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Exclusif – Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow : Quand un deal entre deux escrocs finit à la justice

Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow
Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow
Détails de l’affaire
Cette affaire tourne autour d’un chèque émis par Doro Gaye le 22 mars 2024, à l’ordre de SIRAJ, une société dirigée par Zakiloulahi Sow. Le chèque, tiré sur FBNBank, est revenu impayé, ce qui a conduit à la convocation puis à l’arrestation de Doro Gaye. Il est accusé d’avoir vendu des baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Le plaignant : Zakiloulahi Sow
Zakiloulahi Sow, Directeur général de Siraj Financial Holding, est à l’origine de la plainte. Cependant, il n’est pas étranger aux controverses et a un passé judiciaire chargé. Il a été impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 5 milliards de francs Cfa contre Abdoulaye Sylla.

Historique de Zakiloulahi Sow et Abdoulaye Sylla
Zakiloulahi Sow a une réputation de récidiviste et d’escroc notoire. Il a été arrêté précédemment par la Division des Investigations criminelles, après avoir escroqué Abdoulaye Sylla de 5 milliards de francs CFA. Cette affaire avait mené à une médiation pénale, qui n’a finalement rien donné. Sow avait promis, en janvier, de certifier par un notaire, que les 5 milliards de francs Cfa appartenaient à Sylla, mais cette promesse est restée lettre morte. Pour éviter la prison, Sow avait même présenté un certificat médical.

L’arrestation de Doro Gaye sur la base de la plainte de Zakiloulahi Sow, met en lumière les complexités des affaires foncières et financières au Sénégal. Tandis que Gaye doit répondre des accusations d’escroquerie, le passé de Sow rappelle que les interactions entre hommes d’affaires et les pratiques de certains, peuvent être très troubles. Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera cette affaire et si les protections dont bénéficient certains acteurs influents, seront démantelées.

 

Source cheque : Dakaractu

DAROU SALAM 2024- À la découverte de Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane » et le retrouvailles avec le Cheikh

Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane »
Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane »

Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké, communément appelé Mame Cheikh Anta, est né à Porokhane dans la région du Saloum dans les années 1860 (les dates mentionnées varient de 1860 à 1867 selon les sources). Fils de la vertueuse Mame Anta Ndiaye Mbacké , cousine de Sokhna Diarra Bousso et de Momar Anta Saly, il est le frère cadet d’Ahmadou Bamba. Aprés ses études coraniques auprès de Cheikh Ndame Abdourahmane LO, il fut confié à son grand frère Serigne Mor Diarra qui lui a enseigné les sciences religieuses. Borom Gawane était à son tour un éducateur spirituel de renom ayant sous sa direction plusieurs daaras.

Opérateur économique, il était un homme très au fait de la charia et n’a jamais employé de moyens illicites dans ses transactions avec ses partenaires d’affaires. Il est devenu ainsi, l’un des plus importants hommes d’affaires du pays. Il possédait des biens, des fonds, un parc automobile impressionnant et plusieurs magasins. Il a été même considéré en 1919 comme l’homme le plus riche du pays. Mais avec une générosité légendaire, Mame Cheikh Anta consacrait tous ses biens au service des musulmans, en général, et des mourides en particulier. C’est en tout cas son exceptionnelle prospérité financière et sa propension à faire le bien autour de lui qui lui valurent l’appellation de  » Borom Dërëm ak NGërëm Ses relations avec le Cheikh Borom Gawane entretenait d’excellentes relations aussi bien avec le Cheikh et ses proches qu’avec les autres. Les profondes et exceptionnelles relations spirituelles qui le liaient à son frère et maître depuis sa tendre enfance se sont renforcées au fil des années.

Fidèle parmi les fidèles, Mame Cheikh Anta a été l’une des rares personnes à avoir rendu visite à Serigne Touba dans son exil gabonais (il l’a trouvé à Lambaréné). Lorsque le Cheikh fut placé en résidence surveillée en Mauritanie (1903 – 1907) et au Djolof (1907 – 1912), Mame Cheikh Anta servit aussi de relais entre lui et sa communauté. En 1922, c’est encore lui qui conduisit la délégation que Khadimou Rassoul envoya à Tivaouane pour présenter ses condoléances lors du rappel à Dieu de Seydi El hadji Malick SY. Magal de DAROU SALAM : une tradition perpétrée par sa famille Rappel historique Le 11 Novembre 1902, Cheikhoul Khadim, auréolé de gloire débarquait sur le port de Dakar, après presque huit ans d’exil dans les terres hostiles de l’Afrique centrale. Ce fut son frère et disciple Mame Cheikh Anta MBACKE qui eut l’immense privilège de monter à bord du bateau qui le ramenait pour l’accueillir et l’accompagner à terre où l’attendait une foule délirante de talibés. Mame Cheikh Anta MBACKE alla ensuite attendre son Maître à Darou Salam. Pendant que celui-ci effectuait un périple qui allait le conduire tour à tour à Louga, à Baridiam, Sanoussy, Mbacké Kajoor, Borom Gawane préparait pour lui un accueil digne des « Mille et Une Nuits ».

Cheikh Ahmadou Bamba n’arriva à Darou Salam que le vingtième jour du mois lunaire de Korité. Ce n’est pas hasard si Darou Salam a été choisi pour abriter les festivités devant marquer le retour de Cheikh Ahmadou Bamba à la tête de sa communauté, une fois sa mission divine accomplie avec succès. En effet, Darou Salam est le premier sanctuaire qu’il a fondé pour le service de Dieu. Ensuite dès qu’il a foulé le sol de la patrie à son retour d’exil, il a puisé dans le Coran l’inspiration divine qui lui a indiqué que c’est à Darou Salam que devaient se tenir les cérémonies marquant son retour couronné de l’agrément du Maître du Trône. Pour Mame Cheikh Anta, rien ne fut trop beau pour marquer l’événement et pour matérialiser sa propre reconnaissance à Dieu pour lui avoir rendu son frère et maître spirituel.

La communauté qui retrouvait dans une joie indescriptible son guide ne fut pas en reste. Un extraordinaire tapis rouge que Mame Cheikh Anta avait acquis à grand frais pour la circonstance fut déroulé sous les pas de Cheikhoul Khadim, avec, de chaque côté, une haie d’honneur au bord du délire. Le Saint Coran fut lu au moins sept mille fois, pendant toute la durée du séjour de Cheikhoul. Chaque jour on immola quinze bœufs, quinze béliers ainsi qu’un nombre incalculable de poulets. Même les vautours attirés par les énormes quantités de viandes eurent leur part : on leur jeta en pâture quinze ânes sacrifiés à leur intention. Au cours de ces journées, toute forme de bétail licite avait été immolée, même des chameaux. L’enthousiasme et l’extase spirituelle s’étaient emparés des talibés à un point tel qu’à un certain moment l’un d’entre eux du nom de Mbaye KAMARA s’offrit à être immolé car il avait constaté que, pour honorer Khadimou Rassoul, on avait tout sacrifié sauf un être humain. Bien entendu on n’en arriva pas là.

D’ailleurs Serigne Touba n’aurait pas laissé faire. Cependant il fut très sensible à la hauteur de la résolution qui avait fait germer une telle intention. Il agréa donc l’intention de Mbaye KAMARA mais interdit qu’à l’avenir qu’une telle idée puisse germer dans l’esprit d’un homme. La réception de Darou Salam fut la première festivité d’envergure, le premier magal du mouridisme. Depuis, la tradition en est perpétuée chaque année avec toujours plus de ferveur et plus d’enthousiasme en signe de reconnaissance à Allah d’avoir permis le retour triomphal de Khadimou Rassoul parmi les siens, mission accomplie. Puisse Dieu nous donner l’opportunité de célébrer plusieurs années encore cet important événement de la vie de la communauté mouride. Ainsi donc, le Magal de Darou Salam est le lieu de convergence de milliers de fidèles pour commémorer le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba par la déclamation des milliers d’exemplaires du saint Coran et à l’intonation des Khassaïds, par des actions de grâces et des largesses , dédiés, au prophète Mohamed (PSL), au serviteur du prophète,(Cheikh Ahmadou Bamba) , et au confident du serviteur,(Mame Cheikh Anta) et par des réjouissances à la gloire et à l’unicité de Dieu.

Exploitation de l’or de Khossanto : Birame Souleye DIOP met fin à plus de 15 ans d’indiscipline, de défiance et d’arrogance de Sored Mines !

Khossanto : Birame Souleye DIOP
Khossanto : Birame Souleye DIOP

Biram Souley DIOP va-t-il réussir là ou tous ces prédécesseurs ont échoué ? Ousmane ANNE, DG de Sored Mines, a-t-il enfin perdu ses couvertures dans le précédent régime ? Voilà les questions qui taraudent dans les esprits des populations de khossanto qui ont enfin été écouté par leurs Gouvernants. Dakaractu, qui avait pourtant alerté revient ici sur le scandale du siecle.

