Vidéo: Département dans la République française, l’île de Mayotte s’inspire du modèle sénégalais en matière de gestion des ordures.

Une délégation du grand Syndicat de nettoiement de Mayotte à sa tête, son secrétaire général Houssamoudine Abdallah a fait le déplacement à Dakar pour voir les méthodes de travail dans la gestion et la collecte des ordures. Hier, cette équipe a eu une séance de travail avec les responsables de l’Unité de Coordination de la gestion des déchets solides (Ucg).

«L’ile de Mayotte qui est un département français s’inspire du système de nettoiement séné- galais. Compte tenu de la spécificité de nos pays et sur le plan urbanistique, ils ont jugé utile de voir le modèle de gestion des déchets au Sénégal qui est en parfaite évolution», souligne le Coordonnateur de l’Ucg, Mass Thiam. Et de pour- suivre : «Après cet échange de pratique, nous envisageons une visite sur Mayotte avec les équipes de l’Ucg pour voir quel cadre de partenariat on pourra mettre en place. Ce qui se pro- jette réellement c’est de faire en sorte que le modèle de gestion des déchets au Sénégalais soit en capacité d’être exporté vers d’autres pays africains et autres. Par ailleurs, le Coordonnateur de l’Ucg est revenu sur la mutation de sa structure en Sonaged Sa.

Selon Mass Thiam, les changements attendus de la gestion des ordures avec la création de la nouvelle société de nettoiement, la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged Sa) sont énormes. Il souligne que la nouvelle société va non seule- ment remplacer l’Ucg dans sa mission d’assurer les opérations de nettoiement mais va créer des emplois à partir du partenariat public privé. «C’est une société qui vient au bon moment et qui permettra de préserver la souveraineté économique du Sénégal», a souligné M. Thiam. Selon lui, la mise en service de la Sonaged Sa dont le projet de loi a été adopté, récemment, par les députés, permettra de sécuriser des emplois existants et de se projeter vers des filières de valorisation des déchets qui permettront de créer beaucoup plus d’emplois.

Magib GAYE

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