Le ministre Sidiki Kaba n’a pas perdu de temps pour démentir formellement les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi qui ont annoncé avoir renoncé à leur marche du 03 avril prochain suite à des concertations avec des haut-gradés de l’armée. Le ministre des Forces armées a précisé que la grande muette ne va pas s’immiscer dans le débat politique. Ainsi Sidiki Kaba invite les leaders de l’opposition à ne pas impliquer les soldats dans leur combat politique.
La rédaction a appris que le préfet de Dakar avait déjà sorti un arrêté portant interdiction de cette marche prévue le 03 avril prochain. « ARRETE Article Premier: Est interdite, la marche projetée, le lundi 03 avril 2023, de 15 heures à 18 heures, sur l’itinéraire Rond-point COUD- Avenue Cheikh Anta DIOP – Rond-point poste Médina », par Messieurs El Hadji Ousmane FALL, Abdourahmane DIOUF et Boubacar DIALLO, au nom de la <coordination départementale de Dakar du parti Pastef-les-patriotes », pour les motifs ci-après: Risques de troubles à l’ordre public; Entrave à la libre circulation des personnes et des biens. Article 02: Toute violation des dispositions du présent arrêté expose les auteurs aux sanctions prévues par les textes en vigueur. Article 03: Le Commissaire central de Dakar est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera notifié aux déclarants et communiqué partout où besoin sera » lit-on dans le document.
Les avocats de Ousmane Sonko après avoir vidé la salle d’audience ont fait face à la presse pour dénoncer ce qu’ils appellent une audience rocambolesque. Ils ont boudé la séance laissant dans la salle Mame Mbaye Niang et ses conseillers. Me Saïd Larifou, avocat de Sonko regrette la tournure des choses : « cette audience est un dialogue de sourds judiciaire. Le sort judiciaire de Sonko est déjà scellé. Nous avons demandé au tribunal de nous accorder 30 minutes le temps de nous accorder sur la démarche à tenir. Mais le tribunal nous a tout refusé. C’est pourquoi nous en avons tiré les conséquences », fait-il savoir.
Placé en garde à vue lundi dernier, le Docteur Seydou Diallo a recouvré la liberté ce vendredi 31 mars. Le coordonnateur de PASTEF à Keur Massar était en détention à la suite d’une audition pour atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la violence et appel à l’insurrection.
Le parti Rewmi, à Touba, a sorti la cravache, ce vendredi, pour sanctionner un de ses militants, avec l’exclusion de Mohamed Cissé de la coordination.
Mafary Ndiaye, Manel Fall, Serigne Insa Mbacké et leurs camarades reprochent à Mohamed Cissé ses attaques contre le président du parti Idrissa Seck.
Pour rappel, le leader du Rewmi n’a pas encore donné officiellement sa position sur la Présidentielle de 2024. Mais Mohamed Cissé et ses camarades ont déclaré clairement que le président Macky Sall est leur unique candidat.
Regarder la déclaration de la coordination de Rewmi/Touba.
Quelques heures après la condamnation du leader du Pastef Ousmane Sonko dans le cadre du procès l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, le leader de FDS Dr Babacar Diop et cie ont demandé la lumière sur la gestion des 29 milliards de nos francs dans le cadre du Programme des domaines Agricoles Communautaire.
Voici l’intégralité de son communiqué
« Le peuple sénégalais a payé un lourd tribut dans le simulacre de procès qui a abouti à la condamnation d’Ousmane Sonko : des pertes en vies humaines, de nombreux blessés, des centaines d’arrestations, une économie à l’arrêt, des destructions massives de biens publics et privés, la paralysie des cours dans les écoles et universités.
Tous ces dégâts portent la responsabilité pleine et entière de Macky Sall qui, pour venir à la rescousse d’un de ses sbires, n’a eu cure de mobiliser la puissance publique dans une folie répressive qui a fini par coûter cher aux Sénégalais.
Si la volonté du président de la République était d’enterrer le scandale du PRODAC à travers cette parodie de justice, c’est peine perdue.
L’argent du contribuable vaut bien plus que l’honneur souillé d’un ministre cité dans un carnage financier.
FDS-Les Guelwaars réclame toujours la lumière sur l’affaire PRODAC. Dans tous les cas, le jour où l’état de droit sera restauré au Sénégal, Mame Mbaye Niang rendra compte de la gestion de nos vingt-neuf milliards de francs. Tous les fonds détournés seront restitués au peuple jusqu’au dernier centime.