Une visite de l’espoir : est-ce la fin de l’impunité ?

Dans le cadre de sa tournée dans les sites miniers de Kédougou, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop , s’est rendu dans l’entreprise Sored Mines, établie à Khossanto. Le ministre des Mines de faire des remontrances à l’endroit de la société minière, Sored Mines. Pour Birame Souleye Diop,  » la question du contenu local, c’est pas parce qu’on est une entreprise sénégalaise,qu’on peut être exempté du respect du contrôle du contenu local. Vous êtes tous assujetti à cette préoccupation-là. La question de la préservation de l’environnement, ces obligations-là, on doit les respecter. J’aurais bien aimé au regard des informations entendues dire que Sored Mines est une entreprise modèle », a indiqué le ministre.  » Mais, vous entendez l’inspection du travail, le régional des Mines, l’Itie, l’environnement tous ont des contentieux ouverts sur un manque de respect notoire par rapport à l’autorité, qui investis du mandat de l’État dans le secteur d’activité. Pas de réponses, pas de respect des obligations, ça je le dis tout de suite, nous le déplorons et nous marquons ça comme un point d’attention sur lesquels les mines doivent être jugées », a martelé le ministre qui rappelle que des conclusions se feront concernant la société « Sored Mines » établie dans la zone de Khossanto. Néanmoins, conseille la tutelle, « prenez les dispositions utiles pour être en conformité avec les prescriptions de la loi sur toute la chaîne de nos obligations (environnementale, sociale, sur le contenu local et sur le respect des obligations auxquelles vous êtes assujettis. Sur la transmission des informations utiles. Nous avons transmis une mise en demeure pour des informations qu’on a demandées. Ces mises en demeure vont être complétées par toutes les requêtes présentes et confirmées sur lesquelles vous devez répondre ».Toutefois, poursuit le ministre, » je précise bien, quand vous recevrez les correspondances, vous devrez répondre sous quinzaine et nous donner les informations. Comment se fait-il que les tests techniques, que vous ne puissiez pas nous les donner aux services régionaux des mines pour appréciation. Donc vous êtes dans une zone ou personne ne parle, on a aucune information, c’est pas possible », rétorque le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines.  » Cela, je le dis à l’endroit de toutes les entreprises minières qui devront aujourd’hui et maintenant se mettre aux normes et respecter toutes les obligations et nous sommes là pour cela. Je précise bien, le ministre de la santé, le ministre du travail, le ministre de l’éducation, le ministre des Forces armées, le ministre de l’environnement, tous sont intéressés par ce que nous sommes en train de faire et nous ferons un suivi collectif de toutes les obligations de toutes les entreprises minières. Mais sachez-le, vous avez un rappel à l’ordre », annonce Birame Souleye Diop à l’endroit des responsables des sociétés minières.Selon le Ministre, le président de la République et le Premier Ministre sont tout à fait déterminés à ce que les prescriptions de la loi soient respectées. Et s’il fallait prendre des mesures définitives, on les prendra parce que les mines, l’or, tout le monde en a besoin. Nous allons après de manière très administrative faire le suivi. J’ai pris les noms des employés qui se sont prononcés ici, je ne voudrais pas qu’ils soient inquiétés demain dans l’exercice de leur mission », fait savoir la tutelle.

C’est qui Sored MINES ?
Pour en savoir un peu plus sur la SORED MINES, il faut aller dans le journal officiel du N° 6386 du Samedi 19 JANVIER 2008 pour y trouver le Décret n° 2007-1327 du 2 novembre 2007 accordant une concession minière pour or et substances connexes à la Société de Recherche et de Développement des Mines (Sored-Mines S.A.) sur le périmètre de Niamia, commune de Khossanto. La Société de Recherche et de Développement des Mines (SORED-MINES S.A.) est une société de droit sénégalais qui est titulaire du permis de recherche du périmètre de NIAMIA attribué par décret n° 98-238 du 12 mars 1998 à la société EEXIMCOR-AFRIQUE S.A pour la recherche d’or et de substances connexes, renouvelé une première fois par arrêté n° 5130 du 1er juin 2004, puis une deuxième fois par arrêté n° 7433 du 20 juillet 2007. Le périmètre de la concession minière couvre une superficie réputée égale à 120 km² et est délimité par les points suivants : Les travaux complémentaires de développement et de faisabilité sont planifiés par la société SORED MINES S.A entre la fin 2007 et tout au long de l’année 2008. La construction de la mine et des infrastructures d’utilité et de support est prévue sur une période de dix-huit (18) mois à partir de janvier 2009. Le début de la production est prévu à partir de janvier 2011. Les investissements pour les travaux de développement et l’étude de faisabilité ont été évalués à 4.445.000 Euros. Les coûts de l’investissement pour la mine et les infrastructures de support seront déterminés de manière précise à l’issue de l’étude de faisabilité. Par ailleurs SORED-MINES S.A s’engage à réaliser une étude d’impact sur l’environnement avant le démarrage des travaux d’exploitation conformément aux dispositions de l’article 83 du Code minier. Ce projet va générer environ mille (1000) emplois directs selon SORED-MINES S.A. Au vu du montant important de l’investissement estimé à cinquante-deux millions trois cent soixante-dix mille (52 370 000) de Dollars US pour l’ensemble du projet d’exploitation, sous réserve de la réalisation avant le démarrage des travaux de construction de l’étude d’impact sur l’environnement et de l’étude de faisabilité, j’émets un avis favorable pour l’attribution d’une concession minière à la société SORED-MINES S.A pour une durée de dix (10) ans renouvelables. En effet, compte tenu de la taille des ressources mises en évidence à ce jour et des incertitudes sur la cadence et la durée de vie de l’exploitation, la durée de la concession est raisonnablement fixée à dix (10) ans renouvelables au lieu des vingt-cinq (25) ans sollicités par SORED-MINES S.A. Il convient de souligner qu’il s’agit de la première concession minière accordée à une société de droit sénégalais, ce qui, à n’en pas douter, contribue au renforcement de la place des opérateurs sénégalais dans le secteur minier, en conformité avec la lettre et l’esprit de la déclaration de politique minière et de la loi 2003-36 du 24 novembre 2003 portant Code minier.

Malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou William Manel, a validé le projet !

La séance publique de validation de l’étude d’impact environnemental menée par la société « Sored-Mines » s’est tenue le samedi 26 janvier 2018 dans la commune de Khossanto, arrondissement de Sabodala. C’était en présence de l’ex-gouverneur de la région de Kédougou, William Manel, du sous-préfet de Sabodala, du préfet de Saraya et des agents des services techniques. Cette audience publique qui s’est tenue à la case foyer des jeunes a vu la présence des habitants des villages de la commune de Khossanto, soit un total de sept villages qui seront impactés, qui y ont été conviés pour participer à la validation du rapport. Dans sa communication, Amar Dior Mbaye, cabinet Synergie Environnemental, avait présenté le rapport de l’étude d’impact environnemental. Selon lui, « Sored-Mines est une société qui fait l’objet d’aménagement et d’exploitation d’une mine d’or. La société est une particularité, c’est une société sénégalaise et qui offre 10% de ses actions à l’État du Sénégal. » Selon toujours le rapport, la société sera autonome en électricité, en eau potable et en eau dont la société a besoin pour son fonctionnement.  Cette étude a fait état des impacts majeurs que l’installation de la société pourrait avoir sur les populations. Il s’agit des émissions de poussière, la qualité de l’air, les rejets d’eau chargées ou polluées, l’injustice dans les recrutements, et les bruits et vibrations, entre autres. À ces impacts, le cabinet a proposé des solutions majeures que sont: l’arrosage, des filtres, l’aménagement des bassins de recyclage des eaux usées, pour le recrutement, le cabinet propose que priorité soit faite aux populations à compétences égales, pour les vibrations et bruits, une limitation du niveau sonore est vivement recommandée.Après que la société aura fini d’exploiter, le rapport propose à la société un plan de réhabilitation de tous les sites qui ont fait l’objet d’exploitation, de combler les mines partiellement et de profiler le reste. Aussi, transférer les routes à la région et le camp d’hébergement transféré à la commune pour servir d’écoles et d’autres structures, la décontamination. L’exploitation de la société va toucher directement six villages, entre autres Corolon et Corolon Ouest, Madina, Salomon, Dindifa et Niamaya.Pour leur part, les populations avaient exprimé leurs préoccupations quant à l’exploitation de l’or. Elles souhaitent que les sociétés les considèrent plus car elles ne se retrouvent pas dans les politiques mises en place par les sociétés. Leurs craintes, c’est de voir les jeunes sans emploi alors qu’ils ne souhaitent que ça. « Monsieur le gouverneur, ce n’est pas normal d’accueillir des sociétés qui viennent s’enrichir sur notre sol et repart nous laisser pauvres. Nous ne sommes pas contents parce que nos préoccupations ne sont jamais prises en compte. L’emploi des jeunes, l’accès à l’eau ont été soulevés par les représentants des sept villages, comme quoi c’est une doléance générale des habitants du Beledougou. De leur côté, les femmes s’inquiètent de leurs activités maraichères qu’elles ne peuvent plus mener faute d’avoir suffisamment d’espace pour. Les habitants des villages du Beledougou émettent des réserves promesses faites par la société. Car, selon lui, d’autres sociétés minières ont exploité avant elles et n’ont pas tenu leurs promesses. Apportant une réponse aux préoccupations, M. Mbaye les renvoie au rapport qui a pris en compte toutes les questions en trois rubriques ou familles : les mesures réglementaires, les mesures techniques et les mesures d’accompagnement social. Pour le représentant de la société Sored-Mines, lorsque l’exploitation commencera, les populations sauront que les choses vont changer et que toutes leurs préoccupations seront prises en compte.Malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou a validé le projet et invitera les populations à « se réjouir de la venue des société minières surtout lorsqu’elle est dirigée par un Sénégalais. Par rapport aux engagements de la société, l’administration veillera à ce que la société respecte tous ses engagements. L’administration est là pour protéger les populations, et les populations de Khossanto ne feront pas l’exception ». Tels étaient les engagements de l’administration territoriale d’alors.                        

Une réalité bien différente des engagements.

Pour non-respect des engagements pris, les populations sont montées au créneau à plusieurs reprises. Ce sont les travailleurs de la société minière basée à Khossanto qui ont porté le combat contre la direction de ladite société. Les travailleurs déplorent les dures conditions de travail qui leur sont imposées et le non-respect des engagements de la direction de l’entreprise. En effet, la société dirigée par Ousmane Anne, DG de l’entreprise, est gérée sur place par son frère Aziz Anne qui imposerait des conditions de travail inhumaines à ses employés. « Nous sommes comme des esclaves chez nous », déplore l’un d’eux avant d’ajouter : » Nous travaillons, pour certains depuis des années sans aucun contrat, sans couverture maladie, sans assurances… » La société SORED MINE qui employait 100 personnes, a obtenu en 2007 une autorisation d’exploration. Après cette exploration, l’usine serait entrée en phase d’exploitation active de l’or depuis bientôt quatre ans. Les travailleurs sont formels. Selon les travailleurs, « Ils ont bien commencé à exploiter de l’or. » Si tel est le cas, qui a autorisé SORED MINES à entrer en phase d’exploitation ?  Réunis au foyer des jeunes vendredi 04 juin 2021, sous l’initiative de Mamadou Lamine Cissokho, conseiller municipal de Khossanto, des chefs de village, jeunes, ont violemment fustigé la non-assistance de SORED MINES. En effet, pour le Président du Conseil Communal de la Jeunesse de Khossanto, D. Cisssokho, cette société n’apporte rien à la population en terme de RSE. Des jeunes qui ont eu à travailler avec SORED sont une fois restés trois mois sans percevoir leurs salaires. Ainsi, Mamadou Lamine Cisssokho, initiateur de la rencontre, qualifie la SORED de société qui pratique l’esclavage avec des salaires misérables. À l’en croire, cette compagnie minière ne respecte aucune règle pour la protection de l’environnement. En effet, des animaux meurent à cause de l’utilisation du cyanure d’où une réelle menace pour la faune et la flore sans parler des risques que cela peut engendrer sur la population. Selon lui, 98% des demandes sociales sont rejetées par SORED sous prétexte qu’elle est pauvre. « Se cachant derrière la pauvreté, cette société pille nos ressources et exploite nos jeunes frères », dixit le Conseiller municipal. Et il continue, plusieurs jeunes ont démissionné pour garder leur dignité car leurs familles comptent sur leurs revenus mais ces salaires ne peuvent rien résoudre. Si SORED MINES ne peut pas soutenir la population qu’elle arrête son exploitation dans notre commune même si elle est une société Sénégalaise. Constatant que leur appel soit tombé l’oreille d’un sourd, le 09 Novembre 2021 une centaine de travailleurs de la société minière SORED MINE, installée à Khossanto, avait bloqué tous les accès à l’usine pour protester contre les dures conditions de travail. Pour calmer la situation, M. Cyprien Antoine Mballo, préfet de Saraya, s’était rendu sur place. Ainsi, il avait réussi à faire baisser la tension en s’engageant à convoquer une réunion avec l’inspecteur régional du travail après le Maouloud et qui sera présidée par le sous-préfet de Sabodala dans les jours à venir pour clarifier toute la situation qui prévaut dans la société. Comme promis par le préfet du département, le sous-prefet de Sabodala a convoqué le 21 Novembre 2019 une rencontre à laquelle a participé également l’inspecteur régional du travail. Ainsi, le sous–préfet de Sabodala et l’inspecteur régional du travail, M. Mbengue se sont rendus sur le site minier pour vérifier de visu les conditions de travail des ouvriers. Lors de la rencontre l’inspecteur du travail a expliqué les obligations et devoirs des travailleurs. En prenant la parole, ces derniers ont dénoncé pour certains être restés 15 ans, 10 ans, 4 ans, 2 ans sans contrat, ni couverture maladie. Chose grave pour le signaler, ces emplois ne sont pas déclarés à l’inspection régionale du travail. Les travailleurs ont aussi regretté l’absence de responsable de la société. En effet, la réunion s’est tenue sans aucun représentant de SORED MINES qui pourtant, a bien reçu une convocation de la Gendarmerie nationale. Le frère du DG, M. Aziz Anne, refuserait tout dialogue, car semble-t-il, « protégé d’en haut et ne voulant rien faire pour améliorer leur situation… » Les jeunes ont dénoncé le refus de payer des journaliers, dont certains font 30 jours de travail sans être recrutés, ce qui est contraire au droit du travail. L’édile de la commune a également dénoncé le comportement des agents de sécurité de SORED MINES qui menacent les autres gardiens locaux avec des armes et que l’entreprise ne participe à aucune action de développement dans la commune.En réponse, l’inspecteur dira qu’il n’était pas au courant de la mise à production de l’usine, ce qui justifierait le fait que les travailleurs ne soient pas déclarés. Il a cependant promis de sévir si le droit a été bafoué. Comment une entreprise peut-elle faire travailler dans une région, une centaine de personnes sans aucun contrat, aucune couverture maladie etc…? Comment se fait-il que l’ITE qui milite pour la transparence ne fasse nullement cas dans ses rapports des activités de la SORED MINES ? Comment dans ce pays une société peut-elle exploiter des ressources naturelles sans aucune participation financière ni au trésor encore moins pour la collectivité territoriale ?       Des lacs artificiels à ciel ouvert causant mort d’enfants et d’animaux !

C’est dans un étang de SORED MINES  que N. Konaté, un garçon âgé de douze ans a été retrouvé mort noyé. Cette vaste étendue d’eau a été créée par la société minière dans la commune de Khossanto. Outre l’absence de grille de protection, ce lac à ciel ouvert constitue un danger pour les populations bien que situé à quelques quatre kilomètres environ du village. L’étang a été créé par Sored Mines dans sa mine à Khossanto et est non sécurisé. La responsabilité de la société minière qui évolue dans cette partie du pays est totalement engagée. L’on se demande comment peut-on créer un lac artificiel aussi grand et ne pas le sécuriser. Les populations ont pourtant dénoncé avec la dernière énergie cet état de fait et demandent à l’État de revoir et de dire à la société Sored Mines de sécuriser les lieux du lac artificiel qu’ils ont créé pour préserver la vie de leurs enfants. » Alertés, les éléments du poste de gendarmerie de Sabodala se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constats d’usage. Une enquête a été ouverte, pour élucider cette affaire qui malheureusement n’a ému personne dans ce pays. Le ministre Oumar Sarr, pour certainement amuser la galerie, avait envoyé sur place une mission d’enquête par l’entremise de DCSOM . Une enquête qui dort encore dans les tiroirs.

Tous les jeunes de la commune travaillant dans la société, envoyés en chômage technique depuis Août 2021.

