Touba a étrenné, ce lundi 6 février, le Complexe Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. D’une superficie de 30 hectares, cette université qui a coûté 37,7 milliards FCFA, acquis sur fonds propres, va accueillir à terme 10 000 apprenants dans des domaines variés de l’enseignement général et de l’enseignement religieux.Le député Pape Djibril Fall a salué le rôle prépondérant de Serigne Mountakha Mbacké, khalife général des Mourides, dans la  concrétisation de ce temple du savoir. Seneweb vous propose l’intégralité du texte du chef de file des Serviteurs. “Ce lundi 6 février 2023 restera historique dans l’histoire de la ville Sainte de Touba, car symbolisant la concrétisation d’une des dernières aspirations de Cheikh Ahmadou Bamba. Aujourd’hui, le Calife Général des Mourides Serigne Mountakha Bachir Mbacké procède à l’inauguration du complexe Cheikh Ahmadou Bamba de Touba. D’une superficie de 30 hectares, cette université qui a coûté 37,7 milliards FCFA, acquis sur fonds propres, va accueillir à terme 10 000 apprenants dans des domaines variés de l’enseignement général et de l’enseignement religieux. 
Je suis particulièrement fier de l’inauguration de ce joyau du savoir. Il va diversifier et, peut-être même, révolutionner l’offre éducative telle que nous l’avons connue jusque-là, quel que soit par ailleurs le type d’enseignement qui y sera dispensé.  Ce complexe va offrir des possibilités d’apprentissage à tous les Sénégalais, les préparant à diverses carrières et les aidant à développer leurs compétences en matière de résolution de problèmes. En posant la première pierre de cet édifice le 5 décembre 2018, l’ambition de cette université était claire pour le khalife : recentrer la gestion des compétences et des savoirs endogènes pour que l’université atteigne ultérieurement le même rayonnement scientifique que les grandes universités du monde arabo-musulman. Cette université matérialise le vœu de Cheikh Ahmadou Bamba dans son panégyrique Matlaboul Fawzeyni, que Touba soit un grand centre du savoir qui guidera de sa lumière tout assoiffé de connaissances. Le complexe sera aussi un centre d’enseignement qui formera à la connaissance des enjeux du monde moderne. L’agriculture, l’industrie, les métiers du numérique, l’intelligence artificielle… seront autant de matières stratégiques, actuelles et futures que le complexe va s’évertuer à dispenser dans ses curricula. Cette université va promouvoir tout ce qui caractérise un haut centre d’enseignement à savoir la recherche et le développement, le développement économique, l’enrichissement culturel et la mobilité sociale.Au-delà de l’aspect purement universitaire, l’inauguration de ce complexe symbolise également une bonne maîtrise de la gestion financière puisque la livraison a pris 50 mois pour des travaux de cette ampleur alors que d’autres projets de la même envergure, financés par l’argent public, n’ont toujours pas vu le jour. 
Toutes nos félicitations et nos sincères  remerciements à Serigne Mountakha Bachir Mbacké pour cette immense œuvre.
Yagg fi tee weer Mbacké.
Jerejefaty .”Papa Djibril Fall,
Député à l’Assemblée nationale.

Le directeur général de l’Agetip, El Hadji Malick Gaye a lancé officiellement son programme d’activités qui accompagne la tenue du conseil des ministres décentralisé à Thiès. Lors d’un déjeuner de presse il a livré un message très fort à l’endroit des journalistes qui sont pour lui les premiers partenaires de l’Etat notamment dans la composante «mission de service public». Nous proposons son discours inaugural lors de son face-à-face avec la pressele changement de paradigmes dans l’acquisition des compétences, 80% du
temps de formation dans les zones de production et les ateliers, 20% dans les salles de théorie professionnelle;la création de vraies chaines de valeurs l’inclusion par un système d’internat pour les sans tuteurs, handicapés ou
défavorisés l’autonomie financière,la promotion de la culture « sport/études » Comme vous le voyez, les LPAA sont de véritables entreprises avec des chaines de valeurs. Elles sont autonomes financièrement et contribueront au
développement des zones impactées et au relèvement du taux d’insertion».
Kheyu ndawyi, une alternative crédible pour l’employabilité «Concernant le programme kheyu ndaw ni, nous adressons les questions d’employabilités, d’auto emploi et d’insertion sociale des jeunes. En plus, nous avons créé un lien entre HIMO AGETIP et un autre de nos programmes, Keur Xaleyi. Nous insérons socialement des jeunes de la rue à travers le recensement, enrôlement, la formation et l’encadrement. Une manière de nous attaquer à un problème structurel de manière volontariste. Ne dit-on pas que « la formation révèle l’aptitude et que le terrain révèle la
compétence ». Le programme HIMO AGETIP s’appuie sur composantes : «L’AGETIP chargée de la mise en œuvre des projets (Lycée professionnel en agriculture et agroalimentaire et kheyu ndawni), a été créée pour opérationnaliser des programmes de création massive d’emplois. D’ailleurs, dans son étude intitulée «le développement et les prochaines générations », la
Banque Mondiale a cité AGETIP comme modèle de création d’emplois.
AGETIP, à travers son Directeur Général, fait partie des panélistes, de haut niveau, chargés par le Bureau International du Travail (BIT) de réfléchir sur «les emplois décents post-Covid». Un mémorandum d’entente MOU, sur les questions d’emploi du futur, entre le Président de AFRICATIP (réseau des AGETIP africaines) et le BIT est en cours de signature». Problématique de l’emploi au Sénégal : le lycée professionnel en agriculture et agroalimentaire … un début de solution «Aujourd’hui, la problématique de l’emploi constitue un défi majeur pour l’Etat
du Sénégal avec plus de 200 000 demandeurs qui arrivent chaque année sur le
marché du travail.
En dépit des efforts consentis par le gouvernement pour réduire le nombre de
sans-emplois à travers des projets et programmes, le pays affiche un taux de
chômage encore élevé. D’où le besoin de diversifier l’offre d’emplois pour juguler ce fléau parla promotion des investissements publics à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), le développement de projets productifs à fort potentiel d’emplois, comme la création des lycées professionnels agricoles et agroalimentaires qui
vont adresser 63 métiers avec des milliers d’emplois à la clef. La mise en œuvre de ces projets d’investissement, basée sur la m

