Guerre secrète pour succéder au DG de la police

En mai prochain, le directeur général de la police nationale, Oumar Maal, va faire valoir ses droits à la retraite, a appris Yerimpost de bonne source. Ce commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, spécialiste du renseignement, va quitter ses fonctions dans un contexte sécuritaire très sensible, à quelques mois de l’échéance lourde de risques de l’élection présidentielle de février 2019. Son remplacement, qui n’a donc rien d’un acte administratif ordinaire, est un enjeu de sécurité nationale pour le pays.

Alors que l’Etat planche sur le meilleur choix en cette période délicate qui s’annonce, les candidats à la succession se livrent une féroce guerre secrète. Quatre gros bonnets, promus en septembre 2017 au grade de contrôleur général (l’équivalent de celui de général dans l’armée), sont sur les starting blocks dans cette course à la succession qui s’annonce serrée. Il s’agit de Matar Diop, coordinateur national du comité interministériel de lutte contre la drogue, de Médoune Diouf, patron de la Direction générale du renseignement intérieur, de Serigne Bocar Yague, directeur de la police judiciaire, et de Amadou Hamady Lam, commandant du Groupement mobile d’intervention (Gmi).

Il y a aussi dans la course quatre contrôleurs de police: l’actuel directeur général adjoint de la Police, Ousmane Sy, le directeur du matériel et du budget au ministère de l’Intérieur, Pape Mbacké Faye, le commissaire divisionnaire Satacko Diop, et l’as du renseignement, Alioune Diagne.

Entre ces différents prétendants, la guerre de positionnement fait rage. Le lobbying tous azimuts s’intensifie… Qui d’entre eux aura les faveurs du président de la République, Macky Sall, et de son ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye ?

Yerimpost

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