Pour se débarrasser de jeunes décidément trop gênants, la société a simulé une fermeture temporaire et envoyé tous les jeunes recrutés dans la commune en chômage technique. À leur reprise la mine est totalement fermée aux jeunes au profit de jeunes venant d’autres localités, ou ayant d’autres nationalités. Selon les populations, SORED MINES est en train d’exploiter l’or de Khossanto d’une façon illégale, tout en utilisant du  cyanure à ciel ouvert. Les travailleurs sont exploités voire surexploités avec des arriérés de salaires de 3 mois ou plus, des recrutements sans contrat, des heures supplémentaires non payées et des licenciements abusifs, non-respect de la responsabilité sociétale des entreprises et une dégradation excessive de l’environnement. Ils ont étalé  tous ces maux lors d’un point de presse qu’elles ont  organisé dimanche 4 décembre 2022 au foyer des jeunes de Khossanto. La population se pose la question de savoir « qui protégeait la SORED MINES au point qu’elle ne respecte aucune règle de droit? » Selon le premier magistrat de la commune Mamady Cissokho, qui avait interpellé le Chef de l’Etat Macky SALL « M. Ousmane Ahne  est un bandit minier. L’esclavage sévit au sein de cette société minière. SORED MINES est en train de voler de l’or, car elle exploite en cachette cette ressource naturelle, faisant croire que c’est un test. »

Des fûts à ciel ouvert de la SORED MINES, déciment le bétail des populations : le dernier scandale !

Malgré les nombreuses alertes, la société minière protégée par on ne sait qui, continuait de faire comme bon lui semble. En effet, la société dirigée par Ousmane AHNE, défie au grand jour, les communautés dont elle exploite l’or. Sous le regard et le silence intrigant du ministère des Mines et de la géologie, car la société semble ne pas être inquiétée. Sinon, comment comprendre des fûts de SODIUM de CYANURE sont laissés à l’air libre, tout au long du LAC de Sored . Conséquences, ce sont des dizaines de bétail et des animaux qui  sont morts. Après la révélation gravissime sur la présence à l’air libre de fûts de la SORED MINES contenant du cyanure et qui a déjà causé une perte du bétail et la mort d’animaux sauvages, madame la gouverneur de région, Mme Mariama Traoré, a dépêché sur place une mission composée des services de l’élevage, des mines, de l’environnement et des eaux et forêts. La cheffe de l’exécutif régional aurait bouclé son rapport et l’aurait transmis à qui de droit. Un autre rapport qui dort dans les tiroirs.

Rebondissement dans l’affaire Doro Gaye : Il reconnait les faits , propose 500 millions et mouille Macky Sall

Doro Gaye et Macky Sall
Doro Gaye et Macky Sall

L’homme d’affaires Doro Guèye est dans de beaux draps. Proche de l’ancien régime, il est entre les mains des enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, depuis hier, tard dans la soirée. Il est arrêté pour une affaire d’escroquerie foncière présumée portant sur plus d’un milliard de FCfa.

Doro Gaye et Macky Sall, ces liens dangereux au sommet de l'Etat

Cette nouvelle arrestation de l’homme d’affaires fait suite à une plainte déposée contre lui par le Directeur de la société Sci Amanah, Zakiloulahi Sow. La partie civile a évalué le préjudice à 1,2 milliard de FCfa. Les gendarmes-enquêteurs ont remis à Doro Guèye une convocation à comparaître dès réception. Une injonction respectée par Doro qui se rend aussitôt dans les locaux de la Section de recherches de la gendarmerie sis à la Caserne Samba Dièry Diallo de Colobane.

Arrivé chez les enquêteurs, le mis en cause a été soumis à une audition. Selon les informations de L’Observateur, Doro Guèye a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cependant, l’homme d’affaires aurait cité le nom de l’ancien président de la République, Macky Sall, pour se dédouaner. Il aurait déclaré qu’il agissait sous les ordres de Macky Sall. Il a soutenu, devant les gendarmes-enquêteurs, que l’ancien Chef de l’État lui avait donné feu vert sur un lot de terrains situés à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. La mission consistait à procéder à la régularisation des parcelles avant de les vendre, mais entre-temps, il s’est confronté à un litige.

Selon toujours les informations de L’Observateur, Doro Guèye a trouvé un accord de paiement avec le plaignant. Il s’est engagé à verser un acompte de 500 millions FCfa et le reliquat avant la fin du mois de juillet 2024. L’audition s’est déroulée jusqu’à tard dans la soirée. Et malgré les engagements de Doro Guèye, les gendarmes lui ont notifié son placement en position de garde à vue pour escroquerie. L’enquête est en cours. De sources proches de l’enquête, cette médiation pénale tentée hier par Doro Guèye et ses conseils n’a pas encore été validée par le procureur de la République. Et l’avis du plaignant est déterminant pour conclure une telle médiation. Ce qui ne va pas arrêter la procédure…

Le président Bassirou Diomaye Faye attendu au Burkina ce Jeudi

Après Gambie, Mauritanie,..Nigéria, le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye est attendu au Burkina ce jeudi. Le gardien de la constitution sénégalaise sera à Ouagadougou le jeudi 30 mai 2024, pour «une visite de travail et d’amitié.»

«Ce voyage s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques et de bon voisinage entre le Sénégal et le Burkina Faso.»

Au menu des discussions, il y aura, entre autres sujets, celui relatif au départ du Burkina de l’organisation sous régionale, la CEDEAO, renseigne le site burkinabé OWONEWS.

Assises de la Justice : le Président Diomaye prône pour la séparation des pouvoirs…

Ce mardi 28 Mai 2024, s’est ouvert le lancement du dialogue nationale du secteur de la justice au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Cette rencontre ambitieuse vise à réunir divers acteurs, dont la famille judiciaire, les universitaires et les citoyens, pour échanger sur les défis et les perspectives de modernisation de l’appareil judiciaire sénégalais.

En ouverture, ce mardi, le président de la république Bassirou Diomaye Faye, a souligné qu’il ne s’agit pas d’un « procès en inquisition » mais d’« un débat lucide » pour trouver « ensemble des solutions » aux problèmes de la justice.

Toujours dans son discours inaugural, le gardien de la constitution a souligné l’importance de mener des débats constructifs et sereins, mettant en avant la nécessité d’examiner en profondeur le système judiciaire, d’identifier ses forces et ses faiblesses, et de rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le discours a également rappelé les principes fondamentaux de la justice dans un Etat de droit, notamment la séparation des pouvoirs, l’indépendance judiciaire, l’impartialité des juges et le droit à un procès équitable.

« Glow Up », Ndakhté atteint 1M de vues en 48h

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Après Mia Guissé, c’est au tour de Ndakhté Lo de se lancer dans le game après des moments sombres de sa vie aboutissant au divorce.

Grâce à son passage dans l’émission « Confession », qui a fait beaucoup de buzz sur les réseaux sociaux, la figure de « Sen Petit Gallé » a réussi à promouvoir son nouveau hit intitulé « Glow Up », qui a pu atteindre plus d’un million de vues en seulement 48 heures.

Direct au CICAD : Suivez le Dialogue National sur les Assises de la Justice

Arrestation de Doro Gueye: Le chèque d’un milliard 200 millions… la plainte de Zakiloulahi Sow

L’homme d’affaires, Doro Gueye, PDG, de la société Cim-Translog Suarl, a été interpellé au Casino de l’hôtel Terrou-Bi, ce lundi 27 Mai par la section de recherche de la Gendarmerie, suite à une affaire d’escroquerie foncière.

Le préjudice financier est estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA par le plaignant. Dakaractu a obtenu une copie d’un chèque de FBNBank émis par le mis en cause, Doro Gueye, le 22 Mars 2024 à l’ordre de SIRAJ. Il semble que le chèque est revenu impayé d’où la convocation et l’arrestation de l’homme d’affaires. Il est reproché à Doro Guèye d’avoir vendu des baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Le Pdg de CIM-Translog Suarl, Doro Gueye a été arrêté, suite à une plainte de l’homme d’affaires Zakiloulahi Sow, par ailleurs Directeur général de la société Siraj Financial Holding .

La petite Yaye Amy Niang finalement retrouvée…

Perdue de vue ce lundi vers 13 heures ,Yaye Amy Niang âgée de 14 ans et élève en classe de 4e secondaire à l’école Halwar des Maristes, est finalement retrouvée à Ziguinchor.

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Dialogue National de ce mardi : Voici pourquoi le Pr. Ismaïla Madior Fall n’y assistera pas

L’ancien ministre de la Justice ,Ismaïla Madior Fall a donné sa position sur les assises de la justice de ce mardi 28 mai auxquelles il a été invité par le chef de l’État.

« Je remercie le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour son invitation à prendre part, en tant qu’ancien ministre de la Justice, aux assises de la justice qui s’ouvrent ce mardi 28 mai et vous en remercie infiniment. Malheureusement, un engagement antérieur à la réception de cette invitation m’empêche de l’honorer », a indiqué le professeur de droit.

