Tabaski au Sénégal, fête de tous les excès… selon le psychologue Lakhbib Ndiaye

La Tabaski est prévue pour ce samedi 2 septembre, c’est la course aux moutons. Les condiments ne sont pas laissés en rade. Et contrairement à certains pays, la fête du mouton est devenue un véritable casse-tête. Invité de Rfm matin, le psychologue Lakhbib Ndiaye  a donné son avis sur ce phénomène.

« Au Sénégal, pourquoi nos fêtes sont si différentes, c’est parce que nous gaspillons toutes nos économies amassées depuis un ans, en une journée. C’est à dire, qu’on ne sait pas épargner. Et s’il n’y a pas épargne, il ne peut y avoir d’investissement. Donc, ce qu’un sénégalais pouvait économiser en une année pour construire une maison en paille, c’est ce qu’il dépense en journée« , regrette M. Ndiaye. Et c’est ce qui se répète d’année en année. Ce qui peut constituer un frein pour notre société.

Et de poursuivre: « Notre problème c’est que quand on s’investit sur quelque chose, nous y allons sans aucune limite. Plus même que les pays qui nous ont fait hériter de cette tradition. C’est seulement de la ‘Suna’, et pas de la ‘Farata’. Il y’en a qui même qui ne pensent pas ne pas fêter la Tabaski, avec toutes les traditions qui l’accompagnent au Sénégal« , renchérit-il. Une habitude qui n’est prête, de son avis, à quitter la mentalité des Sénégalais.

Cependant, la fête de Tabaski, au Sénégal, n’a pas que de mauvais côtés. Car, elle contribue à raffermir les liens, de l’avis de notre psychologue.

 

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