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Remaniement ministériel : Les ministres qui ont quitté l’attelage gouvernemental

Macky Sall
Macky Sall

Trois ministres viennent de quitter le gouvernement d’Amadou Bâ. Il s’agit du ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, M. Mamadou Talla.

Deux femmes ont aussi quitté le gouvernement à savoir Madame le ministre Oulimata Sarr, ministre de l’Écononomie, du Plan et de la Coopération et Madame Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Energies…

(Urgent) Voici la liste complète du nouveau gouvernement

Macky Sall
Macky Sall

Le secrétaire général de la Présidence de la République a donné lecture du portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet.

Voici la liste :

  • Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur
  • Oumar Youm, ministre des Forces armées
  • Aissata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
  • Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  • Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget
  • Amadou Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
  • Samba Ndiobène Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  • Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
  • Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Éducation nationale
  • Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
  • Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  • Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  • Fatou Diané, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants
  • Marie Khémess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale
  • Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie
  • Antoine Diome, ministre du Pétrole et des Énergies
  • Antoine Mbengue, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  • Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  • Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime
  • Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  • Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  • Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  • Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  • Thérése Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale
  • Victorine Ndeye, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire
  • Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  • Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi
  • Lat Diop, ministre des Sports
  • Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs
  • Aliou Sow, ministre de la Culture et du Patrimoine historique
  • Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique
  • Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  • Birane Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  • Daouda Dia, ministre de l’Élevage et des Productions animales

Ministres délégués :

  • Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  • El Hadji Momar Samb, ministre auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains
  • Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile
  • Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations

Antoine Diome boss du pétrole, Aissata Tall Sall à Justice, Madior Fall chef de la diplomatie, Sidiki Kaba (Intérieur)..: Jeu de chaises musicales entre ténors

Antoine Diome boss du pétrole, Aissata Tall Sall à Justice, Madior Fall

Macky Sall a procédé à un véritable jeu de chaises musicales entre les différents ténors du précédent gouvernement et du nouvel attelage présenté par le Secrétaire général de la Présidence

Oumar Youm , ministre des Forces armées
Aissata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur
Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget
Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
Samba Diobéne Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire
Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Éducation nationale
, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
Serigne Mbaye Thiam , ministre de l’Eau et de l’Assainissement
Fatou Diané , ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants
Marie Khémess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale
Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie
Antoine Diome, ministre du Pétrole et des Énergies
, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime
, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
Thérése Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale
Victorine Ndeye, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire
Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi
Lat Diop, ministre des Sports
Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs
Aliou Sow, ministre de la Culture et du Patrimoine historique
Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique
Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
Birane Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
, ministre de l’Élevage et des Productions animales
Ministres délégués :

Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
El Hadji Momar Samb, ministre auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains
Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile
Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations

Justice : Après Falla Fleur,Nit Doff et Ousmane Sonko jugées ce jeudi…

Falla Fleur,Nit Doff et Ousmane Sonko
Falla Fleur,Nit Doff et Ousmane Sonko

Arrêtée en juin, Ndèye Fatou Fall dite « Falla Fleur », membre de Pastef, sera jugée ce jeudi. La jeune femme avait été interpellée dans son lieu de travail par la Dic, cette juriste à Dakarnave, avait été inculpée pour «appel à l’insurrection » en relation avec plusieurs post diffusés à travers sa page Facebook rappellent nos confrères de Libération. 

Le même jour, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel se penche encore sur l’appel fait par les avocats du rappeur et activiste Mor Talla Guèye alias «Nit Doff » après le refus du juge de lui accorder la liberté provisoire. Nit Doff avait été arrêté par la Sûreté urbaine au cours du mois de janvier 2023, puis inculpé et placé sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles, outrage aux magistrats et menaces de mort sur les autorités judiciaires.

[Direct] Découvrez la composition du nouveau gouvernement

composition du nouveau gouvernement
composition du nouveau gouvernement

Vidéo – La sortie émouvante de Francesca Diafouné : « J’ai subi un AVC le matin et ma mère est décédée le soir »

Révélations sur les célébrités et hommes d’affaires impliqués dans le trafic de drogue à Dakar, sans être inquiétés

trafic de drogue à Dakar
trafic de drogue à Dakar

Dakar, la capitale sénégalaise, est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, avec des autorités qui semblent fermer les yeux sur cette réalité troublante. Des rapports indiquent même l’implication d’un candidat déclaré aux élections présidentielles de 2024, dans le blanchiment d’argent lié au trafic de drogue.

Le problème est que les autorités locales semblent, soit ignorer délibérément la situation, soit y être impliquées elles-mêmes, voire utilisent ces ressources pour leurs propres intérêts ou ceux de leurs proches, notamment leurs enfants. Cette complicité tacite a permis à des hommes d’affaires et à des célébrités, en particulier des femmes, d’acquérir des propriétés de luxe, des voitures coûteuses et d’afficher un style de vie ostentatoire sur les réseaux sociaux. Cependant, la réalité est bien différente de ce qu’ils veulent laisser paraître : ils ne tirent pas leur richesse de leurs activités commerciales, mais plutôt, du trafic de drogue.

Au-delà des conséquences sociales et politiques de cette situation alarmante, il est essentiel de se rappeler les dangers graves liés à la consommation de drogues. Les drogues illicites peuvent entraîner des problèmes de santé mentale et physique, la dépendance, des comportements criminels et même la mort. La consommation de drogues représente une menace grave pour la société et doit être combattue de manière rigoureuse.

Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour lutter contre le trafic de drogue, renforcer la sécurité et protéger la population contre les effets dévastateurs de la consommation de drogue. La situation à Dakar exige une action immédiate, pour restaurer l’intégrité et la sécurité de la ville, tout en sensibilisant la population aux dangers de la drogue.

Dans cet article datant d’il y a longtemps, il est rapporté que Rokhaya Kanté, surnommée « la baronne de la drogue », âgée de 50 ans, et son fils Ibrahima Kader, âgé de 29 ans, risquent respectivement des peines de 4 et 2 ans de prison ferme pour des affaires liées au trafic de cocaïne.

Rokhaya Kanté, également connue sous les noms de « Rock » et de la « baronne » dans le milieu de la drogue, était réputée pour sa capacité à échapper à la justice à chaque descente des autorités pour l’appréhender. Les enquêteurs de la sûreté urbaine ont reçu des informations indiquant qu’elle et sa sœur entretenaient un vaste réseau de trafic de drogue entre Ngor, Ouakam et Yoff.

Les autorités ont placé en embuscade les suspects, notamment Ibrahima Kader, soupçonné de s’associer à sa mère dans ses activités illicites. Lorsque les agents ont approché, Ibrahima et son ami Serigne Alioune Cissé ont tenté de se débarrasser de la drogue qu’ils avaient en leur possession, mais ils ont finalement été appréhendés.

