700 millions volés à l’UGC…La femme d’un ministre impliquée, Macky dans une colère noire

A peine nommé, le ministre Abdou Karim Fofana  débusque un trou à l’UGC (Unité de coordination et de gestion des déchets ). L’audit du service en charge de la gestion des ordures a révélé la découverte de surfacturations et la somme de 720 millions  par an pour payer des salaires à 261 travailleurs fictifs.

Et selon une source, le président Macky Sall serait très en colère car c’est la femme d’un ministre qui est fortement impliquée dans cette affaire de surfacturation.

Révélations

Le ministre du logement, de l’hygiène publique et de l’urbanisme, face aux travailleurs de l’UCG, a craché ses vérités. Selon Abdou Karim Fofana, l’audit du secteur a révélé un différentiel de 60 millions de fcfa par mois pour payer des salaires à 261 travailleurs fictifs.

Où est passé cet argent ?

Qui aurait bien pu payer 60 millions /mois soit 720 millions/an à des employés qui n’existent pas. Cet argent a été bien perçu par quelqu’un. Quelles sont les personnes qui ont touché ces sommes.

Cette affaire ne doit pas rester impunie. Il ne suffit pas de parler mais il faut agir. Le ministre Abdou Karim Fofana a crevé l’abcè. Maintenant il faut soigner la plaie en sanctionnant les voleurs…

L’audit révèle qu’il y a 261 personnes qui perçoivent sans être connues alors, et d’autres qui se trouvent sur le terrain sans être dans la base de données. Le rapport fait état de personnels recrutés illégalement. Plusieurs d’entre eux avaient presque l’âge de la retraite. Les écarts de salaires qui existent dans cette boîte chargée de la gestion des déchets solides sont effarants. «Vous trouverez dans la société des bacheliers payés à un million alors que des titulaires de Master ont seulement 300.000 francs» relate un employé.

La femme d’un ministre

«C’est une affaires de grands bandits qui se sucrent sur le dos de l’Etat sur la base de surfacturation», explique-t-on du côté du ministère des collectivités locales. Dans cette affaire de surfacturation, on parle de la femme d’un ministre, d’un parlementaire et d’un maire, tous de la mouvance présidentielle. Ce maire allié du pouvoir, dit notre source, a réclamé 400 millions à l’Etat. Or après vérification, on ne lui devait que 100 millions. Preuve que ce sont des lobbys insoupçonnés qui tiennent les ordures. D’ailleurs le rapport de l’Ige, effectué depuis 2016, n’a été reçu au ministère que tout récemment.

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