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Korité 2024: Le croissant lunaire aperçu dans plusieurs localités du pays (CONACOC)

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La Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie aujourd’hui Mardi 09 Avril 2024 à la RTS pour scruter le croissant lunaire.

Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, Il résulte que le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du pays.

Par conséquent le Mercredi 10 Avril 2024 sera le premier jour du mois lunaire de Chawwal ou Koori. La Fête de Korité sera célébrée le Mercredi 10 Avril 2024.

Bonne Fête à toute la Communauté Musulmane.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère. 

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays. 
Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices. 

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal. 

Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024. 

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal. 
Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations. 

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de : 

1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ; 

2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ; 

3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ; 

4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ; 

5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays. 

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés. 

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés. 

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de : 

– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ; 
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ; 
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ; 
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ; 
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère. 

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures. 

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement. 

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET. 

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal. 

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès. 

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

1er conseil des ministres/ Proximité, humilité et ouverture », les instructions du Président Bassirou Diomaye Faye au gouvernement

Le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a tenu ce mardi son premier Conseil des ministres en présence des membres du gouvernement avec à sa tête, le Premier ministre Ousmane Sonko. Le président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent la vie en société, au regard de la montée en puissance des exigences des populations. 

Le président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement. Sans cette optique, le chef de l’Etat a invité les membres du gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du projet qui a été soumis aux populations sénégalaises.

« Opération jaap Sathie »Ngone & PaMoussa révèlent un scandal au ministère de la santé de 71 Milliards

Opération jaap Sathie"Ngone & PaMoussa
Opération jaap Sathie"Ngone & PaMoussa

[1 jour, 1 ministre] Mabouba Diagne : Financier et agriculteur dans l’âme

Mabouba Diagne
Mabouba Diagne

Dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, le Docteur Mabouba Diagne fait inéluctablement partie de ceux qui font l’unanimité du fait de son expertise incontestée. Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a une riche carrière et un parcours exceptionnel qui a déjà fait le tour du monde.

Mabouba Diagne. Ce nom n’est découvert au grand public que ce vendredi soir, à la suite de la publication de la liste des 25 ministres de l’équipe gouvernementale dirigée par Ousmane Sonko. Pourtant, il est Sénégalais et a grandi à Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise.  Ce banquier d’investissement était le vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bdic).

Mais avant d’être coopté par le nouveau régime, il était le directeur régional de Trade & Development Bank, au Kenya. Dans cette institution, il était chargé de la couverture et de la structuration des transactions à Maurice, aux Comores, aux Seychelles, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Soudan, au Soudan du Sud, au Mozambique et en Angola.

Il a également travaillé en Afrique du Sud, en qualité de directeur régional et responsable du Groupe Corporate and Investment Banking Business, où il couvrait également la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe et le Rwanda.

Promoteur agricole

A la Bdic, M. Diagne a accompagné en 2023 le gouvernement du Sénégal pour le Train express régional (Ter) et la Côte d’Ivoire pour un projet d’aménagement agricole de grande envergure.

Toute cette expérience lui a permis de tisser un vaste réseau de relations professionnelles avec de nombreux pays africains et les principales institutions financières régionales et internationales.

Bien qu’ayant fait carrière en tant que banquier, il est également un fervent agriculteur, ayant gravi les échelons dans son métier. Il gère depuis des décennies une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs récemment diplômés, et ses réalisations dans ce domaine sont indiscutables.

Selon un de ses anciens camarades de promotion de l’Université Gaston Berger (Ugb), “confier un ministère tel que l’Agriculture à un homme comme lui pourrait présager un avenir meilleur pour ce secteur souvent considéré comme le point faible de nos gouvernements précédents”.

Cursus universitaire 

Après son baccalauréat mathématique (C) obtenu en 1990 à Dakar et son DEA (Diplôme d’études approfondies) avec la mention Bien en Mathématiques appliquées et informatique (mai) en 1996, à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, le Dr Diagne a bénéficié d’une bourse des Nations-Unies pour poursuivre ses études de troisième cycle à Trieste (Italie). En 1998, après l’obtention d’un autre diplôme de troisième cycle, il a bénéficié d’une bourse du gouvernement fédéral allemand pour faire un programme de Master & Doctorat (PhD) de mathématiques financières à l’université de Kaiserslautern avec comme spécialisation : « Gestion des risques financiers et optimisation de portefeuilles à l’aide de l‘intelligence artificielles et des réseaux de neurones ».

Au total, le parcours académique de Mabouba Diagne est couronné par 1 Doctorat (PhD) en Financial Risk Management & Gestion de Portefeuille & 4 Masters dans les domaines des Mathématiques appliquées et financières et Informatique.

Polyglotte, parlant couramment le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et le wolof, Dr Diagne cumule 20 ans d’expérience comme banquier d’investissement international mais aussi dans la banque de développement.
Après 7 ans en Allemagne, 8 ans à Londres, 7 en Afrique du Sud comme directeur régional, 3 ans à Nairobi / Kenya et Maurice comme directeur régional.

A noter que sur les 15 dernières années, Mabouba Diagne a structuré et clôturé plus de 12 milliards USD de transactions dans divers secteurs de l’industrie, notamment l’énergie, les infrastructures, l’exploitation minière, l’industrie, oil & gaz, le tourisme, la santé, les transports et l’agroalimentaire.

D’ailleurs, en 2019, sous son leadership, ses équipes à la Trade & Development Bank ont remporté le prix panafricain bancaire du meilleur projet d’infrastructure de l’année (100 millions USD d’investissement de la TDB dans le projet de Gas syndiqué de 3,6 milliards USD au Mozambique).

A la TDB, chaque année, ses équipes sous sa direction, ont remporté le prix d’excellence du PDG de la banque (Président Award). A la Barclays Bank, en 2014, il a remporté le prix d’excellence du meilleur employé de la banque (Group CEO Best Employee Award).

