués des intérêts du peuple, qui ont toujours fait rêver les sénégalais à travers leurs discours de campagne qui aujourd’hui n’engagent que ceux qui y croient, a fini par révolter les jeunes, non seulement au Sénégal, mais petit-à-petit à travers tout le content.
Hauts cadres ou Self-made-man, ils portent aujourd’hui une nouvelle vision basée sur la foi en soi. Pour parler de Self-made-man, Bougane Guèye Dany, un milliardaire parti de rien en est un parfait exemple. Comme dit dans un portrait dressé par d’autres confrères, originaire de Saint-Louis (nord du Sénégal), l’homme devenu un self made man, est de la trempe des hommes d’affaires à succès. Car après un passage dans plusieurs organes de presse, il a forgé son destin dans la transpiration et l’intelligence et monte sur le podium des jeunes leaders les plus influents et écoutes du monde médiatique.
Dans ce parcours chaotique, on peut citer ce passage « Licencié par le groupe de presse Wal Fadjri en raison de son activité syndicale en 2002, Bougane Guèye lance son agence quelques mois après, avec 1 500 euros de capital. Huit ans plus tard, son groupe réalise un chiffre d’affaires d’environ 9 millions d’euros et emploie 162 personnes. D’abord actif dans le domaine du conseil en communication, l’ancien journaliste n’a cessé de développer de nouvelles activités. Il possède aujourd’hui une myriade de sociétés allant de la production d’études qualitatives à la gestion de panneaux publicitaires, en passant par l’édition de magazines ou la radio Zik FM. »

Lancé dans la politique, il voit nos gouvernants comme des dinosaures, vestiges de l’emprise des Occidentaux sur les affaires du continent. Lui incarne une rupture, une réussite 100 % africaine. Il n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur la fibre nationaliste pour inviter les entreprises sénégalaises à lui faire confiance.
C’est ainsi qu’en 2018, il a lancé le mouvement citoyen « Gueum sa Bopp », où il anime l’esprit « self made man » dans un pays à majorité composé de jeunes. Il sillonne le pays à la rencontre des populations pour s’enquérir des problèmes que vivent ces dernières au quotidien, retrace un autre confrère. Bougane Gueye Dany avait déclaré sa candidature aux élections présidentielles de février 2019. Un pari audacieux qui illustre le courage de ce jeune leader descendu dans l’arène politique. Une candidature appréciée à sa juste valeur.
Mais depuis lors le pouvoir de Macky Sall tente de le liquider, trouvant toujours des trucs et astuces pour déclaration sa candidature ou ses listes non conformes aux règles en vigueur. Jetant la balle dans le camp des Sénégalais, même illégitimement éliminés, lui et sa Grande Coalition des législatives, ils vont battre campagne pour assurer à l’opposition une majorité à l’assemblée, afin de barrer la route à une troisième candidature de Macky Sall, un homme arrivé à son dernier mandat.
Une volonté qui cache un réchauffement pour la prochaine présidentielle qui s’annonce en 2024. D’où cette question qui revient : le Sénégal est-il prêt à élire un président entrepreneur hors du système ?

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