SOKHNA AÏDA Brise le silence : « Mayéwouma sëy, touddou ma doom … J’ai dit au Khalife de me frapper s’il le faut, toutes les fois que je fauterais… »

Non sans préciser que la vidéo qui circule à travers le net et dans laquelle elle semble répondre au Khalife Général des Mourides est anachronique, Sokhna Aïda Diallo est quand même revenue sur sa « convocation » post-magal pour donner sa version des faits et apporter certaines précisions.

Dans la vidéo en question, elle dit en substance que « Dieu ne s’adressait ni aux femmes ou aux hommes exclusivement quand à leur possibilité de connaître une ascension spirituelle, mais à l’être humain dans son essence. »  Toutefois, cette vidéo qui est présentement diffusée serait une tentative de la mettre en mal avec le Khalife, car elle date d’avant leur rencontre.

Dans une déclaration faite en son nom par Serigne Saliou Samb, un de ses proches, Sokhna Aïda Diallo s’est d’abord réjouie d’avoir été appelée par le patriarche de Darou Miname.  « Quand Serigne Touba pense à toi et te fait appeler par le canal d’un homme de la trempe de Serigne Cheikh Abdou Latyf Mbacké, il y a de quoi rendre grâce à Dieu. Mon plaisir est d’autant plus immense que la rencontre s’est faite sous la présence de chefs religieux comme Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. »

Le porte-parole de la veuve du regretté Serigne Cheikh Béthio Thioune  de poursuivre en rapportant les propos du Khalife Général des Mourides qui lui aurait dit ce qui suit : « Je ne cesserai jamais de te conseiller ce que je pense être meilleur pour toi. Je veux juste t’exhorter davantage à ne jamais être la porte d’entrée des critiques qui peuvent être faites à l’Islam et au mouridisme. Tu ne dois pas créer de brèche. »

Sokhna Aïda Diallo dira avoir répondu favorablement aux injonctions du Patriarche. Aussi ajoutera t’elle : « nous sommes des talibés et nous demeurons des talibés. Frappez-moi si je faute et chaque fois que vous le jugerez nécessaire. Parlez-moi chaque fois que de besoin. Cheikh Béthio Thioune nous a appris que le disciple mouride doit se comporter avec son marabout comme le ferait un mort devant celui qui s’occupe de son bain mortuaire. »

Toutefois, elle fera une précision de taille : « Je n’ai jamais célébré de mariage ou baptisé des enfants. » Un démenti qu’elle ne fera pas par rapport aux acceptations d’allégeance. Elle donnera plutôt rendez-vous à ses « condisciples » à Médinatoul Salam pour le Gamou (lieu qui abritera certainement celui de Serigne Saliou Thioune) avant d’annoncer une éventuelle contribution financière à la construction du complexe universitaire Cheikhoul Khadim de Touba…

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