Tanor chante Senghor et…Macky

 

C’est, hier, qu’était commémoré l’anniversaire de la disparition de l’ancien Président-poète, Léopold Sédar Senghor. Le Parti socialiste (PS), depuis 16 ans, a tenu à rendre hommage au père fondateur du parti. Il y a d’abord eu, avant-hier, la veillée culturelle, puisqu’on ne peut parler de Senghor sans penser au grand acteur culturel qu’il fut, avant le panel organisé pour redécouvrir l’homme. A cette occasion, presque tous les partis alliés de Benno Bokk Yakaar (APR, URD, AJ/PADS, PIT, entre autres) ont tenu à être représentés.

Invité à dire le mot de bienvenue, le Secrétaire général national du PS, Ousmane Tanor Dieng, a chanté les louanges du Président Senghor. A l’en croire, Senghor était un visionnaire. « Il prônait un socialisme démocratique adossé aux valeurs africaines de solidarité et de partage ». Et, il cherchait toujours à conformer l’action politique à cette doctrine. Et le chef de l’Etat Macky Sall, à travers la CMU, les bourses familiales, le TER, les « autoroutes qui déchirent le Sénégal des profondeurs, est en train de poursuivre cette vision du Président Senghor qui disait qu’ »à l’an 2000, le Sénégal sera comme Paris ».

Raphaël Ndiaye de la Fondation Léopold Sédar Senghor de rappeler les dates de publications des ouvrages. Il a publié Éthiopiques en 1956, Nocturnes en 1961, Élégies majeures en 1979, Et M. Ndiaye de s’interroger : « Comment peut-on bâtir un Etat tout en écrivant autant d’œuvres ? ». Parce que justement, comme le rappelle Ousmane Tanor Dieng, Senghor avait l’habitude de dire : « La culture est au début et à la fin du développement. Elle est le développement ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici