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Compagnonnage Amadou Bâ, Abdoulaye Daouda Diallo et Abdoulaye Diouf Sarr : Ces « amis » qui se tiennent sous haute surveillance

Amadou Bâ, Abdoulaye Daouda Diallo
Amadou Bâ, Abdoulaye Daouda Diallo

L’unité affichée par Abdoulaye Daouda Diallo et Abdoulaye Diouf Sarr autour d’Amadou Bâ, est-elle sincère ? C’est l’une des questions que nous avons posées à Momar Diongue et Bacary Domingo Mané. D’après le journal « Point Actu », tous les deux estiment que c’est une unité de façade. Et que la grande inconnue reste l’attitude des militants, qui pourraient trouver par là, le moyen d’exprimer leur colère contre le choix du chef de l’Etat.

Momar Diongue : « Le Président ne se fait pas trop d’illusions»

Il me semble qu’Abdoulaye Daouda Diallo et Abdoulaye Diouf Sarr se sont plutôt livrés à une séance de rattrapage sous l’égide du Président Macky Sall. Parce qu’il y a eu récemment beaucoup de problèmes entre Abdoulaye Daouda Diallo et Amadou Bâ, des appréhensions et une certaine méfiance. Et ils ont entrepris de colmater les brèches et de recoller les morceaux. Cela aurait été une entente sincère si vraiment c’était à l’initiative des acteurs.

Or, il me semble que c’est le Président Macky Sall qui est derrière tout ça. La preuve la plus éloquente, est la sortie récente d’Abdoulaye Daouda Diallo quand il a déclaré qu’il se rangeait derrière le candidat choisi par le Président de la république, en l’occurrence Amadou Bâ et qu’il le soutiendrait. Mais sans une seule fois citer le nom d’Amadou Bâ. Là, il parlait avec cœur. Là, avouerait-il quelque part que c’est à son corps défendant qu’il s’était plié tout simplement aux demandes incessantes, sans doute, du président de la République et de certains guides religieux, comme on l’a dit dans la presse.

Lesquels guides religieux ont dû faire une pression sur lui pour l’amener à revoir sa position, à se ranger derrière le candidat du Président. Il me semble quand même assez difficile de comprendre que le même Abdoulaye Daouda Diallo, moins d’un mois après, puisse ravaler toute sa déception et se ranger derrière Amadou Bâ, de façon sincère, je ne crois pas que cela soit aussi sincère que cela.

Pour ce qui est de Abdoulaye Diouf Sarr, je crois que les ressentiments de la défaite lors des Locales de janvier 2022 sont encore trop forts pour qu’il fasse table rase de tout cela. Abdoulaye Diouf Sarr et ses partisans ont eu à reprocher à Amadou Bâ, d’avoir été un de ceux qui ont contribué à leur défaite très humiliante à Dakar, lors des Locales. Je ne crois pas que ces ressentiments soient totalement dissipés et que le soutien d’Abdoulaye Diouf Sarr soit aussi sincère. Il ne faut pas se fier seulement aux apparences en politique.

Parfois, ceux qui sont les mieux habilités à vous faire un coup bas, sont ceux qui, en façade, vous montrent qu’ils sont en alliance avec vous. Mais, ils sont capables de vous faire les coups les plus tordus. Je ne crois pas que cet accord soit sincère. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’ils ont eu à le faire, ils l’ont fait sous l’instigation du président de la République. Et il n’y a pas trop longtemps, il y a eu des évènements dont les ressentiments sont encore assez forts chez les uns et les autres. La dernière sortie d’Abdoulaye Daouda Diallo, où il n’a pas cité une seule fois le nom d’Amadou Bâ, alors qu’il devait le soutenir. Pour Diouf Sarr, le souvenir de la défaite très humiliante des Locales, ne s’est pas dissipé. Une défaite attribuée à une entreprise de sabotage orchestrée en grande partie à Amadou Bâ et à quelques-uns des responsables de l’APR, qui n’avaient pas été favorables à sa candidature à la mairie de Dakar.

Pour ce qui est de la deuxième question, le Président Sall ne se fait pas trop d’illusions. Il sait, sans doute, que cette élection ne se gagnera pas au premier tour. Il en est très conscient, il veut simplement limiter les dégâts et faire en sorte que le candidat officiel du parti ait la chance au moins de sortir premier au premier tour. Pour cela, devant les candidatures de Boun Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Mame Boye Diao, il fallait quand même fédérer un certain nombre de responsables qui avaient fait acte de candidature à la candidature comme Diouf Sarr, Abdoulaye Daouda Diallo, pour essayer de renforcer un peu le camp d’Amadou Bâ et de lui permettre d’avoir des chances de sortir premier au premier tour.

Le Président Sall ne se fait pas trop d’illusions, c’’est pour cette raison que je pense que le Président est dans une perspective de retrouvailles des candidats de Benno en cas de second tour. C’est pour cette raison qu’on ne l’a pas trouvé très ferme par rapport à la candidature de Mame Boye Diao et de Boun Dionne. Ces candidatures, même si elles ne vont pas dans le sens du choix opéré par le président de la République, elles peuvent constituer quand même des moyens pour, en cas de second tour, faire en sorte que la famille Benno se retrouve derrière le candidat Amadou Bâ, qui sortirait premier au premier tour. Le Président veut se donner toutes les garanties pour cela.

Maintenant, est-ce que les militants vont suivre ? C’est une autre paire de manche. Au-delà des militants de l’APR, il faudra se poser la question : est-ce que Benno dans son ensemble va suivre ? Il y a récemment deux évènements qui tendent à faire croire que, quelque part, il y a des états d’âmes au niveau de Benno, qui ne militent pas en faveur du ralliement de tout le vote de Benno en faveur du candidat du président de la République. Récemment, on a entendu les difficultés qu’il y a au niveau des délégués au parrainage, à la coordination des parrainages. Les alliés se sentent un peu marginalisés.

Auparavant, on a vu que lors de la désignation du candidat de Benno, il n’y a eu aucun allié, ne serait-ce que pour la forme, aucun n’a eu à faire acte de candidature, alors qu’ils auraient pu le faire. D’autant qu’au dernier moment, il reviendrait au président de la République de choisir. Cela aurait permis de sauver les formes, de mettre les apparences, d’associer de façon plus étroite et concrète, les alliés au candidat choisi par le président de la République. Cela n’a pas été le cas. Au-delà même des militants de l’APR, il faudrait se demander si tous les militants de Benno vont aller dans le sens souhaité par le président de la République. Rien n’est moins sûr !

Maintenant, est-ce que c’est un moyen de pression de la part du Président de ramener Abdoulaye Daouda Dillo et Abdoulaye Diouf Sarr aux côtés d’Amadou Bâ ? Je crois que le Président dispose déjà d’un moyen de pression : d’abord le choix qu’il a eu à opérer sur Amadou Bâ, qui en lui-même est une forme de pression. D’ailleurs, c’est sans surprise qu’Amadou Bâ a dit qu’il ferait tout son possible pour mériter sa confiance. Ensuite, il l’a maintenu jusqu’à présent à la tête du gouvernement, parce qu’il veut lui permettre d’avoir l’exposition, cet avantage sur les autres candidats.

