Maodo Malick Mbaye, Dg de l’Anamo a faim !

Maodo Malick Mbaye, Dg de l’Anamo a faim !

Le Directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) a profité de l’inauguration d’une Maison de l’outil de Gossas, avant-hier, pour faire une requête en faveur de sa structure. Selon, le quotidien L’As, le Dg de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, a demandé au député Cheikh Diop Dionne de plaider auprès de ses collègues parlementaires pour que le budget de l’Anamo soit revu à la hausse, mais également pour que le niveau de l’agence soit relevé.

Profitant de la présence du député Cheikh Diop Dionne, le Directeur de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, a fait un plaidoyer pour l’augmentation du budget et du changement de catégorie de la structure qu’il dirige. « Nous ne sommes pas dans une phase de revendication, mais nous pensons que l’Agence peut monter à un niveau supérieur. Pas en terme d’avantages pour le personnel ou le directeur, mais pour permettre à la structure à la structure de remplir sa véritable mission », dit-il. 

Le Directeur général de l’Anamo a, par ailleurs, inauguré, hier, sa huitième maison de l’outil à Gossas, ville du Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne. L’édifice, d’un coût de cent vingt millions de F Cfa, intègre, selon Maodo Malick Mbaye, la plateforme d’une dizaine de centres de ressources fonctionnelles qui, à l’heure actuelle, centralisent cinq mille bénéficiaires. Revenant sur les raisons qui ont motivé l’implantation de la structure à Gossas, Maodo Malick Mbaye évoque la volonté de l’État de résoudre les injustices sociales dont sont victimes certaines localités. Gossas, qui possède la plus vaste Maison de l’outil du Sénégal, en termes de superficie, bénéficiera de plus de services que les autres villes, a indiqué M. Mbaye. En plus des métiers dédiés que l’on retrouve dans cette Maison, l’Anamo a souhaité qu’il y ait un réceptif hôtelier, l’exploitation d’une chaîne de restauration et d’autres activités annexes.
Ainsi, cette infrastructure pourra permettre à l’État du Sénégal de faciliter l’insertion des déscolarisés et des sortants des « daaras » qui sont sans qualification, d’accompagner les artisans locaux à être autonomes. 

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