© Reuters Zinedine ZidaneDepuis son arrivée au Real Madrid à l’été 2009, Cristiano Ronaldo n’a manqué que très peu de matches. Le Portugais prend grand soin de son corps, son outil de travail, et s’astreint à une hygiène de vie presque irréprochable. Alors forcément, lorsque l’intéresse se blesse, c’est le branle-le-bas de combat. Car samedi, à l’occasion de la 35e journée de Liga, la Maison Blanche se présentera sur les terres du Rayo Vallecano sans sa star, blessée à la cuisse droite.

Apparu en conférence de presse ce vendredi, Zinedine Zidane a confirmé la nouvelle, sans pour autant se montrer très inquiet quant au retour de l’ancien Mancunien pour la demi-finale aller de Ligue des champions prévue mardi prochain face à Manchester City, à l’Etihad Stadium. Mais la presse espagnole s’inquiète de l’état de santé du numéro 7, qui n’est jamais économisé et apparaît fatigué en fin de saison, au moment où les échéances les plus sérieuses se présentent.

Pour un entraîneur, c’est du pain béni

Zinedine Zidane

« Le problème avec Cristiano, c’est qu’il veut toujours jouer, a souligné le technicien français.Si je l’écoutais, il serait sur le terrain samedi. Ce serait bon de temps en temps qu’il se repose, mais c’est un joueur qui veut toujours être sur le terrain, avec ses coéquipiers, à aider l’équipe. Pour un entraîneur, c’est du pain béni« . Pour autant, le Lusitanien ne devrait-il pas être sorti de temps en temps de la rotation pour éviter d’être trop fatigué au printemps ?

« Il n’est pas du tout cramé, répond l’ancien international tricolore. Je le vois plutôt en forme. Il est en parfait état d’un point de vue physique, et sa blessure est presque anecdotique, liée à un contact, un fait de jeu. De mon côté, je le vois parfaitement capable de jouer tous les matches. Je préfère mettre en avant le côté positif de son attitude« . Qu’on aime ou pas Cristiano Ronaldo, personne ne peut lui enlever cette incroyable résistance physique à la répétition des efforts.

Zinedine Zidane le sait mieux que quiconque, et ne compte pas se passer d’un tel atout. « Pourquoi tout le monde veut l’économiser

, finit-il par s’étonner ? J’ai peut-être un peu ouvert la brèche là-dessus, mais il n’y a pas à l’économiser. Certains joueurs ont besoin de souffler dans une saison, pas lui. Dans sa tête, il se programme pour jouer chaque match, et il n’a pas besoin de repos. Pourquoi le faire souffler ? Il n’arrive pas fatigué en fin de saison, et il est très bien« . Le débat est clos.