Il dit, toutefois, saluer l’initiative de réformer la justice. « L’œuvre réformatrice, inhérente à l’évolution de la gouvernance démocratique, est salutaire en République quand sa méthode conjugue harmonieusement la préservation des équilibres nécessaires à la survie du système judiciaire, la consolidation des acquis qui font la très bonne réputation dudit système à travers le monde et des innovations modernisatrices pour mieux répondre aux besoins de distribution qualitative de la justice », a ajouté l’ancien garde des Sceaux.

Le constitutionnaliste souhaite, enfin, « plein succès » aux participants en versant à la corbeille, dit-il, des contributions « le rapport de la Commission de modernisation de la justice que j’avais, conformément aux instructions du président Macky Sall, instituée en 2018, présidée par le professeur Jacob Ndiaye ».

Respect des horaires : Le COUD dément l’intersyndicale des travailleurs

Voici le communiqué :

Cheikh Oumar Diagne annonce la construction d’une Mosquée au Palais : « J’ai déjà recité le Coran… »

Ministre conseiller, directeur des moyens généraux de la présidence de la République par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, le professeur Cheikh Oumar Diagne a été installé dans ses fonctions le 15 mai dernier. Connu pour son attachement à la religion, l’économiste veut voir un nouveau visage du Palais, annonçant ainsi la construction d’une Mosquée pour les employés.

Cheikh Oumar Diagne qui avait fait part de l’existence d’une loge maçonnique au Palais se dit être en mission au-delà de ses fonctions de ministre-Conseiller. Il annonce des réformes sur le plan religieux. D’ailleurs renseigne-t-il qu’il a déjà procédé à la lecture du Saint de Coran juste après son installation.

« Entre le mercredi jour de ma prise de service et le vendredi, j’ai récité tout le coran au Palais. J’arrive très tôt au bureau à 7 heure, et hors de mes heures de travail, je lis le Coran », a-t-il dit dans une interview avec Fafa TV, relayée par Senego.

Mieux encore, l’économiste annonce la construction d’une mosquée pour les employés du Palais. « Je l’ai dit au Président, nous travaillons à la construction d’une Mosquée. Nous pensons qu’il doit y avoir quelqu’un qui fait appel à la prière au Palais et permettre à tous les employés du Palais de venir faire leurs 5 prières. Nous pensons qu’on peut y tenir des prières du vendredi (Juma’a) et que le Président vienne assister aux prêches; l’occasion pour nous de lui rappeler ses responsabilités, la conduite à tenir envers les citoyens », a-t-il déclaré entre autres.

Reddition des Comptes : le GRADEC interpelle le président Bassirou Diomaye Faye

Le Groupe de Recherche et d’Appui-conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) demande au régime de Bassirou Diomaye Faye de porter en priorité la reddition des comptes.

« Le GRADEC appelle les nouvelles autorités à accorder une priorité absolue à la reddition des comptes sans faiblesse sur la base des rapports publiés par les organes de contrôle et à prendre, en concertation avec les différents secteurs de la vie nationale, des mesures hardies capables de sortir notre pays de la dépendance et du sous-développement », lit-on sur dans le communiqué qui nous est parvenu.

Manifestant une entière satisfaction sur les premiers actes posés par le gouvernement actuel, le Gradec, « appelle les nouvelles autorités à engager les réformes attendues tant dans le domaine de la gouvernance que des politiques à mettre en œuvre dans les différents secteurs du développement ».

Dans un autre sens, l’instance a demandé au nouveau pouvoir d’accentuer la consolidation de « notre vivre-ensemble ». Constant que ce pan très important de la société sénégalaise a été mis à rude épreuve par les politiques ces dernières années. C’est pourquoi « le Gradec exhorte le nouveau régime à œuvrer à la restauration et la consolidation de notre vivre-ensemble garant de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale socle indispensable de la solidité et de la résilience de notre modèle démocratique tant apprécié en Afrique et dans le monde ».

Mais à l’entame de sa déclaration, le Gradec a commencé par faire le round up du sombre tableau politique qui a plus où moins marqué le Sénégal durant le dernier règne de Macky Sall. C’est une période de lutte de haute facture qui selon le Gradec a valu aux occupants actuels du pouvoir de prendre les reines du pays. Saisissant cette même tribune, les membres du Gradec appellent les Sénégalais à la patience.

Assises : Des aspects concrets en rapport au système judiciaire attendus du dialogue national, selon le BIG

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG), dans une note parvenue à l’APS hier, indique que le dialogue national prévu mardi à Diamniadio devrait déboucher sur des résultats concrets touchant à divers aspects du système judiciaire.

Le dialogue national dont le thème porte sur la réforme et la modernisation de la justice va être officiellement lancé ce mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le BIG.

Evoquant les avancées attendues de ces assises, le BIG cite par exemple un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion de la carrière des magistrats plus transparente.

Il a dans le même temps listé les procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence, des plateformes dématérialisées instituées et fonctionnelles dans toutes les juridictions, des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants et un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays.

Incroyable – Le très célèbre, Doro Gaye placé en garde à vue à la section de recherche

Doro Gaye
Doro Gaye

Le très célèbre homme d’affaires proche de l’ancien régime, Doro Gaye, arrêté et placé sous mandat à la section de recherche de Colobane pour escroquerie foncière portant sur plus de 1,2 milliard de francs CFA*

Dakar, le 27 mai 2024 – Un nouveau scandale secoue le monde des affaires au Sénégal. Doro Gaye, un des hommes d’affaires les plus célèbres et influents du pays, proche de l’ancien régime, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à la section de recherche de Colobane. Il est accusé d’escroquerie foncière portant sur plus de 1,2 milliard de francs CFA.

L’arrestation de Doro Gaye a eu lieu au casino terrou bi tot ce matin à Dakar. Les agents de la section de recherche ont mené cette opération après plusieurs mois d’enquête. Gaye est soupçonné d’avoir orchestré une vaste escroquerie impliquant des transactions immobilières frauduleuses et des ventes de terrains fictifs.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Doro Gaye aurait utilisé sa position et ses connexions pour convaincre des investisseurs nationaux et internationaux d’acheter des terrains qui ne lui appartenaient pas ou dont la vente était entachée d’irrégularités. Les fonds récoltés, estimés à plus de 1,2 milliard de francs CFA, auraient ensuite été transférés vers des comptes offshore pour dissimuler leur origine illicite.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte où le gouvernement sénégalais intensifie ses efforts pour lutter contre la corruption et les pratiques illégales dans le secteur foncier. Depuis la chute de l’ancien régime, plusieurs personnalités influentes ont été mises en cause dans des scandales similaires, révélant un système de malversations profondément enraciné.

Dialogue initié par le président Diomaye, l’ex-ministre Cheikh Tidiane Sy décline l’invitation

Le Président Bassirou Diomaye Faye a convié tous les segments de la justice et des citoyens à un dialogue national sur le système judiciaire et les réformes à apporter pour un changement.

Cependant, l’ancien ministre sous le magistère d’Abdoulaye WADE, Cheikh Tidiane Sy, a décliné l’invitation. À travers une note qu’il a rendue publique, il explique être hors du pays, raison pour laquelle il ne pourra pas assister aux discussions.

« Je remercie les autorités chargées de l’organisation des Assises de la Justice du 28 mai 2024 pour leur invitation, en ma qualité d’ancien ministre de la Justice. Étant présentement absent du Sénégal, je les informe par ce communiqué que je ne serai pas en mesure de participer à cette importante manifestation », déclare-t-il.

À noter que le dialogue va s’ouvrir ce mardi 28 mai 2024 sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye FAYE. Les travaux vont se poursuivre jusqu’au 4 juin, date à laquelle un rapport détaillé du travail effectué sera transmis au Président.

Gouvernement : un ministre raconte son entretien d’embauche avec Sonko

La non application de l’appel à candidatures pour les dizaines de postes déjà attribués par le Président Diomaye Faye ne constitue pas un reniement de la part de ce dernier. C’est du moins l’avis de plusieurs membres du régime issu de la présidentielle du 24 mars dernier.

Le ministre de l’Économie sociale et solidaire est de ces défenseurs des nouvelles autorités sur la question. Dans un entretien accordé à Source A TV, Dr Alioune Dione laisse entendre que même si les premières nominations du chef de l’État n’ont pas été précédées d’appels à candidatures formels, les choix opérés respectent l’esprit du principe.

Il donne son exemple : «Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ?»

Le ministre a brandi deux autres arguments qui plaident, selon lui, en faveur du successeur de Macky Sall à propos de sa promesse non encore tenue. «Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non !»

Dr Alioune Dione d’ajouter : «Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la règlementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent.»