Car, s’il va quelque part pour inaugurer quelque chose, on ne sait si c’est le candidat Amadou Bâ ou le PM qui vient. De toute façon, sa position de Premier ministre lui donne une longueur d’avance sur les autres candidats qui n’occupent pas cette position. Ça aussi, est un autre moyen de pression. Mais, je ne crois pas que le fait de lui adjoindre Abdoulaye Daouda Diallo et Abdoulaye Diouf Sarr, soit un moyen de pression. Le Président cherche à limiter les dégâts, pour qu’il n’y ait pas assez d’éclatement du vote de Benno qui ne permettrait pas à Amadou Bâ de ne pas arriver premier au premier tour. Il est aussi en train de recoller les morceaux.

BACARY DOMINGO MANÉ, JOURNALISTEANALYSTE POLITIQUE : « LE CAMP DU POUVOIR NE PART PAS FAVORI »

C’est un secret de polichinelle qu’entre ADD et Amadou Bâ, le courant ne passait pas. C’est aussi la même chose avec Abdoulaye Diouf Sarr, qui avait des problèmes avec Amadou Bâ. On les voit maintenant s’afficher ensemble, pour les besoins de la présidentielle, dès l’instant que le Président a choisi un candidat. ADD et ADS ont décidé de s’aligner, alors qu’au départ, chacun avait des velléités de briguer le suffrage des Sénégalais. Aujourd’hui, évidemment, il faut renvoyer l’image d’une entente entre ces différentes personnalités, autour du candidat Amadou Bâ.

Bien sûr, ils ne vont pas extérioriser leur mal, leurs différences, tout le monde le sait. Ils vont afficher une entente pour faire croire que la mayonnaise a bien pris. Dans tous les cas, ils ont besoin de montrer des gages d’une bonne unité, parce qu’en face, il y a des velléités de dissidence. Je fais allusion à Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao. Il fallait donc montrer pour la photo qu’ils sont tous unis derrière Amadou Bâ. Ce dernier qui avait des problèmes avec les deux autres, fait comme s’il n’y avait absolument rien du tout entre eux.

On prépare la Présidentielle, il faut renvoyer une image d’unité. Maintenant, on ne va pas afficher les problèmes partout, surtout qu’on va vers une élection présidentielle, alors que le camp du pouvoir ne part pas du tout favori. Alors, loin de là. Ils ont besoin d’un minimum qui est pour moi, que ces trois personnalités s’affichent pour la photo d’abord. C’est du marketing politique, pour montrer que la famille est soudée, qu’ils sont prêts à se battre ensemble pour faire gagner Amadou Bâ. Ce dernier va aussi taire tous les problèmes, il s’emploiera à être le candidat du rassemblement, même s’il y a des problèmes antérieurs. Mais, il faut les taire, parce que ce n’est pas le moment. Cela peut revenir à la surface, mais peut-être après les électionsn quand Amadou Bâ va gagner la Présidentielle. On ne sait jamais. Il faut simplement dire que c’est pour la cosmétique, c’est une unité de façade.

On a besoin d’afficher une image qui donne l’impression que les trois frères se sont retrouvés, se sont parlés et se sont compris, parce qu’il y a un enjeu qui reste la Présidentielle de 2024. Et le camp du pouvoir ne part pas favori. Il ne fallait pas y rajouter ; il fallait montrer un camp soudé mais en lame de fond, tel n’est pas le cas. A la surface, il faut faire croire le contraire, car les problèmes sont mis entre parenthèses. Il ne faut pas croire que les problèmes que les uns et les autres avaient, se sont dissipés. Ils sont mis entre parenthèse, le temps d’une campagne électorale, d’une élection, qui risque d’être difficile pour le pouvoir.

Avec les dissidents de l’APR, il faut montrer qu’eux forment une famille unie. Par rapport à l’opposition, il ne faut pas montrer qu’on est désuni, d’où la photo de famille. Cela règle une chose en surface, parce qu’on a une famille unie, prête à aller en guerre ensemble, à la pêche des voix. En aucun cas, cela ne veut dire que les problèmes sont réglés. Loin de là. Les militants d’Abdoulaye Daouda Diallo et d’Abdoulaye Diouf Sarr vont-ils respecter les consignes de vote ? Je ne suis pas certain, parce que le choix d’Amadou Bâ ne fait pas l’unanimité. Dans ce milieu, les choses qui se disent dans les coulisses et celles qui transparaissent, ne sont pas pareilles.

La grande inconnue, reste le vote des militants. Vont-ils voter pour Amadou Bâ ? Ce n’est pas évident du tout. L’unité de façade va sauver les meubles pour le moment, en apparence. Quand le moment viendra de choisir qui va présider aux destinées du Sénégal, les gens vont décider et la décision sera individuelle. ADS ne dira pas à ses militants à haute voix, ne votez pas pour Amadou Bâ. Il leur dira de resserrer les rangs pour la victoire d’Amadou Bâ. Ce discours sera entendu par certains et non par d’autres, parce qu’il y a des personnes dans son camp qui auront décidé de ne pas voter pour Amadou Bâ, pour X raisons. Il ne faut pas croire que la campagne électorale sera le moment rêvé pour solder les comptes avec celui qui est considéré comme le bourreau de leur leader.

Ce sont des interrogations. Idem pour Abdoulaye Daouda Diallo. Ses militants vont-ils respecter les consignes de vote ? Ce n’est pas évident du tout. Puisqu’ADD n’a pas été désigné par le chef de l’Etat, alors que son nom avait été avancé, ses militants ne seraient-ils pas dans une logique de rébellion et atteindraient le jour du scrutin pour montrer qu’ils ne sont pas d’accord avec le choix du Président. La grande inconnue pour l’APR et Benno, reste les militants qui sont derrière ces leaders qui avaient la prétention de se présenter à la présidentielle et qui n’ont pas été choisis. On ne peut présager de leurs comportements, mais c’est là où le travail doit se faire. Certains vont faire un vote-sanction, c’est évidemment parce qu’ils voudraient montrer qu’ils ne sont pas d’accord avec le choix d’Amadou Bâ. Pour moi, c’est cela l’enjeu de la Présidentielle de 2024, notamment pour le pouvoir.

La présence d’ADD et d’ADS comme moyen de pression sur Amadou Bâ ? De prime abord, il les a choisis pour renforcer son candidat. Il fallait renforcer Amadou Bâ, parce que d’autres ont préféré quitter la barque. Le Président voudra compter sur Diouf et ADD de l’APR et de Benno, pour que le candidat qu’il a choisi, gagne. La politique a ceci de particulier : ce qui se joue dans les coulisses, n’a rien à avoir avec ce qui se passe sur la scène. Ce qui se passe sur la scène, tout le monde le voit, alors que ce qui se trame dans les coulisses, relève d’une autre dynamique. C’est une hypothèse… Peut-être pour limiter son champ d’action, ses prérogatives, ses pouvoirs pour l’amener à douter et à être beaucoup plus inclusif dans ses décisions.