Pour évaluer l’ampleur du trafic, les enquêteurs ont fouillé le domicile partagé par les deux jeunes hommes, mais n’ont rien trouvé. Rokhaya Kanté a fui sa maison lorsqu’elle a senti la présence des agents, mais a été arrêtée ultérieurement et placée en détention le 29 janvier 2020, tandis que son fils avait été arrêté le 20 mai 2019.

Rokhaya Kanté a admis avoir consommé de la drogue depuis l’âge de 8 ans, prétendant être sous l’emprise de « djinn » qui l’ont poussée à se droguer. Elle a affirmé que la drogue qu’elle détenait était destinée à sa consommation personnelle et a nié toute implication des jeunes hommes.

Cependant, malgré ses déclarations, le procureur était convaincu de la culpabilité de Rokhaya Kanté et de son fils, requérant des peines respectives de 4 ans et 2 ans de prison ferme pour eux. Quant à Serigne Alioune Cissé, il a été noté qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments à charge contre lui.

Les avocats de la défense ont plaidé en faveur d’un renvoi des poursuites sans peine ni dépens et d’une application bienveillante de la loi pénale. La décision du tribunal est attendue pour le 1er janvier prochain.

( Les News )

Vidéo – Présence de Bill Gates au Sénégal, les énormes réserves de Pa Assane“limou beugu moy

Vidéo – Dame Mbodj candidat de Pastef? Découvrez sa réponse inespérée » Mane topouma si guinaw kén, Sonko mako

Musique: Papis The Best dévoile son album «Thiompal»

Papis The Best est un artiste rappeur talentueux qui se démarque par son style musical distinctif et son engagement envers l’apprentissage continu. Sa combinaison d’une carrière musicale florissante et de ses études en communication digitale business fait de lui une figure prometteuse dans le monde de la musique et du marketing numérique.

De son vrai nom Pape IBrahima Faye, comme s’est lui qu’il s’agit, il vient de sortir son tout premier album intitulé «Thiompal».

« Thiompal » est un album musical captivant composé de six titres envoûtants qui vous emmènent dans un voyage sonore inoubliable. Chaque chanson est une pièce unique de l’artiste qui explore des thèmes divers et offre une expérience musicale riche et immersive.

« Doudou Ndiaye Coumba Rose » (Intro): L’album commence avec une introduction mystérieuse qui évoque un sentiment d’anticipation. Les rythmes tribaux et les mélodies envoûtantes vous plongent dans l’univers de Thiompal, préparant le terrain pour le voyage musical à venir.

« Ready »: La deuxième piste, « Ready », est une explosion d’énergie. Les beats puissants et les paroles entraînantes vous incitent à vous lever et à danser. Cette chanson est marqué par le signature du retour de l’artiste dans le game

« Usine Dole »: « Usine Dole » est une chanson ou l’artiste dit qu’il va prendre le game avec beaucoup de force suite a son retour

« Homies » (featuring Junior Awadi): Cette piste présente une collaboration passionnante avec Junior Awadi. « Homies » est une célébration de l’amitié et de la camaraderie. Les deux artistes apportent leur propre style unique pour créer une chanson mémorable.

« BAW » (featuring Ad Flow): « BAW » est une chanson qui met en avant la collaboration avec Ad Flow. Les rythmes entraînants et les paroles percutantes

« No Matter » (featuring King Ali G): L’album se termine en beauté avec « No Matter », une chanson qui met en lumière la collaboration avec King Ali G. Cette piste est inspirée sur le son NO MATTER d’Akon .

« Thiompal » est un album qui mélange habilement des influences musicales diverses, des paroles significatives et des collaborations remarquables pour créer une expérience musicale inoubliable. Chaque titre offre quelque chose de spécial, faisant de cet album un incontournable pour les amateurs de musique en quête de nouveauté et d’émotion.

https://audiomack.com/papisthebest/album/thiompal1?share-user-id=5351579

Retard dans la formation du gouvernement : Macky Sall prépare-t-il son dernier coup politique ?

Pour certains, « il tient sa liste », pour d’autres, « il cherche encore ministres », mais Macky Sall continue de maintenir le suspense. Depuis vendredi dernier, il n’y a plus de gouvernement au Sénégal. Le Premier ministre, Amadou Ba, maintenu à son poste, est sans équipe. Au début, il était question de remplacer les postes vacants, à savoir les départements de l’Agriculture (Aly Ngouille Ndiaye), de l’Elevage (Aly Saleh Diop) et des Sports (Yankhoba Diatara).

Pourtant, dans un communiqué signé du ministre secrétaire de la présidence de la République, Samba Oumar Ba, il est mentionné que le chef de l’Etat a, en même temps, décidé de mettre en place un nouveau gouvernement, sous la direction du Premier ministre, dont la composition « sera bientôt publiée ». Mais depuis lors, les Sénégalais attendent de découvrir le contenu de la fameuse liste.

Adepte du suspense et des surprises, le président Macky Sall, qui quittera le palais présidentiel au plus tard le 2 avril 2024, jour de prestation de serment de son successeur, serait-il en train de jouer l’une de ses dernières cartes ?

En tout état de cause, au sein de Benno Bokk Yaakaar (Bby), beaucoup de responsables rongent leur frein. Même si certaines voix autorisées tentent de justifier ce « retard » par la réunion annuelle Grand Challenges qui se tient à Dakar depuis le 9 octobre, d’autres membres de la galaxie marron-beige évoquent des questions purement politiques. « Il cherche une équipe de combattants, capables de faire gagner son candidat Amadou Ba », nous souffle ce cadre de l’Alliance pour la République (Apr), qui admet : « Nous sommes en politique et la Présidentielle c’est dans quelques mois. Les calculs ne manqueront pas. »

Pour lui, « en fin stratège, Macky Sall prend son temps pour bien faire. Même s’il ne participe pas à la Présidentielle, son souhait c’est que sa coalition continue à gouverner le Sénégal », ajoute notre interlocuteur, qui fait croire qu’il s’agit également de « gérer » certaines frustrations nées de la désignation du Premier ministre comme candidat de la majorité présidentielle, mais aussi mettre en place une équipe représentative dans les localités stratégiques.

Quoi qu’il en soit, nous rassure-t-on, « ce sera pour bientôt ».

Vidéo – Histoire bu doy war“Tournevis lagn diam sama dom mou dé kiko ray dafa bayi ba..”sa mère inconsolable

Ismaïla Madior Fall promet 105 000 parrains à Amadou Ba

C’est parti! La course au parrainage est lancée dans la ville de Rufisque pour la majorité présidentielle.

