Sit-in à l’Ucad: « Tant que nous ne verrons pas Macky ,nous…

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur combat. Et n’entendent pas reprendre les cours tant qu’ils ne seront pas reçus par le président de la République. Ils étaient en sit-in ce mardi au rond-point de l’Université sis au boulevard Cheikh Anta Diop de Dakar. Marc Daddy Diatta, porte-parole du collectif des étudiants, a énoncé leurs points  de revendication.

« Lors des échauffourées avec les forces de l’ordre et de sécurité, il y a eu 7 blessés sérieux parmi les étudiants. L’un, risque de perdre son œil et l’autre, son pied pour ne citer que ces deux cas. Nous exigeons la prise en charge de tous nos blessés », réclame-t-il. « La lutte vient de démarrer et l’Ucad va finaliser un document de plateforme revendicative que nous comptons remettre au président de la République.  Car, il est le seul à pouvoir régler les problèmes de bourses définitivement. L’Etat est solvable. C’est un principe des finances publiques. L’ultimatum c’est tant que nous ne rencontrerons pas le président de la République, il n’y aura pas cours à l’université. Sans face à face, il n’y aura pas de cours », menace le Collectif. Qui précise qu’il s’agit d’une lutte estudiantine.

« Rien n’est politique. Nous élaborons une plateforme revendicative pour l’intérêt des étudiants. Les gens peuvent interpréter comme ils veulent, mais ce qui est sûr et certain, personne  ne verra une coloration politique dans ce combat ».

Aussi, les étudiants qui réclament  des Assisses de l’Enseignement Supérieur, promettent d’intensifier la lutte si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Nous avons opté pour la voix pacifique pour cette fois-ci. La prochaine fois, ce sera dur. Nous exigeons la révision des réformes de l’enseignement supérieur voire des assises de l’enseignement supérieur. Sinon nous passerons à la vitesse supérieure », a fait savoir le Collectif.

Qui souligne : « Si le ministre de l’Enseignement Supérieur est démis, nous osons croire que les problèmes seront résolus. Nous demandons quelqu’un qui peut écouter les étudiants et qui saura dialoguer avec nous. Cela permettra de restaurer la confiance entre nous et le ministre et de ressusciter un dialogue sincère ».

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