Cette pression va amener Amadou Bâ à être beaucoup plus regardant par rapport aux consignes que le président de la République qui l’a choisi, l’invite à respecter. Sinon ce qui risque de se passer, c’est qu’il vienne avec ses hommes de confiance et éloigne de son champ de décision, les autres. On peut bel et bien envisager que la présence de Abdoulaye Daouda Diallo et Diouf Sarr, peut fonctionner comme une pression exercée sur Amadou Bâ, pour l’amener à être plus inclusif, pour qu’il ne fasse pas cavalier seul avec ses amis et ses proches. C’est une manière de le serrer, de le ferrer, pour créer les conditions d’ancrage dans l’APR et de Benno. Sinon, il peut privilégier ses amis, ce qui peut amener des frustrations au sein de Benno.

La meilleure façon de le neutraliser, c’est de lui coller des personnalités comme ADD, qui est président d’une institution et Diouf Sarr. Les deux perspectives peuvent être valables : il a fait appel à ces personnalités pour renforcer le candidat Amadou Bâ et aussi, exercer une forme de pression pour circonscrire son champ de décision et avoir la mainmise sur lui, le compresser pour qu’il soit un candidat inclusif, qu’il ne soit pas à la botte de ses amis, qui ne sont pas forcément de l’APR, de Benno. Cela permet aussi, de conserver la dynamique de groupe et d’éviter la frustration.

L’importante alerte de la Sonatel envers ses clients : « Un incident en cours pourrait … »

Sonatel
Sonatel

La Société nationale de la téléphonie (Sonatel) a lancé une alerte à ses clients sur une éventuelle perturbation concernant le fonctionnement de ses services Internet.

En effet, dans un communiqué rendu public, « Sonatel informe ses clients qu’un incident en cours pourrait perturber le fonctionnement des services internet du fixe dans certaines zones. Nous nous excusons pour les éventuels désagréments. »

« Nous restons mobilisés pour rétablir les services concernés au plus vite. Le service client reste à votre disposition pour toute question. Merci pour votre compréhension » , ajoute les services de la Sonatel.

Nécrologie : Terrible nouvelle pour le monde du sport sénégalais (Photo)

Nécrologie
Nécrologie

C’est une terrible nouvelle pour le monde du sport sénégalais, particulièrement le monde du basket. En effet, coach Barro est rappelé à Dieu.

L’entraîneur de Saint-Louis Basket club a tiré sa révérence, selon Ngoudiane Actu. Les faits se sont déroulés ce mardi 03 octobre 2023.

La rédaction de Sanslimitesnprésente ses sincères condoléances à toute la famille éplorée et prie pour le repos éternel de son âme.

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Linguère : 15 écoles fermées pour déficit d’enseignants

écoles fermées
écoles fermées

En cette période de rentrée scolaire, le déficit d’enseignants reste une grande équation dans plusieurs régions du Sénégal.
À Linguère, 15 écoles resteront fermées, faute d’enseignants, selon nos confrères de la RFM. Les parents d’élèves invitent les autorités compétentes à trouver une solution.   

Cour suprême : Ousmane Sonko, fixé sur son sort vendredi..

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

La Cour suprême a enregistré la requête en référé-liberté déposée par les avocats d’Ousmane Sonko, s’opposant à la décision de la Direction générale des élections de refuser les fiches de parrainage à leur client. Cette Cour a fixé la date de l’audience au 4 octobre.

Les avocats d’Ousmane Sonko ont soumis une requête en référé-liberté à la Cour suprême, contestant le refus de la Direction générale des élections (DGE) de délivrer les fiches de parrainage à leur client. La Cour a rapidement répondu à la demande du chef des patriotes, et l’affaire est programmée pour une audience publique spéciale en référé le vendredi 6 octobre à 15 heures, comme indiqué dans le communiqué publié par Amadou Ba Pastef.

Le référé-liberté est une procédure d’urgence utilisée pour mettre un terme à une mesure administrative susceptible de gravement restreindre l’exercice d’une liberté fondamentale.

Mariée à Aziz Ndiaye : Première réaction de Aicha Rassoul Gning, « Hello les célibataires, amna jeukeur… »

Le célèbre homme d’affaires Aziz Alé Ndiaye s’est marié ce samedi avec la célèbre influenceuse Aïcha Rassoul Gning.La cérémonie du mariage a eu lieu à Thiès en toute discrétion.Dans une vidéo qui circule sur les réseaux on la voit sautiller de joie en criant « amna jeukeur » (je suis mariée).Hier elle a publié une photo en saluant ses followers, « hello les célibataires ».

Vidéo – Les témoignages de Kiné sur l’épouse de son ex : « Ndéya moma geuneu beug sama dom »

Vidéo – La réponse d’Oustaz Alioune Sall suite à la sortie de Serigne Moustapha Sy

Vidéo – Parrainage de Sonko : Ousseynou Ly révéle « candidaturou Sonko Pastef portéwouko, lignou DGE wakh »

Vidéo – Sonko freiné par la DGE : Tahirou Sarr pointe du doigt les avocats de Sonko » »défougn loulén war.. »

Moussa Bocar Thiam reçoit une délégation de TikTok ce jeudi

Le ministre de la Communication et des Télécommunications reçoit, ce jeudi, une délégation de la plateforme TikTok dans les locaux du ministère.

Pour rappel, TikTok est suspendu au Sénégal depuis les troubles politiques de juin 2023.

Présidentielle : 30 millions de caution pour chaque candidat, un jeu de hasard coûteux

Dans la course à la présidence, chaque candidat doit se préparer à débourser une somme considérable : 30 millions de francs. Ce montant sera exigé une fois que leur candidature sera officiellement validée. Pourtant, cette somme n’est pas garantie d’être remboursée. En effet, seuls les candidats qui obtiennent au moins 5% des suffrages peuvent espérer être remboursés de leur caution.

Le plus étonnant dans cette situation est l’optimisme indéfectible de chaque candidat. Tous semblent persuadés d’avoir mis toutes les chances de leur côté pour réussir, certains n’hésitant pas à recourir à des pratiques ésotériques pour augmenter leur chance de succès.

Il est regrettable que le système actuel attende que les candidats aient franchi l’étape du parrainage avant de leur demander de payer leur caution. Si les 30 millions étaient exigés dès le retrait des fiches de parrainage, il est probable que moins de personnes se risqueraient à afficher leurs ambitions présidentielles.

GAMOU NDIASSANE : La Cité de Cheikh Bouh Kounta célèbre le Maouloud au 8e jour

Après Tivaouane et Thiénéba, la semaine dernière, Ndiassane-la-pieuse (ou N’Diâsâne), capitale spirituelle de la Qadiriyya (une confrérie Soufi au Sénégal), sanctuaire de l’Islam fondé entre 1883 et 1884 par Cheikh Bouh Kounta, célèbre, au huitième jour, donc ce mercredi 04 octobre, la naissance du Prophète Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl), Mawlidu Naby.

