Affaire des lotissements irréguliers de l’aéroport : Abdoul M’baye avait alerté Pathé Seck depuis 2013

Face aux étudiants à l’UGB, l’ancien Premier Ministre, Abdoul MBAYE, déclare : «Chers étudiants, j’ai trouvé des villageois en train de manger du son de mil avec du tamarin! »

Depuis le 1er mars 2013, Abdoul Mbaye avait alerté le général Pathé Seck, alors ministre de l’Intérieur, de l’existence de constructions irrégulières dans l’emprise des 350 mètres de l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor.

Depuis mars 2013, Abdoul M’baye, alors Premier ministre, avait alerté, le ministre de l’Intérieur de l’époque, le général Pathé Seck, sur les lotissements irréguliers de l’aéroport, à la suite d’un courrier-information du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Khoudia M’baye. Il semble que cette alerte de l’ancien chef du gouvernement a été rangée dans les tiroirs d’autant qu’il aura fallu deux ans, après cette missive, pour que les choses bougent. 
En effet, le 1er mars 2013, Abdoul M’baye adresse une lettre au général Pathé Seck avec comme objet la «mise en place du groupe opérationnel mixte de surveillance des alentours de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Dans ce courrier, qui faisait suite à une saisine du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoul M’baye écrit en direction du général Pathé Seck : «Je vous fais parvenir en pièce jointe, la lettre de votre collègue chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat, relative à la prolifération de nouvelles constructions irrégulières dans l’emprise des 350 mètres, bordant la piste principale de l’aéroport. A cet égard, je vous demande de bien vouloir faire prendre en urgence, les mesures nécessaires à la mise en œuvre du groupe opérationnel mixte, objet de la lettre en référence, conformément à la requête de votre collègue ». 
Mais cette lettre ne connaîtra pas de suite. C’est seulement deux ans après, lors d’une visite de terrain d’Abdoulaye Diouf Sarr, que l’existence de ces lotissements sera mise au grand jour avant que le gouvernement n’ordonne leur démolition. La question est maintenant de savoir qui avait intérêt, à l’époque, à ce que l’alerte lancée par le Premier ministre ne soit suivie d’aucun effet. 

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