Trump regrette d’avoir nommé Jeff Sessions à la Justice

epa06026790 Attorney General Jeff Sessions gestures while testifying before the Senate Intelligence Committee on the FBI's investigation into the Trump administration, and its possible collusion with Russia during the campaign, in the Hart Senate office Building in Washington, DC, USA, 13 June 2017. Attorney General Sessions will be faced with questions on his meetings with Russian Ambassador to the United States Sergey Kislyak, his recusal from the Russia investigation and his role in the firing of FBI Director James Comey. EPA/MICHAEL REYNOLDS

Le président américain Donald Trump a dit mercredi dans un entretien au New York Times qu’il n’aurait jamais nommé Jeff Sessions au poste de ministre de la Justice, s’il avait su que ce dernier se récuserait dans l’enquête du FBI concernant l’affaire russe. Donald Trump a estimé que Jeff Sessions n’aurait pas dû accepter sa nomination s’il se savait compromis dans l’affaire des liens supposés entre sa campagne électorale et la Russie.

« Comment pouvez-vous accepter un poste et ensuite vous récuser? S’il s’était récusé de lui-même avant de prendre le poste, j’aurais dit ‘Merci Jeff, mais je ne vais pas vous prendre’ », a dit Donald Trump. « C’est extrêmement injuste, et je pèse mes mots, pour le président ».Jeff Sessions, très longtemps un sénateur influent, a été l’un des plus fidèles soutiens du milliardaire lors de sa campagne présidentielle. Il s’était récusé dans l’enquête du FBI – sous tutelle du ministère de la Justice – après la révélation d’une rencontre avec l’ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kisliak, pendant la campagne.

Donald Trump a également critiqué dans cet entretien, le témoignage de Jeff Sessions devant la commission de renseignement du Sénat estimant que son ministre de la Justice avait donné « de mauvaises réponses »: « Il a répondu à des questions simples et cela aurait dû être des réponses simples, mais ça ne l’était pas. » Jeff Sessions avait vigoureusement démenti les accusations de collusion avec la Russie pour influencer l’élection présidentielle américaine en faveur de Donald Trump, les qualifiant de « mensonges détestables ».

Il avait également eu de vifs échanges avec plusieurs sénateurs qui insistaient pour avoir des détails sur ses conversations avec Donald Trump, ce qu’il a refusé de fournir au nom de la confidentialité.

 

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