Ce 10 octobre 2023, un monde fou a pris d’assaut le Centre National de Formation et d’Action pour répondre à l’appel du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall.

En effet, dans une ambiance folklorique, le coordinateur national de la coalition Benno Bokk Yakar à Rufisque a entamé le processus de collecte des parrainages dans son fief.

Lors de cette manifestation politique, il promis 105 000 parrains à Amadou Bâ, désigné candidat de la coalition.

M. Fall a incité son équipe à faire des descentes dans les autres départements de la ville pour atteindre ce but.

Ce processus a pour objectif de fidéliser les parrains afin qu’ils votent pour le candidat de la mouvance présidentielle.

Pour Pr Ismaïla Madior Fall, « il faut que les sénégalais sachent les raisons pour lesquelles Amadou Ba est le meilleur candidat pour diriger le pays ».

« Il est dans la continuité du «règne » du président de la république Macky Sall, qui a porté son choix sur le Premier ministre du fait de son expérience politique, ces qualifications, sa diplomatie », a-t-il souligné.

Face à des militants venus des quatre coins de Rufisque, le coordinateur national de la coalition présidentielle prévoit entre autres « la reprise des travaux de la route principale afin de faciliter le déplacement dans la ville de Rufisque ».

Khalifa Sall règle son amende pour assurer sa candidature pour la Présidentielle de 2024

Dans une démarche stratégique de régularisation fiscale, Khalifa Sall, leader de Taxawu Senegaal, a honoré l’amende qui lui était imposée par la justice. Cette action est perçue comme une tentative pour garantir la validité de son dossier auprès du Conseil constitutionnel en vue des élections présidentielles de 2024.

Sall, qui a déjà purgé plus de deux ans de prison dans l’affaire de la Caisse d’avance, a réglé une amende de 5 millions de francs Cfa la semaine dernière. Ce paiement est vu comme un signe fort de sa détermination à briguer la présidence, malgré les obstacles juridiques.

Cette décision pourrait être un élément clé dans la validation de son dossier de candidature. En effet, sans preuve de régularisation fiscale, le Conseil constitutionnel pourrait rejeter son dossier. Cette situation soulève également des questions sur la position de Karim Wade, exilé au Qatar, dont la situation juridique est beaucoup plus complexe.

Demande de liberté provisoire: Nit Doff édifié sur son sort ce jeudi

Le rappeur Nit Doff à l’écoute de la chambre d’accusation de la Cour d’appel. Celle-ci examine ce jeudi sa demande de liberté provisoire rejetée en première instance par le juge d’instruction chargé de son dossier.

Le rappeur-activiste, grand défenseur de Sonko, est sous mandat de dépôt depuis janvier dernier. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat et menaces de mort sur les autorités judiciaires.

En effet, le père du Gangsta rap sénégalais a été arrêté sur ordre du procureur de la République, qui s’est auto-saisi, pour une vidéo jugée insurrectionnelle.

Face aux policiers lors de son audition Nit Doff avait rappelé avoir présenté des excuses publiques pour ses dérapages dans le Live incriminé.

Pénurie d’eau, épidémie de gale à Rebeuss : Alioune Tine décrit l’enfer !

La vie carcérale à la surpeuplée prison de Rebeuss ressemble à l’enfer. Entassés comme des sardines (Pakétass) dans de minuscules cellules inexorablement incrustées de crasses, les détenus croupissent dans des conditions inhumaines. C’est du moins le tableau hideux décrit par Alioune Tine dans un tweet sur X. Selon la figure de proue de la société civile sénégalaise et défenseur des droits humains, la situation est devenue invivable à Rebeuss.

« Chaleur insoutenable, pénurie d’eau et la gale qui ferait son apparition et affecterait certains détenus, les maux auxquels les détenus de Rebeuss seraient confrontés », confie M. Tine qui estime que le président Macky Sall « devrait prendre des mesures exceptionnelles maintenant pour la libération des détenus politiques et des détenus présumés innocents qui présentent des garanties de représentation ».

Au total, plus d’un millier de personnes arrêtées dans des manifestations ou des rafles sont détenues dans cette maison d’arrêt. Une situation qui a davantage accentué la surpopulation carcérale.

« L’observatoire des lieux de détention et le Comité Sénégalais des droits de l’homme sont également interpellés par la situation exceptionnelle que crée la pénurie d’eau et la gale qui ferait son apparition à Rebeuss », conclut Alioune Tine.

Bombardier et Tapha Tine: Leur face-à-face dans l’arène de Lyon se précise

Le 14 Octobre 2023, la ville de Lyon, en France, va vibrer au rythme des combats MMA. Les protagonistes de cette soirée spectaculaire ne sont autres que Bombardier et Tapha Tine. L’annonce a été faite par Moussa Loss, l’agent de Bombardier, qui est actuellement en France pour préparer le programme de son protégé.

Selon Moussa Loss, le planning est déjà bien ficelé. « B52 devrait arriver en France ce mardi 10 Octobre 2023. Demain, mercredi 11, il y a un programme déjà ficelé. Le lendemain 12 Octobre, il devra passer la pesée. Ensuite, il se repose le 13 avant de lutter le 14 Octobre », explique-t-il. L’anticipation de ces combats suscite déjà un grand engouement auprès des fans de ces deux poids lourds de l’arène.

Le combat entre Bombardier et Tapha Tine promet d’être intense et passionnant. Chacun des deux lutteurs a à cœur de remporter la victoire et de marquer les esprits lors de ce rendez-vous très attendu. Rendez-vous le 14 Octobre 2023 à Lyon pour assister à ce spectacle d’exception.

Tribunal de Dakar : Procès de la militante de Pastef, Falla fleur, ce jeudi

Procès public de Falla fleur, ce jeudi 12 octobre à la salle 3 du Tribunal de Dakar à 9 heures. Alors qu’à Ziguinchor, au même moment, les avocats de Ousmane Sonko feront face au juge contre sa radiation des listes électorales.

La militante du parti Pastef dissous, Ndeye Fatou Fall, alias Falla Fleur, fera face au juge demain jeudi. La juriste de formation, très suivie sur Facebook, a été arrêtée, en juin dernier, à son lieu de travail, à Dakarnave, au Port autonome de Dakar, par la DIC.

L’avocat de Ousmane Sonko, Juan Branco, lui apportant soutien, a déclaré, sur X, que « le tort de la Dame est d’avoir pensé, agi et milité », non sans demander d’être à ses côtés.

Accusée d’avoir fait « des posts incitant à la violence », Falla fleur, poursuivie pour appel à l’insurrection, sera jugée, au même moment à Ziguinchor, le recours de Ousmane Sonko contre sa radiation sera examiné.