Dans une interview en ligne avec le magazine Business Africa, il déclarait ce qui suit : « L’accès à l’énergie, la souveraineté alimentaire et la création d’emplois pour la jeunesse sont les bases de l’émergence du continent africain ».  Des propos de bon augure pour la réussite de sa mission

La dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne arrive ce mardi à Dakar

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier, à Paris, des suites d’une maladie, arrive au Sénégal, ce mardi 9 avril 2024, par vol HC 404 d’ « Air Sénégal », annonce Christophe Lever, du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière où il était interné.

Cette structure est, en outre, revenue sur le déroulement du service funéraire du défunt et le lieu de recueillement avant le rapatriement du corps à Dakar. Sous ce rapport, après la toilette rituelle musulmane, une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital.

L’ancien Premier ministre est décédé ce vendredi 5 mars à Paris à l’âge de 64 ans. Mahammed Boun Abdallah était tombé gravement malade en pleine campagne électorale et n’était pas apparu dans son bureau de vote le jour du scrutin, qui fut finalement remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Les lanceurs d’alerte démarrent leur travail : Abdourhamane Doura Baldé , le Dg de la Lonase , dans le collimateur

La Lonase dans le collimateur

Abdourhamane Doura Baldé , le Dg de la Lonase est un ex Pastef dont il fut le trésorier. Depuis qu’il est à la tête de cette boîte, ses anciens camarades ne le reconnaissent plus. Ils ont vu un autre Doura Baldé. Lors des la présidentielle 2024, il fut l’agent-recruteur qui tentait de décimer les autres partis.

Même lors de ses déplacements durant la campagne électorale, son cortège était impressionnant . Il dépensait sans compter. Les gens se demandaient où provenaient ses gros moyens matériels et financiers. A cela vient se greffer l’accusation d’un recrutement excessif à la Lonase qui lui est collé. Beaucoup parmi les travailleurs se doutaient même de sa bonne gestion à la tête de cette société de Loterie . Face à ce qu’ils considèrent comme des errements, les personnels de la Lonase appuient sur la gâchette et implorent les corps de contrôle d’y faire un tour.

AIBD : Les premiers lanceurs d’alerte, accusent le DG Abdoulaye Dièye de détruire la société

Le nouveau régime a promis de protéger les lanceurs d’alerte qui fournissent des informations liées à la gestion des deniers publics. La loi n’est même pas encore votée, déjà des lanceurs d’alerte se signalent du côté de l’ AIB et de la Lonase.

Sous le couvert de l’anonymat, des travailleurs de l’AIBD ont fait des révélations de taille  mettant en relief le rôle présumé d’une mystérieuse « DG non nommée » . Ces dénonciateurs  accusent cette femme très influente de  détruire l’ Aibd en  recrutant 600 agents en 1 an sans qu’il n’y ait aucun besoin (si ce n’est politique), alors que la société a juste besoin de 300 employés On nous signale que Mme qui fait la pluie et le beau temps   Elle est prestataire. Paradoxalement,  elle bénéficie de plus d’avantages que les salariés. Toutes les charges de Mme sont payées par la société. Elle bénéficie de l’assurance maladie ainsi que toute sa famille. Sans compter le chauffeur et le carburant qui lui sont dotés. Il nous est revenu que ses prestations à l’étranger sont financées par AIBD directement ou indirectement par les partenaires de la boîte qui subissent un racket qui ne dit pas son nom. Les marchés : presque tous sont « gagnés » par des sociétés gérées par les membres de sa famille ou ses amis,

Ces dénonciateurs s’interrogent : « Mais est-ce une raison pour recruter tous ceux qui traînaient à Thiés, Bayal Khoudia Badiane ?  La préoccupation des employés est celle-ci :  va-t-on la laisser piller la société et partir tranquillement? Va-t-on laisser AIBD sa entrer dans le gouffre financier avec une impossibilité de faire face aux charges prioritaires alors que la gabégie est de mise?

Il se susurre que 176 milliards étaient prévus pour la construction d’une aérogare à Diass mais les travaux trainent toujours. Au même moment , les aéroports à  Kolda et à  Ziguinchor sont fermés deux ans. Où est passé cette manne financière ? Les mêmes sources font état pour la mise en exploitation de l’aéroport de Saint Louis où aucun vol extérieur n’y atterrit. Seuls les vols intérieurs y sont accueillis parce que l’aéroport n’ a pas encore de certification.

Le nouveau régime qui prône la rupture devra impérativement se pencher sur le problème de AIBD sa. Autre société nationale qui mérite un saut, c’est la Lonase.

Ministère des Infrastructures : à sa naissance en 1983, El Malick Ndiaye devait porter le nom de…

El Malick Ndiaye est le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens du gouvernement Ousmane Sonko. Ce diplômé en management, commerce international, transport et logistique est le secrétaire national à la communication de Pastef.

El Malick Ndiaye est né en 1983 à Dahra Djolof. D’après Source A, qui a brossé son portrait dans son édition de ce lundi, à sa naissance, il devait porter le nom de son oncle.

«Son père avait l’ambition de lui donner le nom de son frère, El Hadji Mor Ndiaye, rapporte le journal. Mais puisque ce dernier n’avait pas d’enfant et rêvait de pouvoir donner le nom de son fils au très vénéré El Hadji Malick Sy de la confrérie tidiane, le père du nouveau ministre a fini par le baptiser El Malick Ndiaye.»

Source A rapporte qu’avant de devenir membre de Pastef, El Malick Ndiaye a milité à Aj/Pads de Landing Savané et auprès de Ibrahima Fall de Taxaw Temm, ancien candidat à la présidentielle.

« Situation déplorable » : Mamoudou Ibra Kane interpelle le Président Bassirou Diomaye Faye sur sa déclaration

Mamoudou Ibra Kane a interpelé le Chef de l’Etat sur sa déclaration lors de sa rencontre avec les membres de la coalition qui l’a porté au pouvoir lors de la présidentielle. Selon « Les Échos », le président Bassirou Diomaye Faye aurait laissé entendre qu’ils vont traverser beaucoup d’épreuves à cause de la situation déplorable qu’ils ont trouvée.