Tribunal de Dakar : Bah Diakhaté dit n’avoir pas visé Ousmane Sonko, mais plutôt son parti Pastef

Bah Diakhaté dit n’avoir pas visé Ousmane Sonko
Bah Diakhaté dit n’avoir pas visé Ousmane Sonko

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’imam Cheikh Tidiane Ndao se sont présentés devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar le lundi 27 mai. Accusés de « diffusion de fausses nouvelles » et « offense envers une personne exerçant les prérogatives présidentielles », les deux hommes étaient détenus depuis jeudi dernier.

L’audience a débuté avec la présentation des accusations. Bah Diakhaté et Imam Ndao ont nié les faits reprochés, contestant notamment les enregistrements et les conditions de leur interrogatoire. Diakhaté a insisté sur le fait que ses déclarations visaient à montrer que les critiques envers son leader, le président Macky Sall, étaient infondées. Il a affirmé n’avoir fait que relater des faits et apporter des preuves, sans intention d’offenser qui que ce soit.

Lors de son interrogatoire, Bah Diakhaté a souligné que son message était principalement dirigé contre le parti Pastef et non contre une personne en particulier. Il a réitéré que ses propos sur Ousmane Sonko visaient à demander une clarification sur la position de ce dernier concernant l’homosexualité. Diakhaté a également mentionné la réalisation d’une vidéo en 2022 en réponse aux accusations de Sonko contre Macky Sall, mais a affirmé ne jamais l’avoir publiée.

L’imam Cheikh Tidiane Ndao, de son côté, a déclaré ne jamais avoir rencontré Macky Sall et a nié toute implication politique. Il a affirmé que ses propos concernant Ousmane Sonko étaient basés sur des déclarations publiques et des rapports disponibles sur Internet. Il a aussi contesté les conditions de son interrogatoire, affirmant avoir été contraint de signer des documents en l’absence de ses avocats.

Ababacar Mboup « And samm Jikko yi » annonce encore une mauvaise nouvelle pour Bah Diakhaté

Ababacar Mboup Bah Diakhaté
Ababacar Mboup Bah Diakhaté

Coup dur pour Bah Diakhaté, actuellement en procès pour diffamation contre le Premier ministre Ousmane. En parallèle, Ababacar Mboup se trouve à la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à une plainte contre Bah Diakhaté, ajoutant une nouvelle complication à sa situation déjà délicate.

Alors que le procès de Bah Diakhaté se déroule au tribunal des Flagrants délits, une autre plainte vient d’être déposée contre lui. Les derniers réglages sont en cours à la DIC.

Ababacar Mboup a déclaré via une note à Senego : « Présentement, je suis dans les locaux de la DIC sur convocation du commissaire Sarr concernant la plainte déposée le 23 mai contre le sieur Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il va devoir apporter les preuves de ses allégations ou toute la rigueur de la loi s’appliquera. Ceux qui invoquaient l’amnistie allez chercher autre chose. »

La nouvelle plainte contre Bah Diakhaté fait suite à une publication sur Facebook dans laquelle il accusait Ababacar Mboup d’avoir été victime de sodomie par un parent très proche. Selon l’activiste, ces actes répétés auraient causé à M. Mboup un traumatisme profond, influençant ses perspectives et comportements.

Bah Diakhaté est accusé de diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et d’offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal). S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à trois ans de prison ferme.

Assises de la Justice : Le Dr Cheikh Tidiane Seck parle de « foire de l’hypocrisie »

Dr Cheikh Tidiane Seck
Dr Cheikh Tidiane Seck
Le leader du Bloc national des démocrates (BND / Xel ak Koom), Dr Cheikh Tidiane Seck, n’est pas pour la tenue du dialogue national sur « la réforme et la modernisation de la justice» prévu, ce mardi 28 mai, au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio.
 
En effet, dans un communiqué parvenu à Seneweb, il trouve « étonnant de voir les plus grands pourfendeurs de la justice et de l’État de droit, que sont le Président Faye et son Premier ministre, qui ont tous les deux injurié et défié la justice de notre République, être les acteurs de cette foire de l’hypocrisie pompeusement appelée Dialogue national ». Il souligne, en outre, que « ce sont des repris de justice (accusés ou condamnés de graves crimes) qui vont décider de l’avenir de notre justice ».
 
A ses yeux, « forfait ne peut être plus grand et plus dangereux pour la démocratie sénégalaise ». Dr Seck souligne que « la seule réforme dont la justice a besoin est d’être libérée de la mainmise du politique sur le judiciaire ».
 
Allant plus loin, l’ancien soutien d’Idrissa Seck lors du scrutin du 24 mars dernier, indique « l’ancien Président Sall s’est ligué avec l’actuel pour tordre le cou à l’État de droit en avalisant la loi d’amnistie du 13 février 2024 qui est un exemple de légalisation de l’impunité ».
 
A l’en croire, « il en est de même des forts soupçons de corruption de certains membres du Conseil constitutionnel qui sont en passe d’être noyés dans la masse des réformes de la justice ». « Le seul et unique objectif de ce dialogue qui grèvera le budget national, est de transformer le Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle ; deal déjà négocié entre hommes politiques qui ont soutenu la coalition Diomaye Président. Preuve, si besoin en était, que la justice demeure sous le joug du politique », a-t-il déploré.
 
Le Président du Bnd / Xel ak Koom conclut, en ces termes : « La seule proposition que je fais à ce pseudo dialogue est de laisser la justice à elle-même pour qu’elle se modernise et qu’elle s’applique les changements nécessaires pour regagner la confiance des Sénégalais».

Visa Schengen : le Top 3 des pays préférés des Sénégalais

Visa Schengen
Visa Schengen

En 2022, les pays de l’espace Schengen ont enregistré 56 866 demandes de visa introduites par les Sénégalais. D’après l’ambassadrice de la Belgique à Dakar, Hélène de Bock, reprise par Les Échos, 48% des requêtes concernent la France, soit 27 556 dossiers. L’Espagne et la Belgique complètent le podium des pays préférés des Sénégalais avec, respectivement, 9467 et 5009 demandes.

Durant cette période, la France a donné une suite favorable à la plupart des demandes de visa. Les réponses positives seraient de plus de 62% d’après l’ambassadrice de la France à Dakar, Christine Fages, citée par Les Échos.

Réforme foncière : Le gouvernement veut dépoussiérer les travaux de Doudou Ndoye et Moustapha Sourang

gouvernement
gouvernement
Au Sénégal, le foncier demeure un problème et sa gestion est source de conflits. Selon des chiffres de la Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès au droit, 2725 cas de conflits fonciers ont été enregistrés en 2020 au plan national. Ils opposent souvent : des éleveurs à des agriculteurs, des propriétaires terriens à des investisseurs privés (agrobusiness, immobiliers ou miniers), les propriétaires dépossédés par les pouvoirs publics (État et ses démembrement), ou des communes (découpage administratif).

 
 
 
Face à ce tableau qui se noircit de jour en jour, le nouveau régime qui a pris plusieurs mesures fortes sur la question, entend dépoussiérer les travaux de Me Doudou Ndoye et du Pr Moustapha Sourang, anciens présidents de la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf) dont les rapports et recommandations dorment encore dans les lugubres tiroirs.
 
 
 
En effet, présidant, ce lundi matin, le lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs) sous le thème « Bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal », le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Apha Ba fait une importante annonce. « S’il y a une chose sur laquelle État, société civile et les producteurs sont d’accord, c’est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et qui s’inscrive dans la durabilité », souligne-t-il d’emblée.
 
 
 
Professeur de sociologie à l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA), M. Ba rappelle qu’au Sénégal, le foncier est toujours géré sur la base de la loi sur le domaine national qui date de 1964. « Dans cette loi certes il y a des aspects positifs », admet-t-il, mais, « il y a aussi des corrections à apporter ». « Cela est d’autant plus nécessaire que l’ancien régime avait initié des réflexions qui avaient abouti à la production d’un document de politique foncière (Cnrf) », souligne-t-il.
 
 
 
Poursuivant, le Secrétaire d’État ajoute : « pour nous (le nouveau régime) il s’agit de voir, en collaboration avec les organisations de la société civile, comment sortir ce document-là. S’il y a lieu de l’actualiser on le fait. Il est à jour, on part de ce document-là pour aller vers une législation foncière ». Selon lui, cette réforme est le premier pas à poser dans la quête de la souveraineté alimentaire. Il s’agit de sécuriser la ressource foncière des exploitations familiales qui assure, à l’en croire, « 90% de la production agricole du Sénégal ».

Le Procureur requiert la prison ferme contre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao

Bah Diakhaté et l’Imam Ndao
Bah Diakhaté et l’Imam Ndao

Le procureur a requis une peine de prison ferme de 6 mois contre Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, ce lundi au Tribunal des Flagrants Délits de Dakar. Il a également demandé qu’on leur inflige une amende 100 000 F CFA. Les deux hommes sont jugés, ce lundi 27 mai, pour « diffusion de fausses nouvelles » et « offense » à l’encontre du chef du gouvernement, Ousmane Sonko.