Plus de 1500 détenus politiques, selon l’opposition, la plateforme F24 et autres organisations des droits de l’homme, croupissent en prisons.

Sonko Recalé Par la cour Suprême, la réponse Salée de Pr Ngouda Mboup Ismaila M. Fall « Dagnouko Togn

Sonko Recalé Par la cour Suprême, la réponse Salée de Pr Ngouda Mboup Ismaila M. Fall « Dagnouko Togn

Incroyable ! Pa Assane fait une analyse très rare sur le conflit Israël/Palestine

Incroyable ! Pa Assane fait une analyse très rare sur le conflit Israël/Palestine.

Aboubakry Samb presque en larmes“febar bi yobou Momy mo yobou sama yaye..Serigne Moustapha dafma..”

Aboubakry Samb presque en larmes“febar bi yobou Momy mo yobou sama yaye..Serigne Moustapha dafma..”

Mame Mbaye Niang saisit des banques suite à son procès contre Sonko, Amadou Ba assène ses vérités

Le journal « Yoor Yoor » , dans sa Une de ce mardi 10 octobre 2023, révèle que Mame Mbaye Niang a saisi plus de sept (7) Banques pour recouvrer auprès de Ousmane Sonko 208.110.530 de nos Francs. Ceci faisant suite à l’affaire dite de diffamation qui a opposé le maire de la ville de Ziguinchor au désormais ancien ministre du Tourisme qui a remporté le procès.

Ainsi, dans un post intitulé « Mame mbaye et le recouvrement des 200 millions de la Diffamation contre Sonko: un simple écran de fumée médiatique » , Amadou Ba a donné son point de vue. « Mame Mbaye niang aurait saisi les banques pour recouvrer les 200 millions de fcfa que la justice lui a alloué dans le procès en diffamation contre Ousmane Sonko. De la simple agitation médiatique (en vue du remaniement ministériel imminent?) » , s’est-il interrogé.

En effet, rappelle le proche de Ousmane Sonko, « la Cour d’appel, tout en confirmant la condamnation de Ousmane sonko à 200 millions de fcfa, a lui-même bien mentionné expres verbis dans son Arrêt: « qu’il n’est pas opportun d’ordonner l’exécution provisoire de la condamnation ». »

« En plus, la cassation de l’arrêt de la Cour d’appel est pendante devant la Cour suprême qui doit se prononcer. Pourquoi alors vous perdez votre temps dans des procédures de recouvrement illégales vouées manifestement à l’échec? » , s’est-il encore interrogé.

« Ce que Mame Mbaye niang ignore, c’est que la jurisprudence sénégalaise considère la diffamation comme une « infraction politique » pour laquelle la contrainte par corps ne s’applique même pas. C’est une grossière erreur de la Cour d’appel d’avoir ordonné la contrainte par corps » , estime Amadou Ba.

Ce dernier ajoute : « Selon la Cour de cassation dans l’affaire Sud quotidien contre Mimran présidée par Badio Camara l’actuel président du Conseil Constitutionnel:

« Attendu que selon l’article 711 du code de procédure pénale, la contrainte par corps ne peut jamais être prononcée pour une infraction ayant un caractère politique; que les infractions de presse doivent être assimilées à cet égard à des infractions politiques;
Qu’il suit de là qu’en prononçant la contrainte par corps contre les demandeurs la Cour d’appel n’a pas légalement justifié sa décision ». »

« Ousmane Sonko est pour tous les responsables politiques de l’Apr et Bby, le graal et le sésame pour être reconnu et récompensé par Macky. Sortez vos bilans de gestion, c’est mieux. » , conclut-il.

Urgent-Nécrologie : Youssou Ndour en deuil !

Waly Mody Ndiaye plus connu sous le nom de Baye Waly était une célébrité au Sénégal. C’est à travers un morceau de Youssou Ndour et Ouzin Ndiaye « Baye Waly » que les sénégalais l’ont connu.

Dans ce tube, les deux chanteurs du groupe Super étoile ont tari d’éloges le natif de Rufisque. Il était un ancien élève du Lycée Abdoulaye Sadji de la promotion 1972. Il est décédé ce 08 octobre 2023 aux Etas Unis à l’âge de 72 ans.

Contestation de la radiation d’Ousmane Sonko : « Soit on gagne, soit on gagne » (El Malick Ndiaye)

Jeudi sera un grand jour pour l’ex-parti Pastef et son leader Ousmane Sonko. Le tribunal de Ziguinchor devra se prononcer sur la radiation de Sonko des listes électorales. Et pour le secrétaire national à la communication de l’ex-parti, El Malick Ndiaye, il n’y a qu’une seule option : « Soit on gagne, soit on gagne. » 
Il affirme que le pouvoir cherche à « forcer une radiation des listes électorales du candidat du peuple, en parfaite violation des textes et lois de la République du Sénégal ». El Malick Ndiaye rappelle qu' »Ousmane Sonko a rédigé, en personne, le 2 août 2023, l’acte de non-acquiescement qui anéantit le jugement qui lui avait valu une condamnation à deux ans ». Conclusion : « il garde intacte son éligibilité », selon El Malick. 
Ce dernier déclare accorder « une grande importance à la procédure de contestation de la radiation des listes électorales du président Ousmane Sonko qui sera évoquée ce jeudi 12 octobre 2023 à 9 h par le tribunal d’instance de Ziguinchor », tout en affichant un optimisme quant à la décision qui sera rendue. 
El Malick Ndiaye considère que « cet acharnement contre la personne d’Ousmane Sonko et ses collaborateurs doit cesser au nom de la réalité de l’après-pouvoir » et que sa candidature « est une exigence démocratique et une volonté populaire que tout décideur se doit de reconnaître ».       

Mamadou Lamine Diallo : « Il est urgent d’encadrer les pouvoirs du président »

Mamadou Lamine Diallo
Mamadou Lamine Diallo

« Amadou Ba n’ignore pas ce travail du Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance  (RGM) en tant que ministre des Finances. Alors, lors de sa première et dernière apparition au Forum des mines, il aurait dû  rendre hommage au RGM. C’est un minimum », selon Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki dans sa question hebdomadaire. 
Mais pour le parlementaire, « l’honnêteté intellectuelle ne fait pas partie de l’ADN de l’APR ». D’après lui,  il urge d’encadrer les pouvoirs du président de la République en matière de gouvernance minérale. « C’est ce que je me propose de faire, une fois élu en 2024″, dit-il. 
Et de rappeler : « Le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales a été lancé en 2015 sous ma présidence. Pendant des années, les députés ont compris, avec la société civile, les enjeux de la gestion des mines, du pétrole et du gaz. Ils ont effectué des visites de terrain, participé à des séminaires et même visité des pays miniers comme le Ghana. Les députés ont visité le département de Saraya, les sociétés qui produisent l’or et des sites d’orpaillage irréguliers. Ils ont transmis à l’exécutif leurs constats et recommandations, en particulier sur la pauvreté absolue des zones minières comme Saraya. J’ai fait un mandat de cinq ans et cédé la place à l’honorable Demba Babayel Sow de l’APR. C’est le député Ayib Daffé qui va présider le RGM. »   

