Abdoulaye Baldé : « mes ambitions présidentielles demeurent intactes»

Le leader de la Convergence patriotique/ »Kaddu Askan Wi » (opposition), Abdoulaye Baldé, a tenu à préciser, lundi, à Ziguinchor (sud), que ses ambitions présidentielles demeuraient « intactes », malgré les faibles résultats de sa liste élections législatives du 30 juillet.

Sa liste n’a fait élire que deux des 165 députés de la 13ème législature, un résultat qui n’entame « en rien mon ambition de briguer la magistrature suprême », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

« Le combat va continuer. Nous sommes plus que déterminés. Notre ambition de briguer la magistrature suprême est intacte. Nous ne sommes pas [mécontents de] ces résultats plus ou moins décevants dans certaines localités », a soutenu M. Baldé, président de l’Union centriste du Sénégal (UCS, opposition).

Il a démenti « ces rumeurs » qui le présentent « depuis cinq ans » comme un allié du régime de Macky Sall. « Cela fait bientôt cinq ans que cette question est évoquée dans les médias. Notre ambition est de présenter un candidat en 2019 », a-t-il relevé.

« Nous sommes dans une phase de réflexion. Notre ambition de participer à la présidentielle de 2019 est intacte. Rien ne nous détournera de cet objectif », a insisté Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor.

Avec deux députés élus, la Convergence patriotique/ »Kaddu Askan Wi » a pris la cinquième place – sur 47 listes – aux élections législatives, derrière le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), « Manko Taxawu Senegaal », la Coalition gagnante/ »Wattu Senegaal » et « Benno Bokk Yaakaar » (BBY, majorité présidentielle).

« Je ne suis pas pressé. Ça peut être en 2019 ou en 2024. Il ne faut pas se lamenter avec la cinquième place. Le 5 est mon chiffre préféré », a commenté Abdoulaye Baldé, aspirant à devenir « le cinquième président de la République ».

Il a invité BBY, sorti majoritaire des élections législatives, à « avoir le triomphe modeste ». « Benno Bokk Yaakaar est en train de jubiler. Mais s’il s’agissait d’un scrutin présidentiel, il y aurait eu un second tour », a souligné M. Baldé.

« Dire que tous ceux qui sont battus doivent enterrer leurs ambitions présidentielles, c’est croire qu’il n’y aura aucun candidat de l’opposition en 2019 », a estimé le président de l’UCS, rappelant que des leaders d’autres leaders de l’opposition « ont été battus dans leur fief ».

Il a cité, parmi les opposants battus dans leur circonscription électorale, Idrissa Seck (Thiès), Khalifa Sall (Dakar), Oumar Sarr (Dagana) et Malick Gackou (Guédiawaye).
APS

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