L’activiste Bah Diakhaté, interpellé lundi dernier par la Division des investigations criminelles (Dic), s’est livré dans une vidéo à des attaques contre M. Sonko après une déclaration de ce dernier sur le thème de l’homosexualité à l’occasion de la visite de l’opposant de gauche  française Jean-Luc Mélenchon.

Le prêcheur Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, placé en garde à vue mardi par les mêmes services, a reproché dans une autre vidéo au Premier ministre ce qu’il dénonce comme de la complaisance vis-à-vis de l’homosexualité.

Gouvernement : un ministre raconte son entretien d’embauche avec Sonko

entretien d’embauche avec Sonko
entretien d’embauche avec Sonko
La non application de l’appel à candidatures pour les dizaines de postes déjà attribués par le Président Diomaye Faye ne constitue pas un reniement de la part de ce dernier. C’est du moins l’avis de plusieurs membres du régime issu de la présidentielle du 24 mars dernier.

Le ministre de l’Économie sociale et solidaire est de ces défenseurs des nouvelles autorités sur la question. Dans un entretien accordé à Source A TV, Dr Alioune Dione laisse entendre que même si les premières nominations du chef de l’État n’ont pas été précédées d’appels à candidatures formels, les choix opérés respectent l’esprit du principe.

Il donne son exemple : «Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ?»

Le ministre a brandi deux autres arguments qui plaident, selon lui, en faveur du successeur de Macky Sall à propos de sa promesse non encore tenue. «Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non !»

Dr Alioune Dione d’ajouter : «Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la règlementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent.»

RTS : Bonne nouvelle aux téléspectateurs

Sous la tutelle de son nouveau directeur général, en l’occurrence Pape Alé Niang, la RTS compte faire plus que de diffuser les matchs du Sénégal. En effet, la chaîne nationale a annoncé, sur les réseaux, qu’elle proposera à ses téléspectateurs les événements sportifs majeurs à venir, comme l’Euro 2024 ou encore la Basketball Africa League (BAL).

« La RTS vous offre les plus grands événements sportifs mondiaux : – L’Euro 2024 (14 juin – 14 juillet) – Les Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 août) – La Basketball Africa League (24 mai – 1er juin). Préparez-vous à ressentir toute l’émotion et l’intensité autour de ces grands rendez-vous sportifs, là où s’écrivent les plus grandes légendes », a annoncé la télévision dirigée par Pape Alé Niang.

La RTS n’a toutefois pas précisé si elle diffusera l’intégralité de ces événements sportifs ou si elle a seulement acquis les droits d’une partie.

FIARA 2024 : La date prolongée jusqu’au 30 Mai

La 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), initialement prévue pour se terminer le 26 mai, a été prolongée jusqu’au 30 mai, annonce son directeur général, Pape Abdou Fall.

« La FIARA est prolongée jusqu’au jeudi 30 mai pour permettre à des exposants, notamment la délégation du Burkina Faso, qui a accusé un peu de retard en raison de la panne de leur camion. Suite à cela, nous nous sommes rapprochés de la direction du CICES, qui nous a facilité les choses. En commun accord, nous avons décidé de prolonger la FIARA jusqu’au jeudi 30 mai », a-t-il déclaré lors d’un « Dibi-presse » ce lundi.

Pape Abdou Fall a également annoncé la tenue de la 25e édition de la FIARA du 15 avril au 5 mai 2025. Le SIARA (Salon International de l’Agriculture) se tiendra également du 28 avril au 3 mai 2025.

COUD : Le système de pointage instauré

Le nouveau directeur du Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar (COUD), à l’instar des autres services de la fonction publique, a instauré le système de pointage pour le personnel.

Selon les Echos, Ndéné MBODJ a adressé une note aux travailleurs pour leur informer que les horaires de travail sont de 8h00 -16h30 avec une pause d’une heure, entre 13h30 à 14h30 du lundi au jeudi et 8h00 à 17h le vendredi. Sur ce, ils doivent pointer avec l’aide d’une fiche pour attester de leur présence ou de leur absence.

«Une fiche journalière de pontage systématique doit être disponible au niveau de chaque pôle de coordination et transmise au secrétariat du chef des services administratifs pour exploitation », indique la note.

Pour rappel, le 8 avril 2024, le chef de l’Etat avait adressé une lettre à tous les agents de l’administration publique afin de s’approprier le principe du Jub, Jubël , Jubanti dans leur travail.

Journée du Dialogue National ce 28 Mai, voilà ce qu’il faut savoir

Pour la quatrième fois, l’État du Sénégal célébrera la Journée du Dialogue National. La cérémonie se tiendra ce mardi 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, sous le thème « Réforme et modernisation de la justice ». Cet événement, le premier sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, concrétise l’engagement du Chef de l’État à organiser des assises pour une réforme profonde de la justice, visant une plus grande indépendance.

Les discussions, prévues du 28 mai au 4 juin, auront pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Elles visent à identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et à élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées.

Les réformes incluront la mise en place d’un régime de privation de liberté mieux encadré, un système de gestion de carrière des magistrats plus transparent, un dispositif législatif et institutionnel favorisant la célérité des procédures judiciaires, des plateformes dématérialisées, l’amélioration du fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants, et un régime financier autonome pour les six cours d’appel.

Au total, neuf thématiques seront abordées :

  1. Le statut des magistrats
  2. L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature
  3. La dématérialisation du service public de la justice
  4. Le temps du procès pénal
  5. Le régime de la sanction pénale
  6. Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  7. Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus
  8. Le régime de la privation de liberté
  9. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Pour garantir des échanges fructueux, des commissions spécialisées dans la réforme et la modernisation seront mises en place, en plus d’une commission scientifique chargée de synthétiser les travaux.

Le dialogue réunira divers acteurs, notamment du milieu judiciaire, des institutions, des administrations publiques, des universitaires, ainsi que des représentants de la société civile. Pour permettre à tous les Sénégalais de s’exprimer sur le thème, la plateforme « Jubbanti » a été mise en place.

Assises de la Justice : Moustapha Diakhaté se prononce…

Depuis l’annonce de la cérémonie  des Assises de la Justice qui se tiendra ce mardi 28 Mai au Centre International  de Conférence Abdou Diouf la polémique s’est installée. Certains proches et anciens collaborateurs du président sortant Macky Sall ont vachement critiqué cette rencontre.

Après Abdoulaye Wilane, porte-parole du Parti socialiste (Ps) qui qualifie ce rendez-vous « de perte de temps », l’ancien parlementaire, Moustapha Diakhaté, préfère parler de «cirque populiste».

Ce dernier, très critique à l’endroit du nouveau régime, s’est illustré de façon acerbe, dans une tribune pour qualifier les Assises de la Justice d’un « attentat contre la République ». « Monsieur Diomaye Faye ignore manifestement qu’au Sénégal la Constitution désigne la Justice comme un pouvoir indépendant de l’exécutif et non comme une administration d’Etat. Notre charte fondamentale dispose que le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des comptes et les Cours et Tribunaux », a précisé M.Diakhaté.

Il ajoute : « il est incongru voire gênant de devoir rappeler au Gardien de la Constitution que le Sénégal est une République dont le principe fondateur est la séparation des pouvoirs. Il ne peut dicter ce qu’ils doivent faire », charge l’ancien parlementaire.  Pour lui, « la tâche de réformer et moderniser la justice incombe aux présidents du Conseil constitutionnel, de la Cour suprême et de la Cour des comptes et à la famille judiciaire ».

M. Diakhaté va plus loin en qualifiant ces Assises « d’insulte à la magistrature ». « En lus d’être une profanation de la Constitution, les Assises constituent une insulte à la magistrature et à toute la famille judiciaire en ce sens que le Président de la République a invité d’anciens détenus pour crimes parmi lesquels un des assassins de Me Babacar Sèye… ».

Moustapha Diakhaté invite, cependant, « l’Union des Magistrats du Senegal, l’Ordre des avocats et les syndicats de greffiers à exiger l’annulation de ce cirque populiste ». Car, pour lui, « la justice n’est pas une administration d’Etat mais un pouvoir indépendant ».

Al khayri : Oumy Mbaye de la série Bété Bété s’est mariée

Actrice dans la série du moment Bété Bété, Oumy Mbaye répond désormais au nom de Madame Ngom.

L’union a été scellée le week-end en présence de beaucoup de célébrités. Voici quelques photos du mariage de l’actrice.

Lutte : Modou lo avertit Siteu , « Lou wakham geune bari mou… »

Modou Lo n’est pratiquement pas revenu sur les propos de Aziz Ndiaye sur le combat opposant Tapha Tine à Balla Gaye 2. Mais le Roi des arènes a profité de cette occasion pour répondre à Siteu, son adversaire.

