Wally Seck, artiste musicien : « Au nom du père »

waly seck

 

Il est omniprésent dans les medias. Il, c’est wally Seck. Digne fils de son père Thione ballago Seck, monument de la musique sénégalaise. Depuis « bo dioudo », morceau qui l’a lancé, wally qui a fini de bousculer les ténors, occupe le devant de la scène musicale.

Né le 27 Avril 1985 à Dakar, Wally Seck est issu d’une famille griotte. Fils d’une grande figure de la musique sénégalaise Thione Ballago Seck, Wally se ne voyait pas au début faire de la musique. Son père voulait le voir réussir dans les études alors que lui rêvait de devenir une grande star du

football. Le rêve du fils l’emportât sur celui du pater. Ainsi Wally commence d’abord à jouer dans les matchs de quartiers « navetanes ». 

D’anciens coéquipiers de jeu lui reconnaissent un talent inné dans le football. C’est ainsi qu’il décide de voyager pour davantage se perfectionner et percer dans ce sport. Le jeune rossignol fréquente de grands clubs de football à Londres, France et Italie… Mais sans succès.

La désillusion arrive vite. Le retour au pays devient inévitable. Peu de temps après en 2007, Wally se révèle au grand public avec un premier single sous le titre de « Bo Dioudo ». Un morceau qui a été bien accueilli par les mélomanes qui voyaient en lui le père.

Le débit lent, l’intonation de la voix et les mélodies de Wally rappellent ceux du père. Motivé par le succès réservé à ce single, il enregistre son premier album dans la sphère musicale sénégalaise. « Voglio », composé de 7 titres, connaîtra également un grand succès. Il commença à se faire un nom et ainsi d’imposer sa marque.

En 2012, l’album « Louné » voit le jour, les huit titres qui le composent exploseront les bandes Fm et autres soirées dansantes. Il démarre alors les soirées dansantes en assurant les premières parties de son père Thione Seck au « Penc mi ».

Un succès fou se crée autour du «Raam Daan» au «Pencmi».Depuis Wally ne cesse de faire parler de lui. Il a su gagner la sympathie de nombreux Sénégalais, celle de la gente féminine particulièrement.

Ses sorties en guichet fermé, des jours bien avant son spectacle au Grand Théâtre National ou au « Penc Mi, confirment bien l’aura de ce jeune artiste. Avec seulement deux albums sur le marché national et moins d’une dizaine d’années sur la scène musicale sénégalaise, Wally Seck demeure un phénomène qui ravage tout sur son passage.

Celui qui rêve de devenir le meilleur artiste du monde. Une ambition trop grande, voire utopique mais celui qui a réussi à remplir deux jours d’affilée le Grand Théâtre et la mythique salle du Zenith à Paris ne ménage aucun effort pour atteindre son objectif à force de travail et de détermination.

Artiste talentueux ? Oui sans hésiter répond cet inconditionnel de Wally. En tout cas pour s’en convaincre, il ne faut pas le rater sur scène. Sur scène, Wally met les bouchées doubles en passant par les décors spectaculaires, les costumes assez osés, la performance vocale et les chorégraphies électriques.

Sur scène, Wally séduit de par son charisme. Son accoutrement très coloré et sa gestuelle ne laissent pas indifférent ses fans. Il a une présence scénique extraordinaire. Faut le voir communier avec ses fans pour s’en convaincre. Un bel avenir musical continue de se dessiner pour Wally grâce au leg du père, de sa voix mélodieuse mais surtout avec le soutien sans faille et désintéressé de ses fans.

Un look qui fait jaser

Visage d’enfant, maigre avec des jambes interminables, Wally a bien une singulière manière de se vêtir. Entres ses pantalons et chemises près du corps ou ses jeans perlés et hauts efféminés, l’auteur de « Louné » a essuyé bien des critiques sur son style vestimentaire. Dans un premier temps, il a tenté de justifier cela en évoquant son séjour en Occident : « Ils s’habillent comme ça les Italiens. J’ai aimé ce style voila pourquoi je l’ai adopté ».

Cet argument n’avait pas l’air de satisfaire certains Sénégalais qui continuaient à lui lancer des piques. Certainement excédé, il soutiendra plus tard qu’il n’allait rien changer en trouvant une formule simple pour clouer le bec à ses détracteurs: « Je porte ce que je veux, ce qui me plait. Ce que je porte je l’ai payé avec mon argent donc cela ne concerne que moi », peste-t-il comme pour clore ce débat.

Un humaniste

Malgré qu’il n’ait pas fait des études poussées, Wally Seck prône l’éducation des jeunes. Etant adulé par cette frange de la population, Wally veut les convaincre de l’importance des études car, si l’on veut accéder à l’émergence à laquelle nous aspirons tant, passer par l’éducation devient un impératif.

C’est dans ce sens que le jeune chanteur a eu offrir cent bourses d’études à des jeunes dont les parents ne disposent pas de moyens leur permettant de faire des études supérieures en partenariat avec l’école Esup Dakar.

Cet élan d’humanisme et de solidarité est à saluer. Par ce geste noble l’artiste soutient que « c’est une façon de remercier le public qui achète nos albums et assiste à nos spectacles ». Elevé au rang de « Diplômé d’honneur de Esup Dakar », Wally n’a pu cacher son émotion ce jour-là en déclarant qu’il n’avait certes eu la chance d’avoir le BFEM encore moins le Bac mais « aujourd’hui je suis un diplômé comme tout le monde ».

Œuvrer dans l’humanisme, il le conçoit comme étant une chance. D’ailleurs il invite ses pairs artistes à suivre son exemple.

Le Soleil

 

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