Une sortie qui n’a pas échappé au journaliste qui veut en savoir plus. Sur son compte X visité par Senego, il a demandé au nouveau locataire du Palais d’édifier les Sénégalais sur cette « situation déplorable ».

« Nous avons trouvé une situation déplorable ». Ainsi se serait exprimé selon la presse, le président #BassirouDiomayeFaye devant sa coalition. Nous invitons le chef de l’Etat et l’ancien régime à édifier les Sénégalais sur cette « situation déplorable », lit-on dans le post.

Moustapha Ndieck Sarré : cinq choses à savoir sur le porte-parole du gouvernement

La voix de l’équipe dirigée par Ousmane Sonko est «un redoutable débatteur», «toujours prêt à aller au charbon». L’Observateur a brossé son profil. Extraits.

  1. Victime de Wade

Moustapha Ndieck Sarré est le ministre de la Formation professionnelle du gouvernement Ousmane Sonko. Il a été désigné porte-parole de l’attelage. Il y a près de 25 ans, il avait été victime du pouvoir de Abdoulaye Wade. Recruté à la Lonase peu après sa sortie de l’université Cheikh Anta Diop, il sera licencié quelque temps après, en 2000, en même temps que quatre de ses collègues. Leur tort : avoir créé un syndicat dans l’entreprise d’État. «Un acte considéré à l’époque comme un crime de lèse-majesté», commente L’Observateur. «Nous sommes les premières victimes de l’ex-Président Abdoulaye Wade», rigole Sarré dans le journal.

  1. Cheikh Anta Diop

Moustapha Sarré n’a pas chopé par hasard «le virus de la politique» ni «sa propension à protester contre l’injustice». Selon son camarade de parti (Pastef) Habib Faye, il s’agit d’un legs de son père, qui était «un très grand ami et compagnon de lutte de Cheikh Anta Diop». «Moustapha a grandi sous l’ombre de Cheikh Anta Diop. C’est dans la maison des Sarré que [le savant] a préparé ses valises pour se rendre en France», appuie Faye.

  1. Abdoulaye Daouda Diallo

Après son licenciement à la Lonase, Moustapha Sarré n’a pas tourné la page. Avec ses quatre collègues également virés, il engage une procédure contre son ex-employeur. Ils obtiennent gain de cause. Wade les réhabilite après avoir placé à la tête de la Loterie Abdoulaye Daouda Diallo, l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental.

  1. Ousmane Sonko

Le porte-parole du gouvernement est membre de Pastef depuis 2015. Il a adhéré à ce parti au détour d’une rencontre avec Ousmane Sonko qu’il avait découvert par un pur hasard. Une samedi, posté devant son téléviseur, il suit un entretien de l’ancien inspecteur des impôts avec le journaliste Pape Alé Niang. «Le courage avec lequel il défendait ses idées m’ont rappelé beaucoup de choses», se souvient Moustapha Sarré dans L’Observateur. Dès le lendemain il prend rendez-vous avec Sonko, échange avec lui d’idéologie et décide de prendre la carte Patriote.

  1. Directeur du parti

Au moment de la dissolution de Pastef, Moustapha Sarré était directeur du parti. Auparavant, il était secrétaire national chargé de la formation des militants en intégrant le bureau politique des Patriotes. Il avait profité de la vague de départs de cadres de Pastef, qui craignaient que leur engagement politique aux côtés de Sonko compromette leur carrière professionnelle. «Il y avait des fonctionnaires de haut rang qui étaient séduits par le ‘Projet’, mais qui n’ont pu supporter la pression, révèle Moustapha Sarré. C’était une opposition documentée et argumentée. On mettait sur la place publique des questions qui gênaient vraiment le pouvoir en place. Sur le pétrole, la fiscalité…»

Nouveau gouvernement : Le Président Bassirou Diomaye Faye tient son premier conseil des ministres ce mardi

C’est officiel ! Le nouveau gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va tenir son premier conseil des ministres ce mardi 9 avril. La nouvelle a été rapportée par la Rts, dans son journal télévisé de 20h.

A rappeler que la liste des membres de ce premier gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko a été dévoilé vendredi 5 avril 2024, et est composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat.

Commune de Sandiara : Le ministre Serigne Guèye démissionne de son poste de maire

Nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop vient de démissionner de son poste de maire de la commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest où il était en poste depuis 2014. Un bel exemple pour la lutte contre le cumul de fonctions au sommet de l’État que le nouveau régime compte instituer.

L’ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT, Boston), né en juillet 1959 dans le village de Faylar (Sandiara) est l’initiateur du Plan Sandiara émergent 2035, un programme de 25 projets structurants.

La communauté mouride est en deuil (Photo)

La communauté mouride est en deuil, avec le rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké, fils de Serigne Modou Mbacké Yoni Ibn Khadim Rassoul. Cet érudit  de l’islam  a tiré sa révérence ce lundi à l’âge de 78 ans, a appris Seneweb de sa famille. Il a été accompagné à sa dernière demeure, au cimetière de Bakhiya, après la prière de Takussan.

Qui était Serigne Touba Mbacké Yoni ?
Venu au monde en 1946, Serigne Touba Mbacké Yoni dit Baye Touba a été confié au deuxième khalife général des mourides Serigne Fallou Mbacké , après ses études coraniques faites auprès de son  vénéré père Serigne Modou Yoni. Il a approfondi ses connaissances islamiques dans un Daara, à Bogo. Serigne Fallou Mbacké a prié pour lui à la fin de sa mission, après la construction de la grande mosquée de Touba. Serigne Touba Mbacké Yoni a fait son pacte d’allégeance auprès de Serigne Abdou Khadr Mbacké ibn Khadim Rassoul. Il a consacré toute sa vie au service de Khadim Rassoul. Il ne manquait pas à l’appel du muezzin  de la grande mosquée de Touba. 
Il faisait partie également des 28  personnes chargées de réciter le Saint Coran au niveau de Daaray Kamil, la bibliothèque de Touba. Pour Serigne M. Mourtalla Bousso, Serigne Touba Mbacké Yoni était la colombe de la grande mosquée de Touba.
Seneweb s’incline devant la mémoire du défunt et présente ses condoléances à sa famille, dont Serigne Fallou Mbacké, l’un des responsables du Dahira Moukhadimatoul Khidma. 

