Spoliation Foncière à Ngor: “Macky Sall est mal conseillé, le problème n’est pas réglé”, selon Mame Mactar Guèye

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Des partis politiques et des membres de la  société civile ont rendu publique ce 19 juin 2016 une résolution dans laquelle ils expriment leurs inquiétudes par rapport au sort réservé aux terres spoliées de Ouakam, Ngor et Yoff par des particuliers. Il y a quelques jours, des jeunes de Ngor étaient sortis dans les rues pour se faire entendre. Il s’en est suivi des empoignades sanglantes. Dans un entretien accordé à Senego, Mame Mactar Guèye du Rassemblement Démocratique du Sénégal (Rds) a tenu à alerter sur la situation. “Apparemment ça c’est calmé et nous avons dit au président Macky Sall que le feu couve toujours sous la cendre“, a-t-il confié. Pour lui, le Président est mal informé. “On lui a dit que le problème est réglé. Ce n’est pas réglé. Les jeunes sont déterminés à récupérer les terres de leurs ancêtres“, avertit-il.

A l’occasion de la conférence publique qu’ils ont animé ce dimanche 19 juin à Scat-Urbam, El Hadji Momar Samb, Pape Demba Sy et Mame Mactar Guèye, ont crée un front du refus contre la spoliation foncière. “On a crée un front et nous n’avons rien exclu jusqu’à saisir les instances judiciaires internationales. Les Nations unis ont un département qui gère ce genre de litige. Mais nous souhaitons que le président de la République, avec ses services compétents, trouve une solution à l’interne“, a-t-il laissé entendre. En effet, le secrétaire général du Rds a demandé au Président Sall de “suspendre tous les chantiers, toutes les opérations immobilières jusqu’à ce que le Professeur Moustapha Sourang (président de la commission de la réforme foncière) termine son travail”.

Selon lui, il ne lui reste que 2 départements à faire. “Et quand il aura fini, on saura qu’est ce qui appartient à qui”. Le vice président de l’Ong Jamra de faire comprendre: “tant que l’on ne règle pas le problème définitivement, l’affaire va encore exploser. Parce qu’il y a cette même bombe à Ouakam, à Yoff, à Sébikhotane, à Bargny, à Thilmakha, etc. Alors ce problème, quand on le règle en tant que Etat, on le règle de manière durable et définitive mais il ne faut pas faire du rafistolage.

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