Comme l’ancien secrétaire général des Nations-unies, Kofi Annan et l’ancien président de Nigeria Olesegun Obassanjo, le directeur de l’Office de répression du trafic illicite des drogues (Ocrtis) appelle à un changement de démarcher dans la lutte contre la consommation de drogue. Selon Idrissa Cissé, il faut éviter l’envoi systématique des usagers de drogue en prison et privilégier la prise en considération de leur personnalité. Ce plaidoyer montre que la répression a atteint ses limites.
Idrissa Cissé estime que la prise en charge doit être fait « au même titre » que pour « un malade ordinaire gardé à vue entre les mains de l’officier de police judiciaire, pris en compte médicalement et référé vers une structure de santé qui le prend en charge correctionnel », rapporte le quotidien.
Pour lui, lorsqu’il s’agit d’un usager de drogue, compte tenu des effets de la drogue sur l’organisme humain, on est obligé de privilégier les considérations sanitaires et lui faire un diagnostic avant tout envoi en prison. A l’en croire, l’envoi systématique des consommateurs de drogue en prison doit être revu, parce que le Code des droits n’a pas attendu le contexte actuel pour prendre en charge les considérations sanitaires les concernant.