Parcours de Khady Diène Gaye : D’inspectrice régionale des sports de Dakar à ministre : Une femme de principe

Khady Diène Gaye
Khady Diène Gaye

 On a examiné le profil et le parcours de Khady Diène Gaye, le nouveau ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture. Avant sa récente nomination, elle occupait encore le poste d’inspectrice régionale des sports à Kaolack, après avoir occupé le même poste à Dakar. En plus d’une formation en droit, elle a également assumé les responsabilités de directrice de la formation et de la coopération au sein du ministère des Sports. Khady Diène Gaye est un pur produit de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Elle s’est également formée à l’Institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport (Inseps) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La trajectoire de Mme Gaye, récemment nommée ministre des Sports, peut être qualifiée d’exemplaire, marquée par son professionnalisme et son attachement au travail bien fait selon certains témoignages. Cependant, son parcours a été récemment quelque peu mouvementé en raison de présumées positions « politiques » qui lui auraient valu une mutation controversée, passant du poste d’inspectrice régionale des sports à Dakar à celui de la région de Kaolack.  

Selon les informations recueillies, ce changement de poste serait lié à son affiliation au parti politique « Pastef », dont le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, est issu et dont elle est membre. Après avoir affiché ses opinions politiques, elle aurait été relevée de ses fonctions à Dakar et donc affectée à Kaolack en tant qu’inspectrice régionale des sports. Une mutation pour le moins controversée compte tenu des considérations évoquées ci-dessus. 

Néanmoins, cette supposée histoire de mutation aux allures de sanction, est désormais une vieille histoire puisque Khady Diène Gaye revient maintenant à Dakar en tant que ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture. Il reste à voir comment la première femme à occuper le poste de ministre des Sports, s’acquittera de ses responsabilités, compte tenu de son expérience antérieure en tant qu’inspectrice régionale des sports. Sa nomination suscite à la fois des attentes et des interrogations, notamment en ce qui concerne la gestion du secteur culturel et celui des jeunes.

[Focus] Macky Sall-Amadou Bâ : Les germes d’une dualité à la tête de l’Apr ?

Macky Sall-Amadou Bâ
Macky Sall-Amadou Bâ

Au lendemain de la défaite électorale du 24 mars 2024, les langues continuent de se délier au sein de l’Alliance pour la République (Apr). Des actes forts sont également posés présageant une certaine dualité entre le candidat malheureux Amadou Ba, probable Chef de l’opposition, et le patron légitime de ladite formation politique, Macky Sall.

 Dans la foulée de la proclamation des résultats officiels du scrutin du 24 mars dernier et l’installation du Président élu Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’on se penche sur l’avenir au sein du défunt régime. A travers une note, le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, par ailleurs patron de l’Alliance pour la République (Apr), a clairement indiqué qu’il resterait à la tête de cette formation qu’il a portée sur les fonts baptismaux, en 2008. Il a aussi rappelé aux membres de l’Apr l’importance de rester unis et tournés vers l’avenir, malgré « les vicissitudes de la démocratie », soulignant également la nécessité d’être « vigilants et engagés lorsque les intérêts nationaux et le bien-être des citoyens sont en jeu ».
Vingt-quatre (24) heures plus tard, son dauphin et candidat malheureux, lui emboîte le pas. Dans une lettre ouverte, aux allures d’une réplique, Amadou Ba a, lui aussi, précisé que « plus d’un électeur sur trois a plébiscité » son « projet de paix pour une prospérité partagée », non sans annoncer son ambition d’élargir ledit projet à toutes les forces politiques et sociales qui partagent ses idéaux. « Ensemble, nous le ferons dans notre nouvelle posture d’opposition démocratique et républicaine, respectueuse des institutions, pour préparer les conquêtes prochaines, sur la voie du Sénégal réconcilié, prospère et juste qui demeure l’horizon de mon engagement », a notamment souligné l’ancien Premier ministre, qui dit enfin rester « résolument engagé et prêt à mener et gagner les batailles du futur ».
Deux sorties qui pourraient constituer les germes d’une crise au sein de l’ancien parti au pouvoir. En termes plus clairs, Amadou Ba, qui incarne aujourd’hui la posture du chef de l’opposition, pourrait être confronté à une dualité avec son ex-patron à la tête de la galaxie marron-beige. Et pour cause, Ba est arrivé deuxième avec un score de 35,79 % des voix, soit plus de 1 million 600 mille électeurs, alors que le troisième, Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), n’en a rassemblés qu’un peu plus de 120 mille (2,8 %).
Il faut également rappeler que lors de la dernière révision du processus électoral, les acteurs politiques avaient trouvé un consensus autour d’un projet de loi relatif au statut du chef de l’opposition. Ce texte, qui n’a pas été encore adopté, prévoit un certain nombre de privilèges pour le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle qui incarne le statut de chef de l’opposition. Parmi ces privilèges, on peut citer, entre autres, le rang de président d’institution de la République, la protection diplomatique de sa personne et des ressources financières suffisantes.
L’article 11 de la loi précise également que son mandat « coïncide avec celui du président de la République » en exercice. Il perd ce statut, hormis la défaite électorale, en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Le parti politique qu’il représente désigne un successeur, conformément a? ses règles statutaires. 