« Je ne vais pas répondre aux dires de Aziz Ndiaye car les autres ont répondu à ma place. Je suis le roi. Quant à Siteu, plus il se met à parler, çà va se compliquer pour lui… », dit-il.

Supposée liste de participants aux assises de la Justice : Les précisions du ministère de la Justice…

Depuis un moment, une liste supposée de participants aux assises de la justice circule sur la toile. Une publication qui a suscité beaucoup de polémique. A travers une note, le ministère de la Justice, à travers une note, a tenu à faire des précisions.

« Depuis hier, nous assistons à la publication et au partage d’une liste de participants invités au dialogue national sur la justice », souligne le ministère de la Justice qui tient à informer l’opinion que « cette liste n’émane pas des services du Ministère de la Justice, et est loin d’être exhaustive ».

Cette liste, soutient les services d’Ousmane Diagne, « était juste une base de travail et celle définitive, sera disponible sous peu. Le Ministère de la Justice présente toutes ses excuses pour les désagréments causés », soutient les services d’Ousmane Diagne.

Kédougou : Birame Soulèye Diop en visite sur des sites d’orpaillage

Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, est arrivé dimanche à Kédougou (est) pour une visite de deux jours, à appris l’APS de source officielle.

Il est accompagné de son homologue de l’Environnement et de la Transition écologique ; de l’Hydraulique et de l’Assainissement ; du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions et du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Après une visite, le même jour, à Moussala dans le département de Saraya et à Mako, où il se rendra dans deux mines d’or dont l’une est exploitée par Petowal Mining Company (PMC) dans la commune de Tomboronkoto, Birame Soulèye Diop et sa délégation seront lundi à Sabodala, à l’usine Biox de la société minière Endeavour mining.

Durant leur séjour, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines et ses collègues visiteront également des villages de recasement des déplacés des zones minières de la région de Kédougou.

L’ intersyndicale des travailleurs des Collectivités Territoriales décrète une grève à partir de ce lundi

L’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal a annoncé une nouvelle série d’actions. Dans un communiqué parvenu, elle annonce avoir décrété « une grève de 120 heures, à compter du lundi 27 mai au vendredi 31 mai 2024 ».

Cette grève va s’étendre sur l’ensemble du territoire national, paralysant potentiellement de nombreux services publics locaux. Selon le document, en parallèle, une conférence de presse est prévue le jeudi 30 mai à la Direction des Affaires Urbaines (DAU) à partir de 10 heures. Cette conférence permettra aux dirigeants syndicaux d’expliquer les raisons de la grève et de détailler les revendications des travailleurs des collectivités territoriales.

Cependant, « la marche nationale initialement programmée pour le mardi 28 mai 2024 a été reportée à une date ultérieure », lit-on sur le document. L’ intersyndicale promet de communiquer cette nouvelle date dès que possible.

CE QUE JE CROIS OU QUE JE PENSE ATTENTION A NOUS LE SENEGAL

Nous remarquons que depuis un certain temps des saisi record de quantité de drogue dure pour des valeurs ahurissantes, puis des sommes d’argent noir de valeur qui peuvent soudoyer notre économie et ainsi créer les conditions d’instabilité du nouveau régime mis en place et voulu par le large suffrage populaire.
Ces manœuvre sordides, machiavéliques qui peuvent nuire à la nouvelle ligne politique du nouveau gouvernement qui tend à une nouvelle forme d’émancipation à l’égard des anciens maitres et colons qui depuis des siècles ont tenus en laisse une grande partie des pays de l’Afrique occidentale et centrale.
Le monde a changé, et est devenu un village planétaire, qui grâce aux nouvelles sciences de l’informatique, de la biologie, internet jusqu’à l’intelligence artificielle qui sont à la portée de tous ont fait que les dirigeants des pays du nord, je veux parler particulièrement de la France coloniale qui n’a pas encore compris.
Le jeune Président aux commandes devrait s’inspirer de ses voisins britanniques qui depuis longtemps ont compris et se sont fait discrets dans leurs rapports avec les anciennes colonies, certes il y a le Commonwealth qui brille par sa discrétion efficace car la langue anglaise est la plus parlée de par le monde, contrairement au français, qu’il faut à hue et à dia tenir sur une bouée pour la faire flotter.
Pendant les années de gestion des colonies sous la férule féroce du General De GAULLE il y avait un homme de l’ombre qui avait la main mise sur tout ce qui se passait dans les colonies des négres tel que nous appelait le Général en privé.
Le sinistre Jacques FOCCART tout puissant Secrétaire General de l’Elysée aux affaires Africaines et Malgache, il avait carte blanche de son patron pour faire et défaire les régimes en Afrique. Il faisait marcher au pas ces Présidents Africains.
En 1958 Ahmed Sékou TOURE a eu outrecuidance de dire NON à l’offre de De Gaulle pour La Fédération avec la France, a eu pour conséquences toutes sortes de coups bas tel la destruction de tout ce que les administrateurs français ne pouvaient rapatrier, puis l’introduction de masses de billets de monnaie pour déstabiliser l’économie guinéenne.
Cet homme, dès l’annonce de son décès, les services secrets sont venus nettoyer sa maison car ils savent que la somme de documents contenant des informations seraient pires qu’une bombe nucléaire et pour cause.
Cela me donne à faire le parallèle avec ce qui semble se dessiner sous nos yeux car il faut se poser des questions centrales ?
Qui est ce qui détient notre planche a billet et qui imprime notre monnaie ?
Qui est ce qui le surveille pour le limiter en cas de besoin ?
Est-ce que le Gouverneur de la BCEAO a le temps et les moyens de contrôler ce qui se fait dans ce trou perdu de province Chamalieres Puy-de-Dôme en Auvergne siège de l’imprimerie de la Banque de France Pour le Sénégal mon cher pays, un homme politique opposant a dit clairement haut et fort :

Il faut que la France enlève son genou de notre cou>>
Afin que nous puissions respirer normalement, les vicissitudes de la vie ont fait que cet homme nomme Ousmane SONKO est devenu Premier Ministre de la République et son binôme qu’il a désigné lors de basses manouvres politiciennes ont empêché sa candidature voulue par tout un peuple, a été élu Président de la République au 1 er tour d’une élection sans contestations aucune.
Aujourd’hui Ces hommes qui doivent rien à quiconque ce soit, sauf au peuple Sénégalais sont libres de mener la politique de vrai rupture par rapport à ce qui se faisait depuis 1960.
En effet BASSIROU DIOMAYE FAYE aujourd’hui élu Président de la République est née en 1980, de ce fait il peut royalement ignorer les pratiques néfastes d’une certaine époque à jamais révolue.
Une génération d’hommes et de femmes ont émigrés, d’autres sont nés et on fait de brillantes études partout dans le monde et y ont acquis une certaine expérience, à présent ont répondu à l’appel patriotique du parti PASTEF pour bâtir un Sénégal nouveau qui va s’assumer en toute dignité dans le concert des nations dans le respect réciproque de tous et de toutes.
Mais force est de comprendre les inquiétudes de certaines personnes en France ou en Europe qui malheureusement ne sont pas encore synchronisées à l’heure du 21eme siècle.
En effet la colonie du Sénégal a été la tête de pont de la colonisation de l’Afrique occidentale et même centrale, rappelons-nous qu’un des adjoints de BRAZZA était Sénégalais de St louis le sergent Malamine
FALL.
Apres l’intermède de la BAULE avec Mitterrand qui a instruit les fameuses conférences nationales, dont nous Sénégal n’a pas eu besoin, les mauvaises habitudes sont revenues au galop avec des chefs d’états qui sont en place depuis plus de trente bonnes années par exemple.
Toutes les coopérations seront gagnant gagnant, ou win & win pour les british.
Ces germes qui nous observons dans notre pays doivent motiver nos forces de défenses et de sécurité à se remobiliser et redoubler d’effort pour la surveillance de notre cher pays, a tout point de vue, car tous les moyens sont bons pour nuire.
Nous devons remercier Allah SWT car il nous a octroyer tout ce qu’il faut pour vivre en toute dignité sans tendre la main à qui que ce soit. Il nous suffit de savoir travailler et savoir partager car rappelons ce ceci.
Nous sommes des êtres humains donc notre passage sur terre est limité dans le temps et qu’aucun d’entre nous ne sait combien de jours il lui reste à vivre.
PENSONS TOUJOURS A CE QUI SUIT :
<< à notre naissance nous ne savons pas qui nous a lavé, à notre mort prochaine nous ne savons pas qui
nous lavera ! >>
Un peuple un but une foi !!!
Mamadou DIAGNE

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