La cité religieuse draine, à un rythme spectaculaire, de très nombreux pèlerins pour la commémoration de l’édition 2023. Avec, déjà, de fortes affluences de fidèles venus des quatre coins du pays, de la sous région et d’ailleurs.

À pied d’œuvre depuis, le comité d’organisation remue ciel et terre pour ne ménager aucun effort dans l’accueil des hôtes à mettre dans d’excellentes conditions de séjour. Ils sont très nombreux, les talibés, à converger vers ce sanctuaire de l’Islam. Pour, non seulement, célébrer, dans la plus grande ferveur religieuse, la Naissance du Meilleur des êtres, Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl), mais aussi, réaffirmer leur acte d’allégeance à la famille de Cheikh Bouh Kounta.

Le Gamou de la capitale spirituelle de la Qadiriyya reste marqué, entre autres, par la lecture du Saint Coran, le recueillement auprès des Mausolées des vénérés Cheikhs. Aussi, les pèlerins, ont-ils droit, ce jour, à des causeries religieuses axées sur la Vie et l’Œuvre du Seyyidinaa Mouhammad Rassoulilah (Psl).

Loin d’être fortuit, le choix du huitième jour découlerait de la volonté commune de Cheikh Al Seydi El Hadji Maodo Malick Sy de Tivaouane et Ckeikh Bouh Kounta de la communauté Khadre, de procéder en sorte d’éviter l’organisation d’un Gamou le même jour du fait de la proximité des deux cités religieuses, distante l’une de l’autre que d’un peu plus de cinq kilomètres.

Parrainages : les six grosses erreurs à éviter

Pour ne pas être recalés pour fiche de signatures non conforme, les candidats à la candidature de la prochaine présidentielle doivent éviter certains pièges. Directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé liste celles-ci en mettant en garde les postulants contre «les entrepreneurs du parrainage» et les collecteurs paresseux. Synthèse.

  1. «Parrainages insuffisants»

Les candidats à la candidature à la prochaine présidentielle doivent réunir soit les signatures de 0,6% (plancher) à 0,8% (plafond) de l’électorat- parrainage citoyen- soit celles de 8% des députés (13 parlementaires) ou de 120 maires et présidents de conseil départemental- parrainage des élus. Un candidat qui n’a pas le nombre requis, est éliminé d’office. Son dossier n’est même pas examiné.

  1. Doublons

C’est le grand ennemi des collecteurs de parrainages. Il y a les doublons internes, quand sur une même fiche de signatures un nom ou des noms apparaissent au moins deux fois. Il y a aussi les doublons externes, lorsque un ou plusieurs noms se retrouvent sur au moins deux fiches de parrainages distinctes. Si le second cas est régularisable, sous 48 heures, le premier entraîne direct le rejet du dossier du candidat.

  1. Paresse

Pour mettre tous les atouts de son côté durant le processus, le candidat doit s’entourer de collecteurs de parrainages fiables. Il doit donc bannir les paresseux, ceux qui qui font du remplissage aveugle. Car, la moindre différence entre le contenu de la Carte nationale d’identité et les informations renseignées sur la fiche de parrainages s’avèrera fatale pour le dossier du candidat.

  1. Parrains non résidants

L’option du parrainage citoyen impose au candidat de réunir 0,6% à 0,8 de l’électorat. Mais une précision de taille à propos de cette option : le candidat doit compter au moins 14 000 parrains dans sept régions du pays, à raison d’un minimum de 2000 par localité.

  1. Parrain non électeur

Un parrain doit impérativement être électeur. Tout candidat qui intègre des signatures de personnes non inscrites sur le fichier électoral verra son dossier définitivement rejeté car, il n’aura pas le droit de remplacer les parrainages défaillants.

  1. Forclusion

Si le dossier d’un candidat est truffé de doublons internes (un nom revient au moins deux fois sur une fiche de parrainage), il a 48 heures pour procéder aux correctifs nécessaires. Passé ce délai, ses parrainages sont rejetés.

Ismaïla Madior Fall : « Ousmane Sonko n’a pas des fiches de parrainages, il n’est plus éligible »

Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall appuie la Direction générale des élections, qui a refusé de remettre des fiches de parrainages au mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé.

Le garde des Sceaux qui justifie le refus de retrait des parrainages au mandataire Ayib Daffé déclare qu’Ousmane Sonko « n’est plus sur le fichier électoral, il n’est plus éligible ». Du coup, il n’a pas droit au parrainage, dit-il.

Cette position d’Ismaïla Madior Fall a été largement décriée par Ndiaga Sylla, expert électoral, qui estime que, « le ministère de l’Intérieur a dépassé ses prérogatives et empiété sur les compétences du Conseil constitutionnel ». Pour lui, cette décision va au-delà de la légalité et semble être davantage motivée par des considérations politiques que par des fondements juridiques.

Présidentielle 2024 : Oussouy, Bignona, Ziguinchor et la périphérie du Sud soutiennent la candidature d’Abdoulaye Sylla

Oussouy, Ziguinchor, autant de dire que que toute Casamance et sa périphérie ont décidé de soutenir la candidature de Abdoulaye Sylla à présidentielle de Février 2024. 

C’est du moins ce qui est ressorti de la tenue de l’édition de cette année de la fête du roi d’Oussouye appelé encore Humeubeul dont le parrain est le boss de Ecotra.

Et pour la bonne tenue de l’événement, le parrain a mandaté sur place une délégation qui a remis un appui important au comité d’organisation de l’événement culturel. Un geste apprécié à sa juste valeur par la famille royale qui a formulé des prières pour Abdoulaye Sylla, réputé très proche de la famille royale. 

Durant les cérémonies, le royaume d’Oussouye a vibré au rythme du humeubeul, la fête du roi qui s’étale sur plusieurs jours. 
Justement, l’occasion est le cadre propice de revisiter les aspects de cultes liés à l’exercice de la royauté, mais également les valeurs culturelles intrinsèques a l’organisation du plus grands  rendez-vous culturel dans cette partie du Kassa. C’est aussi le lieu pour les dix sept  villages du royaume de se retrouver et de communier autour des valeurs communes de vivre ensemble. Mais aussi et surtout de prier et de marquer leur engagement à accompagner la candidature de Abdoulaye Sylla à la présidentielle de Février 2024. 

Cette fête du roi, le Humeubeul est pour les acteurs politiques et autres autorités coutumières de défiler dans la capitale du Kassa pour témoigner leur solidarité et engagement à l’endroit du roi Sibilloumbaye Diedhiou. 

La délégation conduite par Demba Ngom, envoyé spéciale Abdoulaye Sylla  a été reçue par le roi qui a magnifié personnellement le geste du président du C50PN. Une action de bienveillance qui selon lui a sensiblement aidé à la réussite de l’organisation du humeubeul.  » Nous avons vraiment été touché par le geste de Abdoulaye Sylla, il nous a consacré une aide importante qui nous a permis de financer les différentes activités du humeubeul. Nous lui en remercions profondément et prions pour que Dieu l’assiste dans la réalisation de ses rêves » a laissé entendre Souleymane Diedhiou porte-parole du roi Sibilloumbaye Diedhiou. 