Dernière minute – Bonne nouvelle pour ce maire ,proche de Ousmane Sonko

maire ,proche de Ousmane Sonko
maire ,proche de Ousmane Sonko

Son maintien en prison, en dépit de la libération suivie du rapatriement du principal accusé, l’avocat français Juan Branco, suscitait de vives contestations. Le maire de Sangalkam, Alpha Bocar Khouma alias « Pape Sow », vient d’être libéré.
Arrêté dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 août 2023 à son domicile à Keur Ndiaye Lô, M. Khouma a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 11 août pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».
Ceci, alors que le principal accusé dans cette affaire, qui n’est autre que Maitre Juan Branco, a été placé sous contrôle judiciaire le 7 août et expulsé vers la France.

Mahammed Boun Abdallah Dionne « Mon adversaire s’appelle Amadou Ba, pas Macky Sall, avec qui je n’ai aucun problème.»

Mahammed Boun Abdallah Dionne
Mahammed Boun Abdallah Dionne

Parce qu’il n’a pas été choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle, l’ancien Premier ministre a décidé de claquer la porte de la coalition au pouvoir et de briguer la succession de Macky Sall.

e lundi 2 octobre, Mahammed Boun Abdallah Dionne reçoit Jeune Afrique dans son appartement situé à Dakar-Plateau, centre administratif de la capitale sénégalaise. Une semaine plus tôt, il a démissionné de la présidence du conseil d’administration de la Banque internationale pour l’industrialisation et le commerce du Sénégal (Bicis) – détenue à 54 % par Sunu – qu’il occupait depuis mai.

« J’ai préféré rendre le mandat que m’a confié le groupe pour éviter les conflits de compétences. Je ne peux pas être candidat à la présidence de la République et être à la tête d’une banque avec tous les moyens que cela sous-entend », explique-t-il.

Ingénieur de formation, Mahammed Boun Abdallah Dionne était retourné dans le secteur privé après six années au gouvernement, dont cinq à la primature (jusqu’à ce que Macky Sall supprime le poste en 2019). « Des années excellentes, un challenge collectif au service du Sénégal », résume cet homme longtemps décrit comme un fidèle parmi les fidèles de Macky Sall. L’ancien ministre du Pétrole, Thierno Alassane Sall, avait même fini par le surnommer « double-bouton ».

« Je ne suis pas un double-bouton »

Ce qualificatif peu flatteur, qui sous-entend servilité et soumission au chef de l’État, Mahammed Boun Abdallah Dionne le récuse. « Je ne suis pas un double-bouton. Je n’en ai même pas le caractère. Mais en tant que Premier ministre, j’ai été entièrement loyal au président de la République. »

Il faut dire que les deux hommes se connaissent depuis longtemps. Dionne a été le directeur de cabinet de Macky Sall lorsque celui-ci était lui-même le Premier ministre d’Abdoulaye Wade. Il figurait parmi les dauphins potentiels, mais n’a pas été choisi par le chef de l’État, qui lui a préféré l’actuel Premier ministre, Amadou Ba.
Cette décision, Dionne ne l’a pas acceptée, lui qui a claqué la porte de Benno Bokk Yakaar (BBY) et s’est porté candidat malgré les promesses d’unité faites à Macky Sall. Le voilà de retour sur la scène politique, après trois années de retrait. Son pari sera-t-il gagnant ?

Jeune Afrique : Pourquoi avoir décidé d’être candidat à la présidentielle de 2024 ?

Mahammed Boun Abdallah Dionne : Au départ, je n’étais pas candidat. C’est Macky Sall lui-même qui m’a poussé à être candidat à l’investiture parce que mon parcours l’y autorise : j’ai été son chef de gouvernement pendant cinq ans. Il a fait de même avec Amadou Ba. J’ai de ce fait passé des entretiens, puisqu’un processus avait été mis en place afin de choisir la bonne personne.

Néanmoins, je n’ai pas décidé de me présenter uniquement en réaction à la décision qui a été prise. Si je suis candidat, c’est parce que j’ai mené une réflexion qui m’autorise, à titre personnel, à porter l’espoir de tout un peuple.

Mais en juillet, vous aviez promis de soutenir le choix du président Macky Sall, quel qu’il soit. Qu’est-ce qui a changé entretemps ?

Il faut relativiser. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Ce qui était vrai avant le 9 septembre ne l’est plus maintenant.

Macky Sall a beaucoup fait dans le cadre de la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. Mais il faut faire davantage en matière d’industrialisation. Et à l’heure où le pétrole arrive, il faut davantage d’inclusion sociale pour qu’il y ait moins de jeunes tentés de partir à l’aventure.

Vous avez toujours été perçu comme l’homme de confiance du président. Votre dissidence était la moins attendue…

Il n’y a pas de dissidence. Macky Sall est d’abord un frère et un ami. Il m’a appelé à ses côtés pour contribuer au développement du Sénégal et, dans la loyauté la plus totale, j’ai mis en œuvre le maximum de compétences et d’engagement professionnel à son service. J’ai donné le meilleur de moi-même. C’est l’avenir du Sénégal qui nous unissait. Aujourd’hui, il n’est plus candidat. Partant de là, n’importe lequel d’entre nous peut prétendre à à sa succession. Je ne demande pas la permission pour être président de la République.

La rupture est-elle donc consommée ?

Pourquoi y aurait-il une rupture entre lui et moi puisqu’il ne se représente pas ? Mon adversaire s’appelle Amadou Ba, pas Macky Sall, avec qui je n’ai aucun problème.
Pour moi, c’est la patrie avant le parti. C’est le peuple sénégalais qui décidera qui sera le prochain chef de l’État, le 25 février 2024, et j’espère que ce sera moi.

Qu’en est-il alors de votre avenir au sein de la coalition présidentielle ?

La coalition est un véhicule pour collecter les votes ou recueillir des parrainages. Moi je transcende la coalition et je parle directement au peuple sénégalais. Il n’y a que le peuple qui m’intéresse.

Vous avez entamé des discussions avec l’ancien ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, qui n’a pas non plus voulu se ranger derrière le candidat officiel de BBY.

Comptez-vous mettre en place une alliance ?

