La Tabaski qui s’annonce en grande pompe, est accompagnée par un mouvement important de bêtes débarquant de partout. De l’intérieur du Sénégal ou des pays frontaliers, moutons, bœufs et chèvres sont proposés aux nombreux clients. Mais, il reste certain que toutes les bêtes ne garderont pas la même «forme» jusqu’au jour de la célébration de ladite fête, le samedi 2 septembre. Une raison pour les vendeurs ou éleveurs de traiter certaines bêtes malades, en leur injectant certains produits de nature pharmaceutique et/ou autres. Cependant, cette pratique qui est à éviter, présente certains dangers sanitaires pour les consommateurs.
Beaucoup de médicaments à usage vétérinaire mettent beaucoup plus de temps pour complètement disparaître dans la viande des bêtes. Ainsi, expliquent certains éléments du ministère de l’Elevage, «beaucoup de vendeurs veulent écouler leur bêtes sans se soucier de l’état de santé du consommateur.» En effet, déclarent-ils, «les bêtes malades doivent être isolées du reste du troupeau, et traitées. Ceci, pour éviter toute contamination.»
Trois jours nous séparant de la célébration de la Tabaski, la quasi-totalité des médicaments injectés aux bêtes auront un temps de plus d’une semaine pour complètement disparaître dans la viande. Leur consommation pourrait, de l’avis de certains vétérinaires, provoquer certaines réactions nuisibles à la santé du consommateur. «Vu la composition des médicaments qui est accompagnée de plusieurs produits toxiques, les bêtes traitées ne doivent pas être vendues. Si c’est le cas, ne pas les tuer», précise un vétérinaire. La viande qui serait également constituée de résidus toxiques peut causer maux de ventre, indigestion, ballonnement, vomissement et autres.
Sur certains cas, d’autres problèmes à haut risque pour la santé du consommateur. C’est dire que les vendeurs et consommateurs sont avertis. Les moutons ou autres bêtes présentant certains symptômes de maladie ne doivent pas être vendus. Mieux, s’ils ont été traités, à quelques jours seulement de la célébration de l’Aïd El Kébir, communément appelé Tabaski, éviter toute consommation de la viande qui présenterait certains résidus toxiques. Pour rappel, quelques jours nous séparant de la Tabaski, éviter systématiquement le traitement des bêtes.