Élections législatives anticipées

Cette loi, si elle est adoptée, réglerait par ailleurs un cas de transhumance. Si elle reconnaît a? tout parti politique de l’opposition « le droit d’intégrer le gouvernement ou la majorité », elle souligne que dans ce cas, celui-ci « renonce a? sa qualité de parti de l’opposition et fait une déclaration publique », avec une copie de ladite déclaration qui est transmise sans délai au ministre en charge des élections (ministre de l’Intérieur).
Selon des informations obtenues auprès de proches de l’ancien directeur général des impôts et domaines, celui-ci songerait à démissionner de l’Apr. En tout état de cause, au sein de ladite formation politique, des responsables qui ont catégoriquement refusé de soutenir le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby) lors de la précédente présidentielle, sont restés sur leur position. « Amadou Bâ sait parfaitement qu’il lui sera très difficile de réunir tous les responsables [de l’Apr] autour de lui. Même en présence de Macky Sall, notre patron à nous tous, il n’y arrivait pas, donc, je ne sais pas comment il pourra réussir ce pari », confie un haut cadre du parti de Macky Sall.
Et cette situation, Amadou Ba en est conscient. Il nous est parvenu qu’il est en train de « manœuvrer », car par « batailles du futur », dont il a fait mention dans sa lettre, M. Ba fait allusion aux probables élections législatives anticipées, qui sont la conséquence de la dissolution agitée de l’actuelle Assemblée nationale en septembre prochain. Il y a également les élections locales à venir dont l’enjeu fondamental pour lui, c’est d’avoir un maillage au niveau national en vue de « préserver et de consolider » les résultats acquis lors des dernières échéances. 
Parallèlement, Macky Sall, qui n’a pas souhaité profiter de sa jeune retraite de chef de l’Etat après 12 ans passés à la tête du Sénégal, a déjà enfilé ses habits d’Envoyé spécial des 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la planète). Sur proposition du président français, Emmanuel Macron, il a accepté ce poste pour aider à la mise en œuvre du Sommet de Paris pour un nouveau Pacte financier mondial pour les peuples et la planète (4P). La demande lui avait été soumise lors du Forum de Paris sur la paix qui s’est tenu les 10 et 11 novembre 2023 dans la capitale française.
Sur le plan diplomatique, le désormais ex-chef de l’Etat aura à porter des charges au niveau international. Se pose alors la question de savoir s’il aura le temps nécessaire pour mieux « contrôler » son parti et surtout « maîtriser » ses hommes déjà dans l’opposition ? On risque donc d’assister, dans les prochaines semaines, à une bataille pour le contrôle de cette formation politique.

Diomaye Faye : «Nous avons trouvé une situation déplorable»

Président Diomaye Faye
Président Diomaye Faye

Le Président Diomaye Faye a rencontré samedi dernier les membres de la coalition qui l’a porté au pouvoir lors de la présidentielle. Il était question de les remercier et les féliciter pour la nette victoire (près de 55% des suffrages) qu’ils lui ont permis d’obtenir dès le premier tour du scrutin du 24 mars.

Le nouveau chef de l’État a d’abord exprimé sa reconnaissance à ses alliés. «Il y en a qui ont peut-être fourni beaucoup d’efforts, dépensé plus d’argent que nous pour cette campagne», a-t-il signalé dans des propos repris par Les Échos. Le successeur de Macky Sall s’est empressé d’ajouter que pour «être à la hauteur» du «grand espoir» du peuple, il faudra adopter «une posture, une démarche et une attitude exemplaires».

Ce n’est pas tout. «Il faut que l’on détermine comment nous allons cheminer ensemble ces cinq prochaines années, a suggéré Diomaye Faye. Nous allons traverser  beaucoup d’épreuves à cause de la situation déplorable que nous avons trouvée. Nous allons donc devoir structurer la coalition, évaluer la présidentielle. Nous avons certes gagné ce scrutin, mais il nous reste d’autres élections à vivre.»

Ministère de l’Intérieur : « Il faut discuter avec nos concitoyens, il faut humaniser… » Jean Baptiste Tine

Jean Baptiste Tine
Jean Baptiste Tine

Passation de service au ministère de l’intérieur. Mouhammadou Makhtar Cissé a passé le témoin à Jean Baptiste Tine ce lundi. Le général de corps a félicité son prédécesseur, qui a bien accompli sa mission mais surtout, il s’est prononcé sur la mission qui l’attend à la tête de ce ministère.

« Le ministère de l’intérieur est un ministère stratégique pour stabilité du pays et pour nos populations. C’est sans conteste le premier ministère du gouvernement parce la finalité du gouvernement, c’est la vie de ses populations par leur protection contre les risques et les menaces », a fait savoir Jean Baptiste Tine.

En tant que ministre de l’Intérieur, « mon action à vocation à participer au développement de notre pays à travers tous les démembrements de ses institutions, notamment les préfectures et les sous préfectures », dit-il.

Ainsi, Jean Baptiste Tine appelle ses colorateurs au ministère de l’intérieur au respect des droits de l’homme, à la dignité humaine dans le cadre de leurs activités. « De plus en plus, la sécurité d’Etat entre en conflit avec la sécurité humaine. Il s’agit de concilier les deux, en nous centrant sur nos concitoyens par la proximité mais surtout l’inclusivité. Il faut discuter avec nos concitoyens, il faut humaniser notre action, respecter les droits de l’homme, la dignité humaine dans tout ce que nous faisons.

C’est pourquoi, nous devons préserver les atouts précieux que sont la stabilité politique et la solidité des institutions de notre pays. Pour cela, je lance un appel à tous le personnel du ministère de l’Intérieur de sens à trouver des solutions consensuelles, discutées« , a-t-il terminé.

SENEGAL: l’autonomisation du monde rural comme cheval de bataille (Par Alpha Ba )

Saint-Louis, 8 avr (APS) – Le Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan indique qu’il compte inscrire parmi les priorités qui lui sont assignées, ”l’autonomisation du monde rural” afin de permettre au secteur de bénéficier directement des fonds et du matériel qui lui sont alloués.

”Nous attendons encore les décrets de répartition des services et des rencontres avec le Premier ministre et le Président, mais nous pouvons dire que l’autonomisation du monde rural pour lui permettre de recevoir directement les fonds et le matériel qui lui sont alloués sont nos priorités”, a-t-il dit dans un entretien téléphonique avec l’APS.