Aujourd’hui, je discute avec Aly Ngouille Ndiaye et beaucoup d’autres candidats. J’ai mis en place ma propre coalition, Dionne 2024. Mais il n’est pas exclu que nous nous réunissions en coalition avec plusieurs autres formations politiques, une fois l’étape des parrainages passée.

Vous n’avez jamais été maire et n’avez pas de fief politique connu. Qu’est-ce qui vous fait dire que vous avez vos chances ?

J’ai longtemps été fonctionnaire international, cadre de la BCEAO [Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest]. J’étais donc inéligible, et la même règle s’applique d’ailleurs aux fonctionnaires des Nations unies.

Ceci étant dit, la fonction du Premier ministre est éminemment politique. J’ai aussi eu le grand honneur de porter les couleurs de la majorité présidentielle lors des législatives de 2017 et j’ai été élu député [ce mandat n’a pas été exécuté puisqu’il était chef du gouvernement au même moment]. J’ai gagné toutes les batailles électorales auxquelles j’ai pris part. Ce n’est pas le cas de tout le monde.

Mais depuis, vous avez disparu de la scène politique…

Après la victoire au premier tour du chef de l’État, Macky Sall m’a demandé de porter une réforme pour la suppression du poste de Premier ministre. Je l’ai mise en œuvre avec la plus grande loyauté et le plus grand engagement. J’ai quitté la primature en 2019 pour être ministre d’État, secrétaire général de la présidence chargé de la coordination gouvernementale pour finalement sortir un an après du gouvernement, sans explication de sa part.

Cette suppression de votre poste n’a-t-elle pas été source de frustration ?

Non ! J’avais en réalité quitté un poste de Premier ministre de la lumière pour devenir en quelque sorte un Premier ministre de l’ombre. Ensuite, pendant mes trois années d’absence, j’ai écrit mon livre [Le Lion, le papillon et l’abeille, aux éditions Débats publics], j’ai aidé Pathé Dione, fondateur du groupe Sunu, dans son projet de rachat de la Bicis et j’ai énormément travaillé sur des questions économiques. Je n’étais pas au chômage !

Que retenez-vous de vos années auprès de Macky Sall ?

Des années excellentes, un challenge collectif au service du Sénégal. Et le président Macky Sall est inattaquable sur son bilan. J’ai joué ma part en tant que son chef de gouvernement.

Vous êtes donc aussi comptable de son bilan…

Oui, je le suis, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de marge de progrès. Je ne suis pas un candidat de la continuité et de l’immobilisme. Moi, je serai un président de la progression et du renouvellement.

Face aux électeurs, que diriez-vous de différent du candidat de la coalition de BBY ?

Qui vous dit que j’ai la même philosophie de développement qu’Amadou Ba ? Je ne me satisfais pas du système multilatéral de coopération tel qu’il existe. Je suis pour des ruptures fortes dans la manière dont l’Afrique est gérée. J’aurais pu ne pas être candidat si j’étais rassuré sur sa vision à lui. Mais je ne le suis pas.

Vous laissez-vous la possibilité de changer d’avis et d’apporter votre soutien à Amadou Ba
?

Si c’était le cas, je serais resté au sein de la coalition au pouvoir. Je ne retournerai pas au sein de BBY.

Pas de soutien non plus lors d’un éventuel second tour ?

Non, mais à chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les parrainages. Et j’espère que les autorités de ce pays seront transparentes et qu’elles laisseront participer tous les candidats qui passent cette étape.

Craignez-vous que votre dossier ne soit retoqué aux parrainages ?

Je travaille pour passer toutes les étapes, et j’entends bien franchir le premier tour et même battre celui qui sera en face de moi au deuxième. Je n’engage pas de combat pour les perdre.

Par Mawunyo Hermann Boko – Envoyé spécial à Dakar Jeune Afrique

Formation du nouveau gouvernement: Les difficultés qui attendent Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

La gestation, puis la délivrance de ce dernier gouvernement de Macky Sall ont tout l’air d’une tempête de grande ampleur. C’est le chef de l’Etat lui-même qui aurait annoncé la mise en place du gouvernement à la fin de cette semaine écoulée. Jusque tard dans la nuit dernière, il n’y a eu rien du tout. Macky Sall marche assurément sur des œufs.

L’attente a été longue et le « nouveau-né » n’a pas fendu le silence par son premier cri. Silence ? « Plutôt anxiété », corrige ce cacique de l’Alliance pour la République (APR) ayant choisi l’anonymat. Il reste, en effet, peu de temps au chef de l’Etat au pouvoir, mais le dernier acte de chirurgie politique qu’il doit mener est des plus risqués. « Macky Sall marche sur des œufs », analyse notre interlocuteur. Une façon de dire que le président de la République fait face à une équation à plusieurs inconnues.

Le gouvernement qu’il à mettre en place est forcément appelé à être le reflet de plusieurs groupes d’intérêts. Autrement, Macky Sall exacerbe les tensions dans son propre camp et amplifie les mécontentements. La première faction qui surveille la composition du gouvernement est l’APR elle-même. La précaution de Macky Sall porte sur deux fronts. D’abord, il va, sûrement, se garder de limoger des ministres apéristes au risque de grossir les rangs des frustrés et de l’opposition. Quel ministre, débarqué du gouvernement à quelque trois mois de la présidentielle, va garder l’espoir de revenir aux affaires en cas de victoire d’Amadou Bâ ? Sans doute, aucun !

D’après le journal Point Actu, l’autre équation dans son propre camp est celle relative aux cadres jamais nommés ministres. Ces derniers pourraient croire, à tort ou à raison, que le chef de l’Etat porte peu de considération à leur endroit. « Que faire là où on n’est pas aimé ? », peuvent s’interroger ces cadres qui attendent depuis 2012 leur heure. A Benno Bokk Yaakaar, Macky Sall s’efforcera de garder les équilibres. Les quotas alloués aux partis alliés seront sûrement maintenus. D’autant que ces mêmes alliés s’étaient fait violence en donnant carte blanche à Macky Sall dans la désignation du candidat de BBY.

Mieux, ils s’étaient même abstenus de présenter un candidat à la candidature. Reste à présent un nouveau camp né de la présidentielle de 2024. Ce nouveau camp est celui du candidat de BBY, le Premier ministre Amadou Bâ. Même s’il garde le silence encore et s’abstient de poser les actes attendus d’un candidat, Amadou Bâ a, qu’il l’avoue ou pas, ses hommes. Qui sont-ils ? A quel univers appartiennent-ils ? Sont-ils des politiques ? Impossible pour l’heure de répondre à ces questions. Tout comme on ignore si Macky Sall fera entrer les hommes de son PM Amadou Bâ dans ce nouveau gouvernement.

