Suppression du Poste de PM :Pape Alé Niang pointe du doigt là où ça fait mal

Pape Alé Niang n’a pas fait dans la langue de bois. Invité de l’émission Remue ménage ce dimanche, le journaliste est revu sur le caractère « indexant de la loi » portant suppression du poste de premier ministre en contradiction avec les dires de président Macky Sall en 2011.

« Macky Sall, lors de la compagne présidentielle n’a jamais dit qu’une fois élu qu’il va éliminer le poste de premier ministre pour avoir les coudées franches et gérer directement les dossiers. Contrairement aux autres candidats qui se sont exprimés clairement« , a rappelé le journaliste.

Selon lui, c’est après sa réélection qu’il a fait la révélation avant d’avouer que « le poste de premier ministre était un goulot d’étranglement pour mieux gérer les préoccupations des sénégalais. »

A en croire l’ex de la 2stv, le président Macky Sall ne croit pas à l’équilibre des pouvoirs. Il s’explique : « Lors des assises nationales, le débat sur le régime parlementaire ou présidentiel a été posé, mais la position du président a été très claire. Il disait ce 31 décembre 2011, qu’au niveau de son parti, la réflexion était en cour. Avant d’ajouter qu’une fois élu, il n’est pas dans l’obligation d’avoir un régime parlementaire pour le bon fonctionnement du pays où l’équilibre des institutions« .

En lieu et place, se rappelle-t-il, le président proposait, tout simplement, « le changement du mode de scrutin de l’Assemblée nationale pour lui permettre d’être forte« .

Pour Pape Alé, Macky Sall vient de réaliser son vœu en étant un président fort, et qui gère tout.

De même, il explique qu’en 2012, lorsque Macky Sall était candidat avec comme parti politique l’Alliance pour la république, il fallait remettre la République à sa place pour faire marcher les institutions. Ce qui est « une demande sociale des sénégalais qui réclamaient l’éthique, que ce soit à l’Assemblée nationale, le pouvoir exécutif ou judiciaire« .

Mais à sa grande surprise, il constate que de 2012 à 2019, le régime en place n’a pas  fait le bilan sur la marche des institutions.

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