Soupçonné d’être le parrain de Assane Diouf, Cheikh Amar tombe le masque / Connexions intrigantes entre l’insulteur public et « son ami » Cheikh Gadiaga ?

Alors qu’un faisceau de faits troublants et concordants laissent croire que « l’insulteur public »  est à son entière dévotion, Cheikh Amar vient de publier, à travers les réseaux sociaux, une vidéo où il essaie maladroitement de dégager toute responsabilité à propos de l’incident, ayant opposé la semaine passée à Khelcom, le chanteur Pape Diouf à Assane Diouf.

En clair, dans certains cercles fermés, il est reproché à Amar, soucieux de protéger ses intérêts, d’instrumentaliser l’activiste pour exercer une sorte de chantage sur des autorités au plus haut niveau de l’Etat et sur ses concurrents directs.

C’est ainsi qu’il nous est revenu qu’à la veille des dernières législatives, des hommes de paille étaient investis de missions peu catholiques pour distiller des informations infondées contre des personnalités qui n’auraient pas fait montre de diligence en réglant les factures afférentes à des marchés exécutés par les différentes entreprises de Amar Group Holding. « Si ces factures sont payées avec quelque retard, c’est parce que la qualité du travail de ce holding est souvent décriée », justifient, néanmoins, des sources étatiques.

En outre, balancent des gorges profondes proches du milliardaire, le trop controversé Cheikh Gadiaga, qui aurait établi une connexion suspecte avec l’insulteur public depuis les Etats-Unis d’Amérique, jouerait, pour le compte de son bienfaiteur, le rôle d’intermédiaire auprès du « youtubeur ».

Etonnant ! Diriez-vous. Puisqu’en mai 2017, Gadiaga a été condamné à six mois d’emprisonnement ferme suite à une plainte du même Amar pour une histoire d’extorsion de fonds. En réalité, l’homme d’affaires, apparemment pris en étau, semble ne pouvoir se passer de la complicité de Cheikh Gadiaga, qui lui obéit  comme obéirait le chien d’Ulysse à son maître. Il y a de cela bientôt quatre ans, le multirécidiviste avait été écroué, avant d’être élargi par grâce présidentielle, après qu’il a essayé d’escroquer Cheikh Amar via son acolyte Seynabou Diallo (alias « Nabou Osez ») qui se faisait passer pour Mimi Touré.

Pour revenir à l’incident de Khelcom, il est révélé que le véhicule affrété par Assane Diouf au moment des faits aurait été convoyé par les soins de Cheikh Amar. Lequel aurait même mis ses gardes du corps à la disposition de son pion, à qui il donnerait de fortes sommes d’argent selon une périodicité bien respectée.

Assane Diouf n’est pas le seul « opposant » bénéficiaire des largesses de l’homme d’affaires : nos sources, dans le même créneau de révélations, prêtent à un célèbre mouvement d’activistes d’avoir, pour préparer une manifestation récemment tenue à Dakar, hérité d’un pactole consistant des mains du richissime Amar. Le mode opératoire de ce dernier est connu : pour se rendre incontournable dans le dispositif d’audience du « Macky »: il allume le feu, l’attise et vient jouer au sapeur-pompier auprès du pouvoir.

« Dakaractu », qui promet de revenir sur cette affaire avec des révélations plus explosives, met déjà en garde contre toute velléité de riposte. L’hypocrisie a trop duré pour que ce fait, comme d’autres précédents qui portent la signature de l’homme d’affaires, passe par pertes et profits.

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