AIBD : Les premiers lanceurs d’alerte, accusent le DG Abdoulaye Dièye de détruire la société

Le nouveau régime a promis de protéger les lanceurs d’alerte qui fournissent des informations liées à la gestion des deniers publics. La loi n’est même pas encore votée, déjà des lanceurs d’alerte se signalent du côté de l’ AIB et de la Lonase.

Sous le couvert de l’anonymat, des travailleurs de l’AIBD ont fait des révélations de taille  mettant en relief le rôle présumé d’une mystérieuse « DG non nommée » . Ces dénonciateurs  accusent cette femme très influente de  détruire l’ Aibd en  recrutant 600 agents en 1 an sans qu’il n’y ait aucun besoin (si ce n’est politique), alors que la société a juste besoin de 300 employés On nous signale que Mme qui fait la pluie et le beau temps   Elle est prestataire. Paradoxalement,  elle bénéficie de plus d’avantages que les salariés. Toutes les charges de Mme sont payées par la société. Elle bénéficie de l’assurance maladie ainsi que toute sa famille. Sans compter le chauffeur et le carburant qui lui sont dotés. Il nous est revenu que ses prestations à l’étranger sont financées par AIBD directement ou indirectement par les partenaires de la boîte qui subissent un racket qui ne dit pas son nom. Les marchés : presque tous sont « gagnés » par des sociétés gérées par les membres de sa famille ou ses amis,

Ces dénonciateurs s’interrogent : « Mais est-ce une raison pour recruter tous ceux qui traînaient à Thiés, Bayal Khoudia Badiane ?  La préoccupation des employés est celle-ci :  va-t-on la laisser piller la société et partir tranquillement? Va-t-on laisser AIBD sa entrer dans le gouffre financier avec une impossibilité de faire face aux charges prioritaires alors que la gabégie est de mise?

Il se susurre que 176 milliards étaient prévus pour la construction d’une aérogare à Diass mais les travaux trainent toujours. Au même moment , les aéroports à  Kolda et à  Ziguinchor sont fermés deux ans. Où est passé cette manne financière ? Les mêmes sources font état pour la mise en exploitation de l’aéroport de Saint Louis où aucun vol extérieur n’y atterrit. Seuls les vols intérieurs y sont accueillis parce que l’aéroport n’ a pas encore de certification.

Le nouveau régime qui prône la rupture devra impérativement se pencher sur le problème de AIBD sa. Autre société nationale qui mérite un saut, c’est la Lonase.

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