Aliou Sall, maire de Guédiawaye: « que les faucons sachent que je ne suis pas leur alter égo »

Aliou Sall invite ses militants et sympathisants à tourner la page de sa candidature et à se projeter sur la campagne électorale à venir.

« Ce que je vous demande, c’est de tourner la page de la candidature et d’ouvrir la page de la campagne électorale et celle de la victoire au soir du 30 juillet prochain » a lancé le maire de Guédiawaye à l’endroit de ses militants. Et de s’empresser d’ajouter, « quelle que soit la situation, la responsabilité de la victoire m’incombe et vous incombe. Le plus important pour moi, ce n’est pas d’être un député à l’Assemblée Nationale mais un député des coeurs ». Aliou Sall est revenu à la charge concernant les faucons tapis au palais. « Que les faucons sachent que je ne suis pas leur alter égo. Je n’ai fait qu’éternuer et la République a bougé. Mais quand je vais tousser, qu’est que cela va donner? », s’interroge le maire de Guédiawaye.

Visiblement très en verve, le coordonnateur de l’APR à Guédiawaye enfonce le clou. « Demandez à Malick Gakou, qui est Aliou Sall. L’opposition n’existe pas à Guédiawaye, je l’ai réduite à sa plus petite expression », se glorifie Aliou Sall. « Gakou était ministre du Commerce, il n’a pas installé une seule boutique à Guédiawaye. Devenu ministre des Sports, il pouvait réfectionner le stade de Diarème. Mieux, son directeur de cabinet pouvait être un fils de Guédiawaye, mais rien de tout cela. Cet homme est un complexé. S’il pouvait dépenser des milliards pour que je ne sois pas candidat, il l’aurait fait », soutient-il encore.

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