Composante 1 : Acquisition et installation d’unités de production de pavés
dans les villes et communes ciblées

Composante 2 : Réalisation des travaux de pavage et d’aménagements
divers par l’utilisation des techniques HIMO

Composante 3 : Formation, emploi et entreprenariat des Jeunes.

Composante 4 : Gouvernance et Management du Projet. Une équipe autonome dédiée au projet a été mise sur pied par l’AGETIP afin d’assurer
un management performant pour pérenniser les acquis de l’initiative Les projets phares du Président Macky Sall On peut citer le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du
Sénégal, PACASEN, le Programme Xeyu Ndaw Ni, le centre de réinsertion des Jeunes Keur Khaleyi.Par ailleurs, le projet d’aménagement multi usages pour la réalisation de la sécurité alimentaire a été mis en œuvre à Merina Dakhar PAMHUSA. Nous avons participé à de la modernisation de ville religieuse de Tivaoune, avec la construction du centre d’Enfouissement Technique, l’Agetip est en train de finaliser un grand complexe socio culturel et envisage la construction d’une gare routière moderne, de nouveaux cimetières et d’un abattoir de dernière génération. A tout cela devra s’ajouter la construction du lycée professionnel réceptacle des jeunes de la rue qui sera un complément à ce dispositif opérationnel de création
massive d’emplois».

Problématique de l’emploi au Sénégal : le lycée professionnel en agriculture
et agroalimentaire … un début de solution
«Aujourd’hui, la problématique de l’emploi constitue un défi majeur pour l’Etat
du Sénégal avec plus de 200 000 demandeurs qui arrivent chaque année sur le
marché du travail.
En dépit des efforts consentis par le gouvernement pour réduire le nombre de
sans-emplois à travers des projets et programmes, le pays affiche un taux de
chômage encore élevé.
D’où le besoin de diversifier l’offre d’emplois pour juguler ce fléau parla
promotion des investissements publics à haute intensité de main-d’œuvre
(HIMO), le développement de projets productifs à fort potentiel d’emplois,
comme la création des lycées professionnels agricoles et agroalimentaires qui
vont adresser 63 métiers avec des milliers d’emplois à la clef.
La mise en œuvre de ces projets d’investissement, basée sur la main-d’œuvre et
les ressources locales, permettra aux populations de bénéficier de l’impact
économique direct ou indirect sur l’emploi, le revenu, la consommation et les
investissements.
C’est le lieu pour moi de remercier toutes les parties prenantes pour la
confiance faite à Agetip qui bénéficie d’une expertise avérée dans la conduite de
projets à financement innovant.
Il est attendu de son intervention une maitrise, des coûts, des aspects techniques
et des délais, gage du succès de ce programme.
D’ores et déjà, il me semble important de vous dire que le projet de construction
des lycées professionnels agricoles et agroalimentaires comporte des innovations
majeures qui se justifient par :

• le changement de paradigmes dans l’acquisition des compétences, 80% du temps de formation dans les zones de production et les ateliers, 20% dans les salles de théorie professionnelle; la création de vraies chaines de valeurs
• l’inclusion par un système d’internat pour les sans tuteurs, handicapés ou défavorisés l’autonomie financière, la promotion de la culture « sport/études » Comme vous le voyez, les LPAA sont de véritables entreprises avec des chaines de valeurs. Elles sont autonomes financièrement et contribueront au développement des zones impactées et au relèvement du taux d’insertion». Kheyu ndawyi, une alternative crédible pour l’employabilité «Concernant le programme kheyu ndaw ni, nous adressons les questions d’employabilités, d’auto emploi et d’insertion sociale des jeunes. En plus, nous avons créé un lien entre HIMO AGETIP et un autre de nos programmes, Keur Xaleyi.
  Nous insérons socialement des jeunes de la rue à travers le recensement,
  enrôlement, la formation et l’encadrement.
  Une manière de nous attaquer à un problème structurel de manière volontariste.
  Ne dit-on pas que « la formation révèle l’aptitude et que le terrain révèle la
  compétence »