Chers compatriotes et camarades engagés,
C’est avec une profonde tristesse et une grande émotion, que j’ai appris les évenements douloureux du stade Demba Diop. Une soirée qui restera toujours gravée dans ma mémoire. Je voudrai accorder une forte pensée à l’endroit des personnes plus particulièrement à nos frères et soeurs Mbourois(es) qui ont perdu la vie lors du match entre le Stade de mbour et l’US Ouakam de Dakar.
Mes pensées et mes prières vont également aux familles des victimes, mais aussi aux personnes blessées, tout en leur souhaitant un prompt rétablissement. Aujourd’hui, la violence menace notre sport, notre société,nos quartiers et les met en péril, car elle risque de devenir le ferment de leur désagrégation.
Cependant, force est de reconnaitre que la violence dans le sport sénégalais de façon générale est devenue un fait indéniable et que cette violence, annexe, connexe ou interne au sport trahit la logique et le sens de la notion de « fair play » qu’ on croyait être une valeur déjà inculquée dans l’ esprit des acteurs sportifs sénégalais. dénonce et condamne également avec la dernière énergie le mépris patent et le comportement passif des forces de l’ordre. Juste pour vous dire que la plus grande partie des responsablités incombe à l’Etat qui doit veiller à la sécurite de ses citoyens.
Les organiseurs d’un tel spectacle dans un pays bouillant en raison d’une campagne électorale législative débordée ont failli. Sachant très bien que la sécurité ne suffira pas, ils ne devaient pas accepter la tenue d’un tel événement. De plus, cela va de soi que le non respect des normes sécuritaires et la non réfection du stade Demba Diop ont joué un grand rôle dans ce désastre.
Par conséquent, j’ interpelle l’Etat en lui disant que ce qui s’est passé à Demba diop n’est que l’arbre qui cache la forêt ,car les batiments du Lycée Demba Diop de Mbour, ceux de l’Universite de Dakar pour ne citer que ceux-la, sont aussi dans des situations alarmantes. Il est grand temps que l’Etat investisse dans la remodélisation/reconstruction des structures publics pour mieux assurer la sécurite de ses citoyens au lieu de jouer le rôle d’un médecin aprés la mort.
Je voudrai enfin, chers engagés, terminer par vous rappeler que pour un développement du pays, il nous faut un changement des comportements des concitoyens et pour cela nous ne pouvons rendre caduque les propos de Joseph Ki-Zerbo qui disait qu’ « on ne développe pas, on se développe ». Nous,les parents,nous devons rappeler nos jeunes frères,enfants,neveux, les enseignements de nos guides religieux.
Il faut que l’éducation soit la base de tout. Car cette dernière est le moteur du développement dans un pays .Cet adage doit être une réalité nourrie dans notre société. On ne peut aspirer à vivre ensemble dans la paix,dans le respect de l’autre, dans la tolérance tant qu’on ne prête une attention particulière à l’éducation et à la fréquentation de nos chers enfants.
En changeant nos façons de penser et d’agir, en se conformant aux règles de l’art de toute pratique, on peut développer notre cher continent et faire partie des décideurs de ce que sera le monde de demain. Ensemble, battons-nous pour un Sénégal des valeurs en faveur du développement durable.
Vive le Sénegal, vive A.C.E Diayantément votre!!!
Diafara Boubacar Sakho ambassadeur de paix,membre de la Federation pour la paix universelle France(FPU). PRESIDENT DU MOUVEMENT DE L’ALLIANCE DES CITOYENS ENGAGES(A.C.E)