FDS-Les Guelwaars exige également la libération immédiate et sans condition de tous les manifestants injustement et arbitrairement arrêtés. La liberté de manifestation est un droit sacré qui doit s’exercer sans aucune restriction, conformément à la Constitution.
FDS-Les Guelwaars exprime sa solidarité à Ousmane Sonko et exige qu’un terme soit mis à l’acharnement politique et au harcèlement judiciaire dont il est victime. Le peuple sénégalais n’acceptera plus que le président de la République, comme par le passé, se substitue au Conseil constitutionnel pour choisir les candidats à l’élection présidentielle, par l’instrumentalisation de la justice et la manipulation du code électoral.
La présidentielle de 2024 qui sera l’occasion de fermer définitivement la page Macky Sall sera une compétition ouverte soumise à l’arbitrage du peuple souverain et non à la volonté d’un monarque en fin de règne.
La répression aveugle et violente des manifestations de ces derniers jours est la preuve que Macky Sall est prêt à brûler le Sénégal pour réaliser son rêve fou de troisième mandat.
C’est pourquoi FDS-Les Guelwaars qui a déjà adhéré à la plateforme « Jamma Gueun 3e mandat » appelle toutes les forces vives de la Nation à se tenir prêtes pour faire échec à cette aventure suicidaire de Macky Sall. »
Hier, jeudi, Ousmane Sonko a été déclaré coupable de diffamation envers Mame Mbaye Niang et condamné à une peine de 2 mois de prison avec sursis, en plus de 200 millions Fcfa comme dommages et intérêts. En conférence de presse ce vendredi, Mame Mbaye Niang a annoncé qu’il a interjeté appel.
« Il y aura une deuxième mi-temps. Nous avons gagné, nous avons prouvé que Ousmane Sonko est un menteur mais l’affaire n’est pas terminée. Il est heureux car il peut encore être candidat à la présidentielle de 2024, mais il ne sait pas qu’il a perdu beaucoup plus. Et je vous ai dit qu’il y aura une deuxième mi-temps. Nous avons interjeté appel », a-t-il déclaré.
« J’ai également demandé à l’huissier de saisir la maison d’Ousmane Sonko (en guide des 200 millions de dommages et intérêts). Et, je vais demander à ce que la somme soit augmentée. Au Tribunal, j’avais demandé 29 milliards Fcfa, je vais en demander plus et cette somme sera partagée entre les ‘talibés’ et les victimes des manifestations provoquées par Sonko« , a-t-il déclaré.
Proche du président Macky Sall, Farba Ngom vient de faire une révélation. Selon le député maire de Agnam, des membres de la coalition Benno Bokk Yakar sont contre le 3eme mandat de Macky Sall.
Après la sortie de Idrissa Seck, des frondeurs du parti socialiste et les membres de l’Afp de Moustapha Niass, Farba Ngom, invité de Maïmouna Ndour Faye, s’est prononcé sur le double jeux des membres du gouvernement.
« Macky Sall est au courant que je soutiens sa candidature. Le bureau au niveau de la diaspora est au courant de ma position. Mais Macky Sall ne m’a jamais dit qu’il sera candidat en 2024. Mais il sait que je travaille pour cette candidature. Dans le gouvernement, il y a des gens nommés ministres qui jouent le double jeu. Mais le Président Macky Sall les garde toujours dans ce gouvernement. Des gens identifiés sont contre la candidature mais la majorité des membres de l’Apr et Benno seront derrière nous. Mon rôle c’est de réunir les frustrés et ceux qui sont en colère. Pour réussir cette mission, je dois faire preuve de compréhension avec les gens qui ne partagent pas ma vision de faire », a laissé entendre Farba Ngom secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation de l’APR.
Mame Mbaye Niang ne lâche plus le leader de Pastef.
Après avoir été blanchi dans l’affaire Prodac suite à son procès en diffamation, le ministre du Tourisme annonce des poursuites judiciaires contre Sonko.
Il s’agit, selon Les Echos, d’une plainte pour faux et usage de contre contre le maire de Ziguinchor. Mame Mbaye Niang va ainsi poursuivre Sonko et son médecin Boulos d’avoir brandi le certificat médical justifiant l’absence du leader de Pastef au procès.
Rappelons que le docteur Bouros, qui a consulté Ousmane Sonko, lui a délivré un certificat médical d’incapacité de travail de 10 jours.
