Déjà saboté par la rumeur et les scandales à répétition qui ont mis en mal les symboles du milieu au Sénégal, le mannequinat n’est plus un rêve absolu pour les filles de mode. Le métier qui a propulsé de grands noms dans le monde ne fait plus recette sous nos cieux. La raison à la déperdition et aux travers qui sortent le métier des sentiers battus. En effet, on nous révèle que les défilés n’accueillent plus simplement les prétendantes à la beauté surréelle, désormais en plus de la ronde des opportunistes, c’est le lieu de reconversion pour les ambitieuses qui lorgnent une carrière intime dans les métiers liés à la beauté ou à la mode. La déchéance de l’organisation de l’élection Miss Sénégal et la rareté des agences spécialisées ne sont pas étrangères au rush des nouveaux profils qui émergent dans le milieu.
Moins belles et peu instruites, on constate qu’elles affichent cependant plus d’audace et de cran devant les objectifs des caméras, et augmentent de fait l’attrait du public sur leurs prestations. Seulement, les excès et dérives, souvent à connotation sexuelle, ont pour beaucoup sali l’image et la réputation des prétendantes aux couronnes. Aussi, et c’est la raison inavouée du vent de perdition importée de l’Occident, le complexe des stylistes et créateurs comme Adama Paris qui imposent aux model des tendances aux antipodes de nos réalités. De quoi étiqueter les mannequins des rumeurs les plus folles.