Ce week-end, Amadou Bâ a posé des actes aux allures d’indépendance vis-àvis de la tutelle politique de son « patron », Macky Sall. Aux Parcelles assainies où se trouve sa base politique, le PM candidat à tour à tour rencontré des imams, des Badjenu Goox et des notables. Il a bouclé sa précampagne par une grosse mobilisation des jeunes venus de Dakar et d’autres contrées du pays. Il reste qu’on continue de se demander si Macky Sall se résoudra à laisser Amadou Bâ voler de ses propres ailes.

La question, insidieuse d’abord, intrigante ensuite, a fini par convaincre de la volonté du chef de l’Etat de ne rien perdre céder à son influence. « Président un jour, Président toujours ! » Voilà qui semble être le mantra de Macky Sall à quelque trois mois du premier tour de la présidentielle de 2024. Et le nouveau gouvernement attendu pourrait porte les stigmates d’un chef d’Etat sortant, décidé à garder intacte toute la plénitude de son pouvoir. En somme Macky Sall ne lâche rien !

Affaire des faux baux portant sur 3 milliards FCFA : Déjà sous mandat de dépôt, Me El Mamadou Ndiaye face au juge ce mercredi…

Me El Mamadou Ndiaye
Me El Mamadou Ndiaye

L’affaire des faux baux portant sur trois milliards de FCFA qui s’était soldée par l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt de l’avocat Me El Mamadou Ndiaye suit son cours devant la Chambre d’accusation. Menant l’instruction, la Chambre va procéder à l’audition au fond de l’avocat. Et, selon nos informations du quotidien Les Échos, c’est ce mercredi que la robe noire sera entendue. Une occasion qui sera saisie pour, enfin, déposer une demande de liberté provisoire, a-t-on appris. 

Au rythme où évolue le dossier, la Chambre d’accusation devrait bientôt boucler son enquête. Après les auditions des parties civiles. En effet, la juridiction d’appel compétente pour connaître de cette affaire, va procéder à l’audition de Me El Mamadou Ndiaye. Il nous revient que ce dernier sera entendu sur le fond du dossier. Une occasion très attendue par le maire de Thiaroye-sur-mer pour donner sa version des faits aux magistrats instructeurs, espérant les convaincre de son innocence. L’avocat saisira sûrement cette occasion pour déposer, par l’intermédiaire de ses conseils, une demande de mise en liberté provisoire, renseigne le journal Les Échos. 

Depuis le 18 août dernier, la robe noire séjourne en prison. Il a été inculpé par la Chambre d’accusation pour escroquerie, blanchiment de capitaux et usurpation de fonction. L’affaire porte sur trois milliards de nos francs. C’est dans le cadre de l’achat d’un site en centre-ville par des investisseurs qui n’ont reçu, en fait, que de faux baux. Les dits investisseurs aujourd’hui partie civile dans cette affaire, ont été même poursuivis, auparavant, pour blanchiment d’argent. Ils hument aujourd’hui l’air de la liberté, mais ils ne peuvent pas être dédommagés. Dans le cadre de la procédure d’instruction, informent nos confrères, la chambre d’accusation a procédé à l’audition de ces derniers. 

Il nous revient qu’un témoin devrait être auditionné pour éclairer la lanterne des juges. Par ailleurs, en ce qui le concerne, Me El Mamadou Ndiaye avait crié son innocence sur tous les toits, à l’enquête préliminaire comme devant le Procureur général, compétent pour traiter le dossier des avocats. Le maire de Thiaroye-sur-mer a juré n’avoir grugé personne encore moins fait une usurpation de fonction. Sur les 300 millions qui lui sont imputés l’avocat déclare n’avoir touché que ses honoraires à hauteur de 24 millions FCFA…

Supposé recrutement spécial de 8000 enseignants : le ministère de l’éducation nationale dément!

Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l'Education Nationale, Mohamed Moustapha DIAGNE
Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l'Education Nationale, Mohamed Moustapha DIAGNE

Le Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l’Education Nationale, Mohamed Moustapha DIAGNE porte à la connaissance de l’opinion qu’une information parue dans la presse et fortement relayée dans les réseaux sociaux faisant état d’un recrutement spécial de 8000 enseignants lui a été attribuée.

Le Directeur dément catégoriquement cette information dénuée de tout fondement. En effet, li précise qu’aucun recrutement spécial n’est prévu à ce jour et rappelle au cas échéant, l’opinion sera informée à travers les canaux officiels notamment la direction de la formation et de la communication (DFC).

Affaire de l’explosion mortelle d’une bonbonne de gaz à Derkler : La démenti du gouvernement

bonbonne de gaz
bonbonne de gaz

L’explosion d’une bonbonne de gaz survenue à Derklé, le 15 septembre, a enregistré une huitième victime avec le décès d’un jeune garçon qui était en soins intensifs. Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre et provoqué la réaction du gouvernement.

Le ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abou Karim Fofana, s’est exprimé sur le sujet ce lundi. «Des gens disent que l’État est resté silencieux dans ce drame. Je voudrais préciser que ce n’est pas le cas, car l’État a toujours été présent, puisque Birame Faye, le ministre en charge de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, s’est rendu chez la famille des victimes avec le gouverneur et le préfet de Dakar avec l’appui nécessaire venant de l’État du Sénégal. L’autre point est que l’État a un autre rôle à jouer.  La justice est en train de faire une enquête sur le dossier. D’ailleurs, les bouteilles de gaz et tout le matériel qui a servi à cet effet sont aujourd’hui déposés chez le procureur pour une enquête », a-t-il déclaré sur les ondes de la Rfm.

Le ministre d’ajouter : « Nous sommes en train de mener une enquête aussi au niveau du ministère du Commerce pour assurer la sécurité des consommateurs puisque ce qui est mis en cause, d’une part, c’est les bouteilles de gaz et les brûleurs. Nous sommes en train de voir tout cela avant de nous exprimer sur le sujet».

Toutefois, Abdou Karim Fofana dément l’information selon laquelle l’État « interdirait à Total de retirer ses bonbonnes de gaz ». Le ministre du Commerce souligne qu’il n’est pas au courant de cette information et ajoute « qu’il n’a jamais été question d’interdire à Total de retirer ses bonbonnes de gaz, si toutefois la société estime qu’il y a un lot sur lequel il peut y avoir des problèmes et juge nécessaire de les retirer ». Au contraire, cette décision reste une mesure conservatoire à saluer, d’après lui.