Interpellé par les enquêteurs sur base de ce certificat médical, Dr Bouros a convoqué le secret médical. Si on comptabilise, le certificat médical était valable jusqu’au 31 mars 2023, le lendemain du procès prévu entre Sonko et Mame Mbaye Niang.
Mame mbaye Niang fera face à la presse ce vendredi. En attendant, ses avocats ont révélé qu’ils comptaient interjeter appel de la décision rendue par le Tribunal hier, dans le procès qui oppose leur client à Ousmane Sonko.
«La diffamation est établie puisqu’il y a eu condamnation. Nous estimons que les 200 millions sont insuffisants», a déclaré Me Baboucar Cissé. Dans les Colonnes du Journal « Les Échos », il annonce que c’est à ce niveau qu’ils comptent focaliser leur prochain combat : «Nous allons interjeter appel. Nous tenons à ce qu’il nous paie nos 29 milliards de francs Cfa. La prochaine étape sera la voie de l’appel sur les intérêts civils», dit-il.
2 mois avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts, c’est le verdict prononcé par le juge contre Ousmane Sonko dans le procès pour diffamation qui l’oppose à Mame Mbaye Niang. Une sentence qui ne semble pas être du goût du ministère public, qui aurait interjeté appel selon des informations de Emédia. Dans un entretien accordé à TV5 monde, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana a réagi à ce procès dont il a loué le déroulé : « Cette décision de la justice sénégalaise infirme la thèse selon laquelle « la justice sénégalaise ne serait pas libre » et qu’elle est sous tutelle de l’exécutif. Des hommes politiques ont tenté de déplacer cette affaire judiciaire entre deux citoyens sénégalais vers un terrain politique ».
Rappelant les « intimidations » dont auraient été victimes certains acteurs de l’Etat et des hommes politiques, Abdou Karim Fofana a salué la résilience de l’institution judiciaire devant toutes ces contraintes . Sur la question de la possible privation des droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko, le ministre du commerce répond : « Le plus important, pour nous et pour le gouvernement, ce ne sont pas les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko. Le plus important, c’est d’abord que la justice soit rendue. Que l’Etat fonctionne, que nos institutions fonctionnent que l’on se considère comme un État de droit et une république démocratique.(…) Il y a aussi un fait établi, c’est qu’au Sénégal, le fait d’être un opposant ne vous met pas en dessous des lois mais pas aussi au-dessus des lois. Et puis,le juge a conclu que Ousmane Sonko avait diffamé. Comme on le sait, il a menti ».
Se présentera, se présentera pas ? Le flou persiste autour d’une candidature du président sortant à la prochaine présidentielle. Si pour les uns, une participation est inenvisageable en raison de la constitution qui dit que « nul ne peut faire plus de 2 mandats de successifs » pour les autres, la précision de cette loi de « 2 mandats de 5 ans » suffit pour rendre recevable la candidature du président Sall. Invité du journal de TV5 Monde, Abdou Karim Fofana s’est prononcé sur la question et le suspense entretenu par le président. « Moi, ma conviction, qu’on soit journaliste, qu’on soit de la société civile, qu’on soit homme politique, on n’a pas le droit d’imposer à une personne ce que la loi ne lui impose pas. On a une constitution, on a un conseil constitutionnel qui s’est exprimé sur le sujet depuis 2016. Je ne vois pas pourquoi on voudrait imposer au Président Macky Sall une candidature ou pas. C’est à lui d’en décider et de valider ou pas sa candidature », explique-t-il. Il ajoute : « On a pas à lui imposer un agenda, c’est un homme politique élu qui a une responsabilité de chef d’État. Il n’appartient pas à un plateau télé ou à d’autres personnes de lui imposer la date à laquelle il doit exprimer sa candidature. Une candidature, c’est une question de liberté et de volonté. Dès lors qu’on lui refuse cette volonté, on est vraiment dans la tyrannie. »
2 mois avec sursis et 200 millions d’amende, c’est le verdict prononcé par le juge contre Ousmane Sonko dans le procès pour diffamation qui l’oppose à Mame Mbaye Niang. Une sentence qui ne semble pas être du goût du ministère public, qui aurait interjeté appel selon des informations de Emédia. Dans un entretien accordé à TV5 monde, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana a réagi à ce procès dont il a loué le déroulé : « Cette décision de la justice sénégalaise infirme la thèse selon laquelle « la justice sénégalaise ne serait pas libre » et qu’elle est sous tutelle de l’exécutif. Des hommes politiques ont tenté de déplacer cette affaire judiciaire entre deux citoyens sénégalais vers un terrain politique ».Rappelant les « intimidations » dont auraient été victimes certains acteurs de l’Etat et des hommes politiques, Abdou Karim Fofana a salué la résilience de l’institution judiciaire devant toutes ces contraintes . Sur la question de la possible privation des droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko, le ministre du commerce répond : « Le plus important, pour nous et pour le gouvernement, ce ne sont pas les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko. Le plus important, c’est d’abord que la justice soit rendue. Que l’Etat fonctionne, que nos institutions fonctionnent que l’on se considère comme un État de droit et une république démocratique.(…) Il y a aussi un fait établi, c’est qu’au Sénégal, le fait d’être un opposant ne vous met pas en dessous des lois mais pas aussi au-dessus des lois. Et puis,le juge a conclu que Ousmane Sonko avait diffamé. Comme on le sait, il a menti ».
La ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall a assuré jeudi que le gouvernement maîtrisait la situation malgré les tensions récentes à un an de la présidentielle, et a réfuté toute restriction des libertés. Lors d’un entretien avec quelques journalistes de la presse étrangère dont l’AFP, elle a minimisé ces tensions comme récurrentes à l’approche d’élections présidentielles comme celle de 2024. « Ceux qui s’inquiètent à l’extérieur, il faut qu’ils se rassurent », a-t-elle dit. « La situation est calme, elle est sous contrôle, le Sénégal est un pays calme, c’est une grande démocratie, une démocratie un peu turbulente qui nous a habitués, à chaque veille d’élection majeure (…) à voir çà et là des foyers de tension », a-t-elle déclaré. Le pays réputé comme un rare îlot de stabilité dans une région troublée est en proie depuis des mois à une confrontation de plus en plus tendue entre la majorité présidentielle de Macky Sall et le camp de l’opposant Ousmane Sonko. L’incertitude sur le dénouement de dossiers judiciaires contre M. Sonko et l’éventualité de son inéligibilité d’une part, le flou entretenu par M. Sall sur sa candidature ou non à la présidentielle nourrissent la crispation. Celle-ci a donné lieu à des heurts et des centaines d’arrestations, notamment chez les partisans de M. Sonko. « Nous avons eu un problème d’ordre public, qui n’en a pas », a dit la ministre en en imputant la faute à l’opposition. Mais elle a assuré qu’une « majorité écrasante » voulait des « élections transparentes, régulières et acceptées », et que le président Sall en était le garant. Quant à l’interdiction de manifestations et l’arrestation d’opposants qui inquiètent les organisations de défense des droits humains, « nous sommes dans un pays où les libertés sont exercées de façon libre et indiscutable (…) Nous somms dans un pays ou la justice fonctionne normalement et en toute indépendance », a-t-elle dit. Elle a rejeté comme « des clichés » les affirmations du contraire. Elle s’exprimait le jour où M. Sonko était jugé pour diffamation. M. Sonko a été condamné à deux mois de prison avec sursis, une peine qui préserve son éligibilité selon ses avocats.
Selon des informations de Emedia reçues de sources proches du parquet, le ministère public, non satisfait de la décision rendue par le juge, a interjeté appel.Pour rappel, le ministère public avait requis, une peine de prison de deux ans dont un ferme contre Ousmane Sonko, ce jeudi au tribunal correctionnel. Celui-ci a écopé finalement d’une peine de prison de deux mois avec sursis.
Après avoir récemment perdu un contentieux financier contre son père, Amadou Ba, Khadim Ba se retrouve de nouveau au cœur d’un scandale financier impliquant sa petite sœur, Khadijah Ba, fondatrice et Présidente Directrice Générale de DER MOND OIL AND GAS au Moyen-Orient.
Khadijah a déposé une plainte avec constitution de partie civile pour faux et usage de faux, ainsi qu’une demande d’expertise de gestion et de désignation d’un administrateur provisoire, après que Khadim aurait détourné de l’argent de l’entreprise pour son propre compte.
Selon une source proche du dossier, Khadijah avait une grande confiance en son frère, pensant qu’il était sérieux, rigoureux et honnête. C’est pourquoi elle lui a attribué les rêves de la filiale de DER MOND OIL AND GAS au Sénégal.
Cependant, Khadim aurait élaboré un stratagème pour s’enrichir en vidant les comptes de l’entreprise. Il aurait ouvert des comptes bancaires et contracté des lignes de crédits au nom de DER MOND OIL AND GAS Africa SA en utilisant une fausse procuration de Khadijah.