La délégation conduite par Demba Ngom qui a eu droit a une réception spéciale auprès de la cour royale a enregistré des prières formulées par le roi lui-même sur recommandation de la reine nous souffle une source dans l’entourage proche du roi. Une information confirmée par le chef de la délégation mandatée par Abdoulaye Sylla auprès du roi Sibilloumbaye Diedhiou.  » Nous avons été bien accueilli mais surtout bien choyé par le roi et tout son entourage au nom de Abdoulaye Sylla qui je le rappelle est un prince ici parce qu’étant fils de la reine  » a martelé Demba qui a dans la foulée signalé que l’homme d’affaires n’a pas souhaité que soit divulgué la nature du soutien qu’il a  accordé au comité d’organisation. 

Cette considération dont a fait l’objet la délégation mandatée par Abdoulaye Sylla  » a fini de révéler la place importante que la royauté accorde à l’homme et à tous  son entourage ».

Forum international euro-africain: Dr Cheikh Tidiane Gadio honoré pour son engagement dans la promotion des droits de l’Homme

Le Dr Cheikh Tidiane Gadio, président de l’Institut panafricain de stratégies, Paix-Sécurité Gouvernance (Ips) et ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, va recevoir une distinction honorifique le 15 novembre prochain à Cadiz, en Espagne. Cette reconnaissance est attribuée par le Forum international euro-africain, pour sa lutte patriotique et son engagement dans la promotion des droits de l’Homme.

Dans une lettre datée du 18 juillet 2023, le président du Forum international euro-africain a déclaré : «Cette année, le choix du Forum international euro-africain s’est porté sur votre illustre personne comme lauréat du prix.»

La cérémonie de remise de ce prix aura lieu sous la présidence de Son Altesse Royale Sophie De Bourbon d’Espagne. L’évènement vise à célébrer des personnalités mondiales de la politique et de l’économie pour leur engagement en faveur de la paix, de la solidarité internationale, et du développement durable et inclusif.

Le Dr Cheikh Tidiane Gadio, également envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) au Mali depuis septembre 2020, a été distingué pour ses compétences diverses et variées dans les domaines de la diplomatie, de la prévention et de la résolution des conflits, des relations internationales et affaires africaines, de la gouvernance et démocratisation, et de la réforme institutionnelle des systèmes politiques et économiques africains.

Tensions montantes à l’UCAD: Les étudiants exigent la réouverture du campus

L’université Cheikh Anta Diop de Dakar est au centre d’une polémique grandissante. Contrairement à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, qui a rouvert ses portes lundi, l’Université Cheikh Anta Diop reste fermée, une situation qui provoque le mécontentement des acteurs universitaires.

Moussa Baldé, s’exprimant lors de la Conférence internationale sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (Cidaq 2023), a tenté de rassurer en affirmant : «L’université n’est pas fermée sur le plan pédagogique, les enseignements continuent, mais en ligne. Nous travaillons pour la réouverture du campus social dès que les conditions seront réunies…»

Malgré ces déclarations, la grogne des étudiants ne fait que croître, ces derniers ayant décidé de boycotter les enseignements en ligne. Cette année, les universités publiques sénégalaises doivent faire face à l’arrivée de 77 mille bacheliers, un chiffre que le ministre juge normal, anticipant même une augmentation grâce à l’ouverture de nouvelles universités.

Entre la promesse de nouvelles universités et l’agitation grandissante à l’Université Cheikh Anta Diop, l’avenir de l’enseignement supérieur au Sénégal est à la croisée des chemins.

Présidentielle 2024 : Queen Biz aussi candidate

La chanteuse Queen Biz est candidate à la prochaine présidentielle de février 2024. Elle s’est rendue, hier, à la Direction générale des élections (DGE) pour retirer sa fiche de parrainage, renseigne Pulse.

La campagne de collecte des parrainages s’est ouverte mercredi 27 septembre. Elle va durer deux mois, le temps, pour les candidats d’engranger le soutien d’au moins 0,6 % du fichier électoral, ou bien de recueillir suffisamment de parrainages d’élus, soit treize députés ou 120 maires et présidents de conseil départemental.

Refus fiches parrainage, Pastef dissous : Sonko et Ziguinchor engagent le combat judiciaire, ce mercredi

La contre-offensive juridique s’amorce au sein du parti Pastef dissous. Les avocats de Ousmane Sonko déposent ce mercredi un recours devant le tribunal d’instance de Ziguinchor , après celui devant la Cour Suprême ce mardi.

La dissolution du parti Pastef, la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui donner ses fiches de parrainage etc., seront attaqués ce mercredi devant le tribunal de grande instance de Ziguinchor.

Me Djiby Diagne, avocat à la cour, accompagné d’un huissier, et autres responsables du parti Pastef, déposera le recours.

A rappeler que le président du groupe parlementaire Yaw, Birame Soulèye Diop, reste convaincu de la candidature de Sonko, malgré le refus de la DGE de délivrer les fiches de parrainage à son mandataire.

A l’en croire, Ousmane Sonko reste leur seul et unique candidat pour la présidentielle de 2024. Même si Guy Marius Sagna, Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Malick Ndiaye et Abas Fall, ElMalick Ndiaye, Cheikh tidiane Dièye ont fini de retirer leurs fiches de parrainage.

Par ailleurs, le refus de l’administration électorale de remettre au mandataire de Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle, les fiches de parrainage, suscite de vives réactions. Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise, dont Afrika Jom Center, Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Enda Graf Sahel, Forum social sénégalais, Gradec, Ligue sénégalaise des droits humains, Pacte, Présence chrétienne, Raddho et Vision citoyenne, ont déploré cette décision dans une déclaration commune.

Selon elles, le refus n’est «sans raison valablement justifiée par un acte de Justice émanant du juge constitutionnel à ce stade». Il est également demandé à l’administration électorale de «s’abstenir de tous actes et attitudes pouvant mettre en cause sa neutralité tout en œuvrant à construire la confiance des citoyens».

Médina Baye: Le « Gamouwate » et les vertus d’honorer les invités…

Le « Gamouwate », une tradition bien de chez Médina Baye. A cette occasion, les fidèles disciples de Mawlana Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye convergent des quatre coins du monde.

Cet événement marque ainsi le baptême, après avoir fêté la naissance du Prophète Mouhammade (SAW). Et d’après Mamadou thiam, Président du réseau national des entrepreneurs du Sénégal, le vénéré Baye Niass qui a toujours souhaité qu’on privilégie les invités, souhaitait que les hôtes puissent profiter du « Gamouwate » afin de mieux se recueillir.

Occasion aussi pour certains disciples de montrer, à travers cet événement, leur attachement aux recommandations de leur guide en accueillant, même lors du « Gamouwate », le plus d’invités possible. Une manière de montrer leur attachement au recommandations de Baye Niass. Le Président du réseau national des entrepreneurs du Sénégal a reçu, lors du Gamou du mercredi 27 septembre, des autorités dont Cherif Assane Laye, Serigne Abdou « Mou Sérigne Bara », Seigne Fallou « Mou Serigne Sidi Mbacké », entre autres autorités qui ont été présentés au Khalife de Médina Baye.

