Bocar Ba envoie son oncle, agent à la banque Cbao au tribunal pour vol et destruction de biens appartenant à autrui

Bocar Ba envoie son oncle, agent à la banque Cbao au tribunal pour vol et destruction de biens appartenant à autrui
On a l’habitude de dire que le linge sale se lave en famille, mais la famille Ba a décidé de régler son problème devant une juridiction pénale.

Résultat de recherche d'images pour "la banque Cbao"Aboubacry Ba a comparu devant le juge des flagrants délits de Dakar pour les faits de vol portant sur la somme de 1 million 450 mille, une bague sertie de diamant et un bracelet d’une valeur de 830 000FCFA.

Le père du prévenu, feu Bocar Ba et homonyme de la partie civile a laissé au quartier de Dieuppeul une maison familiale, mais les héritiers avaient décidé d’expulser Bocar.  Un jugement a été même rendu en faveur de la partie civile  parce que sa mère est également héritière, mais son oncle avait interjeté appel.

A la barre, Bocar a déclaré que son oncle a profité de son absence du pays pour des raisons de travail pour envoyer des personnes défoncer la porte de sa chambre. Poursuivant, il a déclaré avoir perdu des costumes d’une valeur de 300 000 F cfa, de 1 450 000 F Cfa destiné à la bordure du terrain de sa femme, une bague en diamant qu’il avait offert à sa femme le jour de leur mariage et un autre bracelet offert le jour de la Saint Valentin. Des accusations que le mis en cause a battu en brèche  en soutenant que le jour des faits il n’était même pas sur les lieux et que sa mère devait procéder à des travaux de réfection et que ce sont les héritiers qui ont décidé de l’expulser.

La mère du prévenu et grand mère de la partie civile, Fatou Niass a confirmé les propos de son fils en déclarant que  Aboubacry  n’était pas à la maison et c’est elle qui a appelé ses deux enfants en présence d’un huissier pour ouvrir la porte de Bocar. Toujours dans ses déclarations elle a fait une révélation de taille. Selon ses souvenirs, Bocar s’est bagarré avec un de ses frères et a dégainé un pistolet que sa mère a pris pour le confier à sa grand mère.

L’avocat de la partie civile Me Ousseynou Gaye a parlé du fait que le prévenu et ses frères ne veulent pas respecter la volonté de leur père qui voulait que sa maison reste une demeure familiale et que Aboubacry se cache derrière sa mère comme un petit enfant alors qu’il est âgé de 55 ans avant de demander au tribunal de recevoir sa constitution de partie civile et d’allouer la somme de 5 millions de F cfa à son client.

Le procureur a requis l’application de la loi

L’avocat de la défense Me Fall a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client. selon lui, il n’y a aucun élément dans ce dossier pouvant attester sa culpabilité.  Membre de la famille qui lave le linge sale devant dame justice, Me Noumbé Wane a emboîté le même pas que son confrère en demandant la relaxe d’Aboubacry pour l’apaisement.

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