Ancien doctorant de l’Unité de formation et de recherches Lettres et Sciences humaines (LSH) de l’Université Gaston Berger, Alpha Ba précise que l’objectif qui lui est assigné consiste à ‘’relancer la coopérative en milieu rural et à aller vers l’autonomisation en limitant les intermédiaires qui captent les fonds qui n’arrivent pas aux agriculteurs”.

”Depuis la dévaluation du francs Cfa et le désengagement de l’Etat, dit-il, l’encadrement rural n’existe plus” au Sénégal.

”Si on arrive à les [les paysans] organiser, ça peut leur permettre de s’autonomiser et de pouvoir gérer eux-mêmes le matériel et en terme de commerce, il y aura des effets”, explique M. Ba. Il estime que, jusqu’ici, ”le monde rural a été laissé à la merci des affairistes”.

Cette question figure d’ailleurs dans le programme présenté par la coalition ‘’Diomaye Président’’, signale-t-il, disant attendre de rencontrer le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, pour d’éventuelles orientations.

Un sociologue de formation

Docteur en sociologie, Alpha Ba a été formé à l’UGB et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), précisément au département Économie et Sociologie rurale, depuis 2015.

Il ressort d’une note transmise à l’APS que ”c’est à Kanel [Matam] que sa formation a débuté, précisément à l’école élémentaire de Séno Palèle’’, où il obtint le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au collège de la même commune.

”Entre les villages de Banadji et Aouré d’où sont originaires ses parents, il passera toute son enfance au Fouta, ce qui le marquera à jamais et renforcera son enracinement dans la culture pulaar”, informe le document.

Bien qu’ayant grandi dans le Fouta, Alpha Ba est né à Guédiawaye où il est revenu plus tard pour son cycle secondaire et obtenir le bac au lycée Limamoulaye avant de rejoindre l’université de Saint-Louis.

Il travaille avec beaucoup d’ONG et organisations de la société civile sur les questions de développement du monde rural, selon la même source. ”Cela fait de lui un homme de terrain qui a développé un amour et une proximité agissante avec le milieu paysan qu’il connaît parfaitement bien.”

Le Secrétaire d’Etat est auteur de plusieurs publications scientifiques sur les questions rurales, dans des revues nationales comme internationales.

A quarante-quatre ans, Alpha Ba, qui est très ancré dans les réalités locales, a le couscous comme plat préféré pour le dîner, selon la même note transmise à l’APS, qui le décrit comme ”un banlieusard paysan dans l’âme”.

AMD/ASG/OID

Primature : « On va commencer le travail sans délai », Ousmane Sonko installé (Vidéo)

C’est désormais officiel : Ousmane Sonko a été officiellement installé lundi dans ses fonctions de Premier ministre. La passation de service avec son prédécesseur, Sidiki Kaba, s’est déroulée dans un climat de sobriété.

La passation de service s’est déroulée dans de très bonnes conditions, et le nouveau Premier ministre a souligné que le travail allait commencer sans délai. Ousmane Sonko a également exprimé ses félicitations à son prédécesseur pour son travail dans les différents ministères qu’il a occupés, soulignant son élégance républicaine, avant de lui souhaiter plein succès dans ses projets futurs.

Ousmane Sonko a ajouté que ce moment marque le début d’un nouveau chapitre pour le gouvernement, après l’entrée en fonction du Président Diomaye Faye. Il a indiqué que dans les prochaines heures, d’autres ministres seraient installés dans leurs fonctions, marquant ainsi le début de la mise en place de l’équipe gouvernementale.

Assemblée nationale : les ministres Birame Soulèye Diop et Alioune Sall seront remplacés par…

Avec la nomination de certains députés au gouvernement, des sièges se libèrent à l’Assemblée nationale. Dans son édition de ce lundi, Les Échos s’est intéressé à deux exemples : Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Le premier et le nouveau ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Vice-président de Pastef, il est jusque-là vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW). Le journal rapporte qu’il devrait être remplacé au Parlement par Amadou Bâ, le mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle.

Le second porté à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France, cet ingénieur en informatique sera remplacé à l’Assemblée nationale par le commerçant Samba Diouf, selon Les Échos.

Arabie saoudite : Macky Sall fait une surprenante rencontre à La Mecque

D’après L’Observateur de ce lundi, l’ancien Président Macky Sall, qui effectue en ce moment le petit pèlerinage à La Mecque, a croisé l’ancien chef de l’État de la Gambie Yaya Jammeh. Le premier avait joué un rôle majeur dans la chute puis l’exil du second, en janvier 2017.

Après avoir perdu la présidentielle de son pays en décembre 2016, Jammeh avait refusé de céder le pouvoir au vainqueur, son principal rival Adama Barrow. Une force militaire de la CEDEAO, avec les troupes sénégalaises en première ligne, l’y contraindra.

Finalement, Barrow prendra les rênes de la Gambie après avoir prêté serment à l’ambassade de son pays à Dakar. Yaya Jammeh en avait voulu à mort à Macky Sall. «Les deux hommes semblent tourner cette page noire de l’histoire politique des deux pays», pronostique L’Observateur, sans donner des détails sur la rencontre entre les deux anciens Présidents en Arabie saoudite.

L’Amicale des cadres musulmans encourage Bassirou Diomaye Faye à « mettre en œuvre les changements systémiques promis »

Le 24 mars 2024 restera gravé dans l’histoire politique du Sénégal. Ce jour-là, les citoyens sénégalais ont élu Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme président de la République, avec 54,28 % des voix, dès le premier tour. Cette élection, qui s’est déroulée après de multiples péripéties, s’est tenue dans des conditions exemplaires de transparence et de paix. Le résultat n’a suscité aucune contestation.

