La compagnie aérienne américaine United Airlines faisait l’objet lundi de nombreuses critiques et d’appels au boycott après l’expulsion musclée d’un passager muni d’un billet, qui refusait de sortir d’un avion surbooké au départ de Chicago.
Un homme traîné au sol
Un incident assez désagréable a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux, lundi 10 avril. En effet, la compagnie aérienne United Airlines a violemment expulsé un de ses passagers.
Les autres passagers ont filmé la scène. On voit un homme, apparemment d’origine asiatique, en train de crier alors que des responsables le tirent de son siège. Cet incident est arrivé sur le vol United Flight 3411 qui devait décoller dimanche de l’aéroport de Chicago O’Hare pour Louisville, dans le Kentucky. Une des vidéos montre l’homme à terre, saignant de la bouche, lunette de guingois et chemise relevée au-dessus du nombril.
Explications de la compagnie
Le PDG de United Airlines, Oscar Muñoz, a affirmé qu’il s’agissait d’ »un événement qui nous bouleverse tous ici chez United ». « Je m’excuse d’avoir dû replacer ces clients ailleurs », poursuit-il dans un communiqué publié sur le site de la compagnie lundi. « Nous tentons également de contacter ce passager pour lui parler directement et pouvoir résoudre ce problème. »
La compagnie a expliqué avoir demandé à des volontaires de céder leurs sièges sur un vol dimanche soir en partance de Chicago, dans le nord des États-Unis, pour Louisville, dans le centre-est, pour cause de « surbooking ». Faute de volontaires, la compagnie a désigné d’office des passagers priés de quitter l’appareil.
Appel au boycott
A cause de cet incident, des centaines d’internautes appelaient au boycott et juraient de ne plus jamais réserver sur cette ligne.
C’est la deuxième fois en moins d’un mois que United Airlines est critiquée pour mauvais traitement de ses passagers. Fin mars, deux adolescentes qui portaient des leggings s’étaient vues refuser l’embarquement sur un vol entre Denver et Minneapolis au motif que ces pantalons révélant les formes n’étaient pas conformes, entre autres, au code vestimentaire des employés.