Visite au Sénégal : Macron livre de ses attentes

France's President Emmanuel Macron and Germany's Chancellor give a joint press conference at the end of a European Union summit in Brussels on December 15, 2017. The European Union will begin "exploratory contacts" with Britain to start mapping out their relationship after the UK leaves the bloc in 2019, EU President Donald Tusk said today. "As for the framework for future relations, it is now time for internal EU 27 preparations and exploratory contacts with the UK to get more clarity on their vision," Tusk said after EU leaders agreed to begin the next round of Brexit talks at a summit in Brussels. / AFP / LUDOVIC MARIN

Emmanuel Macron, le président Français, déposera ses baluchons au Sénégal ce 1er février à 23 heures. Une visite capitale sur laquelle il s’est ouvert lors de la réception du corps diplomatique, le 5 janvier dernier, pour une présentation de vœux, dévoilant les enjeux capitales de celles-ci.

“J’aurai l’honneur de coprésider le 2 février prochain, avec le président Macky Sall à Dakar, en présence de nombreux pays que j’invite à nous rejoindre, la reconstitution du Partenariat mondial pour l’éducation. Le faire au Sénégal avec le président Sall est un moment et sera un moment important de cette mobilisation”, soutient Macron.

Il poursuit : Je souhaite que nous puissions collectivement et pleinement nous engager dans ce combat, il est décisif pour le continent africain et, par voie de conséquence, pour nous-mêmes car ne nous trompons pas, se jouent là l’avenir du continent le plus jeune du monde et notre avenir parce que nous sommes indissociablement liés”.

“L’autre grand sujet que nous aurons collectivement à traiter et qui est intimement lié aux situations d’insécurité, aux guerres, aux guerres civiles, c’est bien entendu celui des migrations. Elles présentent un véritable défi pour la stabilité de nombreux pays, qu’il s’agisse des pays de transit ou des pays de destination. Et notre défi, c’est précisément de transformer ces routes de la misère en routes de la liberté”, dira-t-il avant de conclure.

“Je ne pense pas qu’une année suffira, je reste sur ce sujet lucide, mais aucune faiblesse, aucun accommodement ne sera ici toléré parce qu’il en va de notre responsabilité morale, humanitaire. Ce qui se joue aujourd’hui sur le continent africain et travers la Méditerranée, c’est un de nos principaux défis sur le plan éthique et politique, c’est notre capacité à redonner un avenir à tout un continent et, avec lui, sa jeunesse et sa population et à faire que le Sahara ne soit plus un cimetière d’espoirs déçus. Et quand ce n’est pas le Sahara, c’est la Méditerranée.”

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