Dans un communiqué publié ce dimanche 7 avril, l’Amicale des cadres musulmans du Sénégal (ACMS) a salué la bonne organisation du scrutin et félicité le nouveau chef de l’État, tout en exprimant sa confiance envers le peuple sénégalais.

« L’ACMS encourage le président de la République à mettre en œuvre les changements systémiques promis avec notamment le renforcement de la démocratie, la réconciliation nationale, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption », indique le communiqué de l’ACMS.

La composition du nouveau gouvernement, dévoilée le 5 avril, est perçue comme un « signal assez rassurant » par l’ACMS.

Cependant, les défis qui attendent le nouveau président sont immenses. Sur le plan politique, économique et social, d’importants efforts et sacrifices seront nécessaires pour faire du Sénégal un pays plus apaisé et performant. « Les défis politiques, économiques et sociaux sont immenses et appellent par conséquent des efforts importants et des sacrifices aussi bien de la part des autorités que des autres parties prenantes », précise le communiqué de l’ACMS.

Pour rappel, l’Amicale des cadres musulmans du Sénégal est une structure de la société civile regroupant des membres porteurs des valeurs citoyennes et islamiques. Ces derniers œuvrent pour un Sénégal plus épanoui et sont déterminés à contribuer activement à l’essor de leur nation.

Décès du Pr. Maguette Thiam : L’hommage du président Bassirou Diomaye

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exprimé sa consternation, à la suite du rappel à Dieu du Pr. Maguette Thiam. « Professeur agrégé de mathématiques et ancien ministre, éducateur dans l’âme, Monsieur Maguette Thiam a formé des centaines de cadres qui ont servi l’État au niveau le plus élevé. Je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses camarades du PIT et au peuple sénégalais. Puisse ALLAH SWT lui accorder son pardon »

Conseil supérieur de la magistrature : L’APR regrette le décret de Diomaye Faye et invite les Sénégalais à rester vigilants

Le Secrétariat National de l’Alliance Pour la République (APR) a été saisi d’une profonde tristesse ce vendredi 5 avril 2024 en apprenant le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne. « Le SEN présente ses condoléances émues à la famille du défunt. À la suite du Président Macky Sall, notre parti salue la mémoire d’un homme d’État accompli et militant politique aux convictions constantes », a déclaré le parti de l’opposition dans un communiqué officiel.

En ce qui concerne la vie politique actuelle, l’APR a exprimé sa reconnaissance envers le Président Macky Sall pour son rôle « majeur » dans le renforcement de la démocratie sénégalaise, le « ré affermissement » de la démocratie sénégalaise, de l’État de droit et la mise en place des fondations de l’émergence et du développement du Sénégal.

Par ailleurs, le Secrétariat Exécutif National de l’APR a félicité le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. L’APR a exprimé son souhait de voir le président réussir pleinement « pour la satisfaction exclusive de la demande sociale du peuple Sénégalais »

Concernant la composition du nouveau gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko, l’APR a pris acte de sa mise en place et a exprimé ses vœux de réussite à cette nouvelle équipe. Toutefois, le Secrétariat a souligné l’importance de concrétiser les promesses faites, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les appels à candidature pour les Directions générales.

L’APR a également tenu à rappeler au Président Bassirou Diomaye Faye « qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature ».

Le Secrétariat Exécutif National de l’APR a exhorté les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les avancées réalisées depuis 2012, notamment dans le domaine du Capital humain. L’APR a enfin salué « la mobilisation exceptionnelle des populations qui ont accompagné le Président Macky Sall lors de son départ du Palais de la République, reconnaissant en lui un chef d’État exemplaire, un leader novateur et un bâtisseur exceptionnel ».

Meurtre de Seydina Mouhamed Diop à Pikine: Les 06 policiers placés sous mandat de dépôt

Du nouveau dans l’affaire Seydina Mouhamed Diop, tué le 27 mars dernier à Pikine. Les 6 policiers en cause ont été placés sous mandat de dépôt pour meurtre.

« Déféré par la Division des investigations criminelles (DIC) devant le parquet de Pikine Guédiawaye, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour meurtre après l’ouverture d’une information judiciaire », renseigne le journal Libération parcouru par kawtef.com

La source ajoute que le « 7e policier, qui faisait partie de l’équipe de nuit en cause, a été blanchi ».

Pour rappel, les enquêteurs de la DIC ont recueilli les témoignages d’un jeune embarqué par les incriminés en même temps que le défunt. Il ressort de l’enquête que les policiers en cause, les ont conduits au Technopôle, pour les tabasser. Si le témoin a survécu, malgré ses blessures, Seydina Mouhamed Diop, lui a rendu à l’âme après son hospitalisation.

Drame qui avait suscité des émeutes à Pikine où un bus de Dakar Dem Dikk a été incendié.

Rewmi : Le porte-parole Daouda Bâ lâche Idrissa Seck après 18 ans de compagnonnage

Après 18 ans de militantisme, Daouda Bâ a mis fin à son compagnonnage avec son leader Idrissa Seck. L’actuel porte-parole du Parti Rewmi a claqué la porte, a appris Seneweb dans un communiqué signé par le démissionnaire.

« Fin de compagnonnage
Après 18ans de militantisme, j’ai pris la décision de mettre un terme à mon compagnonnage avec le Président Idrissa Seck, en démissionnant du Parti Réew-mi.
Nous en avons discuté et je l’ai remercié pour sa confiance et ses riches enseignements à mon endroit.
À mes frères et sœurs Réew-mistes, je tiens à dire ma totale reconnaissance et mes amitiés renouvelées »
Vive la République !Vive le Sénégal !
Daouda BaEx-porte-parole de Réew-mi

Décès de Maguette Thiam, ancien ministre et figure de la gauche

Maguette Thiam, ancien Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du Travail (PIT) et ex ministre chargé de l’intégration économique africaine, est décédé à Paris, a appris.

Ancien membre du Parti Africain pour l’indépendance, M. Thiam est une figure de la gauche sénégalaise au même titre que son compagnon de route le défunt, Amath Dansokho. Il a avait succédé à ce dernier à la tête du PIT  après son décès.