Un acte qu’il compte perpétuer ce mercredi 04 octobre, lors du « Gamouwate ».

Frapp : « Grève de la faim des prisonniers de la prison de camp pénal Liberté 6… »

A travers un communiqué, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) révèle que les détenus de la prison de camp pénal Liberté 6 observent actuellement une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention inhumaines, les négligences sanitaires flagrantes et les actes de torture subis par certains d’entre eux.

« Les prisonniers dénoncent vigoureusement le comportement irresponsable du major de la prison, qui ne prend des mesures que lorsque la santé des détenus atteint un état critique, mettant ainsi en danger leur vie« , déclare le Frapp.

Face à cette situation intolérable, le Frapp révèle les prisonniers ont entamé une grève de la faim, « refusant de prendre leurs repas jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues. Ils exigent la présence immédiate du Gouverneur de Dakar pour discuter de leurs préoccupations légitimes« .

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) du FRAPP exprime sa solidarité totale envers les détenus de la prison de camp pénal Liberté 6, ainsi qu’envers tous les prisonniers des 36 autres établissements pénitentiaires du Sénégal.

« Nous rappelons à tous que ‘Jailman du mala’ (un prisonnier n’est pas un animal). Nous appelons l’administration pénitentiaire à cesser de répondre à nos communiqués par des déclarations creuses et à trouver des solutions concrètes aux difficultés auxquelles nos concitoyens prisonniers sont confrontés. La vie et la dignité de chaque détenu sont en jeu, et il est impératif que des mesures immédiates et efficaces soient prises pour remédier à cette situation inacceptable« , poursuit le Frapp.

Recours des avocats de Sonko, l’analyse de Isamïla Madior Fall“ justice bi nimouy doxé

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Condamnation Fadilou Keïta & Diomaye Faye, Ismaila Madior lâche une info de taille“liniou wax baniou

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Sur Ngouda Mboup & certains juristes, Ismaïla Madior met un stop“malén eup diplôme guen lén agrégé

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Mandataire Sonko bloqué par la DGE: Réaction surprenante de Ismaïla Madior“Sonko nekoul ci liste..

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Barthélémy Dias limoge un de ses proches et défenseur de Sonko , voici la raison

Le député-maire de la ville de Dakar Barthélémy Dias a limogé l’un des membres de son cabinet. Il s’agit de Imam Ndiaye, pourtant réputé pour être son compagnon invétéré.

Selon les informations de nos confrères de Sunugal24, l’édile de Dakar a jugé nécessaire de se séparer de son conseiller en affaires religieuses. Ce dernier n’accompagnait plus le Parlementaire chez les autorités maraboutiques lors de ces dernières visites.

Car, en effet, il ne fasait plus partie de son cabinet depuis juillet. Aux dernières nouvelles, Barthélémy Dias aurait limogé Imam Ndiaye pour abandon de poste, selon Sunugal24.

Faut-il rappeler que les deux hommes ne n’avaient plus le même point de vue politique. Ceci faisant suite au clash entre Taxawu et Pastef.

Nécrologie : Triste nouvelle pour le monde du sport sénégalais (Photo)

Nécrologie
Nécrologie

C’est une terrible nouvelle pour le monde du sport sénégalais, particulièrement le monde du basket. En effet, coach Barro est rappelé à Dieu.

L’entraîneur de Saint-Louis Basket club a tiré sa révérence, selon Ngoudiane Actu. Les faits se sont déroulés ce mardi 03 octobre 2023.

La rédaction de Sanslimitesn.com présente ses sincères condoléances à toute la famille éplorée et prie pour le repos éternel de son âme.

Polémique Awa Baba Thiam, mariage royal avec Khadija Tall : Alioune Seck se confie… (vidéo)

Alioune Seck
Alioune Seck

498 migrants partis du Sénégal ont débarqué ce mardi en Espagne

Après la première pirogue venue Sénégal qui a accosté sur l’île d’El Hierro avec 127 migrants, une deuxième embarcation transportant 91 personnes dont 7 femmes et un enfant a débarqué sur la même île espagnole ce mardi.

Avant la mi-journée, 218 migrants partis du Sénégal avaient déjà débarqué en Espagne. Vers 16 heures (GMT), une pirogue transportant à son bord 280 migrants a accosté à El Hierro. Un nombre jamais enregistré dans une seule embarcation de ce genre. 

Le bilan du jour des arrivées de migrants partis du Sénégal en Espagne passe à 498.

COMPTE RENDU LANCEMENT 7E SIM PAR LE PREMIER MINISTRE AMADOU BA (PHOTOS)


