Vérification et contrôle des parrainages : Trois anomalies décelées

Le parrainage, la pomme de discorde entre le pouvoir et l’opposition en direction de la présidentielle, n’a pas fini de faire parler de lui. Même les experts en matière électorale ne sont pas restés les mains croisées. C’est le cas de l’expert électoral : Ndiaga Sylla. A travers sa page facebook, il a fait une analyse sur le processus de vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel.

La lecture des règles de la vérification et du contrôle des parrainages, Ndiaga Sylla, expert électoral qui s’est fondé sur les dispositions de la loi électorale, a décèlé trois cas de figure.

«Soit le nombre de parrainages validés est supérieur ou égal à 53 457, le candidat passe au 1er tour ; soit le nombre de parrainages validés + les parrainages doubles est supérieur ou égal à 53 457, le candidat est admis à passer le 2e tour et enfin, soit le nombre total des parrainages validés + les doubles sont inférieurs à 53 457, le candidat est ajourné», a révélé Ndiaga Sylla.Publicité


Par conséquent, il est d’avis que «5 + 3 + 19 = 27. Je ne saurais mettre en doute la performance du logiciel de vérification ni l’authenticité des données remises au Conseil constitutionnel».

L’en croire : «le problème c’est que si tous les champs sont confrontés, la moindre erreur commise dans la collecte des parrainages ou pendant la saisie est détectée et le parrainage rejeté».

Or dit-il «ne disposant du nouveau fichier électoral, les candidats, pour vérifier la conformité des parrainages collectés, ne pouvaient que se baser sur le fichier électoral de 2017 ou s’appuyer de façon manuelle sur le portail Internet du Ministère de l’intérieur pour accéder aux données électorales du parrain à partir de son identifiant».

Et l’expert de conclure : «en tout état de cause, il revient au Conseil constitutionnel de trancher».

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