Demba Kandji à propos du ministre Ousmane Diagne : « Il a toutes les qualités pour remplir convenablement cette mission »

Le médiateur de la République, Demba Kandji se félicite de voir à la tête du ministère de la Justice, un magistrat, l’ancien procureur Ousmane Diagne. Un fait « qui arrive rarement » a-t-il soutenu. « C’est un bon magistrat et ce qui me rassure c’est qu’il n’a jamais été autre chose qu’un magistrat. Il n’a fait que le prétoire donc je pense qu’il part avec un préjugé favorable. Je suis content de voir qu’un magistrat arrive aux affaires », a-t-il déclaré dans le Grand Jury ce dimanche.

Souhaitant plein succès à Ousmane Diagne, Demba Kandji estime que « ce magistrat qui a blanchi sous le harnais, va pouvoir certainement mettre en œuvre les reformes qui vont sortir de ces assises envisagées par le président de la République ». Il recommande ainsi un accompagnement pour le nouveau ministre de la justice de la part de ses collègues car selon lui, « la tâche n’est pas aisée ». Toutefois, Demba Kandji est convaincu que « Ousmane Diagne a toutes les qualités pour remplir convenablement cette mission ».

Gouvernement de Diomaye: La première réaction de Serigne Moustapha Sy

Le guide spirituel des Moustarchidine wal Moustarchidati  prie pour la réussite de la mission du nouveau président de la République du Sénégal.
Serigne  Moustapha Sy a félicité Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko pour leur victoire.
Le chef religieux s’exprimait à la l’occasion de la célébration de la nuit du destin.
Plus de détails dans cette vidéo ci-dessous

Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck s’en réjouit

Birahime Seck
Birahime Seck

Suite à la nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines, Birahim Seck a réagi. 
Dans un post, le coordonnateur du Forum civil se réjouit de cette nomination, tout en exhortant le nouveau ministre à prendre les communautés au cœur de ses préoccupations.
« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre »,a écrit Birahim Seck.

Demba Kandji, médiateur de la République : « Le président de la République doit continuer de présider le Conseil supérieur de la magistrature »

Les langues se délient peu à peu, depuis que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a annoncé des concertations afin d’apporter des reformes à la justice. Apres le juge Hamidou Dème, c’est au tour du médiateur de la République, ancien président de la Cour d’appel de Dakar de se prononcer contre le retrait de l’exécutif du Conseil Supérieur de la magistrature tant voulu par certains. « Je milite pour que  le président de la République continue de présider le Conseil supérieur de la magistrature », a-t-il déclaré lors de l’émission Le Grand Jury sur la RFM.

Le magistrat a commencé par rappeler les rôles de l’organe. « Le Conseil supérieur de la magistrature est un organe qui est d’abord, d’après la Constitution, destiné à assister le président de la République, garant de l’indépendance de la justice. C’est également d’un autre côté, un organe chargé de veiller à l’indépendance de la magistrature. Deux rôles, un organe ambigu. Mais initialement, le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe dédié à l’exécutif parce qu’assistant du Chef de l’exécutif ». Partant de ce fait, Demba Kandji ne juge pas nécessaire que le président de la République et le ministre de la Justice, Garde des sceaux quittent le Conseil Supérieur de la magistrature.
En outre, le médiateur de la République indique que « les décisions du Conseil, les délibérations du Conseil sont forcément entérinées par le Président de la République par ses décrets », qu’il soit présent ou pas. Mieux, même les décisions du tribunal des pairs sont validées par le Chef de l’Etat. D’ailleurs il peut arriver que ce dernier casse la décision sanctionnant un magistrat suite à une instruction du Garde des sceaux ministre de la Justice, après que le concerné a fait recours en grâce. Alors que ni le président, ni son ministre ne siège au sein du tribunal des pairs d’après Demba Kandji. Une manière pour lui de dire que « le président n’est jamais absent »

Vidéo – Absence de Mimi Touré, nomination de 2 généraux : Cheikh Oumar Talla révèle “lima séduire mo

Vidéo – Révélations exclusives de Ngone sur General Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne “infos yi

(Vidéo)- Oustaz Modou Fall « Mane damay tok mouy dokh, teude mouy dokh…»

Oustaz Modou Fall a sévèrement répondu ses détracteur qui l’accuse «Tokk mouy dokh»


“C’est seulement au Sénégal que l’on voit des individus qui n’ont même pas un centime dans leur poche et qui regardent un autre individu qui gagne bien sa vie, l’accusant de se comporter comme quelqu’un « kouy tok mouy dokh », déplore-t-il en ajoutant que «Mane damay tokk mouy dokh, teude mouy dokh »

Korité 2024: « La lune ne sera observable nulle part sur la terre ce lundi…»Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa)

lune
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La fête de la Korité, qui marque la fin du Ramadan, sera célébrée au Sénégal le mercredi 10 avril 2024. C’est du moins ce qu’a révélé l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa).

Dans un communiqué, l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa) informe que le lundi 08 Avril, la lune se couchera à 19h 21mn alors que le soleil se couchera à 19h23mn. Ce qui fait que «le croissant lunaire ne sera observable nulle part sur terre».

Par contre, le Mardi 09 Avril, la Lune se couchera à 20h 21mn, soit 58 mn après le Soleil qui se couche à 19h23. Elle sera alors âgée de 25h 02mn et sa surface éclairée sera d’environ 1,6% avec une altitude de 12,4°. Le croissant sera donc «observable à l’ail nu au Sénégal partout où le ciel est bien dégagé, de même en Afrique, en Europe et en Amérique», indique l’Aspa.

Quant au Mercredi 10 Avril, la lune sera facilement visible partout dans le monde avec une surface éclairée de 5% et se couchera à 21h 24mn au Sénégal. Soit environ 2h de temps après le coucher du Soleil. «Ce qui est bien tard pour un premier croissant lunaire», indiquent Marame Kaïré et ses camarades.