Les révélations sur une pénurie d’eau depuis 4 jours et la grève des détenus (Frapp)

grève des détenus
grève des détenus

Dans un communiqué de Frapp, le mouvement de Guy Marius Sagna informe sur la pénurie d’eau dans la prison de Reubeuss. Une condition qui aurait poussé les détenus à faire une grève de la faim pour protester contre leurs conditions. « En cette période de canicule, les détenus de la prison de Rebeuss, dont des centaines de « prisonniers politiques » dans l’incertitude quant à la date à laquelle ils seront jugés, font face, en plus de la promiscuité liée à surpopulation carcérale, à une pénurie d’eau depuis quatre (04) jours aujourd’hui. Vous imaginez la cruauté de ce tableau qui porte la froide signature du régime liberticide de Macky Sall. Coumba Ndoffène Dione de Keur Massar, détenu à la chambre 44 de la prison de Rebeuss, est très gravement malade et pisse du sang », a déclaré le mouvement Frapp

Avant de poursuivre qu’« à la prison de Camp pénal Liberté 6, les femmes détenues politiques ont entamé aujourd’hui une grève de la faim (lundi09 octobre 2023). Les repas partis aujourd’hui sont revenus. Elles demandent la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, dont le chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, l’aération des chambres et des salles de bains pour lutter contre les moisissures, les champignons et l’humidité, Le désengorgement de la prison et la désinfection des chambres, une alimentation saine et équilibrée, l’affichage du règlement intérieur de la prison et l’organisation d’activités sportives »

Secrétariat national dénonce la longue détention des prisonniers : « Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP dénonce encore ces longues détentions de plus de mille sénégalaises et sénégalais dans ces conditions atroces pour leur opposition à la politique néocoloniale et prévaricatrice de nos ressources du régime liberticide et démocraticide de Macky Sall.
Le FRAPP interpelle les organisations de défense des droits de l’homme, les organisations de la société civile ainsi que les organisations politiques, face à cette situation qui touche à la dignité de l’humanité.
Le FRAPP tiendra l’administration pénitentiaire, le ministre de la justice et Macky Sall responsables de toute conséquence pouvant découler du calvaire entretenu de ces sénégalaises et de ces sénégalais dans les différentes prisons du pays »
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP
Le 09 octobre 2023.

Kalidou Koulibaly : « Ce que m’a dit Aliou Cissé sur mon transfert en Arabie Saoudite »

Kalidou Koulibaly : Aliou Cissé
Kalidou Koulibaly : Aliou Cissé

Cet été, Kalidou Koulibaly a choisi de quitter l’Europe pour relancer sa carrière après une saison décevante à Londres, un an seulement après avoir signé pour 37 millions d’euros. Le défenseur s’est envolé pour l’Arabie saoudite, où il a rejoint Al Hilal. La décision a été approuvée par le sélectionneur national Aliou Cissé, qui n’a exprimé aucune inquiétude concernant le transfert de son capitaine.

« Je lui ai dit qu’il y a des possibilités pour moi d’aller en Arabie saoudite. Il m’a dit que de toute façon je suis le capitaine et que, quel que soit le choix que je fais, le plus important c’est que je sois performant et que physiquement je, retrouve le niveau que j’avais les années passées. C’est vrai qu’en jouant un peu moins à Chelsea, j’avais un peu moins de matches sur ma dernière année en sélection aussi. Mais cette année il a vu sur le premier regroupement où j’étais vraiment mieux mentalement avec du plaisir de jouer au football de jouer devant des stades pleins tous les week-ends, ça fait plaisir. Je sais que dans le passé il ne voulait pas des joueurs qui jouaient dans ce championnat-là. Aujourd’hui, je pense qu’il a changé d’avis. On dit souvent qu’il y a que les personnes bêtes qui ne changent pas d’avis (rires) », a déclaré le défenseur des Lions, sur Canal plus.

Affaire Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko : Bizarreries autour d’une procédure

Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko
Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko

L’information court depuis hier. Les comptes d’Ousmane Sonko auraient été saisis à la demande de Mame Mbaye Niang. Le ministre du Tourisme a interpellé sept banques pour mettre la main sur les 200 millions de dommages et intérêts.

Ce procès en diffamation a été, pour rappel, évacué au niveau de deux instances de juridiction. En effet, après un premier verdict, la Cour d’appel de Dakar avait été saisie par les deux parties. Mame Mbaye Niang espérait une sanction pécuniaire élevée et qu’une contrainte par corps soit prononcée à l’endroit d’Ousmane Sonko.

Le lundi 8 Mai, la cour d’appel infirme le jugement rendu en première instance, « déclare le prévenu coupable des délits de diffamation et d’injures ; le condamne à une peine de six mois assortis du sursis pour les deux infractions ; ordonne la contrainte par corps au maximum’’.

En revanche, pour ce qui est des dommages et intérêts réclamés par la partie civile, la cour a reconduit les 200 millions F CFA prononcés par le premier juge.

À la suite de cette décision en deuxième instance, les avocats du maire de Ziguinchor avaient introduit un pourvoi en cassation afin que le verdict soit cassé par la Cour suprême. L’appel étant suspensif, l’application de la peine devrait être suspendue.

À la surprise générale, Mame Mbaye Niang aurait entamé des démarches afin de rentrer dans ses fonds. Une information que n’ont pas confirmée les avocats de Sonko, jusqu’à hier dans la soirée. La plupart d’entre eux, interrogés par Seneweb, ont affirmé ne pas être au courant de la saisie des comptes de leur client. Et un des proches collaborateurs d’Ousmane Sonko, qui venait lui aussi d’être au courant, a ironisé au bout du fil. « Ils n’y trouveront rien », a-t-il lâché.

(Vidéo) : Baba Hamdy is back avec un nouveau clip « Doumako guissate »

Baba Hamdy est de retour dans la musique sénégalaise. Après une longue absence, le chanteur est revenu avec un nouveau clip.

« Elle est la femme de sa vie, il fera tout pour qu’elle reste avec lui. C’est dans DOUMAKO GUISSATE, la nouvelle chanson interprétée par Baba Hamdy », lit-on sur la description.

Place de l’Indépendance : Ça chauffe entre policiers et anciens militaires blessés de guerre

C’était tendu ce matin en centre-ville, entre la police et d’anciens militaires blessés de guerre. Ces derniers voulaient se rendre au ministère des Finances pour réclamer le paiement de leurs indemnités. Ils ont été stoppés à la place de l’Indépendance et dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes. Nos confrères de la RFM, qui ont donné l’information, ont également signalé des arrestations dans leurs rangs.

Ces anciens blessés de guerre réclament le paiement de leurs indemnités, d’après un militaire qui s’est exprimé au micro de RFM.

D’après ces anciens militaires, le président de la République avait donné des instructions pour leur paiement et le ministre des Forces armées avait assuré que le paiement allait être effectif à partir du 9 octobre 2023. Mais jusque-là, ils n’ont rien perçu, rapportent-ils.