Le Premier Ministre Amadou BA a présidé, au nom du Président de la République, la 7e édition du Salon International des Mines (SIM), ce mardi 3 octobre 2023, au Centre International de Conférences Abdou DIOUF (CICAD). Cette rencontre, une première en son genre pour le secteur minier, porte cette année sur les géosciences et l’exploitation responsable des ressources minérales : défis et opportunités pour le développement économique et social.
Le Premier Ministre Amadou BA s’est félicité de la pertinence de ce thème qui va permettre aux spécialistes d’échanger sur les défis du secteur minier et d’apporter une contribution significative à la mise en œuvre de l’orientation définie par l’Union Africaine pour une utilisation stratégique des ressources pour un développement inclusif.
« Le Sénégal bénéficie d’un contexte géologique favorable lié à l’existence d’un potentiel minier important dont le développement joue un rôle de premier plan dans l’économie nationale. C’est pourquoi d’ailleurs le secteur minier est inscrit comme l’une des priorités du Plan Sénégal émergent (PSE). A cet égard, il faut relever et se féliciter des résultats déjà obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE » a rappelé le Premier Ministre.
Le Chef du Gouvernement d’indiquer que les évaluations de la première décennie du PSE montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier de développement économique et social.
En effet, en 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %. Cette production en 2021 est essentiellement portée par l’or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l’acide phosphorique avec une production 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d’ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%).
La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%.
En outre, l’effectif de la main d’œuvre dans le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards. Le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes.
Concernant les recettes fiscales du secteur extractif, elles s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
De belles performances que le Gouvernement va renforcer grâce au rééquilibrage de la gouvernance de nos ressources, par le maintien de l’attractivité et la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux entre l’État, les investisseurs et les communautés hôtes.
« Pour atteindre ce résultat et pour une meilleure prise en charge des enjeux et défis actuels et futurs, il est primordial d’améliorer la connaissance de la géologie et des potentialités minérales en mettant un accent particulier sur le développement des géosciences et le respect des meilleures normes d’exploitation » a précisé le Premier Ministre Amadou BA.
Aussi le Premier Ministre a-t-il assuré que les nouvelles connaissances sur la diversification des ressources minérales, à travers le développement des géosciences, ont permis d’actualiser le Plan minéral du Sénégal, en y intégrant les données issues des travaux de recherche géologique des sociétés minières et de l’État.
« Ce travail a permis de mettre en évidence des indices de minéraux critiques et stratégiques qui sont indispensables pour soutenir la transition énergétique et technologique » a poursuivi le Chef du Gouvernement qui n’a pas manqué d’exhorter les acteurs de l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation, en tenant compte du bien-être des populations et de la protection de l’environnement.
Sur ce point précis, le Premier Ministre Amadou BA a insisté sur la dynamique d’émergence impulsée par le Président Macky SALL pour un mieux-être social, basé sur une redistribution équitable des fruits de la croissance.
« L’exploitation de nos ressources doit se faire dans un cadre de bonne gouvernance et de développement durable. Elle doit aussi contribuer à asseoir une dynamique de croissance pouvant générer de meilleures conditions de vie par la création d’un cadre favorable à la formation et à l’emploi des jeunes. Elle doit être sous-tendue par une transparence sans équivoque. C’est pourquoi, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL a engagé le Gouvernement de publier l’ensemble des conventions et contrats miniers signés afin de permettre à tout Sénégalais qui le souhaite, d’avoir la bonne information et d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs » a-t-il particulièrement éclairé.
Se félicitant de l’accessibilité du cadastre minier à tous, il s’est ensuite réjoui de la reconnaissance par la communauté internationale des efforts du Sénégal en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles, et a magnifié la tenue, à Dakar, de la dernière Conférence mondiale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), une première en Afrique.
A ce titre, le Premier Ministre Amadou BA a réitéré l’invite du Chef de l’Etat qui appelle à une meilleure implication du secteur privé national et de la société civile afin qu’il y ait une synergie d’action autour des politiques sectorielles à forte valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes, la formation aux métiers connexes, le contenu local et le progrès social.
C’est tout le sens de la loi 2016-32 du 8 novembre 2016 portant Code minier a institué un Fonds d’Appui au Développement local et alimenté annuellement à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaires hors taxes des sociétés titulaires de titres miniers en phase d’exploitation, de contrats de partage de production ou de contrats de services.
« Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer alors que les communautés environnantes sont appauvries. Si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine » a déclaré le Chef du Gouvernement avant de préciser que toutes les sociétés minières sans exception sont assujetties au paiement de cette redevance, qui vient compléter les fonds d’appui et de péréquation dont bénéficient déjà les collectivités territoriales et qui correspondent à 20% des redevances minières, taxes superficiaires et droits d’entrée collectés annuellement.
En outre, le Premier Ministre Amadou BA a salué l’organisation, pour la 3ème fois, du « HACKATHON MIN’OVATION » dont l’objectif principal est de développer l’innovation technologique et l’entrepreneuriat dans le secteur des mines et de l’industrie extractive alors que le Sénégal s’apprête à exploiter ses ressources pétro gazières en 2O24.
Le Chef du Gouvernement n’a pas manqué de relever qu’en marge du SIM, pour la première fois, est organisée au Sénégal, la journée internationale de la géo-diversité préconisée par l’UNESCO le 6 octobre de chaque année pour matérialiser l’importance des géosciences dans la résolution des grands défis de l’humanité. Une belle occasion pour le Sénégal de montrer la richesse de son patrimoine géologique et les opportunités liées à sa valorisation.

Alerte : TotalEnergies retire certaines bonbonnes de gaz et interpelle ses clients

TotalEnergies

TotalEnergies Marketing Sénégal a pris la décision préventive de rappeler certains de ses produits pour un contrôle de sécurité.

Les produits rappelés sont les bouteilles de gaz de 6 kg (B6) de couleur orange portant la mention « LOT 28 » et les bouteilles de gaz de 9 kg (B9) de couleur orange portant également la mention « LOT 28 ».

Ce rappel volontaire ne concerne que les bouteilles spécifiques mentionnées ci-dessus. Les personnes ayant acheté ces bouteilles sont invitées à contacter TotalEnergies Marketing Sénégal par email ([email protected]), par téléphone (33 864 91 91) ou à se rendre chez le distributeur agréé le plus proche.

Total prendra en charge toutes les questions, organisera la récupération des bouteilles et les échangera contre de nouvelles bouteilles pleines. L’entreprise présente ses excuses aux clients pour les désagréments occasionnés.

L’actrice Halima Gadji surprend : « J’ai décidé de rester célibataire à vie… »

Halima Gadji
Halima Gadji

« J’ai décidé de rester célibataire à vie… » C’est du moins ce que déclare l’actrice sénégalaise Halima Gadji, alias Marème Dial, dans une publication parue sur sa page Facebook.

Dans cette publication, Halima Gadji semble faire référence à des déceptions amoureuses qu’elle a eu à traverser dans sa vie. Ainsi, elle ne compte plus perdre son temps dans les relations amoureuses. Elle décide plutôt de se concentrer sur son avenir pour bien gagner sa vie.

« Bonjour je cherche ce hamar de cupidon 💘 la prochaine fois que tu me plante une flèche de le cœur je te l’envoi dans 🍑 moi Halima Gadji j’ai décidé de rester célibataire à vie vos histoires d’amour là c’est pas tout le monde qui peut géré ça ya quoi on a dit aimez vous les uns les autres y’a n’a ils ont cru que c’est règlement de compte à partir d’aujourd’hui je cherche mon argent et je m’achète un joué pour le reste 😂😂😂 Fock l’amour ont fait du cache 💶💸 » , a posté Halima Gadji.

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Présidentielle 2024 : Les engagements de Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar

Amadou Ba
Amadou Ba

Le Premier ministre, Amadou Ba, par ailleurs candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) pour la Présidentielle du 25 février prochain, a rendu public un pacte d’engagement éthique et politique.

Voici l’intégralité de la note  parcourue par la rédaction de Senenews !

« Moi, M. Amadou BA, choisi de manière consensuelle pour porter la candidature de Bennoo Bokk Yaakaar et de la Grande majorité présidentielle à l’élection présidentielle de février 2024,

Conscient des enjeux de la Présidentielle de 2024 qui pose le choix de la sauvegarde du modèle sénégalais de République démocratique, dans la paix et la stabilité ou celui d’un régime obscurantiste de l’aventure et du chaos,

Soucieux de l’avenir de notre pays et de la nécessité de poursuivre les politiques publiques portées par le PSE pour l’intérêt exclusif des populations du Sénégal, dans le contexte particulier d’exploitation du pétrole et du gaz,

Adossé au bilan magnifique, matériel comme immatériel, du Président Macky SALL qui a réalisé, grâce au Plan Sénégal Emergent (PSE), des performances exceptionnelles, dans tous les secteurs d’activités de la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays, plaçant ainsi le Sénégal sur les rampes de l’émergence et à en faire un pays respecté partout dans le monde,

Conforté par ces acquis fondamentaux que notre majorité politique a la responsabilité historique de maintenir et de consolider, pour rendre inflexible, voire irréversible la trajectoire du pays vers l’émergence, à l’horizon 2035,

