Urgent : Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un ! Le Sénégal en deuil, décès du khalif général de Ndiassane (photos)

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Le monde religieux est en deuil suite à la nouvelle qui vient de tomber : le khalif général de Ndiassane, Cheikh Bécaye Kounta a été rappelé à Dieu. Selon la Tfm, qui cite une source proche du défunt, le guide religieux et fils de Cheikh Bou Kounta nous a quittés ce mardi matin. Il était le 7e khalife de son père. En ces moments douloureux, la rédaction de Sanslimitesn présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et à la Umma.

Cheikh Bécaye Kounta, Khalife général de Ndiassane, est un homme aux parcours et comportements exceptionnels, alliant discrétion et enracinement dans les principes de la culture arabo-islamique. Né en 1929, il a brillé dès son jeune âge par son amour du Coran. Bien qu’il n’ait pas connu son père, rappelé à Dieu deux mois avant sa naissance, le Khalife de Ndiassane a suivi une voie tracée d’avance. « C’est son frère, Mouhamed Bécaye, qui l’a élevé. Une grande partie de ses études coraniques, il les a faites en Mauritanie », déclare Cheikh Mame Bou Kounta, son secrétaire particulier.

Doté d’une solide formation intellectuelle, il est retourné au Sénégal et s’est installé chez El Hadj Ibrahima Niasse à Médina Baye. Là-bas, ce saint homme lui a témoigné une grande affection et lui a prédit un avenir radieux qui honorerait l’islam. « Il était presque son chambellan, son homme de confiance. Avec le grand frère de Cheikh Mahi Niasse, actuel Khalife général de Médina Baye, ils étaient très proches de Cheikh Ibrahima Niasse dit Baye. Ces relations fortes, il les entretient toujours avec Cheikh Mahi, qui d’ailleurs lui a rendu visite à deux reprises. Baye Niasse lui-même disait qu’il allait devenir un grand érudit », révèle son secrétaire particulier.

Très à l’aise dans la culture arabo-islamique, Cheikh Bécaye Kounta a également mené une brillante carrière dans l’administration sénégalaise. « Au sein de la famille, il a été le premier à travailler dans l’administration. Il a occupé le poste de commissaire de l’information à l’Agence de presse sénégalaise (Aps) jusqu’à sa retraite. Ensuite, il a décidé de s’installer à Thiès où il est resté pendant 30 ans sans retourner à Ndiassane », raconte Cheikh Mame Bou, son secrétaire particulier. « Ce n’est qu’après la mort de son frère, son prédécesseur, qu’il est revenu à Ndiassane. Il n’aime pas qu’on parle beaucoup de lui. C’est un homme qui a toujours fait preuve de discrétion. »

Le défunt Khalif général de Ndiassane, largement respecté et admiré par ses pairs de différentes confréries, est reconnu comme un « fédérateur ». Selon Seydi Khamza Kounta, l’un de ses collaborateurs les plus proches, dès son arrivée, il a confié des responsabilités à chacun avec une confiance totale. Selon lui, ce qui l’intéresse avant tout, c’est l’expansion de Ndiassane. « Il est un fervent défenseur du savoir. Il souhaite ardemment que les enfants apprennent beaucoup. C’est pourquoi le projet de l’université lui tient tant à cœur. »

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