Après la découverte de ce détournement, Khadijah a décidé de porter plainte contre son frère. Khadim a proposé un règlement à l’amiable avec un procès-verbal de conciliation homologué par le Tribunal de Commerce.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar court le risque d’une implosion.
Après l’ancien directeur de la Solde Léon Ciss, suivi du ministre conseiller démissionnaire Ndongo Ndiaye et l’actuel président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), Idrissa Seck, qui n’a pas encore dit son dernier mot, le député-maire Farba Ngom fait une révélation,.
« Il y a des membres du gouvernement ou du régime qui sont contre une candidature de Macky Sall en 2024 », a révélé le nouveau Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation de l’Apr, relate « Rewmi ».
Le coordonnateur du Forum civil ne va pas attendre midi à quatorze heures pour répondre à Me Baboucar Cissé, avocat du ministre Mame Mbaye Niang dans l’affaire des 29 milliards du Prodac.
Dans un post qu’il a publié sur son compte Twitter, Birahim Seck a démenti les déclarations de l’avocat lors de sa plaidoirie qui disait en ses termes : » Walfadjri, Sen TV, Birahime Seck et Ameth Aïdara ont demandé pardon à Mame Mbaye Niang dans l’affaire des 29 milliards du Prodac »,.
Une déclaration qui pousse le coordonnateur du Forum civil à faire ce tweet. » Maître Baboucar Cissé, serez-vous capable d’apporter la preuve de ma prétendue « demande de pardon » s’est-il interrogé? Espérant une réponse de l’avocat qui défendait son client ce jeudi 30 mars 2023 dans l’audience du jugement par contumace d’Ousmane Sonko.
De Maitre Baboucar Cisse: "Birahime Seck, Walfadjri, Sen TV avec Ameth Aïdara ont demandé pardon et ont été excusés". Source seneweb. Maître Baboucar Cissé, serez- vous capable d'apporter la preuve de ma pretendue "demande de pardon" ? pic.twitter.com/PSn9cnSZKV
Ouvert le 2 février, le verdict du procès pour diffamation opposant Ousmane Sonko, leader du parti d’opposition Pastef, au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang est finalement tombé. Il a été condamné pour une peine de deux mois avec sursis pour diffamation.
Le juge l’a relaxé pour les délits de faux et usage de faux, ainsi que d’injures publics. Le maire de Ziguinchor est condamné à payer 200 millions à Mame Mbaye Niang en guise de dommages et intérêts.
Beaucoup de réactions ont été notées dont celle de Mme Dieguy Diop Fall, Directrice de la Promotion et de la Protection des Enfants. Elle salue la séparation des pouvoirs qui est une réalité de la démocratie sénégalaise qui, selon elle, s’est manifestée encore une fois par l’impartialité de la Justice qui a pu rendre son verdict malgré les multiples pressions.
Dans un état de droit digne de ce nom comme le Sénégal, la justice est là pour tous les Sénégalais sans distinction de race, d’ethnie ou d’appartenance politique. Mme Dieguy Fall félicite ainsi tous les magistrats qui ont participé à ce procès et qui ont démontré l’impartialité du pouvoir judiciaire.
Rappelons que Mame Mbaye Niang reproche à Ousmane Sonko d’avoir dit qu’il avait été épinglé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat à cause de la mauvaise gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires. M. Niang conteste l’existence de ce rapport et a saisi la justice d’une plainte pour diffamation contre M. Sonko
Me Baboucar Cissé parlant de l’humilité dont Ousmane Sonko aurait pu faire montre a cité des individus qui ont parlé de l’affaire Prodac et qui se seraient excusés auprès du ministre du tourisme. Parmi les personnes citées, Birahim Seck, Walfadjri, Sen TV avec Ameth Aïdara.
Suffisant pour que le coordonnateur du Forum civil invite l’avocat à fournir la preuve de cette prétendue demande de pardon.
De Maitre Baboucar Cisse: "Birahime Seck, Walfadjri, Sen TV avec Ameth Aïdara ont demandé pardon et ont été excusés". Source seneweb. Maître Baboucar Cissé, serez- vous capable d'apporter la preuve de ma pretendue "demande de pardon" ? pic.twitter.com/PSn9cnSZKV
Pour la non-mise en circulation de ses bus, en ce jour de procès qui a opposé Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) évalue sa perte économique à 40 millions F CFA. Pour éviter à ses bus d’être la cible des casseurs, DDD a suspendu son réseau urbain et interurbain depuis hier.
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