Inspiré par la décision historique du President Macky SALL qui a décidé ne pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour respecter un engagement moral face à la Nation et au monde, et qui a redonné à la politique ses lettres de noblesse en portant haut, encore une fois, le flambeau d’un Sénégal démocratique, digne et fier de sa trajectoire historique,

Fort de l’expérience exceptionnelle de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar, majorité qui gouverne le Sénégal, depuis 2012, grâce au leadership fédérateur hors du commun incarné par le Président Macky Sall qui a su la consolider et l’ouvrir sans cesse à de nouveaux apports aux plans politique, social, culturel et citoyen,

Mesurant l’engagement de tous les leaders de la majorité tout aussi attachés à la cause

commune, pour privilégier en toutes circonstances la primauté de l’intérêt général au

service du pays, de sa stabilité et de son progrès, créant ainsi un puissant esprit Bennoo

qui a valu à notre Coalition les belles victoires remportées, lors de toutes les

compétitions électorales décisives auxquelles notre majorité a participé Respectueux des conclusions et accords consensuels noués dans Bennoo, à l’issue de ses différentes rencontres (séminaires, conférences des leaders…)

Je m’engage, devant Bennoo Bokk Yaakaar et la Majorité Présidentielle, à réaliser; dans un esprit d’équipe solidaire et généreux, les accords auxquels ont abouti les différentes composantes de notre grande coalition, après douze (12) années de luttes communes, de concertations fécondes et qui se déclinent ainsi qu’il suit :

1. A rester, en toutes circonstances, fidèle à l’esprit Bennoo du » Gagner ensemble, gouverner ensemble », un des principaux marqueurs de la gouvernance Macky SALL et en conséquence s’attacher à la sauvegarde de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar, au- delà de la victoire, à l’élection présidentielle de 2024 qui devra être prolongée par une large majorité Bennoo Bokk Yaakaar aux prochaines élections législatives et territoriales.

2. A mettre en œuvre avec fermeté et esprit de suite la politique de préservation de la paix, de la sécurité individuelle et collective, interne et externe, ainsi que de la stabilité politique de notre pays face aux forces insurrectionnelles qui veulent précipiter le Sénégal dans le chaos,

3. A poursuivre la réalisation du PSE dans ses différentes déclinaisons, dans tous les domaines, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes,

4. A prendre en charge les conclusions issues du séminaire d’évaluation de la coalition BBY organisé par la conférence des leaders de Bennoo Bokk Yaakaar et de la Grande majorité présidentielle en décembre 2022 notamment, en ce qui concerne l’offre politique, l’organisation de Bennoo Bokk Yaakaar, la communication, etc.

5. A sauvegarder et à renforcer l’unité de Bennoo Bokk Yaakaar et de la Grande Majorité Présidentielle en assurant le bon fonctionnement de ses instances de délibération et d’action, par la concertation et la consultation continues, dans une perspective d’élargissement de ses rangs.

6. A confirmer l’ancrage dans le dialogue national en faisant de celui-ci une instance nationale de concertation, de régulation, d’anticipation et de gestion prévisionnelle des crises et de gouvernance citoyenne inclusive de la Nation…. 7. Et à consolider le vaste bloc républicain issu du dialogue national avec la

représentation effective de toutes forces vives de la nation et dans cette perspective installer le comité de suivi du dialogue national et élargir son champ de compétence sur la facilitation des convergences entre l’Etat et les acteurs économiques et sociaux dans la perspective d’un pacte durable de stabilité sociale. »

Réunion de l’APR au Palais : Ce que Amadou Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo se sont encore dit

Amadou Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo
Amadou Bâ et Abdoulaye Daouda Diallo

La dernière réunion de la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar au Palais fut l’occasion pour une discussion entre Abdoulaye Daouda Diallo et le candidat Amadou Ba devant les membres de l’Apr. Durant cette rencontre le chef du gouvernement et candidat déclaré à la présidentielle Amadou Ba s’est adressé à son frère de parti.

« Ablaye est un frère. Je sais que je ne suis pas plus méritant que toi, mais par chance j’ai été désigné candidat. Sois rassuré mon frère. Je ne ferai rien sans toi, je ne ferai rien contre toi. On va former une équipe pour travailler ensemble et gagner », a déclaré Amadou Ba

Une déclaration qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd car Abdoulaye Daouda Diallo a rendu la politesse au dauphin de Macky Sall.

« Amadou, tu es un frère. On se connaît depuis 1993 et a partagé la même administration. Tu as mon soutien. Je ne ménagerai aucun effort pour une victoire au premier tour », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, rapporte Igfm

Rentrée académique 2023-2024 : Encore une fois, une rentrée scolaire perturbée

rentrée scolaire perturbée
rentrée scolaire perturbée

La coïncidence de l’année scolaire avec l’année électorale n’est pas pour rassurer les différents acteurs de l’éducation. Parents d’élèves, syndicalistes et société civile expriment leurs inquiétudes et font des recommandations. L’année scolaire 2023-2024 va coïncider avec une année électorale, et pas des moindres. En 2024 aura lieu l’une des élections présidentielles les plus attendues, la première qui ne verra pas la participation du Président sortant. Dans un contexte déjà survolté avec un espace politique en effervescence, tous les ingrédients semblent réunis pour une campagne électorale et une élection présidentielle électriques. Déjà habituellement sujette à des troubles, l’école sénégalaise risque de subir les impacts de ce scrutin et de connaître des perturbations dans le déroulement des enseignements et apprentissages. Des craintes que le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) souligne déjà.

En effet, ce dernier dénonce un manque de concertation et prédit une année scolaire perturbée. «C’est une rentrée scolaire qui, nous pensons, risque d’être très mouvementée. Dans la mesure où il y a beaucoup de difficultés que nous avons notées sur le terrain. D’abord, certains établissements sont toujours sous les eaux de pluie, d’autres ne sont pas désherbés. Entre autres problèmes, cette année, il n’y a pas eu de concertation pour la préparation de la rentrée. Le gouvernement a choisi de manière unilatérale de dérouler ses rencontres et dialogues sans associer les partenaires sociaux », déplore Birame Gueye sur les ondes de iRadio.

A cela aussi s’ajoute suivant le secrétaire général chargé de la formation professionnelle et technique du SAEMSS,  « les difficultés que nous avions notées à notre niveau et que nous voulions partager avec les autorités pour qu’elles prennent des dispositions afin de prendre cela en charge n’ont pas été. Il y a eu des accords qui ont été signés par l’État l’année passée et qui devraient aller vers une matérialisation définitive. Ce qui tarde à se faire. Malheureusement, le gouvernement ne nous a pas donné l’occasion d’en discuter afin de voir la conduite à tenir pour le bon déroulement des cours ».

D’ailleurs, le SAEMSS met en garde l’État. « Nous allons vers une année électorale. Compte tenu de ses effets sur le déroulement des enseignements-apprentissages comme nous l’avons remarqué l’année passée, il fallait s’asseoir pour parler de cela et voir comment aller vers une année sereine et apaisée. Malheureusement, le gouvernement a préféré travailler en solo. Alors, s’il y a des problèmes au cours cette année, il sera le seul responsable », a indiqué Birame Gueye.